UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
(UCAD)
ECOLE INTER-ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE
VETERINAIRES
ANNEE 2007
°44
IDENTIFICATION DES BESOINS, PRIORITES ET EMPLOIS
PORTEURS DANS LES SECTEURS VETERINAIRE ET DE L'ELEVAGE AU
CAMEROUN.
THESE
Présentée et soutenue publiquement le 28
juillet 2007 à 9 Heures
devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie, et
d'Odonto-Stomatologie de Dakar
pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE (DIPLOME
d'ETAT)
Par : Arouna NJAYOU NGAPAGNA
Né le 13 septembre 1977 à Manguiembou
(Cameroun)
JURY
Présidente : Mme Sylvie SECK
GASSAMA
Professeur à
la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d'Odonto-Stomatologie de Dakar
Directeur et M. Germain
Jérôme SAWADOGO
Rapporteur de thèse :
Professeur à l'E.I.S.M.V de Dakar
Membres : Mme. Rianatou BADA
ALAMBEDJI
Professeur à l'E.I.S.M.V de Dakar.
M. Serge
Niangoran BAKOU
Maître de conférences agrégé
à
l'E.I.S.M.V de
Dakar.
Co.directeur de thèse :
M. Jérôme THONNAT
Docteur vétérinaire Expert Ingénierie de la
formation
Conseiller du
Directeur de l'E.I.S.M.V de Dakar
« 1- Au nom d'Allah, le tout
Miséricordieux, le Très miséricordieux.
2- Louange à Allah, Seigneur de
l'univers.
3- Le Tout Miséricordieux.
4- Maître du jour de la
rétribution.
5- C'est Toi [seul] dont nous implorons
secours.
6- Guide-nous dans le droit chemin,
7- Le chemin de ceux que tu as comblés de
faveurs.non pas de ceux, qui ont encouru Ta colère, ni des
égarés. »
DEDICACES
F A Allah le créateur du ciel et de
la ; le tout puissant et l'unique.
F A mon père, Nji NGAPAGNA Idriss
Ton sens de l'optimisme est très déterminant
pour notre parcours. Partisan de l'effort tu es toujours de ceux qui croient
fermement en l'avenir. Le chemin est certes encore long, mais par la
grâce d'Allah nous y arriverons.
F A mes mamans.
Vous avez toujours lutté pour que nous, vos enfants,
réussissons nos vies. Nous n'oublierons jamais le sacrifice que vous y
avez consenti. Nous avons toujours su donner le meilleur de nous même
pour que vos rêves soient réalités.
Merci !!! Les mots me manquent.
Qu'Allah vous bénisse.
F A mes frères et soeurs.
Nous avons vécu parfois des moments difficiles. Gardons
pour le reste de nos vies, les meilleurs moments. Soyons unis !
F A monsieur Mouliom Henri à
Yaoundé.
F A monsieur El Adj Mouliom Mama à
Yaoundé.
F A la Famille NJI MOFIRE.
F Au Hash de Dakar.
F A MAMA CHAHA.
F A mon grand père maternel NJI
Moussa.
Votre soutien moral, matériel et financier, de
même que votre disponibilité, nous ont toujours marqué.
Nous vous en saurons gré.
F A mes frères et amis : NSANGOU N
Mohammed, MOUNPAIN Amidou, NJIFOUH Ibrahim, NIMPE Nazaire.
REMERCIEMENTS
F A Monsieur le Directeur de l'EISMV, Le Professeur
Louis Joseph PANGUI. Pour son implication dans la conduite
des enquêtes sur le terrain.
F Au Professeur Germain Jérôme
SAWADOGO. Vous nous avez pressenti pour ce travail. Profonde
gratitude.
F Au Dr Jérôme THONNAT,
Conseiller du Directeur de l'EISMV. Vous n'avez ménagé aucun
effort pour ce travail. Sincères remerciements.
F A tous les enseignants de l'EISMV, pour
les connaissances et les compétences qu'ils nous ont transmises. Merci
beaucoup.
F Au Dr CHARE ADAMOU Vous avez mouillé
le maillot pour me faciliter les enquêtes sur le terrain. Je ne finirai
jamais de vous dire merci.
F Au Dr Ousmaila Ousmane du CNFZVH de Maroua.
Grand merci.
F Au Dr NGAMBIA FUNKEU Roger de la DSV
F Au Dr AGNEM ETCHIKE Clément Merci
pour tout.
F Au Dr Hamadou GAMBO Merci
pour tout.
F Au Dr MEBANGA SASSA Aristide Sincère
merci.
F Au Dr MIGOAS KILEKOUNG Jean Pierre
Sincère merci.
F Au Dr Baschirou Moussa DEMSA Sincère
merci.
F Au Dr ESSOMBA Jacques Armand Merci pour
tout.
F Au Dr TOBIT Merci pour tout.
F A tous mes amis de la 34ème
promotion, « Promotion Samba SIDIBE ». Nous formons
une famille.
F A la troupe de théâtre de l'EISMV
« Diagnostic Théâtre » pour les
moments passés ensemble.
F A tous les collègues du
CACSUP/Sénégal
F A tous mes frères Bamoun du Sénégal
F A tous mes compatriotes de la CAVESTAS
F A tous mes compatriotes de l'Amicale des
Etudiants et Stagiaires Camerounais de
Dakar.
F A TAYOU Fils.
F A NGAPNA Youssouf.
F A NGNIGNIKOUA Adamou.
F A MBOUAYIE Zouliatou Jolie.
F A EKOLO Ernest.
F A tous mes frères BAMOUN de l'EISMV :
NDAM, MOUICHE, NGOUYAMSSA, MFOUAPON.
F A ma chère patrie le Cameroun. Tout
le bonheur sera pour nous de te servir.
F A la Térranga hôte, pour l'accueil et le cadre
d'étude.
F A tous ceux qui me portent dans leur coeur. Grand merci.
A NOS MAITRES ET JUGES
F A notre Maître et Présidente du jury,
Madame Sylvie SECK GASSAMA,
Professeur à la Faculté de Médecine, de
Pharmacie et d'Odonto-Stomatologie de Dakar.
Vous nous faites un grand honneur en acceptant de
présider notre jury de thèse. Votre abord facile et la
spontanéité avec laquelle vous avez répondu à notre
sollicitation malgré vos multiples occupations, nous ont beaucoup
marqué. Trouvez ici l'expression de nos sincères remerciements et
de notre profonde gratitude. Hommage respectueux.
F A notre Maître, Directeur et Rapporteur de
thèse,
Monsieur Germain Jérôme
SAWADOGO, Professeur à l'EISMV de Dakar.
Vous avez initié cette série d'études
dans le cadre du projet d'établissement de l'EISMV. Vous avez
accepté notre candidature pour conduire celle portant sur le Cameroun.
Vos qualités humaines et votre ardeur au travail ont toujours
forcé notre admiration. Soyez rassuré de notre sincère
reconnaissance.
F A notre Maître et Juge, Madame Rianatou BADA
ALAMBEDJI, Professeur à l'EISMV de Dakar.
C'est avec plaisir et spontanéité que vous
avez accepté de siéger dans notre jury de thèse. Nous en
sommes très sensible. Vos qualités scientifiques et votre
simplicité nous resteront à jamais. Profonde gratitude.
F A notre Maître et juge, Monsieur Serge
Niagoran BAKOU, Maître de conférence agrégé
à l'EISMV de Dakar.
Vous nous faites un honneur véritable en acceptant de
juger ce modeste travail. Vos qualités d'homme de science suscitent
respect et admiration. Sincère gratitude.
« Par délibération, la
Faculté et l'Ecole ont décidé que les opinions
émises dans les dissertations qui leur sont présentées
doivent être considérées comme propres à leurs
auteurs et qu'elles n'entendent leur donner aucune approbation, ni
improbation. »
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
AV : Agent Vétérinaire
BIT : Banque International du Travail
CNFZVH : Centre National de Formation Zootechnique,
Vétérinaires et Halieutique
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PAS : Programme d'Ajustement Structurel
PE : Projet d'Etablissement
EISMV : Ecole Inter-états des Sciences et
Médecine vétérinaire
t : Tonnes
SODEPA : Société de Développement et
d'Exportation des produits Animales
STPC : Société de Tannerie des Peaux du
Cameroun
NOTACAM : Nouvelle tannerie du Cameroun
TANICAM : Tannerie du Cameroun
SPC : Société de provende du Cameroun
MINEPIA : Ministère de l'Elevage, des Pêches
et des industries animales
LANAVET : Laboratoire National Vétérinaire
du Cameroun
ONVC : Ordre national vétérinaire du
Cameroun
OPV : Office Pharmaceutique Vétérinaire
GIC Groupes d'Initiatives Communes
UGICETA : Union des GICS du CETA
FEKOSSAM : Fédération des Eleveurs
Laitiers
IRAD : Institut de Recherche Agricole de
Développement
PPA : peste porcine Africaine
IA : Ingénieur Agronome
IV : Infirmier Vétérinaire
IVA : Infirmier Vétérinaire Adjoint
IP : Infirmier Vétérinaire Principal
TSE : Technicien Supérieur d'Elevage
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Carte administrative du Cameroun
Figure 2: Schéma de répartition
de l'élevage au Cameroun
Figure 3: Diagramme d'âge source MINEPIA
Figure 4: Pyramide des âges des docteurs
vétérinaires du public
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I: Secteurs d'activités de la
profession vétérinaire
Tableau II: Données thermiques de quelques
villes du Cameroun
Tableau III: Répartition de la population du
Cameroun en 1999
Tableau IV : Structures administratives du Cameroun
Tableau V: Effectifs des principaux cheptels de 1995
à 1989
Tableau VI : Les éléments
enquêtés sur le terrain autres que les personnalités
Tableau VII : Répartition des docteurs
vétérinaires en fonction du lieu de formation
Tableau VIII : répartition des
vétérinaires autorisés à exercer dans le
privé
Tableau IX : Données recueillies
auprès des vétérinaires privés
Tableau X: Données recueillies auprès des
vétérinaires privés (suite)
Tableau XI : Répartition des intervenants avant
et après le PAS
Tableau XII : Répartition par domaines
d'activités (cas générale)
Tableau XIII : Répartition par domaines
d'activités (cas EISMV)
Tableau X IV : Temps écoulé entre la
fin de la formation des diplômés et leur premier emploi stable.
(Cas général avant le PAS)
Tableau XV : Temps écoulé entre la
fin de la formation des diplômes et leur premier emploi stable (Cas
général après le PAS)
Tableau XVI : Temps écoulé entre la
fin de la formation des diplômes et leur premier emploi stable (Cas EISMV
après le PAS
Tableau XVII : Temps écoulé entre la
fin de la formation des diplômes et leur premier emploi stable (Cas EISMV
après le PAS)
Tableau XVIII: Différents
spécialisations effectuées par les intervenants
Tableau XIX: Différents spécialisations
effectuées par les intervenants diplômés de l'EISMV
Tableau XX: Qualité de la formation
à l'EISMV
Tableau XXI : Capacité d'intervention des
diplômés de l'EISMV en fonction des secteurs d'activité
Tableau XXII : Répartition des paras
vétérinaires par catégorie
Tableau XXIII : Autres secteurs d'activité
des paras vétérinaires.
Tableau XXIV: Itinéraires d'insertion des
paras professionnels
Tableau XXV : Temps écoulé entre la fin
de la formation et leur premier emploi stable
Tableau XXVI : Information sur le suivie des
éleveurs
Tableau XXVII : Répartition des cadres par
catégorie suivant les éleveurs
Tableau XXVIII: perspective d'évolution pour la
profession vétérinaire au Cameroun
Tableau XXIX: perspective d'évolution pour la
profession vétérinaire au Cameroun
Tableau XXX: Information des intervenants sur des
masters prioritaires
______
COMITE DE DIRECTION
______
LE DIRECTEUR
Professeur Louis Joseph PANGUI
LES COORDONNATEURS
Professeur Justin Akakpo AYAYI
Coordonnateur Recherches et
Développement
Professeur Malang SEYDI
Coordonnateur des Stages et
de la Formation Post-Universitaire
Professeur Moussa ASSANE
Coordonnateur des Etudes
Année Universitaire 2006-2007
PERSONNEL ENSEIGNANT
PERSONNEL ENSEIGNANT EISMV
PERSONNEL VACATAIRE (PREVU)
PERSONNEL EN MISSION (PREVU)
F PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV
F PERSONNEL ENSEIGANT DEA- PA
PERSONNEL ENSEIGNANT
A- DEPARTEMENT DES SCIENCES
BIOLOGIQUES ET PRODUCTIONS ANIMALES
CHEF DE DEPARTEMENT : Ayao MISSOHOU,
Maître de conférences agrégé
S E R V I C E S
1.
ANATOMIE-HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE
Serge Niangoran BAKOU Maître - Assistant
Gualbert Simon NTEME ELLA Assistant
Camel LAGNIKA Docteur
Vétérinaire Vacataire
Teby Fabrice ABONOU
Moniteur
2. CHIRURGIE - REPRODUCTION
Papa El Hassane DIOP Professeur
Alain Richi KAMGA WALADJO Assistant
Mlle Doris NKO SADI BIATCHO Docteur
Vétérinaire Vacataire
Mlle Hermine Flore KWIN
Monitrice
3. ECONOMIE RURALE ET
GESTION
Cheikh LY Professeur
Kora Brice LAFIA Docteur
Vétérinaire Vacataire
4.
PHYSIOLOGIE-PHARMACODYNAMIE-THERAPEUTIQUE
Moussa ASSANE Professeur
Rock Allister LAPO Assistant
Roger RUKUNDO Moniteur
5. PHYSIQUE ET CHIMIE
BIOLOGIQUES ET MEDICALES
Germain Jérôme SAWADOGO Professeur
Nongasida YAMEOGO Assistant
Justin KOUAMO Docteur
Vétérinaire Vacataire
Mlle Natacha MUMPOREZE Monitrice
6. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION
Ayao MISSOHOU Maître de Conférences
Agrégé
Mlle Marie Rose Edwige POUTYA Monitrice
B- DEPARTEMENT DE SANTE
PUBLIQUE ET ENVIRONNEMENT
CHEF DE DEPARTEMENT : Rianatou BADA
ALAMBEDJI
Maître de Conférences Agrégé
S E R V I C E S
1. HYGIENE ET INDUSTRIE DES
DENREES ALIMENTAIRES D'ORIGINE ANIMALE (HIDAOA)
Malang SEYDI Professeur
Mlle Bellancille MUSABYEMARIYA Assistante
Khalifa Babacar SYLLA
Attaché de recherche
Sylvain Patrick ENKORO Docteur
Vétérinaire Vacataire
Mlle Clara GREGOIRE
Monitrice
2.
MICROBIOLOGIE-IMMUNOLOGIE-PATHOLOGIE INFECTIEUSE
Justin Ayayi AKAKPO Professeur
Mme Rianatou ALAMBEDJI Maître de
Conférences Agrégée
Raoul BAKARI AFNABI Docteur
Vétérinaire Vacataire
Elisée KAMANZI UWILINGIYE Moniteur
3. PARASITOLOGIE-MALADIES
PARASITAIRES-ZOOLOGIE APPLIQUEE
Louis Joseph PANGUI Professeur
Oubri Bassa GBATI Maître-assistant
Abdoulkarim ISSA IBRAHIM Docteur
Vétérinaire Vacataire
Olivier KAMANA
Moniteur
4. PATHOLOGIE MEDICALE-ANATOMIE
PATHOLOGIQUE-CLINIQUE AMBULANTE
Yalacé Yamba KABORET Professeur
Yacouba KANE Assistant
Mme Mireille KADJA WONOU Assistante
Hubert VILLON
Assistant
Amadou CISSE Docteur
Vétérinaire Vacataire
Ibrahima WADE Docteur Vétérinaire
Vacataire
Charles Benoît DIENG Docteur
Vétérinaire Vacataire
Mlle Aurélie BOUPDA FOTSO Docteur
Vétérinaire Vacataire
Marc NABA
Docteur Vétérinaire Vacataire
5. PHARMACIE-TOXICOLOGIE
Félix Cyprien BIAOU Maître - Assistant
(en disponibilité)
Assiongbon TEKO AGBO Attaché de recherche
Lucain WALBADET
Moniteur
Anselme SHYAKA
Moniteur
C- DEPARTEMENT
COMMUNICATION
CHEF DE DEPARTEMENT : Professeur YALACE YAMBA
KABORET
S E R V I C E S
1. BIBLIOTHEQUE
Mme Mariam DIOUF
Documentaliste
2. SERVICE AUDIO-VISUEL
Bouré SARR Technicien
3. OBSERVATOIRE DES METIERS DE
L'ELEVAGE (O.M.E.)
Marcel Ohoukou BOKA Docteur
Vétérinaire Vacataire
D-
SCOLARITE
El Hadj Mamadou DIENG Vacataire
Mlle Franckline ENEDE
Docteur Vétérinaire Vacataire
Mlle Naomie KENMOGNE Monitrice
PERSONNEL VACATAIRE (Prévu)
1. BIOPHYSIQUE
Mamadou MBODJ
Maître-assistant
Boucar NDONG
Assistant
Faculté de Médecine et de Pharmacie
UCAD
2. BOTANIQUE
Dr Kandioura NOBA
Maître de Conférences (Cours)
Dr Mame Samba MBAYE
Assistant
IFAN - UCAD
3. AGRO-PEDOLOGIE
Modou SENE Directeur de Recherche
Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie
(ENSA THIES)
4. ZOOTECHNIE
Abdoulaye DIENG Docteur
Ingénieur
Enseignant à ENSA - THIES
Léonard Elie AKPO
Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
5. H I D A O
A
. NORMALISATION ET ASSURANCE QUALITE
Mme Mame S. MBODJ NDIAYE Chef de la division
Agro-Alimentaire
de l'Association Sénégalais
de Normalisation
ASSURANCE QUALITE - ANALYSE DES RISQUES DANS LES
REGLEMENTATIONS
Abdoulaye DIAWARA Direction de
l'Elevage
Ousseynou Niang DIALLO du
Sénégal
6. ECONOMIE
Oussouby TOURE
Sociologue
Adrien MANKOR
Docteur Vétérinaire -Economiste
Chercheur à l'I.S.R.A.
PERSONNEL EN MISSION (Prévu)
1. ANATOMIE
Mohamed OUASSAT Professeur
I.A.V. Hassan II (Rabat)
(Maroc)
2. TOXICOLOGIE CLINIQUE
A. EL HRAIKI Professeur
I.A.V. Hassan II (Rabat)
(Maroc)
3. PATHOLOGIE MEDICALE
Marc KPODEKON Maître de
Conférences Agrégé
Université d'ABOMEY-CALAVI
(Bénin)
4. PARASITOLOGIE
Sahdou SALIFOU Maître de
Conférences Agrégé
Université d'ABOMEY-CALAVI
(Bénin)
5. BIOCHIMIE
Georges Anicet OUEDRAOGO Professeur
Université de BOBO-DIOULASSO
(Burkina Faso)
6. H.I.D.A.O.A
Youssouf KONE Maître de conférences
Université de NOUAKCHOTT
(Mauritanie)
(Maroc)
7. REPRODUCTION
Hamidou BOLY
Institut de Recherche Agronomique
Ouagadougou
(Burkina Faso)
PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (Prévu)
1. MATHEMATIQUES
Sidi Demba TOURE
Assistant
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
2. PHYSIQUE
Issakha YOUM Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
· Travaux Pratiques
André. FICKOU Maître-Assistant
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
3. CHIMIE ORGANIQUE
Abdoulaye SAMB Professeur
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
4. CHIMIE PHYSIQUE
Abdoulaye DIOP Maître de
Conférences
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
· T.P. CHIMIE
Rock Allister LAPO Assistant
EISMV - DAKAR
· T.D. CHIMIE
Momar NDIAYE
Maître-Assistant
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
5. BIOLOGIE VEGETALE
Dr Aboubacry KANE
Maître-Assistant
Dr Ngansomana BA
Assistant Vacataire
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
6. BIOLOGIE CELLULAIRE
Serge N. BAKOU
Maître - Assistant
EISMV - DAKAR
7. EMBRYOLOGIE ET ZOOLOGIE
Karamokho DIARRA Maître de
Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
8. PHYSIOLOGIE ANIMALE
Moussa ASSANE Professeur
EISMV - DAKAR
9. ANATOMIE COMPAREE DES
VERTEBRES
Cheikh T. BA Professeur
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
10. BIOLOGIE ANIMALE
(T.P.)
