Etudes biologique et écologique des chauves-souris de l'aire protégée complexe Tsimembo-Manambolomaty, région Melaky, Madagascar( Télécharger le fichier original )par Ny Anjara Fifi RAVELOMANANTSOA Université d'Antananarivo - Master II 2016 |
II.2. Matériels et méthodesII.2.1. Période et site d'étude Une descente sur terrain dans l'AP Complexe Tsimembo-Manambolomaty a été entreprise pendant la saison sèche, du 22 septembre au 31 octobre 2015, dont le choix des sites a été basé à partir des prospections : par l'existence des gîtes et des zones de passage potentiels. De ce fait 16 points de capture ont été choisis (Annexe 3). II.2.2. Méthode de capture des chauves-souris Le succès de capture des chauves-souris est basé sur la connaissance de leurs dortoirs, de leur comportement de dispersion et de leur habitude de recherche de nourriture (Kunz & Kurta, 1988), les séances de capture ont été alors entreprises en tenant compte de ces diverses conditions. Les pièges ont été installés avant le coucher du soleil et ouverts 30 mn après le coucher du soleil, coïncidant au début de l'activité de chasse des chauves-souris, c'est-à-dire à partir de 11 18h30mn et est fermé après 21h ou juste avant le lever du soleil. Ces pièges ont été installés au bord des lacs, à travers les zones de passage comme les tunnels naturelles dans les forêts, les trajets de l'homme, ou près de leur perchoir. En outre, certains sites ont été revisités pendant l'étude, vu que ce sont dans ces sites que certaines espèces sont les plus abondants et que ces sites possèdent aussi plusieurs gîtes. II.2.2.a. Piège harpe Le piège harpe est composé verticalement de deux rangées en parallèle de fils en nylon qui sont soutenus chacun en haut et en bas par une barre horizontale. Pour que les fils soient tendus, les deux barres horizontales des deux côtés de chaque rangée de filets sont reliées par une barre verticale, qui est aussi reliées entre eux pour pouvoir soutenir une poche qui sert à retenir les individus piégés. Le tout est supporté par deux barres obliques se reliant chacun des deux côtés (Figure 3). II.2.2.b. Filet japonais De même type de piège que celui utilisé pour capturer les oiseaux, les filets japonais utilisés durant cette étude sont fabriqués avec des fils en nylon, avec une maille de 36 mm, ils ont une largeur de 6 m ou de 12 m et une hauteur moyenne de 2,4 m. Ce piège contient quatre poches tout le long de sa largeur pour pouvoir retenir les individus capturés. Une fois ouvert, les pièges sont visités tous les 15 mn (Figure 4). II.2.2.c. Capture à la main Cette technique consiste à capturer les individus à la main (Kunz & Kurta, 1988) pour ceux qui nichent dans les constructions humaines ou qui sont au repos dans leur gîte. 12 Figure 3. Photo d'un piège harpe (Photo : Beza Ramasindrazana, 2015) Figure 4. Schéma d'un filet japonais (Kunz & Kurta, 1988). II.2.2.d. Filet à papillon C'est un piège utilisé pour capturer les insectes, mais il est aussi utilisé pour capturer les chauves-souris. Le filet papillon est constitué par un sac profond avec une ouverture en cercle, relié à un bâton dont la longueur est réglable (Figure 5). 13 Figure 5. Photo d'un filet à papillon (Source : http://www.dickssportinggoods.com/graphics/product_images/pDSP1-10155440p275w.jpg) II.2.2.e. Observation au niveau des gîtes Des observations au niveau des gîtes ont été réalisées durant le jour pour pouvoir identifier les individus qui y sont présente. II.2.3. Méthode d'étude des individus capturés Une fois que les chauves-souris sont capturées, elles sont placées séparément dans des pochons en tissus propres pour diverses études morphologiques et morphométriques. |
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