e.1.1.
Céphalées symptomatiques d'une affection évolutive
(intracrânienne, Horton, sinusite, glaucome, hypertension
artérielle).
Le traitement est celui de la cause, couplé si besoin
à des analgiques prescrits pour une durée limitée
(anti-douleurs) comme paracétamol, acétaminophen ou les
anti-inflammatoires non stéroïdiens comme de l'aspirine, Ibuprofen
ou diclofenac.
e.1.2.
Céphalées essentielles
Le traitement dépend du diagnostic retenu :
· Migraine : il repose toujours sur
un traitement des crises, parfois sur un traitement de fond associé.
· Céphalées de
tension : soutien psychologique, avec explications claires sur la
bénignité de l'affection ; conseils d'hygiène de vie
(périodes de détente aménagées dans un emploi du
temps souvent chargé, parfois grâce à des séances de
relaxation) ; séances de massages visant à
décontracter les muscles cervicaux, éventuellement
associés à des myo relaxants, anxiolytiques en cas de composante
anxieuse nette, l'amitriptyline délivré en gouttes le soir
à doses progressivement croissantes (jusqu'à 50 mg/j) est souvent
efficace pour calmer ces céphalées, dans la prise en charge est,
à l'instar des autres syndromes douloureux chroniques, souvent long et
difficile.
· Céphalées par abus
d'antalgiques : arrêt des médicaments responsables,
qui entraîne un syndrome de sevrage avec recrudescence des
céphalées, insomnie, anxiété et troubles
digestifs ; ce syndrome nécessite souvent l'hospitalisation avec
perfusion d'amitriptyline à doses progressivement croissantes (75
à 150 mg/j), ultérieurement, traitement de la
céphalée chronique responsable de l'abus médicamenteux
(migraine, céphalée de tension, syndrome des
traumatisés).
· Céphalée post-traumatique
chronique : traitement difficile, reposant sur la qualité
du soutien psychologique, parfois aidé d'anxiolytiques ; un
traitement psychiatrique doit parfois être proposé chez les sujets
développant une véritable névrose post-traumatique.
· Autres céphalées bénignes
(effort, coït) : elles sont les souvent passagères
et nécessitent alors surtout des explications rassurantes ; un
traitement préventif est proposé en cas de fréquence
rapprochée (propranolol).
f. EVOLUTION DES
CEPHALEES
Dans les temps ;
· Des crises éventuelles : intervalle,
durée, horaire ;
· Des maladies : les céphalées
récentes sont toujours suspectes.
Ø durée : sésames, mois,
années ;
Ø décours : périodique, permanent,
ingravescens.
Signes associés
· Locaux : oculaires, nasaux rhinorrhée...
· Systémiques : nausées, vomissement,
amaigrissements, toux,...
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