Serge N. BAKOU Maître - Assistant
EISMV - DAKAR
Oubri Bassa GBATI Maître - Assistant
EISMV - DAKAR
Gualbert Simon NTEME ELLA Assistant
EISMV - DAKAR
11. GEOLOGIE
. FORMATIONS SEDIMENTAIRES
Raphaël SARR Maître de
Conférences
Faculté des Sciences et Techniques UCAD
. HYDROGEOLOGIE
Abdoulaye FAYE Maître de Conférences
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
12. CPEV
· TRAVAUX PRATIQUES
Mlle Franckline ENEDE Docteur Vétérinaire
Vacataire
Mlle Naomie KENMOGNE
Monitrice
PERSONNEL ENSEIGNANT du D.E.A. - P.A.
Coordination des stages et formation post -
universitaires.
Responsable du D.E.A. - PA : Professeur
Malang SEYDI
M O D U L E S
1- ZOOTECHNIE - ALIMENTATION
Responsable : Ayao MISSOHOU,
Maître de Conférences agrégé
Intervenants :
Moussa ASSANE Professeur
EISMV - Dakar
Serge N. BAKOU Maître - Assistant
EISMV - Dakar
Abdoulaye DIENG Ingénieur
ENSA- Thiès
Yamba Y. KABORET Professeur
EISMV - Dakar
Ayao MISSOHOU Maître de Conférences
EISMV - Dakar
Germain J. SAWADOGO Professeur
EISMV - Dakar
2. SYSTEME DE PRODUCTION - ENVIRONNEMENT
Responsable : Professeur Yamba Y.
KABORET
Intervenants :
Moussa ASSANE Professeur
EISMV Dakar
Abdoulaye DIENG Ingénieur
ENSA- Thiès
Moussa FALL Docteur Vétérinaire
Yamba Y. KABORET Professeur
EISMV - Dakar
Eléonar Elie AKPO Professeur
Faculté de Sciences et Techniques
UCAD
Ayao MISSOHOU Maître de Conférences
agrégé
EISMV - Dakar
Véronique ANCEY
Docteur chargé de recherche
Ibra TOURE Docteur
3- REPRODUCTION - AMELIORATION GENETIQUE
Responsable : Professeur Moussa
ASSANE
Intervenants :
Moussa ASSANE Professeur
EISMV Dakar
Serge N. BAKOU Maître - Assistant
EISMV - Dakar
Papa El Hassan DIOP Professeur
EISMV - Dakar
Alain Richi KAMGA WALADJO Assistant
EISMV - Dakar
Racine SOW Chercheur à I.S.R.A. Dakar
Germain J. SAWADOGO Professeur
EISMV - Dakar
Hamidou BOLY
Professeur
Université de BOBO-DIOULASSO
(Burkina Faso)
4. ECONOMIE - STATISTIQUES- EPIDEMIOLOGIE
Responsable : Professeur Justin
Ayayi AKAKPO
Intervenants :
Justin Ayayi AKAKPO Professeur
EISMV - Dakar
Louis Joseph PANGUI
Professeur
EISMV - Dakar
Cheikh LY Maître de Conférences
EISMV - Dakar
Adrien MANKOR Docteur Vétérinaire Chercheur
Guillaume DUTEURTRE Docteur
Chercheur
Lamine GUEYE
Docteur Vétérinaire PAPEL
5. HYGIENE ET INDUSTRIE
DES DENREES ALIMENTAIRES D'ORIGINE ANIMALE (HIDAOA)
Responsable : Professeur Malang
SEYDI
Intervenants :
Rianatou BADA ALAMBEDJI Maître de Conférences
EISMV - Dakar
Bellancille MUSABYEMARIYA Assistante
EISMV - Dakar
Serigne K. H. A. SYLLA Docteur
Vétérinaire
Attaché de Recherche
EISMV - Dakar
Malang SEYDI Professeur
EISMV - Dakar
Issakha YOUM Maître de Conférences
Faculté de Sciences et Techniques
UCAD
Youssouf KONE Maître de Conférences
Université Nouakchott
Ousseynou Niang DIALLO Ingénieurs
de la Direction
Abdoulaye DIAWARA de
l'Elevage. Dakar
Harouna SISSOKO
Consultants qualités
Bénédicte SISSOKO :
Barama SARR
Ingénieur Normalisateur
Amadou KANE
Chercheur à l'Institut de Technologie
Alimentaire (I.T.A.)
Babacar NDIR
Chercheur à l'Institut de Technologie
Alimentaire (I.T.A.)
Daba GNINGUE
Chercheur à l'Institut de Technologie
Alimentaire (I.T.A.)
6. INITIATION A LA RECHERCHE
Responsable : Professeur Germain
Jérôme SAWADOGO
Intervenants :
Germain Jérôme SAWADOGO
Professeur
EISMV - Dakar
Dr Paco SEREME
Secrétaire exécutif du
CORAFE Chercheur
Dr Gérôme THONNA
Docteur vétérinaire Expert
Ingénierie de la formation
Dr Dogo SECK
Directeur Général de
SERAAS Chercheur
Sommaire
Introduction
1
PREMIERE PARTIE : Synthèse
bibliographique
Erreur ! Signet non
défini.
Chapitre 1 : CONTEXTE
JUSTIFICATIF
4
1.1-E.I.S.M.V
4
1.2-Justification
4
1.1-Projet d'établissement
(P.E)
6
Chapitre 2 : ELEMENTS CLES ET
FONDEMENT DE L'ETUDE
9
2.1-Définition de la profession
vétérinaire
9
2.1.2-Profession vétérinaire
et opportunités d'emplois des vétérinaires
9
2.1.3-Insertion
professionnelle
11
2.3-Adéquation formation
emplois
12
Chapitre III : Cas du Cameroun
14
3.1-Situation géographique et
superficie
14
3.1.1-Relief et hydrographie
15
3.1.2-Le climat
16
3.1.3-La
végétation
17
3.1.4-Population
17
3.1.5-Organisation
administrative
19
3.2-L'élevage au
Cameroun
22
3.2.1-Importance de l'élevage au
Cameroun
22
3.2.2-Elevage conventionnel
23
3.2.3-Elevage non
conventionnel
32
3.3-Pêche au Cameroun
32
3.4-La pisciculture
33
3.5-Les industries animales
34
3.5.1-Les industries de
viandes
34
3.5.2-Les industries de lait
35
3.5.3-Les industries des cuirs et
peaux
35
3.5.4-Les industries de poissons et
produits halieutiques
36
3.6-Secteurs en charge de l'élevage,
des pêches et industries animales
37
3.6.1-Secteurs publics
37
3.6.2-Secteur privé
45
3.6.3-Organisation professionnelle et
paysanne
47
3.6.4-Ordre national des
vétérinaires du Cameroun
48
3.6.5-Association nationale des techniciens
vétérinaires, d'élevage, des pêches et
d'aquaculture
49
3.6.6-Syndicat national des
vétérinaires du privé
49
DEUXIEME PARTIE : Etude de terrain
Erreur ! Signet non
défini.
Chapitre 1 : Matériels et
méthode
51
1.1Cadre de l'étude
51
1.2-Période de
l'étude
51
1.3-Cible de l'étude
51
1.4-Matériels
techniques
52
1.5-Méthode
52
1.6-Difficultés
rencontrées et solutions
54
1.7-Traitement et analyse des
données
55
Chapitre 2: Résultats
56
2.1-Situation actuelle de la profession
vétérinaire au Cameroun
57
2.1.1-Caractéristiques des
diplômés vétérinaires au Cameroun
59
2.1.2-Cas des diplômes de
l'EISMV
72
2.1.3-Situation actuelle de la profession
des para-vétérinaires
74
2.1.4-Orientation actuelle de la politique
sectorielle du MINEPIA et rôle joué par la profession
vétérinaire
78
2.1.5-Perspective d'évolution de la
profession vétérinaire du point de vu quantitatif et
qualitatif
85
Chapitre 3 : Discussion et
recommandations
90
3.1-Discussion
91
3.1.1-Situation actuelle de la profession
vétérinaire au Cameroun et quelle est la place des
diplômés de l'EISMV dans cette profession
91
3.1.2 Cas des diplômes de
l'EISMV
93
3.1.3-Orientation actuelle de la politique
sectorielle du MINEPIA
94
3.1.4-Rôle joué par la
profession vétérinaire
95
3.1.5-Perspective d'évolution de la
profession vétérinaire du point de vue quantitatif et
qualitatif
95
3.2-Recommandations
98
3.2.1-A l'EISMV
98
3.1.2-A l'Etat camerounais
99
3.1.3-A L'ONVC
100
3.1.4 Aux étudiants
100
Conclusion
101
Introduction
Après les indépendances, l'un des grands
défis à relever par nos Etats africains était le
développement de l'agriculture. Pour ce faire, il fallait des formations
qui prennent en compte les réalités du terrain à savoir
les conditions géographiques, socioculturelles et climatiques. C'est
ainsi que dans le domaine de l'élevage il a été
créé en 1968 l'EISMV. Tous les diplômés sortis
avaient la possibilité d'être alors systématiquement
recrutés par la fonction publique.
Au début des années 1990, en tenant compte de la
conjoncture qui prévalait, les instances financières
internationales (FMI ; Banque Mondiale) ont décidé de la
mise en application du programme d'ajustement structurel (PAS). Dès lors
il n'y a plus de recrutement systématique par la fonction publique dans
certains domaines parmi lesquelles on a le secteur de l'élevage. Pendant
ce temps et jusqu'à présent, l'EISMV continue de former des
Docteurs vétérinaires qui étaient utilisés par
leurs états respectifs. C'est ainsi qu'il se pose le problème de
la survie de l'école car au terme d'une formation il faudra trouver du
travail.
Néanmoins, il se fait que le secteur privé offre
d'énormes possibilités qu'il faudra bien cerner et
intégrer dans les programmes de formation. Consciente de cette
réalité, l'EISMV est actuellement en phase de rédaction de
son projet d'établissement, lequel contribuera aux réformes au
niveau de l'école. C'est dans ce cadre que l'EISMV depuis
l'année 2006 a conduit plusieurs enquêtes (insertion
professionnelle, projet professionnels des étudiants, dires d'acteurs,
enquêtes pays). Elles ont révèle un certain nombre de
tendances qu'il est nécessaire de valider ou de préciser à
travers des études conduites à l'échelon de certains pays.
Le Bénin, le Cameroun et le Rwanda ont été retenus pour
faire l'objet de ces études à travers l'appui du Fond de
Solidarité Prioritaire (FSP). Les résultats de ces études
seront intégrés dans la réflexion autour du projet
d'établissement.
L'objectif général de ces études est
d'identifier, dans le cadre d'une réflexion prospective, les besoins et
les priorités du pays dans les secteurs vétérinaires et de
l'élevage, les secteurs d'emploi porteurs ainsi que les
compétences ou qualifications nécessaires aux professionnels
vétérinaires pour s'y insérer.
Plus spécifiquement chaque étude s'attachera
à :
Ø caractériser la profession
vétérinaire dans le pays ;
Ø caractériser la profession para
vétérinaire dans le pays ;
Ø analyser les besoins et les priorités des
secteurs vétérinaires et de l'élevage ;
Ø identifier les itinéraires d'insertion et les
dispositifs d'appui à l'insertion
professionnelle.
Notre étude portera deux parties. Une première
partie qui consistera à la présentation bibliographique et qui
nous permettra de dégager la situation géographique,
l'élevage et la profession vétérinaire au Cameroun. La
deuxième partie est consacrée à l'étude
expérimentale et consistera dans un premier temps à
décrire le matériel, la méthode utilisée ; en
suite on va dépouiller et le traiter les résultats et enfin on
passera à la discussion et aux recommandations.
PREMIERE PARTIE :
Synthèse bibliographique
Chapitre 1 : CONTEXTE
JUSTIFICATIF
1.1-E.I.S.M.V
En 1961, à l'occasion des journées
médicales de Dakar, fut lancée l'idée de la
création dans le cadre de l'université de Dakar d'une
faculté vétérinaire pour tous les états africains
de la zone francophone. Le 20 juin 1966, la décision d'ouvrir une
année préparatoire aux études vétérinaires
est prise sur
Recommandations de diverses instances nationales et
internationales. Les résolutions de l'OCAM et sur avis de la commission
technique mixte franco-sénégalaise de l'enseignement
supérieur et de la conférence des ministres de l'éducation
nationale. En octobre 1968, s'ouvrait à Dakar la première
année vétérinaire à l'institut des sciences et
médecine vétérinaires ; trouvant sa raison
d'être dans les besoins intimes de nombreux états africains en
docteurs vétérinaires. En 1976, l'institution devient l'EISMV.
Elle avait une vision de la médecine
vétérinaire basée sur le service public, la
santé animale et non aux productions animales. De cette période,
jusqu'en 1985 les diplômés de l'EISMV étaient
recrutés à la fonction publique et était chargés de
la définition et de la mise en oeuvre des politiques d'élevage.
1.2-Justification
La mise en oeuvre des Programmes d'Ajustement Structurel (PAS)
en 1986 dans les Etats membres a provoqué une crise financière
tant dans les pays qu'à l'EISMV. Les corollaires sont :
Ø le non recrutement des vétérinaires
formés par l'Ecole dans les fonctions publiques ;
Ø le ralentissement voire tarissement du recrutement
des nouveaux élèves à l'Ecole (suppression de bourses dans
de nombreux pays...) ;
Ø le non paiement de la contribution des Etats à
l'EISMV ;
Ø les problèmes administratifs accrus (non
paiement des salaires, grève des enseignants...).
Dans plusieurs pays, les services vétérinaires
officiels ne peuvent plus entreprendre de nouvelles activités, du fait
des restrictions budgétaires croissantes qui leur sont imposées.
La tendance naturelle est alors de chercher dans les services
vétérinaires privés l'appui nécessaire pour
renforcer le contrôle et la surveillance sanitaire des maladies
prioritaires, pour un développement harmonieux du secteur de
l'élevage et assurer la sécurité du commerce entre les
différents pays [13]. Ainsi, dans chacun de nos pays,
se mettent en place des politiques de développement de l'élevage
au niveau des ministères chargés de l'élevage et de la
recherche agricole ; d'où la nécessité pour l'EISMV
de s'approprier ces politiques de développement afin d'adapter les
actions de formation, de recherche et d'expertise sur le terrain.
Il ressort donc pour l'Ecole, la nécessité
d'adapter sa formation aux nouvelles attentes du marché de l'emploi dans
le secteur vétérinaire. En effet, les nouveaux enjeux nés
des politiques d'ajustement structurel au début des années 1990,
de la dévaluation du franc CFA en 1994, de l'accumulation des
arriérés de contribution et du contexte de privatisation de la
médecine vétérinaire, ont conduit l'EISMV à
définir de nouvelles orientations. En d'autres termes, il faut revoir le
profil du docteur vétérinaire formé à l'EISMV
(professionnalisation accrue de l'enseignement, diversification de la
formation, suivi de l'insertion des diplômés) de manière
à être en phase avec la nouvelle donne de l'emploi et du contexte
socio-économique difficile [8]. Le profil du nouveau
vétérinaire doit prendre en compte les réalités de
la mondialisation mais aussi des changements dans l'enseignement
supérieur : le basculement dans le système Licence Master
Doctorat (LMD). Au total, le vétérinaire de demain doit
être plus qualifié que celui d'aujourd'hui, avoir un profil de
base polyvalent ou pluridisciplinaire, avoir un savoir consolidé en
même temps qu'un savoir faire et un savoir être
[6]. Il doit :
Ø être armé dans l'identification et la
prévention des risques pathologiques, mais aussi faire face aux risques
sanitaires majeurs ;
Ø être qualifié pour assurer
l'augmentation des productions animales en quantité et en
qualité ;
Ø savoir gérer les projets ou entreprises
d'élevage, de fourniture d'intrants d'élevage, y compris le
cabinet vétérinaire ;
Ø s'impliquer dans la gestion de la biodiversité
terrestre comme aquatique et apporter sa contribution dans la gestion des aires
protégées.
Pour cela, les présentes études sont
menées en vue de connaître les besoins du point de vue qualitatif
et quantitatif de nos Etats dans le secteur vétérinaire public
comme privé d'ici 2015.
1.1 -Projet
d'établissement (P.E)
Le P.E est une démarche globale et cohérente qui
peut toucher à l'ensemble des activités internes et externes de
l'établissement. C'est un cadre large qui englobe la dimension
pédagogique. Il permet de faire converger les pratiques diverses de
tous les enseignants vers un objectif commun. Il met en évidence
l'intérêt de la réflexion et du travail collectifs des
enseignants. Gage de cohérence et d'efficacité de l'action
éducative, il veille dans le même temps à respecter le
caractère individuel de l'acte pédagogique et la
responsabilité de l'enseignant dans sa classe. Il n'y pas de P.E qui ne
repose sur un projet pédagogique ; ce qui souligne la
responsabilité propre des enseignants dans son élaboration. En
plus des enseignants, le P.E associe l'ensemble des partis concernées.
Le projet ne se réalisera cependant que s'il est
placé dans un ensemble plus vaste comprenant les relations avec
l'environnement socioculturel et économique, les rythmes scolaires, les
conditions de vie dans l'établissement et enfin les activités
périscolaires. Chaque projet doit obliger à une réflexion
approfondie sur les relations parents-enseignants-élèves :
accueil et information des parents, prise en compte des propositions des
conseils des délégués-élèves. Les relations
externes recouvrent les différents rapports de l'établissement
avec les partenaires institutionnels ou associatifs, le monde économique
et les collectivités territoriales étroitement associées
à la mise en oeuvre concrète du projet. Le projet
d'établissement, qui définit les orientations et les objectifs
prioritaires, ne peut prétendre envisager toutes les formes de la vie
d'une communauté, ni en résoudre tous les problèmes. Il
comporte plusieurs aspects qui ne peuvent être conçus
indépendamment les uns des autres et se traduit par un programme
d'action. Au nombre des lignes de force qui caractérisent ce programme
figurent nécessairement :
Ø Un projet pédagogique ;
Ø Une politique de l'orientation et de l'insertion
sociale et professionnelle des étudiants ;
Ø Un dispositif de l'ouverture de
l'établissement sur son environnement.
