4.1 .1.2 les élasticités de long
terme
4.1 .1.2.1 élasticités de long
terme du modèle de la croissance endogène
Les élasticités de long terme des
dépenses des investissements publics, des investissements privés
et de la population active par rapport au PIB sont respectivement :
a1= 0.008 (investissements en infrastructures) ce qui signifie
que si les dépenses en infrastructures augmente de 1% le PIB augmente
de 0.008%,
a2= -0.002(investissements publics en éducation) ce qui
signifie que si les dépenses en éducation augmente de 1% le PIB
diminue de 0.002%
a3=-0.003 (investissements publics en santé) ce qui
signifie que si les dépenses publiques en santé augmentent de
1% le PIB diminue de 0.00 3%
a4=0.02 (investissements publics en agriculture) ce qui
signifie que si les dépenses publiques en agriculture augmentent de
1% le PIB augmente de 0.022%
On constate que les investissements publics en agriculture et
en infrastructures agissent positivement sur la croissance économique,
et que les investissements publics en agriculture contribuent plus en court
terme à la croissance économique à long terme comme
à cour terme que les autres investissements publics ;ce qui prouve
que l'économie ivoirienne est une économie agricole.
a5=0.11 (investissements privés) ce qui signifie que si
les investissements privés augmentent de 1% le PIB augmente de
0.11%
a6=0.16 (population active) ce qui signifie que si la
population active augmente de 1% le PIB augmente de 0.56%
A partir de lecture des élasticités de variables
explicatives a long terme, il ressort que l'investissement privé et la
population active sont les premières sources de la croissance
économique en cote d'ivoire .ils agissent positivement et
significativement sur la croissance économique plus à la
croissance économique par rapport aux autres variables retenues dans le
modèle
4.1 .1.2.2 élasticités de long
terme du modèle de l'investissement privé
Les élasticités de long terme des
dépenses des investissements publics, par rapport à
l'investissement privé sont respectivement
a1= 0.24 (investissements en infrastructures) ce qui signifie
que si les dépenses en infrastructures augmente de 1% l'investissement
privé augmente de 0.24%,
a2= 0.09 (investissements publics en éducation) ce qui
signifie que si les dépenses en éducation augmente de 1%
l'investissement privé augmente de 0.09%
a3= -0.006 (investissements publics en santé) ce qui
signifie que si les dépenses publiques en santé augmentent de
1% l'investissement privé diminue de 0.006%
a4= -0.33 (investissements publics en agriculture) ce qui
signifie que si les dépenses publiques en agriculture augmentent de
1% l'investissement privé augmente de 0.33%
A partir de lecture des élasticités de variables
explicatives a court terme dans notre deuxième modèle, il ressort
que les investissements en agricultures et infrastructures agissent
positivement et significativement sur l'investissement privé, les
dépenses en éducation et en santé n'agissent pas
significativement sur l'investissement privé. C'est peut être
expliqué par la réalité de l'économie ivoirienne
qui se base sur l'agriculture. Ainsi que les infrastructures
socioéconomiques encourage l'activité du secteur privé.
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