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Profil clinique des céphalées à  l'hôpital provincial général de référence de Kinshasa

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par Hyppolite Lawulu hyppolite
UTBC " Bel Campus" - docteur en medecine,chirurgie et acouchement 2010
  

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e.1.1. Céphalées symptomatiques d'une affection évolutive (intracrânienne, Horton, sinusite, glaucome, hypertension artérielle).

Le traitement est celui de la cause, couplé si besoin à des analgiques prescrits pour une durée limitée (anti-douleurs) comme paracétamol, acétaminophen ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme de l'aspirine, Ibuprofen ou diclofenac.

e.1.2. Céphalées essentielles

Le traitement dépend du diagnostic retenu :

· Migraine : il repose toujours sur un traitement des crises, parfois sur un traitement de fond associé.

· Céphalées de tension : soutien psychologique, avec explications claires sur la bénignité de l'affection ; conseils d'hygiène de vie (périodes de détente aménagées dans un emploi du temps souvent chargé, parfois grâce à des séances de relaxation) ; séances de massages visant à décontracter les muscles cervicaux, éventuellement associés à des myo relaxants, anxiolytiques en cas de composante anxieuse nette, l'amitriptyline délivré en gouttes le soir à doses progressivement croissantes (jusqu'à 50 mg/j) est souvent efficace pour calmer ces céphalées, dans la prise en charge est, à l'instar des autres syndromes douloureux chroniques, souvent long et difficile.

· Céphalées par abus d'antalgiques : arrêt des médicaments responsables, qui entraîne un syndrome de sevrage avec recrudescence des céphalées, insomnie, anxiété et troubles digestifs ; ce syndrome nécessite souvent l'hospitalisation avec perfusion d'amitriptyline à doses progressivement croissantes (75 à 150 mg/j), ultérieurement, traitement de la céphalée chronique responsable de l'abus médicamenteux (migraine, céphalée de tension, syndrome des traumatisés).

· Céphalée post-traumatique chronique : traitement difficile, reposant sur la qualité du soutien psychologique, parfois aidé d'anxiolytiques ; un traitement psychiatrique doit parfois être proposé chez les sujets développant une véritable névrose post-traumatique.

· Autres céphalées bénignes (effort, coït) : elles sont les souvent passagères et nécessitent alors surtout des explications rassurantes ; un traitement préventif est proposé en cas de fréquence rapprochée (propranolol).

f. EVOLUTION DES CEPHALEES

Dans les temps ;

· Des crises éventuelles : intervalle, durée, horaire ;

· Des maladies : les céphalées récentes sont toujours suspectes.

Ø durée : sésames, mois, années ;

Ø décours : périodique, permanent, ingravescens.

Signes associés

· Locaux : oculaires, nasaux rhinorrhée...

· Systémiques : nausées, vomissement, amaigrissements, toux,...

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