Le PE de l'EISMV est effet un mandat de la
30ème session ordinaire du Conseil d'Administration (CA)
tenue à Kigali (Rwanda) en septembre 2001, à la suite du rapport
du Directeur de l'EISMV sur la profession vétérinaire au regard
du contexte international (programmes d'ajustement structurel,
désengagement des Etats des activités économiques,
privatisation de la profession, accords OMC, nouvelles règles sanitaires
et phytosanitaires). Ce P.E est élaboré en concertation
avec :
Ø le conseil d'administration de l'établissement
qui détermine les politiques, les objectifs et les missions de
l'établissement ;
Ø les résidents qui expriment ce qu'ils
perçoivent, et ce qu'ils souhaitent ;
Ø les membres du personnel, acteurs déterminants
dans la réalisation du projet parce qu'ils le feront vivre ;
Ø les intervenants extérieurs ;
Ø les organismes de contrôle qui vérifient
la mission et le conventionnement de l'établissement
[3].
Il se trouve présentement au stade de l'analyse
prospective. A ce stade il est question entre autre de savoir quel type de
médecin vétérinaire, avec quelles compétences le
marché de l'emploi a-t-il désormais besoin à court terme
et à long terme, compte tenu du fait que le recrutement dans la fonction
publique n'est plus systématique.
Chapitre 2 : ELEMENTS
CLES ET FONDEMENT DE L'ETUDE
2.1-Définition de
la profession vétérinaire
La profession vétérinaire est, par
définition, un art qui traite des questions
liées aux animaux et à leurs relations avec leur environnement.
On n'entend pas uniquement les maladies et leurs causes, mais aussi la prise en
charge des questions pouvant entraîner des conséquences
négatives pour l'homme [16]
2.1.2-Profession
vétérinaire et opportunités d'emplois des
vétérinaires
La profession vétérinaire par définition
est un art qui traite de toutes les questions liées aux animaux et de
leurs relations avec l'environnement. Malgré les nouvelles orientations
données à la formation, la première tâche du
vétérinaire est de veiller sur la santé des animaux. La
croissance de la population dans le monde exige forcement une augmentation de
la demande en protéine d'origine animale. Cependant, avec les
échanges internationaux, les consommateurs exigeront de plus en plus
que le bien-être animal et la traçabilité des produits
animaux soit traités prioritairement. Ainsi, toutes les étapes de
la filière devraient répondre aux normes internationales. Outre
la production, les activités professionnelles vétérinaires
vont de plus en plus toucher le secteur des technologies
spécialisées, notamment dans le domaine de l'agro-alimentaire. Le
vétérinaire devra jouer un rôle dans la
sécurité sanitaire des aliments, ainsi que le traitement des
animaux et leur inspection avant l'abattage. Le champ de responsabilité
du vétérinaire tout comme ses domaines d'intervention, souligne
clairement le rôle important que la profession devra jouer dans la
préservation et le contrôle des zoonoses, puisque la plupart des
maladies humaines émergentes ou réémergentes proviennent
des animaux. Bien qu'il soit très difficile d'aborder tous les secteurs
dans lesquels la profession pourra jouer un rôle, il semble
néanmoins important de citer quelques domaines d'activité
(Tableau I).
Tableau I:
Secteurs d'activités de la profession
vétérinaire
Activités
|
Rubriques d'interventions
|
Santé animale
|
soins individuels aux animaux
|
lutte contre les zoonoses
|
surveillance épidémiologique
|
pharmacie vétérinaire (importation, exportation,
fabrication)
|
distribution des médicaments
vétérinaires, vaccins et produits biologique direct ou par un
réseau
|
prophylaxie collective obligatoire ou à la demande
|
délivrance de certificats pour le commerce
|
délivrance de certificats pour le commerce
|
délivrance de certificats pour le commerce
|
délivrance de certificats de vaccination
|
actions dans un laboratoire de diagnostic ou de
contrôle
|
action avec une structure de recherche
|
les productions animales
|
aliments de bétail.
|
bétail et viande
|
lait et produits dérivés
|
OEufs
|
L'hygiène alimentaire et la santé publique
|
contrôle d'activités commerciales (importation,
exportation)
|
contrôle de la fabrication de produits alimentaires
|
contrôle de la qualité (médicaments,
denrées d'origine animale)
|
connexes
|
application biotechnologiques
|
protection et sauvegarde de la faune et de la diversité
biologique
|
Environnement
|
enseignement et recherche vétérinaire
|
préparation de projet d'élevage
|
consultations, conseils et encadrement pour des projets
d'élevage (privés, ONGs, publique)
|
formation d'auxiliaire d'élevage
|
pêche et aquaculture ;
|
vente d'intrants et matériel d'élevage.
|
2.1.3-Insertion
professionnelle
De nos jours, l'insertion des diplômés cause un
réel problème. En effet, dans les années 1980 cela
n'était pas le cas. Aujourd'hui, le problème de chômage et
du sous emploi des jeunes diplômés est devenu un problème
social très important.
Un jeune sur trois dans le monde est soit au chômage,
soit travailleur pauvre (moins de 2 dollars par jour), selon le Bureau
International du Travail (BIT). La situation s'est aggravée en dix ans :
le nombre de jeunes au chômage a progressé de près de
14,8 % entre 1995 et 2005, alors que la population totale des 15-24 ans
n'a augmenté que de 13,2 %. Ils sont désormais plus de 85
millions à ne pas avoir d'emploi. Les pays développés ont
enregistré une baisse significative du chômage des jeunes
(- 17,5 %), mais la situation se détériore nettement en
Afrique noire (+ 34 %). Le taux de chômage des jeunes est trois
fois plus élevé que celui des adultes. Les jeunes de 15 à
24 ans représentent aujourd'hui près de la moitié
des chômeurs de la planète. En plus, sur les 550 millions de
travailleurs pauvres qui n'arrivent pas à se maintenir avec leur
famille au-dessus du seuil de pauvreté de 1 dollar par jour, 130
millions sont des jeunes qui doivent lutter pour survivre en travaillant
souvent dans des conditions insatisfaisantes de l'économie informelle.
Les taux élevés et croissants du chômage et du
sous-emploi, tant dans les secteurs urbains que ruraux, peuvent être
considérés comme étant la manifestation de la
pauvreté croissante en Afrique. Ils sont intimement liés.
Dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, les moins de 30 ans
représentent plus de 50% de la population urbaine. Les
difficultés ne touchent pas seulement les moins formés. La
possession d'un diplôme n'est plus un gage d'embauche. Le chômage
touche indifféremment non diplômé et diplômé
[17]. Au Cameroun le taux de chômage est de 30 % ;
il occupe le 12ieme rang mondiale [7].
Contrairement aux idées reçues, la
profession manque de vétérinaires. L'Europe compte un
vétérinaire pour 3.000 à 5.000 unités animales.
L'Afrique subsaharienne compte un vétérinaire pour 80.000
à 120.000 unités animales [18]. Le rôle du
vétérinaire s'est diversifié : ce n'est plus
seulement un agent de santé animale, c'est aussi un pharmacien, un cadre
de laboratoire d'analyse de qualité, un collaborateur des
médecins dans la prévention des zoonoses, un conseiller pour les
activités d'élevage etc. Son rôle est déterminant et
ne doit pas être perçu comme venant en opposition au
développement des sciences zootechniques. A ce niveau une
complémentarité est recherchée dans le cadre
libéral d'exercice des services d'appui aux éleveurs
[9].
2.3-Adéquation formation
emplois
En créant les universités et grandes
écoles en Afrique il y a plus de 20 ans, les gouvernements avaient la
volonté de doter leurs pays de cadres dont ils avaient besoin pour
essayer de résoudre un certain nombre de problèmes. De nos jours
il est capital d'asseoir dans nos universités et écoles de
formation, une formation au service du développement et qu'elle
réponde aux besoins sur le terrain [1].
L'enseignement vétérinaire dans le monde a
reçu de la société un mandat qui dépasse ses
propres priorités et qui a aussi pour effet d'en générer
de nouvelles. L'enseignement doit satisfaire aux attentes de la
société et, à ce titre, il doit cerner les attentes qui
dépassent le champ strict de la profession pour englober l'utilisateur
final, à savoir l'homme dans une société globalisée
[5]. Ces attentes évoluent pour satisfaire non
seulement les plaisirs des personnes (ce qui serait facile), mais surtout leur
demande de protection dans des conditions de vie changeantes qui
génèrent de plus en plus d'exigences. La profession
vétérinaire doit rester informée et les institutions
d'enseignement doivent être capables de réagir rapidement aux
mutations et aux nouvelles exigences [16].
On est souvent surpris d'entendre dire que tel pays n'a pas
besoin de vétérinaires car il n'est pas de tradition pastorale.
Au même moment, le dit pays engloutit de l'argent pour importer à
presque 100% des produits carnés pour sa population. Il y a donc
beaucoup à faire dans l'enseignement agricole. Il faut, comme le pensent
de plus en plus de nombreux responsables, que les programmes permettent de
former désormais des exploitants agricoles ayant la maîtrise de
production, de conservation et de commercialisation ; ceci permettra aux
diplômés de s'insérer facilement et participer au
développement du monde rural. En effet le vétérinaire de
demain doit être plus qualifié que celui d'aujourd'hui. Il devra
avoir un profil de base polyvalent ou pluridisciplinaire, avoir
consolidé en même temps qu'un savoir faire et un savoir
être. C'est l'option résolument prise par l'EISMV en demandant au
Conseil d'Administration, l'élargissement de son mandat initial. Ainsi,
en plus de son mandat premier, c'est-à-dire la formation initiale,
d'autres axes de développement ont été retenus. Ce sont
entre autres : la formation continue, la formation post-universitaire,
l'expertise/ingénierie, la recherche/développement, la
coopération inter-universitaire, la réflexion sur le projet
d'établissement avec le basculement dans le système LMD.
Avec les ressources humaines dont elle dispose, l'EISMV peut
avec l'appui de tous, devenir un centre d'excellence dans le domaine de la
santé et de la production animale en Afrique subsaharienne.
Chapitre III : Cas du
Cameroun
3.1-Situation
géographique et superficie
Le Cameroun est un pays du continent africain, situé au
nord de l'équateur ; il s'étend du Golfe de guinée,
sur l'océan atlantique, au lac Tchad. Il s'étire en longueur
approximativement du 2ème au 13ème
degré de latitude Nord, et s'étale en largeur du
9ème au 16ème degré de longitude
Est. (CAMEROUN, 1999).
Le Cameroun est limité à l'ouest par le Nigeria,
au nord par le Tchad, à l'est par la République Centrafricaine,
au sud par le Congo, le Gabon et la Guinée Équatoriale et au
sud-ouest par l'océan atlantique. La superficie du Cameroun est de
475 650 km².
3.1.1-Relief et
hydrographie
Le Cameroun présente dans son ensemble un relief
varié. L'élément dominant de son relief est
constitué par la dorsale volcanique qui comprend les massifs de l'ouest
dont les nombreux sommets sont dominés par le Mont Cameroun avec ses
4095m d'altitude, et les hauts plateaux de l'Adamaoua (entre 800 et 1500m
d'altitude). On peut distinguer au Cameroun quatre grands ensembles de reliefs
qui sont :
Ø Les plaines et les montagnes isolées du
Nord ;
Ø L'arc des hautes terres du Centre et de
l'Ouest ;
Ø Le plateau sud camerounais ;
Ø Les plaines côtières.
Les plaines constituent des pâturages naturels
pour le bétail et sont favorables à l'élevage des
ruminants, mais la présence de la mouche tsé-tsé reste une
contrainte majeure au développement de cet élevage. La zone de
montagne et surtout la forêt dense sont défavorables, d'une part
au pastoralisme, d'autre part à la transhumance.
Le plateau de l'Adamaoua constitue un véritable
« château d'eau » pour ce pays car les principaux
fleuves y prennent naissance et se jettent dans quatre bassins :
Ø le bassin de l'Atlantique, il est le plus important
et reçoit le plus long fleuve du pays, la Sanaga avec environ 920 km de
long, mais aussi le Nyong, le Mungo et le Wouri ;
Ø le bassin du Niger dans lequel se jette la
Bénoué, à sec ou grossie par ses affluents ;
Ø le bassin du Lac Tchad où se perd le
Logone ;
Ø le bassin du Congo qui reçoit la Shanga,
formée par ses affluents camerounais à savoir le Kadei et le
Ngolo.
Les régimes hydrographiques de ces cours d'eau sont
conditionnés par le rythme des pluies et donc par les climats.
3.1.2-Le climat
Le Cameroun se divise en trois grandes zones
climatiques :
Ø la zone équatoriale, s'étend du
2ème au 6ème degré de latitude Nord.
Le climat ici est chaud et humide, les saisons peu différenciées.
La pluviométrie (plus de 2000 mètres) est très
élevée autour du Mont Cameroun. La température moyenne se
situe autour de 25° C. La disponibilité en eau est quasi permanente
dans cette zone et constitue un atout précieux pour l'élevage.
Par contre, l'humidité, favorable au développement des vecteurs,
contribue à l'apparition de diverses maladies.
Ø la zone soudanienne, s'étend du
7ème au 10ème degré de latitude
Nord. Le climat de type tropical humide connaît une saison sèche
et une saison de pluie de durée quasi égale. La
température moyenne est de 22°C. La moyenne annuelle de
précipitation s'élève à 1000 mètres. La zone
soudanienne offre des possibilités variées pour l'élevage
de diverses espèces. Ainsi, plusieurs systèmes d'élevage
se côtoient.
Ø la zone soudano sahélienne s'étend au
delà du 10ème degré de latitude Nord. Il
sévit ici un climat chaud et sec, uniforme, interrompu par une courte
saison de pluie. La température moyenne est de 28°C (tableau II).
La rareté de l'eau et des pâturages est ici une contrainte majeure
au développement de l'élevage et oblige les éleveurs
à pratiquer la transhumance. Par ailleurs les températures
élevées dans cette zone sont préjudiciables à
l'élevage des espèces telles que la volaille.
Tableau II: Données thermiques de
quelques villes du Cameroun
PROVINCES
|
TEMPERATURES
|
|
Maximum
|
minimum
|
Moyenne annuelle
|
Douala
|
32°1
|
22°3
|
26°4
|
Yaoundé
|
30°8
|
18°6
|
23°5
|
Bamenda
|
26°4
|
13°5
|
19°5
|
Ngaoundéré
|
33°2
|
12°5
|
22°2
|
Garoua
|
40°2
|
17°7
|
28°1
|
Maroua
|
38°4
|
16°9
|
28°0
|
Source : CRIAUD (1976)
3.1.3-La
végétation
La végétation, tributaire du relief, du climat
et des sols est remarquable par sa diversité. La forêt dense de la
région côtière recule progressivement devant l'exploitation
forestière et l'expansion des cultures. La savane arborée ou
arbustive est localisée, sous le climat soudanien de l'Adamaoua,
à la vallée de la Bénoué. La steppe
caractérise le domaine sahélien tandis que le domaine de montagne
présente un étagement allant de la forêt à la
prairie d'altitude.
La forêt dense et les montagnes constituent un frein au
déplacement des troupeaux de bovins.
3.1.4-Population
La population camerounaise, à l'instar de celle des
pays en développement, est en croissance rapide. Celle-ci se
caractérise par la grande proportion des jeunes de moins de 15 ans.
Selon le PNUD-OPS [10]. La baisse sensible de la
mortalité et le niveau élevé de la fécondité
constitue les éléments fondamentaux de l'accroissement de la
population du Cameroun. Cette croissance va de paire avec une augmentation de
la demande en protéines animales. L'élevage au Cameroun doit donc
s'adapter à cette croissance.
3.1.4.1-Démographie
La population du Cameroun était estimée
à 14 859 000 habitants en 1999. De 1987 à 1999, elle a
connu une augmentation de 2,8%. Cette population est en majeure partie jeune.
C'est ainsi que les jeunes de moins de 24 ans représentent 64,32% de la
population totale. Les personnes âgées de plus de 65 ans ne
représentant que 3,24% (CAMEROUN, 2000a) [10]. La
densité de la population en 1999, était estimée à
31,88 habitants /km² et l'espérance de vie pour l'ensemble de la
population à 59,0 ans avec 56,7 ans pour la population masculine et 61,3
ans pour la population féminine.
3.1.4.2-Répartition de la population par
province
La population du Cameroun est très inégalement
repartie d'une province à une autre. Les provinces les plus
peuplées sont celles de l'Extrême-Nord, du Centre, du Littoral, de
l'Ouest et du Nord-Ouest. La province du Sud est parmi les moins
peuplées, à cause de la présence de la forêt dense.
Elle compte seulement 3,4% de la population totale du Cameroun (Tableau
III).
Tableau III: Répartition de la
population du Cameroun en 1999
PROVINCES
|
1999
|
EFFECTIFS
|
POURCENTAGES (%)
|
Adamaoua
Centre
Est
Extrême Nord
Littoral
Nord
Nord-Ouest
Ouest
Sud
Sud-ouest
|
683 514
3 62 5810
713 232
2 570 607
2 080 260
1 159 002
1 738 503
1 872 234
505 206
1 173 861
|
4,6
15,9
4,8
17,3
14,0
7,8
11,7
12,6
3,4
7,9
|
Cameroun
|
14 859 000
|
100,0
|
Source : CAMEROUN : MINAT, DSCN
(1999)
3.1.5-Organisation
administrative
Le Cameroun a pour capitale politique et administrative la
ville de Yaoundé, chef lieu de la province du centre. Mais c'est la
ville de Douala qui, de part sa position stratégique sur la côte
et ses nombreuses industries s'est imposée comme la plaque tournante de
l'économie camerounaise.
Sur le plan administratif, le territoire camerounais est
divisé en plusieurs structures (Tableaux IV) à savoir : les
provinces, les départements, les arrondissements et les districts.
Tableau IV : Structures administratives du
Cameroun
STRUCTURES
ADMINISTRATIVES
|
NOMBRE
|
AUTORITE ADMINISTRATIVE
|
Province
|
10
|
Gouverneur
|
Département
|
58
|
Préfet
|
Arrondissement
|
258
|
Sous-préfet
|
District
|
54
|
Chef de district
|
Source : CAMEROUN : MINAT, DSCN
(1999)
Figure 1: Carte administrative du
Cameroun
Source : CAMEROUN (MINAT)
3.2-L'élevage au
Cameroun
3.2.1-Importance de
l'élevage au Cameroun
Au Cameroun, l'élevage occupe une place importante
aussi bien sur le plan social qu'économique.
3.2.1.1-Importance sociale
L'élevage et la pêche au Cameroun sont deux
secteurs importants de l'économie camerounaise. Aujourd'hui plus de 30%
de la population rurale y trouve un moyen de subsistance ; mais aussi des
sources de revenus et d'épargne. Le rôle qu'ils jouent dans
l'amélioration de l'alimentation des populations est indéniable.
Il en est de même de leurs capacités à
générer des emplois : marchands de bétail, vendeurs
ou vendeuses de poisson, transporteurs, bouchers et autres.
L'exploitation des différents cheptels
d'animaux génère annuellement plus de 160.000t de viandes ;
En équivalent-viande on tire également par an 11.000t de lait. Le
potentiel halieutique n'est pas en reste ; l'exploitation des plans d'eau
nationaux fournit annuellement plus de 100.000t de poissons dont 80.000t
relèvent de la pêche artisanale qui est du ressort des
populations rurales. Ce volet de la pêche emplois plus de 200.000
personnes dont 65.000 emplois directs et 135.000 emplois indirects. En effet,
ce sous-secteur représente 17% du PIB et constitue une source majeure de
revenu pour 30% de la population rurale. Le cheptel est essentiellement
constitué d'animaux dits d'élevage conventionnel
[11].
3.2.2-Elevage conventionnel
Sous le terme «d'élevage
conventionnel », on regroupe les principaux cheptels d'animaux
domestiques à savoir les bovins, les petits ruminants, les porcins, les
volailles et les équidés (tableau V).
