Financement de depenses de consommation des menages des retraites a goma( Télécharger le fichier original )par Herman BUSANGA MUBI Université de Goma (UNIGOM) - Licence en Sciences Economiques 2014 |
I.1.2.2. Source de financement des dépenses de consommationEn s'inspirant de la pensée keynésienne qui dit que pour consommer, les agents économiques notamment les ménages, doivent disposer d'un revenu disponible brut qui comprend : - Le revenu primaire : les ménages perçoivent différents éléments qui constituent leur revenu primaire notamment :
18 Institut national de statistique et des études économique, Structure de consommation, Insee.fr/fr/thèmes/docum/ent.asp, 2006, consulté le 9 Avril 2015. 11 - Le revenu de transfert : c'est la différence entre le versement effectué par l'Etat (prestations sociales) et les prélèvements opérés par ci-celui (impôts directs). 19 L'addition des revenus primaires et des transferts donne le revenu disponible qui est l'ensemble des ressources à disposition des ménages afin de consommer ou épargner. Keynes ajoute aussi que les comportements de consommation des ménages sont déterminés en premier lieu par la décision de partage entre la consommation présente et la consommation future (l'épargne). Ils supposent que la consommation a une importance première de l'affectation du revenu, elle fonction du revenu disponible, soit ``C= c(yd)» ;avec grand C :consommation totale, petit c : propensions marginale à consommer (mais à ce niveau la consommation est liée au revenu disponible) ; Yd : revenu disponible. 20 Keynes note que, lorsque le revenu augmente les possibilités d'épargne augmentent. En raison de la saturation relative des besoins, la propension à consommer (définie par le rapport entre consommation et revenu C/R) a tendance à baisser et systématiquement la propension à épargner a tendance à augmenter pourtant il fait valoir qu'à court terme, propension à consommer et propension à épargner dépendent des paramètres plus sociologiques qu'économiques. Ce qui permet de conclure qu'elles restent relativement stables. Et donc que le niveau de consommation va d'avantage dépendre de la variation du revenu (revenu vue en terme de disponible réel et non pas en terme de revenu normal). 21 I.1.2.3. La fonction de consommation et d'épargne Keynésiennea) La loi psychologique fondamentale Keynes dit que : « La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité, à la fois a priori en raison de notre connaissance de la nature humaine et à posteriori en raison des renseignements détaillés de l'expérience, c'est qu'en moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à 19Wikipedia, Consommation, 24 Mars 2015, https://fr.wikipedia.org/wiki/Spécial:History/ Consommation, consulté le 13 Avril 2015. 20 Le site de la comptabilité nationale, Le fondement de la théorie Keynésienne, www.comptanat.fr/general, essent.htm 2008, consulté le 10 Février 2015. 21Op. Cit 22L. Haouaoui, Macroéconomie, 1ère année LFSG, P.4-13, J.M.Keynes, www.isg.mu.tn/up.../macro 1 lfsg c1.pdf, p.37-38, consulté le 25 Mais 2015. 12 accroitre leur consommation à mesure que le revenu croit mais non d'une quantité aussi grande que l'augmentation du revenu » J. M. Keynes. 22 b) Les hypothèses de Keynes Hypothèse 1 : loi psychologique La consommation peut augmenter pendant un certain temps suite à l'augmentation du revenu. Mais, l'augmentation de la consommation est inférieure à celle du revenu. Keynes considère que lorsque le revenu continu à augmenter, la hausse de la consommation reste inférieure à celle du revenu. Quand le revenu disponible augmente la consommation augmente mais dans des proportions moindres. Hypothèse 2 : la propension moyenne à consommer est positive mais décroissante. Lorsque le revenu d'un agent augmente, la part consommée du revenu (Ct/Ydt) diminue. Hypothèse 3 : C'est le revenu disponible courant qui constitue le déterminant de la consommation. D'après le modèle Keynésien : ? La consommation et l'épargne ne dépendent que du revenu courant et aucunement du taux d'intérêt ; ? Plus le revenu augmente, pus la part du revenu allouée à la consommation diminue et celle à l'épargne augmente ; cela implique que, le risque de crise séculaire en raison de la faiblesse de la consommation ; ? La comparaison entre les pays doit faire apparaitre une PMS plus importante pour les pays à revenu élevé ; ? Une politique qui viserait l'augmentation de l'épargne par une action sur les taux d'intérêt n'a aucune chance d'aboutir. Il faut aussi ajouter que lorsque la part du revenu allouée à l'épargne est grande, la propension moyenne à épargner peut être aussi grande soit de 0,2 ; 0,3 etc. tout dépend de la considération apportée à l'épargne. Par exemple lorsqu'on suppose qu'un individu perçoive un revenu de 1 500€ reparti comme suit : revenu épargné = 300€ et revenu consommé = 1200€ 13 - La propension moyenne à épargner (PMS) : 300 1500 = 0,2 soit 20% et - La propension moyenne à consommer (PMC) : 1200 1500 = 0,8 soit 80%.23 I.2. CONCEPTS APPARENTES A LA SECURITE SOCIALE ET A LA PENSION |
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