CHAPITRE 1. PRESENTATION DU
BARRAGE DE LA 5e CELPA
1.1. GENERALITES SUR LES
BARRAGES
1.1.1. APERÇU HISTOIRE
Les premiers barrages furent construits au 3e
millénaire avant Jésus-Christ. Ils servaient principalement de
réservoir d'eau, qui était acheminée pour la construction
de la ville de Memphis en Egypte.
Pendant l'antiquité, ils ont permis de faire
l'irrigation de terres infertiles.
Peu de temps après, les avancés technologiques
de l'époque, ont permis l'utilisation de la force de l'eau dans les
moulins à eau disposés dans une rivière, qui entrainait la
roue pour moudre les grains de céréales et produire ainsi de la
farine.
Ainsi, l'une de plus grandes innovations de ces
dernières décennies, est la production d'énergie
électrique à partir de l'eau.
On compte alors aujourd'hui plus de 35.000 barrages et 1000
autres en construction au monde entier (Wikipedia/Histoire du barrage.org,
2010).
1.1.2. ETAT ACTUEL DU BARRAGE AU
CONGO
L'hydrographie de la RDC, lui confère un potentiel
hydro-électrique estimé à 100.000 millions Watts, soit 13%
du potentiel hydro-électrique mondial.
Malgré les atouts de diversité des centrales
hydro-électriques congolaises, les centrales d'Inga produisent
elles-mêmes, 40% de la production congolaise.
Une bonne partie de cette production est destinée
à l'exportation, laissant ainsi la demande locale insatisfaite
(D.S.R.P/2006,p.55).
Une Centrale hydro-électrique passe par la
transformation d'autres énergies pour produire de
l'électricité. Cette dernière peut être
utilisée pour alimenter des sites distants (habitations, ateliers,
garages, etc.) ou revendue à des réseaux de distribution.
En effet, la centrale hydro-électrique passe de la
transformation en exploitant l'énergie potentielle des flux d'eaux
(fleuves, rivières, chutes d'eaux).
L'énergie cinétique du courant d'eau est
transformée en énergie mécanique par une turbine, puis en
énergie électrique par un alternateur.
Le rendement entre l'énergie produite et
l'énergie consommée est de l'ordre de 70 à 80% et la
différence se dégage et se perd le long du circuit (J.P. JOULE,
1982).
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