Tableau V: Effectifs des principaux cheptels de
1995 à 1989
TYPE DE CHEPTEL
|
1995/96
|
1996/97
|
1997/98
|
1998/99
|
Bovins
Ovins
Caprins
Porcins
Volailles
|
4 623 000
1 904 000
2 216 000
950 000
25 000 000
|
4 737 000
2 094 000
2 681 000
1 000 000
28 000 000
|
4 846 000
2 304 000
2 949 000
1 200 000
31 000 000
|
5 500 000
3 200 000
3 800 000
1 000 000
25 000 000
|
Source : CAMEROUN, MINEPIA
(2000b)
Selon les dernières estimations, l'élevage
camerounais compte environ :
Ø 5,5 millions de bovins;
Ø 7 millions d'ovins et de caprins;
Ø 31 millions de volailles;
Ø 1,2 million de porcins.
(MINEPIA, 2005) [10].
3.2.2.1-Elevage bovin
L'élevage des bovins est un maillon essentiel de la
sécurité alimentaire ; il est localisé
essentiellement dans la partie septentrionale du pays et constitue la
principale source de protéines animales des populations du grand Nord.
En effet, 83% du cheptel bovin du Cameroun se trouve dans les provinces du
Nord, de l'Extrême Nord et de l'Adamaoua [10].
Le système extensif d'exploitation reste
prédominant, matérialisé sur le terrain par trois
variantes :
v Le pastoralisme pur (environ 30% du cheptel) ou
l'élevage est la principale sinon la seule activité de
l'éleveur (cas des Mbororo) ;
v L agro-pastoralisme : plus répandu (près
de 65% du cheptel), ici une grande majorité d éleveurs pratique
en même temps l'agriculture ;
v Le ranchisme qui a connu un grand essor pendant les plans
viandes I et II ; Ce dernier mode représente 5% du cheptel environ
et est surtout présent dans l Adamaoua et le Nord-Ouest.
Dans le premier cas, l'élevage donne l'impression
d'être une activité de prestige ; tandis que dans le second
cas de figure, les carences dans la gestion ont entraîné une
érosion importante du cheptel et enfin dans le troisième cas de
figure on note de faible productivité aussi bien dans les ranchs
privés que publics. Le cheptel bovin du Cameroun occupe la seconde
position après le Tchad dans la sous région. Les zébus et
les taurins sont les deux groupes de bovins présents au Cameroun.
Les zébus sont des bovins à bosse. Les
races présentent au Cameroun sont :
Ø Le zébu Goudali (Adamaoua, Est,
Nord-Ouest) ;
Ø Le zébu Mbororo rouge ou Red fulani (Nord,
Extrême Nord, Adamaoua, Nord-Ouest) ;
Ø Le zébu Mbororo blanc ou white fulani (Nord,
Extrême Nord, Adamaoua, Nord-Ouest) ;
Ø Le zébu Peulh du sahel (Nord et Extrême
Nord).
Le groupe des taurins quant à lui est
représenté par les différentes races suivantes :
Ø Les Muturu au Sud-Ouest ;
Ø Les Namchi au Nord dans le faro ;
Ø Les Kapsiki à l'Extrême Nord ;
Ø Les Kouri autour du Lac Tchad.
3.2.2.1.1-Contraintes de l'élevage bovin au
Cameroun
3.2.2.1.1.1-Contraintes sanitaires
Les pathologies qui affectent les élevages bovins sont
d'origines infectieuses et parasitaires telles que : les charbons, la
pasteurellose, la fièvre aphteuse, les maladies transmises par les
tiques, la trypanosomiase bovine, les helminthoses.
3.2.2.1.1.2-Contraintes alimentaires et
d'abreuvement
De nos jours la gestion de l'espace est un réel
problème pour l'élevage bovin qui dans sa grande partie se trouve
au grand Nord ; l'emprise agricole dans la zone et la croissance
démographique ont réduit de manière très
significative l'espace pastorale.
3.2.2.2-Elevage des petits ruminants
Il s'agit ici des ovins et caprins. Ils sont
élevés sur toute l'étendue du territoire camerounais avec
cependant un développement variable selon les provinces. Les provinces
septentrionales totalisent à elles seules près de deux tiers du
cheptel national. On évaluait respectivement à 3,2 millions et
3,8 millions le cheptel ovin et caprin en 1999 [10].
Plusieurs races sont exploitées. Il s'agit pour les
ovins : du mouton du Sahel, des moutons Oudah, Djallonké et le mouton
Black Belly. Quant aux caprins, on peut citer : la chèvre du Sahel,
la chèvre rousse, la chèvre Djallonké ou chèvre
naine. L'levage des petits ruminants constitue une épargne pour les
populations démunies des terroirs pauvres .la production actuelle est
estimé à 22.500t et devrait atteindre 30.000t à l'horizon
2020. Celle ci demeure très en deçà des
possibilités réelles de ce sous secteur à cause de
contraintes multiples [12].
3.2.2.2.1-Contraintes de l'élevage des petits
ruminants
3.2.2.2.1.1-Contraintes sanitaires
Comme contraintes sanitaires, on a les maladies infectieuses
telles que :
Ø la peste des petits ruminants ;
Ø la pleuropneumonie des petits ruminants ;
Ø on a aussi les maladies parasitaires parmi lesquelles
on peut citer :
Ø les helminthoses ;
Ø les ectoparasitoses.
On peut souligner enfin les dystocies et autres maladies de la
reproduction.
3.2.2.2.1.2-Contraintes alimentaires et
d'abreuvement
En saison sèche, on note une difficulté
alimentaire très poussée ; une indisponibilité des
sous- produits agricoles et agro-industriels.
3.2.2.2.1.3-Contraintes de l'habitat
On note l'absence de bergeries pour les animaux. Ceux-ci
étant exposés aux intempéries, avec tous les risques
pathologiques liés au vol et accidents.
3.2.2.3-Elevage porcin
Avec un effectif estimé à 1,2 million de
têtes, le cheptel porcin connaît de multiples problèmes
depuis l'apparition de la peste porcine africaine (PPA) en 1982
[10]. Le porc est surtout élevé dans les
provinces comme l'Ouest (60%du cheptel), le Littoral et le Centre. A ces
provinces, s'ajoute celle de l'Extrême-Nord. Le niveau de production de
viande est estimé à 30.000t avec une projection de 45.000t en
l'an 2020. Toute fois de nombreuses difficultés sont
enregistrées.
3.2.2.3.1-Contraintes de l'élevage
porcin
3.2.2.3.1.1-Contraintes sanitaires
Parmi les pathologies qui freinent la production, on souligne
la peste porcine africaine. On peut aussi souligner la présence de
certaines maladies parasitaires et maladies de la reproduction.
3.2.2.3.1.2-Contraintes alimentaires
En plus de la provende qui coûte très
chère, on note une compétition alimentaire avec les hommes en ce
qui concerne surtout le mais et les tubercules.
3.2.2.3.1.3-Contraintes
managériales
Le secteur est inorganisé, on note en outre une
mauvaise gestion des troupeaux, une insuffisance des circuits commerciaux et de
transformation.
3.2.2.4-Elevage de la volaille
Différentes espèces de volailles sont
élevées dont les plus courantes sont les poules, les canards, les
dindons et les pintades. On distingue deux types d'avicultures au
Cameroun :
Ø l'aviculture moderne ou semi-industrielle : elle
est pratiquée autour de certaines grandes villes à savoir
Bafoussam, Douala et Yaoundé. Elle exploite les souches
améliorées ;
Ø l'aviculture traditionnelle : elle
représente 70% de l'effectif aviaire camerounais et est pratiquée
en milieu rural sur toute l'étendue du territoire national ; avec
une prédominance dans les provinces de l'Extrême Nord, de l'Ouest,
de l'Est et du Nord-Ouest.
Le Cameroun compte un peu plus de 31.000 million de
têtes, soit 75% du nombre de volaille de la sous - région. Il
existe une dizaine de couvoirs qui produisent annuellement environ 10 millions
de poussins pour une capacité de 20 millions. La production d'oeufs est
estimée à 13.000t et devrait atteindre 26.000T en 2020
[12].
3.2.2.4.1-Contraintes
3.2.2.4.1.1-Contraintes sanitaires
La filière se sent menacer aujourd'hui par le
phénomène de la grippe aviaire qui a sérieusement
bousculé les aviculteurs depuis l'apparition d'un cas dans la partie
septentrionale. En plus de cela on peut citer :
Ø l'existence de nombreuses maladies aviaires ;
Ø la couverture sanitaire insuffisante ;
Ø l'absence de programme élaboré de
vaccination des oiseaux ;
Ø la méconnaissance de la carte pathologique du
pays ;
Ø l'amateurisme des producteurs ;
Ø le faible niveau d'encadrement des
éleveurs.
3.2.2.4.1.2-Contraintes
managériales
Les contraintes managériales sont :
Ø alimentation souvent déficiente ;
Ø coût élevé des intrants ;
Ø logements souvent inadéquat ou
absent ;
Ø rupture dans l'approvisionnement des
concentrés ou prémix ;
Ø inorganisation des producteurs.
3.2.2.4.1.3-Contraintes structurelles
Les contraintes structurelles sont :
Ø nombre de couvoirs insuffisants ;
Ø présence de provenderies uniquement dans les
parties méridionales du Cameroun ;
Ø industrialisation insuffisante ;
Ø élevage dans la partie septentrionale
pénalisé par les ruptures d'écoulement liées au
mauvais état des routes Sud- Nord.
3.2.2.5-Elevage des équidés
L'élevage du cheval est encore peu
développé et son effectif actuel est de15.000 têtes.
Très présent dans la partie septentrionale et le nord-ouest. Les
chevaux sont utilisés d'une part pour les travaux champêtres en
milieu rural et d'autre part comme moyens de transport pour certaines
populations vivant dans les zones difficiles d'accès (éleveurs
Mbororo). Dans certaines ethnies (Mandara, Bamoun, Peulh...), le cheval est un
animal de prestige utilisé par les chefs de tribus ou les Lamidos et
leurs Lamibés lors de la fantasia. L'âne est utilisé en
milieu rurale. Son cheptel est estimé à environ 1000 têtes
[12].
3.2.2.5.1-Contraintes
Toutes les contraintes peuvent se regrouper en trois
problèmes principaux :
Ø personnel non qualifié par manque de
formation
Ø absence de moyens financiers
Ø déclin de l'élevage.
La représentation de certaines espèces
conventionnelles au Cameroun est ainsi représenter à la figure
2.
Figure2 : Schéma de
répartition de l'élevage au Cameroun
3.2.3-Elevage non
conventionnel
Les élevages non conventionnels sont des
élevages des espèces considérées comme
marginales ; ils sont peu développés. Il s'agit le plus
souvent d'espèces sauvages exploitées par l'homme sous forme de
cueillette. Toutefois la sauvegarde de la biodiversité amène
à les élever. On peut citer, entre autre, les cobayes, aulacodes,
crocodiles, grenouilles, autruches, rats de Gambie, escargots,
arthérures, chenilles. Certains de ces élevages
bénéficient actuellement d'une attention particulière et
commencent à prendre une importance considérable. C'est le cas de
l'élevage de l'aulacode. L'apiculture quant à elle est
restée au niveau de la cueillette malgré l'engouement manifeste
des populations à l'activité dans certaines provinces de
l'Adamaoua, de l'Ouest, du Nord-Ouest et de l'Est. La demande du miel est de
plus en plus grande mais la production ne suit pas pour des raisons allant de
la faible vulgarisation des techniques de production au coût
élevé des équipements [11].
3.3-Pêche au
Cameroun
Le potentiel en ressources halieutiques au Cameroun est
estimé à environ 155.000t dont 650t pour la pêche maritime
,70.000t pour le domaine fluvial et 20.000t pour l'aquaculture. La production
halieutique nationale est de 120.000t par an. Le besoin de la population (plan
alimentaire à long terme de 1992) devrait se situer autour de
180.000t ; soit un déficit de 60.000t. Ce déficit est
comblé par les importations pour une valeur de 15.6 milliard de FCFA
[4].
Le secteur pêche se divise en trois sous secteurs:
v La pêche artisanale
maritime : elle s'exerce dans le
littoral sur plus de 300 Km de façade maritime allant de la
frontière équato-guinéenne à la frontière
nigériane. La production annuelle est estimée à
près de 60.000t dont 10.000t de crevettes et 50.000t de poissons
[4].
v La pêche artisanale continentale : elle se
concentre surtout dans les grands plans d'eau formés artificiellement et
notamment les barrages de Lagdo, Mbakaou, Mappé et Bamendjin ; le
long de certains fleuves tels le Nyong et la Sanaga. La production annuelle
dépasse 50.000t. On peut noter l'existence d'un centre de pêche
artisanale qui va sans doute donner un coup de fouet à la production
nationale [4].
v La pêche maritime continentale : elle se pratique
en haute mer dans les eaux territoriales camerounaises, sa production reste
encore très faible et est de l'ordre de 10.000t. Elle est
handicapée par de nombreux facteurs ; notamment la pauvreté
relative des eaux maritimes accentuée par l'exploitation intensive des
ressources démersales et la recrudescence des activités de la
pêche illégale. Seule la pêche côtière est
pratiquée par des unités de pêche industrielle ;
uniquement par chalutage. La flottille de la pêche industrielle au
Cameroun compte moins d'une dizaine de sociétés
[4].
3.4-La pisciculture
La pisciculture n'est pas encore l'objet d'un engouement au
Cameroun malgré le potentiel que regorge le pays. La production de
poissons par la pisciculture plafonne depuis 1992 à 300t, sur un
potentiel biotechnique d'environ 20.000t par an. Près de 150
pisciculteurs possèdent 2000 étangs. Le Cameroun dispose de
structure de base ; à savoir les espèces de poissons
appropries (tilapia, carpe, silure) et les stations aquacoles. Par ailleurs, il
existe d'autres ressources halieutiques dont l'exploitation pourrait contribuer
efficacement à l'apport de protéines notamment l'algue
oscillatoire platensis, la grenouille géante [12]
3.5-Les industries animales
Les unités modernes de transformation des produits de
l'élevage sont pratiquement inexistantes au Cameroun, ce qui
représente un frein considérable pour le développement des
filières animales.
3.5.1-Les industries de
viandes
Il existe au Cameroun deux
abattoirs industriels. L'un est situé à Douala et l'autre
à Yaoundé. Ils ont chacune une capacité d'abattage de 400
bovins, 200 petits ruminants et 100 porcs. Les deux abattoirs sont dotés
de petites unités de production de farines animales (sang et viande)
d'une capacité chacune de deux tonnes par jours. Aujourd'hui les deux
abattoirs sont dans un état de dégradation avancé du fait
des difficultés que rencontre la SODEPA (la Société de
Développement et d'Exploitation des Productions Animales) à les
entretenir. On note aussi l'existence de trois abattoirs à Obala, Garoua
et Bamenda. Ceux d'Obala et Garoua fonctionnent en gestion privée tandis
que celui de Bamenda est en passe d'être confié à un
gestionnaire privé. D'une manière générale le
circuit mort de la viande, et en particulier les boucheries dont les promoteurs
restent encore peu professionnalisés sont caractérisées
par une inorganisation de leurs activités. Les unités de
transformations sont absentes pour les filières de volailles et porcs;
ce qui est un frein considérable pour leur développement. Dans
les années 1970, depuis la fermeture de l'usine koussel (unité de
fabrique de corne boeuf) dans le grand nord Cameroun, aucune usine de
transformation de produits carnés ou halieutique n'a encore vu le jour
[11].
3.5.2-Les industries de
lait
Dès le début des
années 1980, la production de lait s'est fortement fait ressentie avec
l'avènement du projet laitier de Ngaoundéré. Ce projet
devait mener des actions de développement dans trois secteurs à
savoirs : la production en amont, la transformation et la
commercialisation des produits laitiers en aval. Malgré sa privatisation
depuis trois ans le volet usine du projet n'arrive toujours pas à
être rentabilisé. Entre temps, de nombreuses laiteries
privées ont vu le jour notamment : sotramilk à Bamenda et la
laiterie de banyo, orientés vers la transformation du lait frais. Par
contre des structures comme camlait, saplait, milkway ont orienté leurs
activités vers la reconstruction des poudres de lait importées
d'Europe. Enfin des petites unités de transformation artisanales ont vu
le jour ces dernières années dans l'Adamaoua (idoo, bang,
bouhari) le nord-ouest (tadu et sabga...) et le nord. Malgré l'existence
de ces différentes sociétés laitières, le Cameroun
connaît toujours un déficit en matière de lait et de
produits dérivés [4].
3.5.3-Les industries des cuirs
et peaux
Dans ce domaine, le gouvernement
camerounais avait crée la société de tanneries et de
peausseries du Cameroun (STPC) qui est devenue dans les années 1980 les
tanneries industrielles du Cameroun (TANICAM); société para
étatique, dans le but de valoriser les cuirs et peaux. Aujourd'hui
TANICAM a été rachetée par un privé qui avait
créé la nouvelle tannerie du Cameroun (NOTACAM) qui est
essentiellement tournée vers la collecte, le pré tannage et
l'exportation des cuirs et peaux à l'état semi tannées. La
NOTACAM connaît d'énormes problèmes :
Ø difficulté de
ravitaillement ;
Ø exportation croissante
des cuirs et peaux pour la consommation humaine vers les pays voisins ;
Ø nombreux coutelures sur
les cuirs ;
Ø problèmes de
gestion [11].
3.5.4-Les industries de
poissons et produits halieutiques
Il existe très peu
d'unités de fabrication industrielle de conserves à base de
poisson ou de crustacés. On peut citer la Gulf fisheries, la
société camerounaise des crustacés
spécialisée dans l'exportation des crevettes ; la
Société Camerounaise des Industries Animales (SOCIA) et la
Société des pêches du Cameroun (SOPIC). Leurs productions
restent très faibles car tributaires de la pêche industrielle qui
souffre de la surexploitation des eaux territoriales par les bateaux pirates et
la vétusté des bâtiments de pêches. Il existe par
contre des installations de conservation ou de séchage et quelques
unités semi-industrielle de transformation ou de fumage de poisson qui
pour la plupart exercent dans le cadre informel [11].
3.5.5-Les industries de
l'alimentation de bétail
La gestion des pâturages est
un très grave problème car oppose toujours agriculteurs et
éleveurs. La Société de Développement du Coton
(SODECOTON) joue un rôle incontournable pour l'alimentation des animaux
de gros bétail. En ce qui concerne les animaux à cycle court,
notamment les volailles et porcs en élevage semi intensif qui consomment
des provendes complètes sont confrontés aux problèmes
lies à l'insuffisance de mais produit et le coût
élevé des intrants (concentré, tourteau de soja, tourteau
d'arachides, prémix...). Aujourd'hui on note la présence de
quelques sociétés locales privées
spécialisées dans la production d'aliments complets qui sont
installées dans les périphéries des grandes
villes :
Ø EPA de douala ;
Ø Complexes avicole de mvog
betsi à Yaoundé;
Ø SPC à
Bafoussam ;
Ø Alivet
[11].
