4.1 .2 analyses des résultats  
A la lecture des résultats obtenus de l'estimation du
modèle, il apparait que toutes nos hypothèses sont
vérifiées et confirmées.  
Les dépenses en infrastructures et  en éducation
n'ont pas d'impacte positif sur la croissance économique à cour
terme. Par contre les investissements  en infrastructures ont des effets
positifs sur l'investissement privé. En effet Barro(1990)
démontre que les dépenses publiques  d'infrastructures  doivent
être considérer comme un des facteurs de la production. Quant
à la théorie Keynésienne, elle démontre la
nécessité du maintien des investissements publics dans une
conjoncture difficile. Les dépenses publiques si elles sont
consacrées aux projets d'équipements et de réalisation
d'infrastructures économiques améliorent la compétitive 
des entreprises du secteur privé de même que celle du secteur
public et parapublic. 
La variable travail représentée ici par la
population active est le facteur qui contribue le plus à la croissance
économique, mais nous remarquons que ce facteur n'est pas significatif
à court terme. Cela peut s'expliquer par le fait que la performance du
capital humain s'observe dans le long terme à travers les formations
reçues, l'amélioration  du niveau de santé, etc 
Les élasticités des investissements publics  en
éducation sont significatives mais son coefficient est négatif.
 
En conclusion nous pouvons confirmer, nos hypothèses,
que les investissements publics ont bien contribué à la
croissance économique du pays entre 1980 et 2012 ; et que les
investissements publics agissent positivement sur la productivité
privée c'est-à-dire sur l'investissement privé. 
Ces résultats nous permettent de tirer les
enseignements suivants : 
La croissance est fortement expliquée par
l'accroissement des dépenses  publiques 
Les investissements privés sont source  de la
croissance. 
Ces enseignements appellent les recommandations suivantes pour
une croissance soutenue du pays.  
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