3.6.2.1-Cliniques vétérinaires
Pour faciliter et permettre aux populations reculées de
bénéficier des prestations clinique, l'état a permis
l'installation des vétérinaires en clientèle
privée. En effet le développement du secteur privé dans le
domaine de la santé animale devrait permettre de fournir du travail aux
jeunes diplômés ; et d'alléger les services rendus par
l'Etat au secteur de l'élevage. Elle devrait permettre la diffusion dans
les zones reculées du territoire national d'intrants d'élevage de
qualité. Le gouvernement camerounais avait incité les
fonctionnaires du MINEPIA à quitter la fonction publique pour
s'installer dans le privé. Le gouvernement avait donné son accord
pour que des subventions de nature (médicaments
vétérinaires dont la valeur représentait un an de salaire)
leur soient octroyées. Malheureusement à ce jour, aucune
subvention de ce type n'a été attribuée aux partants
[11].
3.6.2.1.1-Cliniques vétérinaires
Urbaines
D'après les sources venant de l'ONVC la
quasi-totalité des cliniques se trouve dans les grandes
agglomérations. A ce jour on compte quarante sept cliniques
vétérinaires qui sont majoritairement représentées
dans la partie Sud du pays.
3.6.2.1.2-Cliniques vétérinaires
rurales
Elles sont inexistantes.
3.6.2.2-Pharmacie vétérinaire
La quasi-totalité des vétérinaires du
privé font dans la pharmacie vétérinaire. En effet dans
toute clinique vétérinaire il y a toujours une pharmacie
vétérinaire.
3.6.2.3-Médicaments vétérinaires
L'office pharmaceutique vétérinaire(OPV) du
Cameroun était chargé d'importer, de diffuser et de distribuer
les instruments et produits à usage vétérinaire sur toute
l'étendue du territoire camerounais. Mais la dette de l'OPV
vis-à-vis de l'extérieur se chiffrant à 240 million de
FCFA dans les années 90 a conduit inévitablement l'OPV vers sa
mort certaine. Bien que non souhaite par l'état, la fermeture de l'OPV a
tout de même laissé le champ libre à divers importateurs,
distributeurs et à de nombreux détaillant du secteur
privé. Cependant ce domaine reste encore à organiser car il y
reste une concurrence déloyale.
3.6.3-Organisation
professionnelle et paysanne
Dans cette partie nous parlerons des organismes d'Etat, des
projets, des ONGs et syndicats; qui concourent tous d'une manière ou
d'une autre au développement de l'élevage.
v Organismes d'Etat et projets.
Ø Mission spéciale d'éradication des
glossines :
Ø Programme national de vulgarisation et de recherche
agricole
Ø Le GESEP (Gestion Sécurisée des Espaces
Pastoraux)
Ø Le PASSA (Programme Spécial de
Sécurité Alimentaire)
Ø Le PAFAR (Programme d'Amélioration des revenus
Familiaux Ruraux)
Ø Le PNVRA (Programme National de Vulgarisation Rural
Agricole)
Ø Le PDFP (Programme de Développement de la
Filière Porcine)
v Organisations privées
Bien qu'au Cameroun il se pose un problème de
recensement des groupements d'initiative commune (GIC), on distingue :
Ø UGICETA (Union des GICs du comité
d'Eradication des Tsé-tsé dans l'Adamaoua) ;
Ø FEKOSSAM (Fédération des Producteurs
Laitiers) [11].
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