3.6-Secteurs en charge de
l'élevage, des pêches et industries animales
3.6.1-Secteurs publics
3.6.1.1- Ministère de l'Elevage, des Pêches et
des industries Animales (MINEPIA)
Le MINEPIA est la structure institutionnelle du secteur public
en charge de l'élevage, des pêches et industries animales au
Cameroun. Il est chargé de l'élaboration et de la mise en oeuvre
de la politique du gouvernement en matière de l'élevage, des
pêches et des industries animales. Dans le cadre de ces attributions, il
est en liaison avec les autres départements ministériels
intéressés :
Ø de l'application de toutes les mesures visant
à la conservation, au développement et à l'exploitation
des animaux domestiques et des produits d'origine animale;
Ø de la salubrité des denrées
alimentaires d'origine animale ;
Ø de la formation et de l'encadrement technique en
matière d'élevage ;
Ø de la formation des pêcheurs, de la protection
des ressources maritimes et fluviales, de l'amélioration de la
production et du contrôle sanitaire et statistique en matière de
pêche maritime fluviale et piscicole ;
Ø des études et recherche en vue du
renouvellement des ressources halieutiques et piscicoles en liaison avec le
ministère chargé de la recherche scientifiques.
Pour accomplir ses missions le MINEPIA dispose outre des
services centraux et extérieurs, d'un certain nombre d'institution
sous-tutelle [12].
3.6.1.1.1-Services centraux
L'organigramme montre que pour accomplir ses missions le
MINEPIA dispose :
v d'un secrétariat général
v d un secrétariat particulier ;
v de deux conseillers techniques ;
v d'une cellule de communication ;
v d'une inspection générale ;
v d'une cellule de suivi ;
v d'une cellule de traduction ;
v d'une cellule d'informatique ;
v d'une cellule de l'enseignement zootechnique,
vétérinaire et halieutique ;
v d'une cellule juridique ;
v de cinq directions à savoir :
Ø la direction de la division des études,
statistiques et coopérative qui comprend :
§ une cellule des études et des
statistiques ;
§ une cellule de la coopération et de suivi des
programmes sectoriels ;
Ø la direction des affaires générales qui
comprend :
§ la cellule de gestion du projet SIGIPES ;
§ la sous direction des personnels, de la solde et des
pensions ;
§ la sous direction du budget, du matériel et de
la maintenance.
Chacune des sous direction comprend trois services.
Ø direction des services vétérinaires qui
comprend :
§ la sous direction de la protection des cheptels, qui
comprend deux services qui sont :
ü le service de la santé animale ;
ü le service de l'epidemio-surveillance.
§ la sous direction de la pharmacie
vétérinaire et de la promotion du secteur privé qui
comprend deux services à savoir :
ü Le service de la pharmacie
vétérinaire ;
ü Le service de la promotion du secteur privé
vétérinaire.
§ la sous direction de l'inspection sanitaire et de la
santé publique vétérinaire qui comprend deux
services :
ü le service de l'inspection sanitaire et des
zoonoses ;
ü le service de la santé publique
vétérinaire et de la protection des consommateurs.
Ø direction des pêches industrielles et
artisanales qui comprend :
§ la sous direction de la pêche industrielle, qui
comprend quatre services :
ü le service de la pêche industrielle ;
ü le service de la pêche continentale, artisanal et
maritime ;
ü le service des évaluations des ressources
halieutiques et des aménagements ;
ü le service de la formation et de l'insertion des
pêcheurs artisans.
§ la sous direction aquaculture, qui comprend deux
services :
ü le service aquaculture ;
ü le service de la vulgarisation aquacole.
§ la sous direction des technologies et des industries
halieutique, qui comprend deux services qui sont :
ü le service des technologies de pêche ;
ü le service des industries halieutiques.
La brigade nationale de contrôle et surveillance des
activités de pêche qui comprend deux contrôleurs.
Ø La direction du développement des productions
et des industries animales qui comprend quatre sous direction à
savoir :
§ La sous direction des productions animales qui
comprend :
ü le service des élevages du petit bétail,
de la volaille et de cuniculture ;
ü le service des élevages du gros
bétail ;
ü le service des élevages non conventionnels, de
l'apiculture et des animaux de compagnie.
§ la sous direction de l'alimentation qui
comprend :
ü le service des aménagements du foncier
pastoral ;
ü le service de l'hydraulique pastorale ;
ü le service de l'alimentation et de la promotion des
sous-produits agro-industriels.
§ la sous direction des industries animales qui
comprend :
ü le service de l'industrie laitière ;
ü le service des industries de viandes, cuirs et
peaux.
§ la sous direction de la promotion des innovations et
des organisations professionnelles qui comprend :
ü le service de la promotion des innovations ;
ü le service de la promotion des organisations
professionnelles et interprofessionnelles.
3.6.1.1.2-Services
déconcentrés
Les services extérieurs du MINEPIA sont :
Ø les délégations provinciales ;
Ø les délégations
départementales ;
Ø les délégations
d'arrondissement ;
Ø les centres zootechniques.
3.6.1.1.3-Institution sous tutelle
3.6.1.1.3.1-SODEPA
La société de développement et
d'exploitation des productions animales a été
créée par décret n 14/182 du 08 mars 1974 modifié
par décret n 81/395 du 09 septembre 1981. Son objectif peut se
résumer ainsi : acquisition, création, administration,
exploitation et développement de toutes les entreprises d'élevage
bovin, de production de denrées agricoles nécessaires à
l'élevage et la transformation des productions animales notamment les
abattoirs, les entrepôts frigorifiques et les ateliers de
conditionnement. Le commerce des produits de l'élevage bruts ou
après transformation et de leurs sous-produits. Elle est chargée
d'assurer la promotion, le développement, la valorisation et
l'exploitation des productions animales ; et dispose de trois
ranchs :
Ø ranch de Ndokaya ;
Ø ranch du Faro ;
Ø ranch de Bumbo ;
Elle dispose en outre de deux abattoirs modernes à
Douala et Yaoundé.
3.6.1.1.3.2-Caisse de développement de
l'élevage et pêches
Les caisses sont chargées d'encourager les
activités susceptibles de développer le secteur de
l'élevage et pêche. On distingue :
Ø la caisse de développement du nord ;
Ø la caisse de développement du
nord-ouest ;
Ø la caisse de développement de la pêche
maritime.
3.6.1.1.3.3-Mission spéciale
d'éradication des glossines
Baser dans la partie septentrionale, elle est chargée
de la lutte contre les glossines, un fléau qui freinent l'expansion de
l'élevage des ruminants dans la zone de production.
3.6.1.1.3.4-Mission de développement de la
pêche artisanale maritime
Baser dans le littoral, elle est chargée d'apporter aux
pêcheurs artisans un support technique et logistique.
3.6.1.1.3.5-Stations d'élevage et
aquacole
Leur missions est de vulgariser les techniques
d'élevage et d'aquaculture ; de fournir des intrants aux
producteurs à moindre coût (géniteurs, alvins...)
3.6.1.1.3.6-Centre national de formation zootechnique,
vétérinaire et halieutique (CNFZVH)
Il s'occupe de la formation zootechnique
vétérinaire et halieutique ; du personnel technique en
matière de protection sanitaire. Le Cameroun dispose de trois centres
Ø CNFZVH de Maroua ;
Ø CNFZVH de jakiri ;
Ø CNFZVH de Foumban.
3.6.1.1.3.7-Laboratoire nationale
vétérinaire (LANAVET)
Situé dans le nord du pays à Garoua, le LANAVET
est un établissement spécialisé dans :
Ø la production et la commercialisation des vaccins
vétérinaires ;
Ø la recherche et le diagnostic en santé
animale ;
Ø la formation et le recyclage des cadres et
techniciens de laboratoire.
Les principaux vaccins proposés permettent de
prévenir les maladies suivantes :
ü au niveau des bovins :
§ la peste bovine ;
§ la péripneumonie contagieuse bovine ;
§ le charbon bactéridien ;
§ le charbon symptomatique ;
§ la pasteurellose ;
§ la brucellose.
ü au niveau des moutons :
§ la peste des petits ruminants.
ü Au niveau de la volaille :
§ La newcastle, la typhose, le cholera (vaccin trivalent
injectable) [2].
3.6.1.2-Autres secteurs du publique intervenant dans le
domaine de l'élevage, pêches et industries animales
3.6.1.2.1-Ministère de l'enseignement
supérieur
Ce ministère assure en amont la formation des
différentes catégories d'agents du secteur élevage mis
à part les médecins vétérinaires qui sont
formés à l'étranger. Il intervient à travers la
Faculté agronomique des sciences agricoles de l'Université de
Dschang pour former les ingénieurs agronomes ;
zootechniciens ; pendant une durée de 5 ans. L'admission dans cette
faculté se fait sur concours et strictement réservée aux
bacheliers scientifiques (série C et D). En outre il intervient dans la
formation des ingénieurs agro alimentaires à l'université
de Ngaoundéré et sanctionne la fin des études par un
diplôme d'ingénieur agro-alimentaire. L'entrée
également se fait sur concours et réservée au bachelier de
série C et D.
3.6.1.2.2-Ministère de la recherche
scientifique et de l'innovation
Ce ministère assure la recherche dans le secteur
agricole. La création des centres provinciaux de recherche et
d'innovation permettront d'être désormais au chevet des
opérateurs économiques pour les aidés à
créer des richesses et des emplois. Pour réaliser ces objectifs
le ministère compte sur des structures qui ont fait leurs preuves comme
l'Institut de Recherche Agronomique pour le Développement (IRAD). En
effet l'IRAD compte plusieurs stations repartie sur le territoire national.
L'IRAD utilise depuis très longtemps des vétérinaires et
à ce jour on compte une dizaine qui sont passés par là.
3.6.1.2.3-La chambre d'agriculture, de
l'élevage et des forets du Cameroun
La chambre d'agriculture, de l'élevage et des
forêts du Cameroun est une institution qui compte plus de trente
années d'expérience dans la représentation des
intérêts des producteurs agricoles, pastoraux et forestiers. Au
fil des ans, elle s'est imposée comme partenaire de l'état dans
le développement économique du Cameroun. Elle vise à
promouvoir la production agricole et forestière.
3.6.2-Secteur privé
La crise économique qui a frappé durablement le
Cameroun dans les années 1985 a amené le gouvernement camerounais
à opter les plan d'ajustement structurel(PAS). La mise en oeuvre du PAS
a abouti à une révision des systèmes de gestion de
l'économie du pays ; c'est ainsi que bon nombre de secteurs dont
celui de l'élevage a été libéralisé. La
privatisation des services de santé animale et de la profession
vétérinaire a été initiée grâce
à la promulgation de la loi 90/08/90 concernant l'exercice et
l'organisation de la profession vétérinaire.
3.6.2.1-Cliniques vétérinaires
Pour faciliter et permettre aux populations reculées de
bénéficier des prestations clinique, l'état a permis
l'installation des vétérinaires en clientèle
privée. En effet le développement du secteur privé dans le
domaine de la santé animale devrait permettre de fournir du travail aux
jeunes diplômés ; et d'alléger les services rendus par
l'Etat au secteur de l'élevage. Elle devrait permettre la diffusion dans
les zones reculées du territoire national d'intrants d'élevage de
qualité. Le gouvernement camerounais avait incité les
fonctionnaires du MINEPIA à quitter la fonction publique pour
s'installer dans le privé. Le gouvernement avait donné son accord
pour que des subventions de nature (médicaments
vétérinaires dont la valeur représentait un an de salaire)
leur soient octroyées. Malheureusement à ce jour, aucune
subvention de ce type n'a été attribuée aux partants
[11].
3.6.2.1.1-Cliniques vétérinaires
Urbaines
D'après les sources venant de l'ONVC la
quasi-totalité des cliniques se trouve dans les grandes
agglomérations. A ce jour on compte quarante sept cliniques
vétérinaires qui sont majoritairement représentées
dans la partie Sud du pays.
3.6.2.1.2-Cliniques vétérinaires
rurales
Elles sont inexistantes.
3.6.2.2-Pharmacie vétérinaire
La quasi-totalité des vétérinaires du
privé font dans la pharmacie vétérinaire. En effet dans
toute clinique vétérinaire il y a toujours une pharmacie
vétérinaire.
3.6.2.3-Médicaments vétérinaires
L'office pharmaceutique vétérinaire(OPV) du
Cameroun était chargé d'importer, de diffuser et de distribuer
les instruments et produits à usage vétérinaire sur toute
l'étendue du territoire camerounais. Mais la dette de l'OPV
vis-à-vis de l'extérieur se chiffrant à 240 million de
FCFA dans les années 90 a conduit inévitablement l'OPV vers sa
mort certaine. Bien que non souhaite par l'état, la fermeture de l'OPV a
tout de même laissé le champ libre à divers importateurs,
distributeurs et à de nombreux détaillant du secteur
privé. Cependant ce domaine reste encore à organiser car il y
reste une concurrence déloyale.
3.6.3-Organisation
professionnelle et paysanne
Dans cette partie nous parlerons des organismes d'Etat, des
projets, des ONGs et syndicats; qui concourent tous d'une manière ou
d'une autre au développement de l'élevage.
v Organismes d'Etat et projets.
Ø Mission spéciale d'éradication des
glossines :
Ø Programme national de vulgarisation et de recherche
agricole
Ø Le GESEP (Gestion Sécurisée des Espaces
Pastoraux)
Ø Le PASSA (Programme Spécial de
Sécurité Alimentaire)
Ø Le PAFAR (Programme d'Amélioration des revenus
Familiaux Ruraux)
Ø Le PNVRA (Programme National de Vulgarisation Rural
Agricole)
Ø Le PDFP (Programme de Développement de la
Filière Porcine)
v Organisations privées
Bien qu'au Cameroun il se pose un problème de
recensement des groupements d'initiative commune (GIC), on distingue :
Ø UGICETA (Union des GICs du comité
d'Eradication des Tsé-tsé dans l'Adamaoua) ;
Ø FEKOSSAM (Fédération des Producteurs
Laitiers) [11].
3.6.4-Ordre national des
vétérinaires du Cameroun
Organisme de droit public, crée par la loi n 78/21 du
29 décembre 1978, structuré et régi par la loi n 90/033 du
10 août 1990 relative à l'exercice de la profession
vétérinaire au cameroun. Tous les vétérinaires
exerçant au Cameroun sont obligatoirement membre de l'ordre national des
vétérinaires du Cameroun (article 3.26 et 41 de la loi 90/033).
Ils sont inscrits sur un tableau réactualisé chaque année.
L'ordre veille au maintien des principes de moralité et de
dévouement indispensables à l'exercice de la profession
vétérinaire, ainsi qu'au respect des règles
éditées par le code de déontologie
vétérinaire [2].
3.6.4.1-Membres de l'ordre
Pour être membre de l'ordre national
vétérinaire du Cameroun, il faut être inscrit à
l'ordre ; ce qui permet l'exercice de la profession au Cameroun.
3.6.4.2-Condition d'inscription a l'ordre
Les conditions d'inscription à l'ordre sont les
suivantes :
Ø être de nationalité camerounaise et
jouir de ses droits civiques ;
Ø avoir la majorité civile ;
Ø être titulaire d'un diplôme d'état
ou d'université de docteur vétérinaire ou de tout autre
diplôme reconnu équivalent par l'autorité compétente
au moment du dépôt du dossier ;
Ø n'avoir subi aucune condamnation pour fait contraire
à la probité (vol, détournement de deniers publics,
escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux) ou aux bonnes
moeurs ;
Ø n'avoir été déclaré en
faillite, ni mis en état de liquidation judiciaire.
Ø le postulant en outre produit un dossier
comprenant :
ü une demande timbrée ;
ü une copie certifiée conforme de l'acte de
naissance datant de moins de trois mois ;
ü une copie certifiée conforme du diplôme de
docteur vétérinaire ainsi qu'une attestation de
présentation de l'original de ce diplôme ;
ü un extrait de casier judiciaire (bulletin n°3)
datant de moins de trois mois.
Le dossier est déposé en double exemplaire au
niveau de l'ordre [2].
3.6.5-Association nationale des
techniciens vétérinaires, d'élevage, des pêches et
d'aquaculture
Structure de droit privé, créée par les
auxiliaires d'élevage, des pêches et d'aquaculture, pour
défendre leurs intérêts. Les para
vétérinaires sont formés sur place et sont présents
dans plusieurs secteurs. Leur nombre est très largement
supérieur à celui des docteurs vétérinaires.
3.6.6-Syndicat national des
vétérinaires du privé
Structure de droit privé, créé par les
vétérinaires exerçant en clientèle privée,
pour défendre leurs intérêts.
DEUXIEME PARTIE :
Étude de terrain
Chapitre 1 :
Matériels et méthode
1.1 -Cadre de
l'étude
Cette étude a eu lieu au Cameroun et a pris en compte
sept provinces au lieu de six comme prévu:
Ø la province de l'Adamaoua ;
Ø la province du nord ;
Ø la province de l'Extrême Nord ;
Ø la province du Centre ;
Ø la province du Littoral ;
Ø la province du Nord-Ouest ;
Ø la province de l'Ouest.
1.2-Période de
l'étude
L'étude a eu lieu en trois phases. Une première
phase qui a eu lieu d'octobre à décembre ; période au
cours de laquelle on a établi les fiches d'enquêtes et
défini la démarche à suivre sur le terrain avec l'appui
des responsables du PE et certains enseignants pris comme personnes
ressources. La deuxième phase a eu lieu au Cameroun et s'est
étendue de décembre à juin ; période de
l'enquête de terrain. La troisième phase a eu lieu au
Sénégal et s'étend de juin à juillet ;
période de la dépouille, du traitement des résultats et de
la rédaction de la thèse.
1.3-Cible de l'étude
Les personnes ciblées par
l'étude sont :
Ø les docteurs
vétérinaires ;
Ø les paras
vétérinaires ;
Ø les
éleveurs ;
Ø les
agro-industrielles ;
Ø les organisations non gouvernementales (o.n.gs)
Ø le directeur de la direction des services
vétérinaires ;
Ø le directeur de la direction des pêches ;
Ø le directeur de la direction du développement
des productions et des industries animales ;
Ø le directeur de la direction des affaires
générales ;
Ø le directeur de la direction des études,
statistiques et coopération
Ø le directeur de la direction de
l'environnement ;
Ø les délègues provinciaux ;
Ø les responsables des industries agro-alimentaires.
1.4-Matériels
techniques
Pour mener à bien cette
étude nous avons eu besoin d'un certain nombre de
matériel :
Ø les fiches
d'enquêtes par catégories ;
Ø d'un
téléphone portable ;
Ø un cahier pour les
audiences ;
Ø un sac pour porter les
fiches ;
Ø un ordinateur
portable.
1.5-Méthode
Nous avons effectué nos
travaux en trois étapes :
v L'étape de
pré enquête.
Pendant cette étape, nous
avons établi des fiches d'enquêtes pour :
Ø les docteurs
vétérinaires du secteur public ;
Ø les docteurs vétérinaires du secteur
privé ;
Ø les docteurs vétérinaires
diplômés de l'EISMV ;
Ø les paras vétérinaires ;
Ø les éleveurs ;
Ø les docteurs vétérinaires de
l'enseignement ;
Ø les docteurs vétérinaires de la
recherche.
Des fiches d'entretien pour :
Ø le ministre du MINEPIA ;
Ø le directeur de la direction des services
vétérinaires ;
Ø le directeur de la direction des pêches ;
Ø le directeur de la direction du développement
des productions et des industries animales ;
Ø le directeur de la direction des affaires
générales ;
Ø le directeur de la direction des études,
statistiques et coopération
Ø le directeur de la direction de
l'environnement ;
Ø les délègues provinciaux ;
Ø les responsables des industries
agro-alimentaires ;
Ø les responsables des ONGs.
