II.1.4. Du lieu d'habitation des
enquêtés
Etant donné que les colporteurs viennent de milieux
différents, il nous a paru nécessaire de mesurer cette osmose qui
découlerait de ce métissage entre colporteurs de plusieurs
milieux et compétissant presque dans la même zone.
Ce qui nous amènerait à comprendre les facteurs
d'influence autour desquelles reposent le colportage. C'est pour des raisons
culturelles, entrepreneuriales ou sociales que les colporteurs s'y
investissent ?
Car, sur terrain, il s'est avéré que le lieu
d'habitation était d'une grande influence dans le colportage.
La réponse c'est justement après exposition et
analyse des données du tableau 6.
Tableau 6 : Répartition selon le lieu
d'habitation des colporteurs
VILLES, VILLAGES, CITES D'ORIGINE
|
NOMBRE
|
POURCENTAGE
|
KINSHASA
|
01
|
05 %
|
KIKWIT
|
07
|
35 %
|
IDIOFA
|
03
|
15 %
|
B.A NSIENGWON
|
06
|
30 %
|
ELANGA-NENE
|
01
|
05 %
|
MBEL ELUL
|
01
|
05 %
|
PIO-PIO
|
01
|
05 %
|
TOTAL
|
20
|
100
|
Source : nos enquêtes, 2015
Commentaire
Les données du tableau précédent nous
renseignent que beaucoup de colporteurs habitent Kikwit et viennent vendre dans
la région du Nord-Idiofa, ils sont suivis par ceux de B.A NSIENGWON, la
cité d'Idiofa ; Elanga-nene ; Kinshasa, Mbel-Elulet Pio-pio
ne comptent qu'un seul représentant.
Il faut noter qu'au départ, il y avait plus de Mbun (Ba
bunda) en provenance d'Idiofa mais aujourd'hui on compte une multitude de
tribus qui s'y penchent après s'être ressaisis.
La distance et les moyens de transport limitent un tout petit
peu l'afflux des habitants d'autres cieux dans cette affaire, d'où le
peu de commerçants de Kinshasa et Kikwit qui, en dépit de leur
faible capital ne peuvent pas investir dans plusieurs frais alloués aux
transports.
C'est comme pour dire que les colporteurs ne sont pas
influencés culturellement ou socialement mais choisissent de
compétir dans ce milieu justement pour raison d'affaires bien qu'il peut
y avoir des implications sociales, culturelles ou économiques qui s'en
suivent.
II.1.5. Du niveau d'étude
des enquêtés
Le niveau d'étude est d'une capacité de
domination très déterminante dans la conduite des business. Pour
une pareille étude, ne pas y porter un regard biaiserait la
crédibilité scientifique de cette étude.
Celui qui sait lire et écrire est un peu plus souple
dans la façon de tenir ses affaires par rapport à celui qui n'a
pas était à l'école. Quoi qu'il en soit, le tableau 7 nous
en donne l`éclaircissement
Tableau 7 : Répartition des
enquêtés selon leur niveau d'étude
N°
|
NIVEAU D'ETUDE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
01
|
Primaire
|
03
|
15 %
|
02
|
Secondaire
|
16
|
80 %
|
03
|
Universitaire
|
01
|
05 %
|
Total
|
20
|
100 %
|
Source : nos enquêtes, 2015
Interprétation
Des valeurs relatives au tableau précédent, il
se dégage que 80 % des colporteurs ont un diplôme d'Etat ou ont
abandonné au niveau secondaire ; le degré primaire ensuite
(15%) et enfin le niveau universitaire (05%).
Cela peut nous amener à dire que, les D6 et
ceux n'ayant pas un diplôme d'Etat sont peu sollicités sur le
marché d'emplois où l'on enregistre actuellement une forte
demande des cadres universitaires, d'où la nécessité de se
créer une activité lucrative pour répondre aux questions
de la vie.
Il s'est même fait remarquer, lors de nos investigations
que quelques colporteurs ont oeuvré dans l'enseignement et ont
abandonné pour de raisons diverses. Les universitaires quant à
eux, peuvent facilement trouver un emploi pour garantir leur
sécurité sociale et n'ont pas à errer ça et
là à la quête de l'argent.
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