La gestion des déchets ménagers dans la ville de Bertoua.( Télécharger le fichier original )par Alice Diane ESSINGA SAPOCK yaoundé II-Soa - Master II professionnel 2013 |
PARAGRAPHE II : Rôle des ONG en matière de gestion des déchets ménagersLes ONG DACOGENIE et GEVEEVE se sont lancées dans la gestion des ordures ménagères aux fins de préserver l'environnement et d'assainir la ville de Bertoua. Même si leurs activités étaient quelque peu appréciées du temps de la commune urbaine de Bertoua (I), elles se sont atténuées depuis la mutation vers la CUB (II). A. Une activité régulière du temps De La Commune Urbaine de BertouaLes activités des ONG DACOGENIE et GEVEEVE consistaient pour l'essentiel à collecter les ordures ménagères dans les ménages (1) et à poser des mini bacs dans les services publics de la ville (2). 1. La collecte des ordures ménagères La collecte des ordures ménagères et le balayage des rues étaient l'essentiel des activités des ONG. La collecte était effectuée à l'aide des brouettes, pousse-pousse, râteaux... Les agents de propreté passaient de ménage en ménage; après un coup de sifflet les habitants venaient avec leurs poubelles pour les remettre aux collecteurs. L'atout de cette activité pour les populations se trouve dans le fait que les agents de propreté se rendaient dans les zones les plus enclavées. Les ménages payaient alors des sommes allant de 50 Francs à 150 Francs par jour. 2. La pose des mini bacs à ordures Pour aider les services publics et certains ménages à stocker leurs ordures ménagères, l'ONG GEVEEVE y disposait des bacs à ordures. Certains de ces bacs existent encore aujourd'hui. Figure 1: mini-bac à ordures de l'ONG GEVEEVE déposé dans un ménage du quartier Gbokolota à Bertoua I. B. Une activité tolérée depuis la CUBL'ONG DACOGENIE a souhaité collaborer avec la CUB et HYSACAM en ce qui concerne les ordures ménagères pour faire de Bertoua une ville moderne notamment en faisant de la précollecte des bas-fonds où les engins de ramassage n'ont pas accès à cause de la mauvaise voirie vers les bacs de HYSACAM. Etant donné que la CUB avait déjà fait appel à HYSACAM pour l'accomplissement de cette tâche, elle a refusé le partenariat (voir en annexe). Aujourd'hui l'ONG poursuit sa tâche aujourd'hui avec beaucoup de difficultés. Les ménages refusent de payer les frais de précollecte à leurs agents, pour la simple raison que "HYSACAM est là pour ça, pourquoi continuer à payer un service rendu gratuitement?"43(*). * 43 Entretien avec M. NDIBO SAMBA (G.), chef du quartier Monou II |
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