Tableau n° 3 : matrice de comparaison par paire
- Eau : 4 voix
- Ecole : 2 voix
- Marché : O voix
La matrice nous montre que le manque d'eau est la
première préoccupation, suivi du manque d'écoles viables.
CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS
La discussion des résultats consiste à
confronter nos résultats selon nos objectifs aux résultats
trouvés par les autres chercheurs que nous avons mentionnés dans
l'état de la question.
4.1. Comparaison des résultats
Ø Quantifier le nombre des travailleurs des
villages environnants
Apres nos investigations, nous avons trouvé que la
ferme Futuka compte 175 soit 87,9 % travailleurs de villages environnant sur199
travailleurs.
Nos résultats sont contraires à ceux
trouvé par GARNIER et ses collaborateurs, qui ont constaté que,
les lois ne sont pas très claires au sujet de la RSE. Les entreprises ne
se sentent pas vraiment responsables du développement des
communautés ou elles sont implantées. Ils ont dit que la Ferme
Lacasa du Madagascar fonctionne dans un village et elle n'a aucun autochtone
comme travailleur. Et cette ferme se dit que le développement des
communautés locales est un apanage de l'Etat malgache. Les
résultats de GARNIER ressemblent aussi à ceux de l'Union
Européenne sur l'exploitation forestière en République
Démocratique du Congo.
Elle dit que l'exploitation forestière doit être
écologiquement durable, économiquement viable et socialement
équitable dans les pays d'exportation. L'union européenne dans
son étude faite en RDC, est arrivée à des résultats
tels que les exploitants forestiers, ne viennent pas en aide aux
communautés locales afin de contribuer à leur
développement. Les populations bien que l'exploitation se passe dans
leur milieu, n'en bénéficient de rien. Elles vivent de leurs
moyens maigres en voyant les ressources forestières de leurs villages,
traitées et exportées par les tierces personnes.
Dans le même sens, le travail de GARRIC et ses
collaborateur avait comme objectif, d'analyser comment le groupe Total
répondait aux nouvelles obligations liées à la loi de
Nouvelles Responsabilités des Entreprises. Le groupe total, à
premier coup, a refusé d'admettre que les entreprises doivent avoir des
responsabilités vis-à-vis de la population environnante.
C'était une forme de résistance. Mais avec le temps, le groupe
est arrivé à comprendre que la vie est un enchevêtrement et
l'aide est importante pour que les autres vivent.
PIERRE est arrivé aussi à comprendre que les
entreprises avec le système capitaliste, ne jettent pas un oeil
particulier du côté de la responsabilité sociale. Elles
s'engagent de plein pied à maximiser le profit, à surexploiter
les travailleurs pour une rémunération de misère. Il a dit
qu'avec ce comportement, les pays en développement ne seront jamais
développés sur le plan économique et même sociale.
Enfin, il suggère que l'Etat commence à fermer les entreprises
qui ne se souviennent pas des communautés locales.
Ø Identifier les actions socioéconomiques
et culturelles réalisées par la ferme Futuka
Dans nos recherches, après avoir questionné la
population, le responsable de la ferme et même d'après notre
observation, nous avons constaté que la ferme a posé comme
actions sociales pour la population : la constructiond'un centre de
santé;la réhabilitationde l'Institut Bulaya ;la prise en
charge des victimes en cas d'accident sur l'axe Petro et village 41 ; la
rémunération de tous les chefs de villages bien étant non
employés de la Ferme ; La ferme a engagé les populations
environnantes ; ferme autorise à tout le monde, après chaque
récolte, d'entrer dans le champ et d'y ramasser les maïs qui
échappent à la moissonneuse.
Nos résultats à ce niveau corroborent avec ceux
de XAVIERqui a dit que dans tous les pays, les entreprises doivent-être
des véritables mécènes. Dans le village BOUKUNA, où
au Burkina-Faso, une grande ferme à vocation agricole était en
train d'accompagner les populations environnantes dans des chants écoles
tout en les dotant des intrants agricoles (facteurs de production) afin qu'il
ne meurt pas de faim. La ferme arrive à creuser des puits dans leur
milieu pour justement les provisionner en eau potable afin de lutter contre les
maladies hydriques. Donc selon cet auteur, même si la ferme ne fait pas
in extenso, tous ce que la population demande, néanmoins, elle arrive
à contribuer au développement de ladite communauté.
Ø Montrer la participation de la population aux
actions menées par la ferme Futuka
Dans nos recherches sur terrain, nous sommes arrivés
à découvrir que la population participe en grand nombre aux
actions que pose la ferme Futuka. Toutes les actions sociales de la ferme sont
les bienvenues chez la population. Les quelques indices de développement
que montre la population, sont apparus lors de la venue de la ferme Futuka
(2007).
Les résultats auxquels ASSOGBA a abouti, ont des traits
avec les notre. Il montre que le changement doit-être endogène
donc qui commence à l'intérieur. Quand chacun des ménages
se développe, à ce moment-là, on parlera du
développement communautaire. A l'intérieur par où le
développement doit commencer, il peut y avoir des entreprises qui
contribueront d'une manière ou d'une autre audit développement.
Et c'est comme ça que la population se sentira aidé et
participera massivement aux actions posée par les entreprises.
Ø Démontrer l'impact négatif et
positif de la ferme Futuka sur le milieu
Apres nos investigations, nous avons trouvé que
l'impact négatif de la ferme est que la population est maintenant
sensée aller cultiver à partir de 10 kilomètre dans la
brousse. Et les impacts positifs de la ferme, c'est entre autres : les
différentes actions sociales, la gestion de l'environnement pour le
développement des contrées locales. XAVIER quant à lui,
est arrivé à montrer seulement les impacts positifs qui sont les
actions qui propulsent les communautés vers le développement.
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