Avant de quitter le Sénégal le directeur de
l'EISMV a expédié des courriers aux personnalités à
rencontrer pour l'entretien.
v L'étape de
l'Enquêtes
Une fois au Cameroun nous avons obtenu de la part du ministre
du MINEPIA une note nous permettant d'être reçu dans toutes les
délégations provinciales retenues afin d'avoir une meilleure
orientation. Nous avons rencontré le secrétaire de l'ordre
national des vétérinaires du Cameroun qui a mis a notre
disposition la répartition des docteurs vétérinaires
exerçant en privé. Après cette étape nous avons
commencé notre étude par l'Ouest, le Nord-ouest, le Littoral,
l'Extrême -Nord, le Nord, l'Adamaoua et le Centre. Nous nous sommes
confrontés à un certain nombre de problèmes à
savoir :
Ø la disponibilité des personnes à
rencontrer ;
Ø la réticence des éleveurs à
participer aux enquêtes.
v L'étape de Post-enquête
Après avoir effectué ces enquêtes au
Cameroun, nous sommes rentrés au Sénégal pour la
dépouille des données et leur traitement. En effet nous avons
étudié les fiches par catégorie; nous avons
regroupé les réponses identiques ou similaires et avons fait le
décompte. Ceci nous a permis d'obtenir des résultats et de les
exploités.
1.6-Difficultés
rencontrées et solutions
L'accès aux acteurs durant la période de fin
mars début avril a été très difficile. En effet
tous les cadres de la fonction publique étaient allés au
renouvellement des organes de base du Parti au pouvoir. Durant la
période de mai nous avons eu le même problème car les
préliminaires des élections législatives et municipales
étaient lancées. Pour contourner ce problème nous avons
été contraints de faire parti de leur équipe.
L'autre difficulté était liée aux fiches
des para-vétérinaires qui n'étaient pas adaptés
à ceux du public.
Les éleveurs avaient beaucoup de réticence
à répondre aux questionnaires car ils croyaient que nous
étions des agents de l'Etat qui se faisaient passer pour des
étudiants afin d'avoir des informations sur leur cheptel. En effet au
Cameroun, le contact le plus régulier entre éleveurs et l'Etat
sont d'ordre financier. Pour remédier à cela nous leur avons
suggéré de ne pas révéler leur identité.
1.7-Traitement et analyse des
données
Les données recueillies ont été
ramenées sur leur forme brute au Sénégal. Dans un premier
temps les fiches ont été dépouillées manuellement
par catégorie. Par exemple, les fiches sur la catégorie docteurs
vétérinaires privés ont été
regroupées et les réponses ont été recensées
en fonction des différentes questions. Dans un deuxième temps,
les réponses similaires ont été fusionnées ;
ce qui a permis de procéder à l'analyse des données.
Certaines données jugées capitales ont fait l'objet d'une analyse
statistique grâce au tableur Excel du logiciel Microsoft Office 2003.
Chapitre 2: Résultats
Malgré les
difficultés nous avons pu avoir les entretiens avec :
Ø le conseiller technique
n° 1 du Ministre ;
Ø le directeur de la direction des services
vétérinaires ;
Ø le directeur de la direction des pêches ;
Ø le directeur de la direction du développement
des productions et des industries animales ;
Ø le sous directeur des ressources humaines ;
Ø le directeur de la direction des études,
statistiques et coopération ;
Ø les délègues provinciaux ;
Ø les responsables d'ONGs.
Le conseiller du Ministre de l'Elevage, des pêches et
industries animales nous a reçu en lieu et place du ministre car le
dossier lui a été transmis. Néanmoins, nous avons pu
rencontrer le Ministre lors de la présentation des voeux de nouvel an
par le personnel du MINEPIA à Yaoundé ; mais aussi à
Ngaoundéré lors de l'inauguration des nouveaux locaux de la
délégation provinciale de l'Adamaoua.
Durant l'étude nous avons pu rencontrer un certain
nombre de docteurs du public (MINEPIA) (54), du privé (16), de
l'enseignement (5) et des ONGs(2).
Le tableau V ci-dessous présente le reste des
entretiens réalisés.
Tableau VI : Les éléments
enquêtés sur le terrain autres que les
personnalités
|
Dr
vétérinaires
|
Para vétérinaires
|
ONG
|
Enseignement
|
Eleveurs
|
Publiques
|
Privés
|
Publiques
|
Privés
|
|
EISMV
|
AUTRES
|
|
EISMV
|
Autres
|
EISMV
|
Autres
|
Adamaoua
|
1
|
1
|
0
|
2
|
1
|
3
|
0
|
3
|
1
|
12
|
Centre
|
11
|
9
|
1
|
6
|
6
|
7
|
0
|
0
|
0
|
7
|
Extrême-Nord
|
4
|
1
|
0
|
0
|
0
|
2
|
1
|
0
|
0
|
12
|
Nord
|
2
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
11
|
Nord-Ouest
|
1
|
4
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
Ouest
|
3
|
2
|
0
|
2
|
0
|
5
|
0
|
0
|
1
|
15
|
Littoral
|
6
|
8
|
1
|
2
|
0
|
3
|
1
|
0
|
0
|
8
|
Total I
|
28
|
26
|
2
|
14
|
7
|
20
|
2
|
3
|
2
|
71
|
TOTALII
|
54
|
16
|
27
|
2
|
5
|
71
|
2.1-Situation actuelle de la
profession vétérinaire au Cameroun
La profession vétérinaire au Cameroun est
très peu connue du commun des mortels ; elle souffre de plusieurs
maux à savoir le manque d'application des textes, la concurrence
déloyale, la non représentativité significative des
vétérinaires au niveau des instances de prise de
décision et du manque d'organisation de la profession. En effet, au
Cameroun, la signification du processus de privatisation de la profession
vétérinaire a fait l'objet d'une interprétation
erronée. La privatisation reste perçue comme un simple transfert
de certaines fonctions autrefois remplies par l'Etat. Nous avons noté
de ce fait, l'absence du mandat sanitaire. Au Cameroun, la gestion
prévisionnelle qualitative et quantitative des ressources humaines
professionnelles (publiques et privées) dont a besoin le secteur n'est
pas réalisé. Les politiques d'incitation à l'installation
de jeunes vétérinaires dans le secteur privé sont
insuffisantes pour donner un caractère attractif à ce type
d'activité. D'un point de vue financier, une inadéquation est
relevée entre la volonté politique affichée et les moyens
effectivement rendus disponibles. Les moyens de fonctionnement et les salaires
octroyés aux services vétérinaires
déconcentrés ne permettent pas à ces derniers de remplir
leurs fonctions. Cet état des choses génère en particulier
des interrogations sur la qualité de la surveillance des maladies ainsi
que des contrôles qui sont réalisés et peut créer
des doutes sur leur caractère impartial, intègre et objectif qui
sont pourtant les composantes de l'éthique professionnelle citées
dans le code de l'OIE.
Au Cameroun la réglementation, bien qu'existante, reste
trop souvent peu ou mal appliquée. L'ouverture d'un cabinet
vétérinaire ou d'une pharmacie vétérinaire est
strictement réservée aux docteures vétérinaires
exerçant en clientèle privée. Elle est cependant
confrontée à de graves problèmes, notamment la concurrence
déloyale avec l'Etat qui continue à faire des prestations
cliniques aux prix hors normes.
Concernant les modalités d'exercice, la concentration
des activités des vétérinaires privés dans les
zones urbaines à forte densité est à déplorer.
Leurs services sont, de ce fait, inaccessibles aux éleveurs
situés en zones reculées, ce qui est le cas de la majorité
d'entre eux. Leurs activités se concentrent sur la distribution de
médicaments vétérinaires, les traitements et soins aux
animaux les plus accessibles. Les médecins vétérinaires
sont quasi absents dans le secteur des industries agroalimentaires, de
l'environnement et la faune sauvage.
Les éleveurs ne semblent pas toujours prêts, ni
psychologiquement (gratuité du service étatique antérieur)
ni économiquement (faible pouvoir d'achat, faible valorisation
économique des productions, organisation insuffisante des
filières, faible capacité d'investissement), à payer pour
la santé animale dans le cadre du recouvrement intégral des
coûts. Ils restent finalement toujours aussi démunis face aux
problèmes de santé animale alors que des solutions techniques
simples, efficaces et peu coûteuses existent. Certains éleveurs
pensent qu'ils sont devenus eux aussi vétérinaires et
distributeurs de médicaments. Aujourd'hui quand ils entrent dans une
pharmacie vétérinaire c'est pour montrer du doigt le produit
qu'il recherche et s'en vont l'administrer eux-mêmes. Les organisations
professionnelles agricoles conduisant des activités dans le domaine de
l'élevage sont insuffisamment structurées pour pouvoir contribuer
à la définition et à la mise en oeuvre des politiques
sectorielles.
2.1.1-Caractéristiques
des diplômés vétérinaires au Cameroun
2.1.1.1-Aspects quantitatifs
2.1.1.1.1-Le nombre des vétérinaires
dans le pays
D'après l'annuaire vétérinaire
édition 2000, le Cameroun comptait 240 docteurs
vétérinaires ; et de nos jour ce chiffre est passé
à 273 docteurs vétérinaires repartis dans
différentes activités ; ce qui montre une augmentation des
vétérinaires.
Ø Docteurs vétérinaires par
écoles de formation
La totalité des docteurs vétérinaires
sont formés à l'étranger. Ainsi nous avons
répertoriés ceux sortis des pays magrébins, des pays de
l'Europe de l'Est, des pays de l'Europe de l'Ouest, de l'Europe du Centre, des
USA, de l'Afrique du sud, du Nigeria, du Sénégal (voir Tableau
VII) [2].
Tableau VII : Répartition des docteurs
vétérinaires en fonction du lieu de formation
Lieux de formation
|
Durée d'étude
|
Nombres
|
Pourcentages
|
Afrique de l'Est
|
5 ans
|
3
|
1,2%
|
Afrique du Nord
|
6 ans
|
12
|
5%
|
Amérique
|
6 ans
|
8
|
3,4%
|
Asie
|
6 ans
|
1
|
0,4%
|
Europe de l'est (Ukraine et Russie)
|
5 ans
|
27
|
11,2%
|
Europe de l'ouest (France et Allemagne)
|
6 ans
|
50
|
20,8%
|
Europe du Centre (Romanie et la Bosnie Herzégovine)
|
6 ans
|
2
|
0,8%
|
Europe du Nord (Nirlande)
|
6 ans
|
2
|
0,8%
|
Nigeria
|
6 ans
|
54
|
22,5%
|
Sénégal(EISMV)
|
6 ans
|
81
|
33,8%
|
Total
|
-
|
240
|
100%
|
L'EISMV de Dakar est la structure qui a formé plus de
vétérinaire au Cameroun. En effet 33.8% des
vétérinaires camerounais y sont sortis. Cependant, le Cameroun
étant un pays bilingue, Le Nigeria est aussi très
sollicité par les camerounais.
Ø Docteurs vétérinaires par
secteurs d'activité
Les médecins vétérinaires se retrouvent
dans plusieurs secteurs. Dans le public, on les rencontre : Au MINEPIA,
à L'IRAD, et au MINESUP. Cependant on note leur absence au niveau de
l'armée et de la police. Dans le privé, ils se retrouvent parmi
les importateurs, les grossistes, Les cliniciens et les pharmaciens. Certains
vétérinaires sont rencontrés dans des ONGs.
2.1.1.1.1.1-Secteur public
2.1.1.1.1.1.1-MINEPIA
Le MINEPIA compte aujourd'hui 124 docteurs
vétérinaires à son actif ce qui représente
45.4% des docteurs vétérinaires. Son diagramme d'âge est le
suivant :
Figure 3 :
Diagramme d'âge (source MINEPIA)
Le diagramme nous montre que 23 personnes ont au moins 50 ans
et par conséquent proche de la retraite. En outre, seulement 56
fonctionnaires ont moins de 42 ans.
2.1.1.1.1.1.2-Recherche et enseignement
Dans ce domaine sept (07) docteurs vétérinaires
sont dénombrés dans l'enseignement soit un pourcentage de 2.6%,
dont quatre (04) à l'université de Ngaoundéré et
trois (03) à l'université de Dschang. Dans la recherche, huit
(08) docteurs soit un pourcentage de 2.9%, travaillent tous pour le compte de
l'IRAD [2].
2.1.1.1.1.2-Secteur privé
Ici nous pouvons distinguer les vétérinaires qui
travaillent pour leur propre compte et ceux qui sont salariés. Ainsi
d'après le rapport de l'ONVC de 2006 nous avons quarante-sept (47)
docteurs vétérinaires installé en clientèle
privé 17.2% ; tandis que ce nombre était de 23 il y a 7 ans
ainsi on a :
Tableau VIII :
répartition des vétérinaires autorisés
à exercer dans le privé
lieux d'exercice
|
nombres
|
Pourcentages(%)
|
Douala
|
11
|
23.4
|
Bafoussam
|
4
|
8.5
|
Bertoua
|
2
|
4.3
|
Ngaoundéré
|
5
|
10.6
|
Banyo
|
1
|
2.1
|
Garoua
|
2
|
4.3
|
Yaoundé
|
14
|
29.8
|
Buea
|
1
|
2.1
|
Limbe
|
1
|
2.1
|
Bamenda
|
6
|
12.8
|
Total
|
47
|
100
|
Cette répartition montre que la partie septentrionale
du Cameroun ne contient presque pas de cliniciens ; on compte dans une
moindre mesure les représentations des firmes pharmaceutiques.
La presque quasi-totalité des médecins
vétérinaires qui opèrent en clientèle privée
dispose d'un cabinet vétérinaire constitué d'une pharmacie
et d'une clinique. On les rencontres dans les grandes agglomérations.
Ils sont majoritairement pharmaciens que cliniciens. On en trouve qui sont
importateurs de matériels agricoles ou d'intrants zootechniques. Une
infime partie exerce comme représentant de firme pharmaceutique.
Le dépouillement des fiches auprès des
médecins vétérinaires privés (16
enquêtés), révèle les données suivantes (voir
les tableaux VIII et IX) :
Tableau IX : Données
recueillies auprès des vétérinaires privés
Questions
|
Réponses
|
Date d'installation ?
|
1990-1995 : 10
1996-2001 : 4
2002-2006 : 2
|
Crédit d'installation ?
|
Personne n'a bénéficié d'une
subvention
|
Raison de l'installation en privé ?
|
Pas de choix : cité 10 fois
accident : 4 fois
Passion : 2 fois
|
Si c'était à refaire feriez vous toujours
ce même choix ?
|
- Oui : 10 fois
Ce n'est pas la médecine vétérinaire qui
est mauvaise mais le système.
- Non : 2 fois
- Mitigé : 4 fois
|
Activités principales ?
|
- Pharmacie : 13 fois
-Importation et vente en gros de médicament : 1
fois
-Représentant firme : 2 fois
|
Activités complémentaires ?
|
-Non (10 fois)
-Consultant (1 fois) ; Ferme avicole (4 fois)
-Prestation de service pour la filière coton (1
fois)
|
Tableau X: Données
recueillies auprès des vétérinaires privés
(suite)
Questions
|
Réponses
|
Avez-vous des employés ?
|
-Temps plein (16 fois)
|
Rémunération des employés ?
|
Intervalle [20.000 -50.000 FCFA]
|
Caractéristiques de la clientèle ?
|
-Eleveurs et propriétaires de ferme
(13fois) ; Para vétérinaires et détaillants
(2fois) ; Particuliers et propriétaires d'animaux de compagnie
(15fois)
|
Clients réguliers
|
-Oui (5fois) ; Non (2fois) ; Difficile à dire
(2fois)
|
Combien d'animaux ?
|
-Difficile à dire (10fois) ; Nombre (6fois)
|
Contrat ?
|
-Non (16fois)
|
Rayon d'action ?
|
- Partout où besoin (16fois)
|
Quotidien
|
-Sur rendez vous (10fois) ; en fonction du besoin
(4fois) ; routine (2fois)
|
Comment sont organisés les
éleveurs ?
|
-Individuellement chacun fait appel à son
vétérinaire pour le suivi et traitement (12 fois)
|
Problèmes des éleveurs ?
|
-Conflit foncier avec les agriculteurs à cause du
pâturage ; Les animaux produisent moins et meurent plus
maintenant.
- l'informel (n'importe qui peut se faire passer pour
vétérinaire)
-Manque de moyens financiers
-Ecoulement des produits (l'éleveur est le perdant dans
la chaîne
- Vols d'animaux
|
Nombre de paravétérinaires ?
|
-Difficile à dire (15fois)
|
Type de relation avec les
paravétérinaires ?
|
-Complémentarité (11fois) ;
Indifférence (5fois)
|
Sont-ils une menace pour les jeunes
vétérinaires ?
|
-; Non (14fois)
|
Conseils aux jeunes
vétérinaires ?
|
-Etre moralement fort et courageux car il y a du travail. Ne
pas croiser les bras et se mettre dans la tête que ça va
marcher ; être patient. Avoir une idée précise de ce
qu'on veut faire, être persévérant et ne pas trop attendre
de l'Etat
-Accepter aller sur le terrain, aimer les zones rurales. Faire
des stages pendant quelques mois (en ville ou en campagne). C'est un secteur
d'avenir à condition que l'Etat et l'Ordre des médecins
vétérinaires prennent leurs responsabilités.
-S'il a des ambitions politiques qu'il aille dans la fonction
publique
-S'il y a les moyens il peut devenir importateur de
médicaments
|
On retient que l'installation en clientèle
privée a donc débuté en 1990 à cause du gèle
des recrutements dans la fonction publique, et aucun d'eux n'a
bénéficié de crédit au démarrage de leurs
activités. La plupart dispose d'un cabinet vétérinaire
(clinique et pharmacie) avec souvent un ou deux employés qui ont entre
20.000 FCFA et 50.000 FCFA le mois. Les principaux problèmes sont
d'ordre organisationnel et structurel.
Ø Docteurs vétérinaires
travaillants pour les sociétés
En ce qui concerne les
vétérinaires salariés du privé, on compte
vingt-trois (23) docteurs d'après l'annuaire
vétérinaire édition 2000 :
§ Dans les secteurs vétérinaires
Ces vétérinaires sont rencontrés dans les
laboratoires vétérinaires, dans les sociétés
d'importation et de distribution de médicaments
vétérinaires, et dans les complexes avicoles.
§ Autres secteurs non vétérinaire
On retrouve des vétérinaires, au nombre de sept
(7) soit un pourcentage de 1.5% dans divers autres domaines qui sont :
Ø à la société de
développement du coton (sodécoton) à Garoua un
docteur vétérinaire ;
Ø à Cami Toyota (société de vente
des véhicules de marque cami -Toyota) à Douala on a un docteur
vétérinaire;
Ø à la Safen SARL (société
africaine d'exploitation multi services) à Bertoua on a un docteur
vétérinaire;
Ø à la Snv/coopération
néerlandaise à Maroua on a un docteur
vétérinaire ;
Ø en Politique on a 3 docteurs
vétérinaires [2].
2.1.1.2-Aspect qualitatif
Les intervenants ont été répartis en deux
périodes à savoir avant le PAS et après le PAS (voir
tableau XI).
Tableau XI : Répartition des
intervenants avant et après le PAS
Périodes
|
Cas général
|
EISMV
|
Avant PAS
|
27/59(45.8%)
|
15/32(46.9%)
|
Après PAS
|
32/59(54.2%)
|
17/32(53.1%)
|
Total
|
59/59(100%)
|
32/32(100%)
|
Parmi les personnes ayant participées a
l'enquête, 27/59 (45%) ont obtenu leur diplôme avant le PAS. Les
diplômés de l'EISMV représentent 46.9%.
