2.1.3. RELATIONNEL
Avant de parler de système de gestion de base de
données relationnel, il est important au préalable de comprendre
le concept « relationnel ».
Le concept Relationnel vient
généralement du concept mathématique
« relation ». Ce dernier qui a
été utilisé pour la première fois en
mathématique pour un mathématicien répondant au nom de EF
CODD est défini comme un produit cartésien d'un ou de plusieurs
ensembles.
Le modèle relationnel se présente sous forme
d'un tableau constitué des lignes et des colonnes. Les colonnes sont
champs de la table tandis que les lignes en sont les enregistrements.
Plusieurs systèmes de gestion de base de données
aujourd'hui sont orientés vers le modèle relationnel et on les
appelle Système de Gestion de Base de Données
Relationnel en sigle « SGBDR ».
Ce modèle est basé sur la notion de relation,
une relation est un ensemble n - upt (ne est fixe) qui correspondent chacune
à une propriété ou l'objet à décrire.
RESP-PJ
NOPJ
NOMPJ
NODPT
PROJET
DUREE
NOPTJ
NOEMP
EMP - PROJET
DEPARTEMENT
NODPT
45
NOMDPT
45
DATE-EMP
NOEMP
NOMEMP
NO DPT
EMPLOYE
DEPARTEMENT, PROJET, EMPLOYE - EMP - PROJET sont des
relations. Les lignes dessinées en pointillé sont les liens entre
les relations, mais ici n'est plus nécessaire de décrire
explicitement les liens, les chemins d'accès sont indépendants de
la modélisation.
2.2. CHOIX DU SYSTÈME DE
GESTION DE BASE DE DONNEES
En ce qui concerne notre travail, nous avons opté pour
le système de gestion de base de données relationnel compte tenu
de ses avantages.
Le système de gestion de base de données
relationnel combine les types de relations suivantes :
- La relation du type « 1 - N »
- La relation du type « N - N »
2.3. ORGANISATION DE DONNEES
DANS UNE BASE RELATIONNELLE
Dans une base relationnelle, les données sont
physiquement regroupées sous la forme des tables relationnelles.
Une donnée correspond à une colonne, ou champ
d'une table.
Les logiciels qui gèrent les bases de données
relationnelles sont le système de gestion de base des données
relationnelles (SGBDR).
2.4. NORMALISATION DES
RELATIONS
Nous ne donnerons ici que les trois premières formes
normales, la normalisation étant une matière très vaste
pour être détaillé dans un travail comme celui-ci.
a. Première forme normale
Une relation est en première forme normale, si tous les
attributs sont élémentaires et non décomposables.
b. Deuxième forme
Une relation est en deuxième forme normale, si elle est
en première forme normale et que tout attribut non clé est en
dépendance fonctionnelle de toute la clé.
c. Troisième forme
Une relation est en troisième forme normale, si elle
est en deuxième forme normale et que tout attribut non clé n'est
en dépendance fonctionnelle que de la clé (la dépendance
transitive doit être écartée).
|