c) Transmission mère-enfant
La possibilité d'infection in utéro est connue
de longue date par la mise en évidence dès la naissance d'une
virémie VIH voire des signes cliniques chez certains enfants (DUNN. DT,
2000). Beaucoup d'arguments convergent en faveur d'une transmission tardive en
fin de grossesse, voire l'accouchement ou l'allaitement en période
postnatale. En effet, le virus est capable de traverser la barrière
hémato placentaire et ainsi de contaminer le foetus. Le cas le plus
fréquent semble cependant être lors de l'accouchement (2/3 des
cas). De plus le virus se retrouve dans le lait maternel, d'où la
possibilité d'une contamination lors de l'allaitement (cas le plus
fréquent en Afrique). Toutefois l'utilisation des médicaments
antirétroviraux et la modification des pratiques obstétricales
ont permis de diminuer le taux de transmission materno- infantile de 20
à 5% (DUNN. DT, 2000). Sans traitement le VIH-1 se transmet de 15
à 20 % de la mère à l'enfant (30% si allaitement). Le
VIH-2 ne se transmet, lui, qu'à 2%. Avec traitement préventif le
taux de transmission de VIH-1 baisse à moins de 8% (Mandelbrot,
2004).
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