2.1.1.2.1-L'insertion
professionnelle par domaine d'activité
Nous présenterons les domaines d'activités dans
lesquelles les compétences des vétérinaires sont
mobilisées en tenant compte des médecins
vétérinaires que nous avons pu rencontrer. Les tableaux XI et
XII nous donnent la répartition des domaines d'activité des
vétérinaires.
Cas générale :
Tableau XII :
Répartition par domaines d'activités (cas
général)
Secteurs d'activités
|
Nombres de personne
|
Pourcentages (%)
|
Public
|
59
|
76.6
|
Privé
|
16
|
20.8
|
Autres (ONGs)
|
2
|
2.6
|
Total
|
77
|
100
|
Cas de l'EISMV :
Tableau XIII :
Répartition par domaines d'activités (cas
EISMV)
Secteurs d'activités
|
Nombre de personne
|
pourcentages
|
Public
|
31
|
91.1%
|
Privé
|
2
|
5.9%
|
Autres (ONGs)
|
1
|
3%
|
Total
|
34
|
100%
|
(Public : MINEPIA, enseignement et
recherche.)
Ces tableaux montrent que la fonction publique regroupe plus
de vétérinaires que les autres secteurs. De plus, les
diplômes de l'EISMV sont les plus nombreux dans la fonction publique car
91.1% des 76.6% des fonctionnaires sont de l'EISMV. Le secteur privé ne
représente que 20.8% de l'emploi et le secteur ONG 3% de l'emploi
exercé. Ces résultats sont pris à des périodes
différentes. Cependant la plupart des intervenants ayant
participés à l'enquête sont du public et ont eu leur
diplôme avant le PAS ; et ceux du privée et des autres
secteurs ont eu leur diplômes après le PAS. En outre, il est
intéressant de savoir combien de temps s'est écoulé entre
la fin de la formation des diplômés et le début de leur
premier emploi stable.
2.1.1.2.2-Temps écoulé entre la fin de
la formation des diplômes et leur premier emploi stable
Nous avons posé la question aux participants quelle
était le temps écoulé entre la fin de leur formation et le
début de leur emploi stable. Ces temps sont représentés
dans les tableaux XIV, XV, XVI et XVII.
Cas général
Avant le pas
Tableau XIV : Temps écoulé
entre la fin de la formation des diplômés et leur premier emploi
stable.
Temps
|
Nombres de personnes
|
pourcentages
|
Moins d'un an
|
20
|
74%
|
Un an après
|
04
|
14.8%
|
Deux ans après
|
03
|
11.2%
|
Total
|
27
|
100%
|
Apres le pas
Tableau XV : Temps écoulé
entre la fin de la formation des diplômés et leur premier emploi
stable.
Temps
|
participants
|
participants
|
Moins d'un an
|
8
|
25%
|
Un an après
|
7
|
21.9%
|
Deux ans après
|
6
|
18.7%
|
trois ans après
|
3
|
9.4%
|
quatre ans après
|
3
|
9.4%
|
cinq ans après
|
3
|
9.4%
|
six ans après
|
2
|
6.2%
|
Total
|
32
|
100%
|
Nous observons en générale que 74% des
diplômes vétérinaires trouvaient un emploi stable moins
d'un an avant l'avènement du PAS, tandis qu'après le PAS, ce
niveau d'insertion n'est atteint qu'après quatre ans. Ceci s'explique
par le fait que ce sont beaucoup plus les personnes travaillant dans le public
qui ont participées à l'enquête.
Cas de diplômes de l'EISMV
Avant le pas
Tableau XVI : Temps écoulé
entre la fin de la formation des diplômes et leur premier emploi
stable
Temps
|
participants
|
pourcentages
|
Moins d'un an
|
11
|
73.3%
|
Un an après
|
01
|
6.7%
|
Deux ans après
|
03
|
20%
|
Total
|
15
|
100%
|
Apres le pas
Tableau XVII : Temps écoulé
entre la fin de la formation des diplômes et leur premier emploi
stable
Temps
|
participants
|
participants
|
Moins d'un an
|
4
|
23.5%
|
Un an après
|
1
|
5.9%
|
Deux ans après
|
3
|
17.6%
|
trois ans après
|
4
|
23.5%
|
quatre ans après
|
2
|
11.8%
|
cinq ans après
|
1
|
5.9%
|
six ans après
|
2
|
11.8%
|
Total
|
17
|
100%
|
L'idée qui se dégage de ces résultats est
que 73.3% des diplômes de l EISMV se sont insérés moins
d'an avant la libéralisation de la profession vétérinaire,
et qu'après le PAS, ce taux d'insertion des diplômés de
l'EISMV à moins d'un an est de 23.5%. Il faut attendre trois ans pour
atteindre ce niveau. En ce qui concerne la rémunération, 59/59
soit 100 % des participants ne sont pas satisfait. En effet, les salaires ont
été réduits de 3/4 avant la dévaluation. En ce qui
concerne le salaire, les vétérinaires du MINEPIA sont dans la
catégorie
A 2 indices 530 alors que ceux de
l'enseignement et de la recherche sont dans la même catégorie
A2 mais à l'indice 605. Au Cameroun le
vétérinaire de la fonction publique (MINEPIA) touche 153000 FCFA
environ comme salaire de base et celui de l'enseignement touche environ
170000 FCFA comme salaire de base. Dans le secteur privé ceux qui sont
employés gagnent entre 500.000 et 1.000.000 FCFA. Ceux des organismes
ont entre 300.000 et 500.000 FCFA.
2.1.1.1.3-Formations post doctorale
Sur les soixante et un (61) diplômes
vétérinaires ayant participé à l'enquête,
trente deux (32) on eu à faire une spécialisation soit un
pourcentage de 52.4% et seulement quatorze (14) soit un pourcentage de
23% n'ont pas eu à le faire. Vingt-huit (28) sur les trente deux
vétérinaires soit 87.5 % ont réalisé des
spécialisations. Les autres ont fait des stages. 25% des
vétérinaires ont réalisé des formations post
universitaires en Productions Animales, 12.5% en Santé Animale, 21.9%
dans le domaine de la pêche. Il faut noter que les
vétérinaires interrogés ont fait des
spécialisations dans leur domaine d'intervention. Parmi les docteurs
ayant fait une spécialisation dix-huit (18) sont sortis de l'EISMV.
Leurs domaines de spécialisation sont présentés dans
le tableau XVIII.
Tableau XVIII: Différents
spécialisations effectuées par les intervenants
Titre des masters
|
Nombre de citation
|
Production Animale
|
8/32(25%)
|
Contrôle et inspections des denrées d'origine
animale
|
7/32(21.9%)
|
DEA en politique et gestion d'étude
|
2/32(6.2%)
|
Domaine de la pêche
|
7/32(21.9%)
|
Domaine de la santé animale
|
4/32(12.5%)
|
Séminaire sur l'aviculture
|
4/28(12.5%)
|
Tableau XIX : Différents
spécialisations effectuées par les intervenants
diplômés de l'EISMV
Titre des masters
|
Nombre de citation
|
Production Animale
|
4/18(22.1%)
|
Contrôle et inspections des denrées d'origine
animale
|
5/18(27.8%)
|
DEA en politique et gestion d'étude
|
4/18(22.1%)
|
Domaine de la pêche
|
3/18(16.8%)
|
Domaine de la santé animale
|
2/18(11.2%)
|
Séminaire sur l'aviculture
|
-
|
2.1.2-Cas des diplômes
de l'EISMV
L'analyse a porté sur trente-quatre (34)
diplômés sortis de l'EISMV exerçant au Cameroun :
Vingt-huit (28) sont dans le public, deux (2) sont installées en
clientèle privée, trois (3) sont dans l'enseignement et un (1)
travaille dans une ONG.. Rappelons que la dernière édition
(2000), de l'annuaire des médecins vétérinaires,
dénombre quatre-vingt-un (81) diplômés camerounais sortis
de l'EISMV dont seulement dix (10) exercent dans le privé et cinq (5)
qui ont émigrés. Jusqu'en 1986, année à partir de
laquelle le recrutement dans la fonction publique a commencé par
être gelé, ceux qui sont sortis étaient directement
recrutés dans la fonction publique. Ils n'ont connu aucune
difficulté pour leur insertion. Certains ont intégré la
fonction publique suite à leur admissibilité au concours de
recrutement de 1990 et de 2000. Il faut noter que de 1995 à 2000, le
Cameroun avait cessé d'envoyer des étudiants en formation
à l'EISMV. Tous ceux qui n'ont pas pu intégrer la fonction
publique, affirment qu'ils ont eu des problèmes de financement. En
effet, aucun n'a bénéficié de crédit ou de
subvention avant de s'installer. Depuis 2000, le Cameroun a renoué avec
la formation des médecins vétérinaires. On compte
prés de 80 étudiants camerounais inscrit de 2000 à2007.
En ce qui concerne la formation reçue à l'EISMV,
l'appréciation de la qualité de la formation à l'EISMV,
donnée par les trente quatre (34) diplômés sortis de
l'EISMV, est donnée par le tableau XX.
? qualité de la formation :
Tableau XX: Qualité de la formation
à l'EISMV
Appréciations
|
Très satisfaisante
|
satisfaisante
|
insuffisante
|
Très insuffisante
|
4/34(11.8%)
|
26/34(76.5%)
|
3/34(8.8%)
|
1/34(2.9%)
|
? par rapport aux autres écoles :
v 20 vétérinaires anciens de l'EISMV soit 58.8%
constatent que leurs collègues sortis des autres écoles n'ont
aucun plus par rapport à eux ;
v 5 soit 14.7% constatent des différences qui se
résument dans les domaines suivants :
§ dans le domaine des opérations
chirurgicales ;
§ dans le domaine de l'insémination
artificielle ;
v 9 soit 26.5% trouve que la question n'a pas lieu
d'être.
Les capacités d'interventions des diplômés
de l'EISMV varient selon les secteurs d'activités. C'est ce que nous
révèle le tableau XXI ci-dessous.
Tableau XXI : Capacité
d'intervention des diplômés de l'EISMV en fonction des secteurs
d'activité
Secteurs d'activité
|
Capacité d'intervention
|
Santé animale
|
Bonne
|
Zootechnie
|
Satisfaisante
|
Acteur du développement
|
Satisfaisante
|
Epidémiosurveillance
|
insuffisante
|
HIDAOA
|
Excellente
|
Environnement et biodiversité
|
Insuffisante
|
.
Ce tableau montre que la formation à l'EISMV est
satisfaisante dans le secteur de la zootechnie et du développement
d'après les intervenants. La capacité d'intervention dans le
domaine de l'épidémiologie est estimée insuffisante; le
secteur d'HIDAOA est estimé satisfaisant. En santé animale le
capacité est estimée bonne ; tandis qu'en environnement et
biodiversité elle est estimée insuffisante.
2.1.3-Situation actuelle de la
profession des para-vétérinaires
2.1.3.1-Aspects quantitatifs
2.1.3.1.1-Nombre des para-vétérinaires
au Cameroun
Le Cameroun pendant les années 2000 comptait 1404
para-vétérinaires en général.
[17]. De nos jours ils sont estimés à plus de
2000 le nombre. En effet, la reprise du recrutement des
para-vétérinaires a suscité auprès des
diplômés camerounais le désir de suivre cette formation. On
trouve ces para-vétérinaires au niveau de plusieurs secteurs.
2.1.3.1.1.1-Secteur public
2.1.3.1.1.1.1-MINEPIA
La fonction publique camerounaise utilise la
quasi-totalité des para- vétérinaires. En 2000, on
dénombrait 1398 para-vétérinaires soit un pourcentage de
97.4%. De nos jours on compte environ 1900 para-vétérinaires soit
un pourcentage de 76.4%. Leur répartition par catégorie est
donnée dans le tableau XXII.
Tableau XXII : Répartition des
paras vétérinaires par catégorie
Catégories
|
nombres
|
Pourcentages(%)
|
I.P
T.S.E
I.V
T.E
I.V.A&A.V
I.A
AUTRES
|
43
14
529
212
296
76
228
|
3.1%
1%
37.8%
15.2%
21.2%
5.4%
16.3%
|
TOTAL
|
1398
|
100%
|
Source : Annuaire
vétérinaire 2000
2.1.3.1.1.1.2-Recherche
Dans la recherche les para-vétérinaires sont
présents. En 2000 on dénombrait 35(2.5%) ; et la presque
totalité est représentée par les ingénieurs
agronomes zootechniciens.
2.1.3.1.1.2-Secteurs privés
Au niveau du secteur privé, on rencontre
généralement les para-vétérinaires. On les retrouve
généralement dans les cliniques vétérinaires, dans
les complexes avicoles et dans les succursales des sociétés
d'importation des médicaments. Ils travaillent le plus souvent sous
l'autorité d'un médecin vétérinaire.
2.1.3.1.1.3-Autres secteurs
On les retrouve dans les secteurs suivants :
Ø en politique ;
Ø à la SODECOTON ;
Ø à la police (tableau
XXIII).
Tableau XXIII : Autres secteurs
d'activité des paras vétérinaires.
Secteurs
|
nombres
|
Politique
|
06
|
Sodecoton
|
10
|
Police
|
04
|
Source : Annuaire
vétérinaire 2000
2.1.3.1.2-Itinéraires d'insertion
professionnelle
Les para-vétérinaires ayant participé
à l'enquête ont donné leurs itinéraires d'insertion
professionnelle. Les résultats se trouvent dans le tableau XXIV.
Tableau XXIV: Itinéraires
d'insertion des paras professionnels
Secteurs d'activité
|
Nombres de personne
|
Pourcentages(%)
|
Public
|
07
|
26%
|
Privé
|
20
|
74%
|
Total
|
27
|
100%
|
Il découle de se tableau que 20/27 (74%) sont dans le
privé et 7/27 (26%) dans le public.
2.1.3.1.3-Temps écoulé entre la fin de
la formation et leur premier emploi stable
La totalité des para-vétérinaires
exerçant dans le secteur public rencontrés ont eu leur premier
emploi stable moins d'un an après la fin de leur formation. Pour ceux
qui sont dans le privé la situation est présentée dans le
tableau XXV.
Tableau XXV Temps écoulé entre la
fin de la formation et leur premier emploi stable
Temps
|
Nombres de participants
|
Pourcentages
|
Moins d'un an
|
02
|
10%
|
Deux ans après
|
18
|
90%
|
Total
|
20
|
100%
|
L'idée qui se dégage est que, 90% des
para-vétérinaires ont eu un emploi stable deux ans après
leur sortie ; et seulement 10% l'on moins d'un an après.
En ce qui concerne la rémunération, aussi bien
dans le secteur public que privé personne n'est satisfait de leur
rémunération. Ceux du privé touchent entre 20000 FCFA et
50000 FCFA pour les infirmiers et agents techniques d'élevage. Ceux du
public sont payés conformément à la grille des
salariale.
2.1.3.2-Aspects qualitatifs
La formation des ingénieurs agronomes zootechniciens
se déroule principalement à la faculté agronomique et
science agricole de l'université de Dschang. Cependant certains cadres
sont formés à l'étranger (Nigeria, Sénégal,
Maroc...). La formation dure 5 ans.
La formation des ingénieurs et techniciens des
industries animales a lieu essentiellement à l'université de
Ngaoundéré et dans certaines écoles
étrangères. La formation des ingénieurs dure 5 ans et
celle des techniciens 2 ans.
La formation des infirmiers vétérinaires et des
adjoints, des agents techniques d'élevage et des adjoints et les
techniciens de pêche a eu lieu au Cameroun au niveau des CNFZVH. La
formation dure 2 ans pour toutes les catégories. Le Cameroun compte
trois centres de formation. Cependant l'absence d'enseignants qualifiés
est un problème crucial au niveau de ces centres. Les
diplômés de ces centres constituent, 80% du personnel du MINEPIA.
2.1.4-Orientation actuelle de
la politique sectorielle du MINEPIA et rôle joué par la profession
vétérinaire
2.1.4.1-Les objectifs généraux
Le développement du secteur vise l'atteinte des
objectifs généraux suivants :
Ø augmenter les productions animales et
halieutiques ;
Ø augmenter les revenus des producteurs ;
Ø désengager l'Etat ;
Ø améliorer la gestion concertée de
l'espace rural d'une manière durable ;
Ø organiser et renforcer les techniques des producteurs
et des professionnels de l'élevage et pêches ;
Ø assurer l'aménagement et le
développement durables des pêches.
2.1.4.2-Les objectifs spécifiques
L'atteinte des objectifs généraux permettra
également d'aboutir à la réalisation de certains objectifs
spécifiques et permettra :
Ø de lutter contre la pauvreté chez les femmes
et les jeunes ;
Ø d'apporter en quantité et en qualité
des protéines d'origine animale à la population camerounaise dans
le cadre du programme spécial de sécurité
alimentaire ;
Ø d'apporté des devises par exportation vers les
pays voisins d'un surplus des productions.
Pour atteindre tous ces objectifs, le MINEPIA
développera des stratégies générales et des
stratégies spécifiques par filière de production et
d'appui.
2.1.4.2.1-Stratégies
générales
Il s'agit pour le MINEPIA de favoriser :
Ø le
renforcement du cadre juridique et réglementaire ;
Ø le développement institutionnel et la mise en
place de la collaboration avec d'autres partenaires intervenant en milieu
rural ;
Ø le renforcement des capacités techniques des
formateurs et des producteurs ;
Ø la mise en place d'un mécanisme de
financement ;
Ø la gestion rationnelle et durable des ressources
naturelles.
2.1.4.2.2-Stratégies spécifiques de
développement de l'élevage, des productions et des industries
animales
Ces stratégies devraient répondre aux objectifs
de développement du secteur, en tenant compte des différentes
filières (bovine, ovine et caprine, porcine, aviaire et autres...).
L'action du gouvernement s'oriente vers l'accroissement de la production et
l'amélioration de la productivité dans le domaine pastorale
par :
Ø l'amélioration du secteur
traditionnel ;
Ø la promotion du secteur privé ;
Ø le renforcement des capacités des femmes pour
accroître la productivité dans les domaines de production
animale ;
Ø le développement des industries animales
adaptées par des mesures initiatives de transfert de technologie
appropriée au niveau de production actuelle ;
Ø le développement progressif d'un secteur
intensif en ce qui concerne la production laitière, les espèces
à cycle court (avicole et porcine).
2.1.4.2.2.1-Les filières de l'élevage
et des productions animales
v la filière bovine
L'élevage bovin au Cameroun est un maillon essentiel de
la sécurité alimentaire. La stratégie de
développement de cette filière a pour objectif :
Ø augmenter la production bovine de manière
quantitative et qualitative ;
Ø satisfaire la demande intérieure camerounaise
et permettre une consommation supérieure à 36.3
kg/an/habitant ;
Ø dégager des surplus exportable vers les pays
voisins ;
Ø améliorer les rêves nus des
paysans ; maintenir la biodiversité.
Pour atteindre cela il faut sans doute sur le plan
sanitaire :
Ø assurer aux animaux une couverture sanitaire
satisfaisante ;
Ø favoriser l'installation des
vétérinaires en clientèle privée ;
Ø élaborer le mandat sanitaire ; maintenir
et développer la coopération avec les organisations
internationales chargées de la santé animale telle que l'OIE.
v la filière des petits ruminants
Au Cameroun l'élevage des petits ruminants constitue
une épargne pour les populations des terroirs pauvres [10].
La politique sectorielle du MINEPIA vise à
relever les immenses défis du développement rural notamment la
réduction de la pauvreté. Pour atteindre cet objectif, le MINEPIA
compte au niveau de la filière des petits ruminants :
Ø augmenter la production des petits ruminants sur
l'étendue du territoire national ;
Ø augmenter les revenus des producteurs.
v la filière porcine
Au niveau de la filière porcine, les objectifs sont les
suivants :
Ø augmenter et relancer la production porcine
camerounaise;
Ø augmenter les revenus des producteurs et créer
de l'emploi.
v la filière avicole
Au niveau de la filière avicole le gouvernement s'est
fixé des objectifs :
Ø augmenter la production avicole au Cameroun (chair et
oeufs);
Ø augmenter les revenus des producteurs et créer
des emplois ;
Ø développer l'élevage avicole villageois
et périurbain.
v l'élevage du cheval
L'objectif principal est de mettre en place une industrie
intégrée du cheval ; le cheval constitue actuellement un
secteur pouvant fournir aux camerounais des revenus et de l'emploi.
v la filière des élevages non
conventionnels
Au niveau des élevages non conventionnels les objectifs
sont les suivants :
Ø meilleure connaissance de ces
élevages ;
Ø meilleure connaissance des espèces ;
Ø développer la production de ces
espèces ;
Ø promouvoir ces élevages dans le cadre de la
sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté.
2.1.4.2.2.2-Rôle joué par la profession
vétérinaire dans les élevages
Notre enquête nous a permis de récolter quelques
informations auprès d'éleveurs et groupement d'éleveurs.
Ø Eleveurs de bovins : 08
Ø Eleveurs de petits ruminants : 35
Ø Eleveurs de volailles : 20
Ø Eleveur de porcs : 08
Les éleveurs camerounais sont très
réticents à donner des informations sur leur exploitation car les
contacts qu'ils ont avec les vétérinaires surtout ceux du secteur
public sont d'ordre financière. Néanmoins quelques uns nous ont
donnés leurs opinions. Soixante deux virgule cinq (62.5%) des
éleveurs enquêtés, sont suivi par les infirmiers
vétérinaires. Le tableau XXVI donne des informations sur le
suivi des éleveurs par espèce ; et le tableau XXVII donne la
répartition des cadres par catégorie suivant les
éleveurs.
Tableau XXVI : Information sur le suivi
des éleveurs
Espèces
|
Oui
|
Non
|
Nombres
|
pourcentages
|
Nombres
|
pourcentages
|
Bovins
|
4
|
50%
|
4
|
50%
|
Petits ruminants
|
10
|
28.6%
|
25
|
71.4%
|
Volailles
|
11
|
55%
|
9
|
45%
|
Porcs
|
5
|
62.5%
|
3
|
37.4%
|
Le tableau XXVI nous montre que le porc (62.5%)
est suivi ; de même que les volailles (55%) et les bovins (50%). Les
éleveurs de petits ruminants à 71.4% par contre n'ont pas de
suivi.
Tableau XXVII : Répartition des
cadres par catégorie suivant les éleveurs
Catégorie
|
Nombres de citation
|
pourcentages
|
Docteurs vétérinaires
|
Public ou privé
|
11
|
36.7%
|
Para vétérinaires
|
Infirmiers vétérinaires
|
15
|
50%
|
Agents techniques d'élevage
|
4
|
13.3%
|
Auxiliaires
|
/
|
/
|
Ingénieurs
|
/
|
/
|
En outre les éleveurs estiment que les prestations
cliniques sont trop chères ; car pour eu les prestations ne
constituent pas un investissement mais plutôt un coût. Cependant
les éleveurs qui jusque là n'ont pas eu de suivi, aimeraient en
avoir. Les éleveurs rencontrent d'énormes problèmes allant
du vol, à la pauvreté en passant par le manque de
pâturage.
Ø Vols : 36 citations soit 50.7% ;
Ø Pâturages : 43 citations soit
60.6% ;
Ø Coût : 34 citations soit 47.9%.
2.1.4.2.2.3-Les sous-secteurs d'appui
2.1.4.2.2.3.1-Le sous-secteur de l'alimentation
animale et avicole
Pour développer le sous-secteur de l'alimentation
animale et avicole, le MINEPIA s'est fixé des objectifs
suivants :
Ø assurer aux animaux une alimentation suffisante
notamment pendant la saison sèche afin de diminuer les mortalités
et les pertes de poids que les déficits alimentaires causent chaque
année ;
Ø diminuer les coûts élevés des
aliments du bétail afin d'assurer un développement harmonieux des
productions animales et avicoles ;
Ø augmenter les productions animales.
2.1.4.2.2.3.2-Le sous-secteur des industries
animales
Pour développer le sous-secteur des industries
animales, le MINEPIA s'est fixé des objectifs suivants :
Ø doter le Cameroun d'un tissu industriel en
matière de productions animales (abattoirs industriels, chaîne de
froid, matière de transformation des viandes, laiteries...) ;
Ø donner une plus value supplémentaire aux
productions animales.
2.1.4.2.2.3.3-Le sous-secteur protection sanitaire et
santé publique vétérinaire
Pour développer le sous-secteur de la protection
sanitaire et santé publique vétérinaire, le MINEPIA
envisage :
Ø de maîtriser les grandes
épizooties ;
Ø d'assurer une bonne couverture sanitaire ;
Ø de développer le secteur
vétérinaire privé ;
Ø d'assurer une bonne analyse des médicaments
vétérinaire et des denrées alimentaires.
2.1.4.2.2.3.4-Le sous-secteur formation
Pour développer le sous-secteur de formation, le
MINEPIA compte :
Ø développer les infrastructures de
formations ;
Ø moderniser les équipements de
formation ;
Ø mettre au point un plan de formation, de stage et de
recyclage du personnel technique et des opérateurs
économiques ;
Ø créer un centre de formation des
aviculteurs.
2.1.5-Perspective
d'évolution de la profession vétérinaire du point de vu
quantitatif et qualitatif
v Aspect quantitatif
Les perspectives d'évolution de la profession
vétérinaire au Cameroun d'après les intervenants varie, et
ceci en fonction des domaines d'activité. S'il y a un point sur lequel
tout le monde (les personnalités enquêtées) s'accorde,
c'est celui de la nécessité pour l'Etat Camerounais de
procéder au recrutement de jeunes vétérinaires afin de
préparer la relève. En effet d'après le diagramme
d'âge d'ici 2015, 26 docteurs seront en retraite. En plus le fait que
certaines personnes cumulent les postes, signifie qu'il y a manque du
personnel ; par exemple tous les délégués provinciaux
sont en même temps des délégués
départementaux et délégués d'arrondissement et au
niveau départemental. Les délégués
départementaux sont à la fois délégués
d'arrondissement. Le Cameroun compte 58 départements, 270
Arrondissements. Si le Cameroun veut réellement atteindre les objectifs
du millénaire, il faudrait qu'au niveau des arrondissements les
délégations soient tenues par les docteurs
vétérinaires. Comme le dit l'ONG vétérinaire sans
frontière Belge: « Le vétérinaire est l'acteur
principal du développement des pays pastoraux pauvres ». Ainsi
on peut estimer à environ 367 docteurs vétérinaires dans
la fonction publique d'ici 2015.
Les écoles de formation des para-professionnels sont
presque dépourvues de docteurs vétérinaires. Pour les
trois écoles que compte le Cameroun, on estime le nombre de besoin
à 12 docteurs.
Toutes les grandes fermes privées de la place sont
détenues par des particuliers. Cette situation est largement
décriée par beaucoup d'acteurs que nous avons
rencontrés.
Le secteur de l'environnement et de la faune est aussi vierge
car il n'y a pas de spécialiste dans ces domaines. Rappelons qu'il y a
beaucoup de domaines d'activités où les docteurs
vétérinaires peuvent mieux s'exprimer mais qui sont
occupés par des ingénieurs agronomes.
ü Information des vétérinaires du
public
Tableau XXVIII: Perspective d'évolution
pour la profession vétérinaire au Cameroun
|
croissante
|
stagnation
|
diminution
|
Fonction publique
|
29/46
(63%)
|
11/46
(24%)
|
/
|
Organisme de recherche
|
3/46
(6.5%)
|
8/46
(17.4%)
|
19/46
(41.3%)
|
Clientèle vétérinaire privé
|
26/46
(56.5%)
|
6/46
(13%)
|
3/46
(6.5%)
|
Production animale
|
24/46
(52.1%)
|
11/46
(24%)
|
6/46
(13%)
|
Industrie agro-alimentaire
|
18/46
(39.1%)
|
7/46
(15.2%)
|
7/46
(15.2%)
|
Pêche et produits halieutiques
|
23/46
(50%)
|
7/46
(15.2%)
|
6/46
(13%)
|
Environnement et faune sauvage
|
16/46
(34.8%)
|
7/46
(15.2%)
|
8/46
(17.4%)
|
Développement (ong...)
|
26/46
(56.5%)
|
4/46
(8.7%)
|
3/46
(6.5%)
|
Médicaments vétérinaires
|
27/46
(58.7%)
|
5/46
(10.9%)
|
2/46
(4.3%)
|
ü Information des vétérinaires du
privé
Tableau XXIX: Perspective d'évolution
pour la profession vétérinaire au Cameroun
|
croissante
|
stagnation
|
diminution
|
Fonction publique
|
14/16
(87.5%)
|
2/16
(12.5%)
|
/
|
Organisme de recherche
|
8/16
(50%)
|
8/16
(50%)
|
/
|
Clientèle vétérinaire privé
|
10/16
(62.5%)
|
6/16
(37.5%)
|
/
|
Production animale
|
10/16
(62.5%)
|
/
|
1/16
(6.2%)
|
Industrie agro-alimentaire
|
5/16
(31.2%)
|
2/16
(12.5%)
|
6/16
(37.5%)
|
Pêche et produits halieutiques
|
4/16
(25%)
|
/
|
10/16
(62.5%)
|
Environnement et faune sauvage
|
2/16
(12.5%)
|
3/16
(18.7%)
|
11/16
(68.7%)
|
développement
|
4/16
(25%)
|
3/16
(18.7%)
|
5/16
(31.2%)
|
Médicaments vétérinaires
|
3/16
(18.7%)
|
3/16
(18.7%)
|
3/16
(18.7%)
|
Aspect qualitatifs
Le Cameroun a fort besoin de spécialistes dans
plusieurs domaines. Les masters prioritaires pour le
Cameroun d'après les intervenants sont illustrés dans le
Tableau XXX.
Tableau XXX : Information des
intervenants sur des masters prioritaires
Masters
|
Nombres de fois cocher
|
pourcentages
|
Epidémiologie et surveillance des animaux
|
28/76
|
36.8%
|
Parasitologie
|
5/76
|
6.6%
|
Faune sauvage, gestion sanitaire, environnement et pathologie
|
17/76
|
22.4%
|
Clinique des animaux de compagnie
|
11/76
|
14.5%
|
Clinique équine et métier du cheval
|
8/76
|
10.5%
|
Médicament vétérinaire
|
16/76
|
21%
|
Aquaculture, pathologie aquacole et environnement
|
14/76
|
18.4%
|
Suivi technico-économique et appui aux élevages
intensifiés
|
25/76
|
32.9%
|
Gestion de la qualité dans les filières de
production
|
29/76
|
38.1%
|
Par la suite certains participants nous ont fait part des
propositions de masters qui sont :
Ø master en aviculture ;
Ø gestion des projets ;
Ø économie rurale ;
Ø bisness administration ;
Ø psychologie des animaux ;
Ø production intégrée ;
Ø gestion de la reproduction dans les élevages
de rente.
De l'avis des personnalités enquêtées, les
profils de compétences attendues et les créneaux porteurs pour la
profession vétérinaire au Cameroun sont :
Ø production : 35/54 (64.8%)
Ø médicaments vétérinaires :
10/54 (18.5%)
Ø inspection : 6/54 (11.1%)
Ø étude de projet : 5/54 (9.5%)
Ø clinique : 5/54 (9.5%)
Ø ONGs : 1/54 (1.8%)
Ø Fonction publique : 1/54 (1.8%)
Chapitre 3 :
Discussion et recommandations
3.1-Discussion
3.1.1-Situation actuelle de la
profession vétérinaire au Cameroun et quelle est la place des
diplômés de l'EISMV dans cette profession
3.1.1.1-Docteurs vétérinaires au
Cameroun
Le Cameroun compte actuellement 273 Docteurs
vétérinaires inscrits à l'ordre national
vétérinaire. Le secteur public compte 45.4% des docteurs
vétérinaires camerounais. Le secteur privé compte 16.8%
des vétérinaires camerounais. Dans l'enseignement et la recherche
on compte 5.5% de docteurs vétérinaires et dans d'autres
secteurs non vétérinaires on compte 1.5%. Le total est de
69.2% ; les 30.8% sont soit expatriés, soit retraités. Ces
chiffres montrent que la fonction publique occupe plus de docteurs
vétérinaires que d'autres secteurs. Mais cela ne traduit pas le
fait que les docteurs vétérinaires ont beaucoup plus un faible
pour le secteur public. Cela peut être dû soit au manque de moyens
pour s'installer en privé car les 100% des vétérinaires
privés n'ont pas bénéficié d'une subvention
d'après notre enquête. En outre, le nombre des
vétérinaires du privé est passé de 23(9.6%) en 2002
à 47(12.3%) en 2006 donc une augmentation de 2.7%. Le manque
d'application de la législation qui entraîne la concurrence
déloyale, l'absence du mandat sanitaire sont autant d'argument qui
explique ce pourcentage du public. Les diplômés de l'EISMV sont
majoritaires à la fonction publique soit 52.4%. Ceci est sans doute
dû au fait qu'après la création de l'EISMV les docteurs
camerounais étaient plus formés à Dakar. En plus ces
diplômés sont en majorité sortis avant la mise en place du
PAS. Les diplômés questionnés ont pour la plupart eu
à faire des formations post doctorale surtout dans leur domaine
d'exercice.
Le privé représente 20.8% et ceux de l'EISMV
représentent 25% des 20.8% et 5.6% de ces diplômes ayant
participé à l'enquête; ce qui se justifie par le fait que
la privatisation de la profession vétérinaire intervient au
moment ou le Cameroun n'avait presque plus d'étudiant a l'EISMV.
L'augmentation du nombre des vétérinaires du privé entre
2000 et 2007 sont des signes qui montrent que ce secteur est encore
exploitable. Cependant il souffre d'une inorganisation et d'une concurrence
déloyale. L'intérêt est d'autant plus grand malgré
les problèmes. Les questionnés disent à 80% que si cela
était à refaire ils n'hésiteront pas. Mais ce qui reste
déplorable, c'est que tous sont dans le secteur des médicaments
vétérinaires (pharmacie-clinique ; grossiste ;
représentant de firme) reconnus par tous comme étant le plus
rentable actuellement au Cameroun. Ainsi donc, les autres domaines où le
docteur vétérinaire est appelé à faire valoir ses
compétences sont occupées par les para-professionnels en
occurrence les ingénieurs agronomes.
Dans d'autres secteurs les vétérinaires ont du
mal à s'imposer ce qui se justifie par un taux faible qui est de l'ordre
de 2.6%. Ceux issus de l'EISMV représentent 50% des 2.6%.
Les para vétérinaires n'ont pas le droit
d'ouvrir un cabinet vétérinaire ou une pharmacie dans une zone
ou est installé un docteur vétérinaire privé. On
les rencontre dans les zones très reculés. Ils ne constituent pas
une menace pour les vétérinaires du privé à l'heure
actuelle.
Comparaison avec les résultats des enquêtes
antérieures. En 2006, une étude conduite par l'EISMV a
porté sur 24 de ses diplômés ressortissants de huit pays
membres (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Côte
d'Ivoire, Niger, Sénégal et Togo). Parmi ces 24
vétérinaires, 14 sont sortis avant la libéralisation de la
profession vétérinaire dans leur pays. Il ressort que :
Ø 60% sont dans le public ;
Ø 96% ont fait une formation
complémentaire ;
Ø 77% ont rencontré diverses difficultés
pour leur insertion professionnelle ;
Ø 79% jugent la formation satisfaisante ;
Ø les secteurs d'avenir sont :
développement (ONG, bureau d'étude, projet), environnement et
faune sauvage, productions animales.
Une autre étude a été
réalisée en 2007 (Janvier-Mai) par NDUNGUTSE
[14] au Rwanda. Elle a porté sur 62
vétérinaires exerçant au Rwanda dont 17 sortis de
l'EISMV parmi lesquels :
Ø 50% sont dans le public ;
Ø 65% ont fait une formation
complémentaire ;
Ø 63% ont rencontré diverses difficultés
pour leur insertion professionnelle ;
Ø 65% jugent la formation satisfaisante ;
Ø les secteurs d'avenir sont : la clientèle
privée avec la vulgarisation et l'encadrement des éleveurs, la
gestion des grandes fermes, l'enseignement et la recherche, la consultance, les
ONG, l'environnement et la faune sauvage, l'importation et la commercialisation
des produits agricoles.
Une autre étude a été
réalisée en 2007 au Benin par NOUDEKE Nestor
[15]. Elle a porté sur 32 vétérinaires
exerçant au Benin dont 12 sortis de l'EISMV parmi lesquels :
Ø 41.7% sont dans la fonction publique ;
Ø 58.3% sont dans le privé ;
Ø 75% ont rencontré des difficultés pour
leur insertion professionnelle ;
Ø Les secteurs d'avenir sont : de la vente de
médicaments vétérinaires et des productions animales.
Ces deux résultats sont presque similaires à ce
que nous avons obtenu sur l'analyse des 34 vétérinaires sortis de
l'EISMV rencontrés sur le terrain. Excepté le pourcentage des
difficultés qui est élevé aussi bien au Rwanda qu'au
Benin.
3.1.2 Cas des diplômes
de l'EISMV
Soixante dix sept virgule huit (77.8%) des
diplômés de Dakar ayant répondu aux questionnaires ont
trouvé leur formation satisfaisante ; et 11.1% l'ont trouvé
très satisfaisante ; à l'opposé, 8.3% l'ont
trouvé insuffisante et 2.8% l'on trouvé très insuffisante.
Bien que l'insuffisance de la pratique soit incriminée ; le
fait que ce soit en majorité des bureaucrates qui se sont plein
majoritairement, peut nous laisser croire qu'ils ont perdue sans doute beaucoup
de notion. Néanmoins ces résultats sont similaires avec ceux
obtenu lors de l'enquête effectuée par l'EISMV appelée
« dires d'acteurs ».
3.1.3-Orientation actuelle de
la politique sectorielle du MINEPIA
En général, le secteur de l'élevage, des
pêches et des industries animales est confronté aux contraintes
majeures sur le plan de la santé animale, de l'alimentation et
abreuvement, managériale, organisationnel et de finance. Face à
cette multitude de contraintes qui compromettent la croissance soutenue et
durable de l'élevage, des pêches et des industries animales
camerounais, la stratégie du MINEPIA intègre le schéma
global de développement rural. Cette stratégie d'ailleurs
s'articule le long de quatre axes à savoir :
Ø la modernisation de l'appareil de
production ;
Ø l'amélioration du cadre institutionnel ;
Ø l'amélioration du cadre incitatif ;
Ø la gestion durable des ressources naturelles.
Par comparaison aux travaux effectués au Benin et au
Rwanda, il en ressort que :
Ø Au Rwanda, La politique actuelle de l'élevage
est le développement des ressources animales en passant par
l'amélioration génétique.
Il faut alors une bonne organisation des éleveurs, des
moyens techniques et financiers pour accompagner cette politique.
Ø Au Benin la politique du gouvernement est d'augmenter
son dispositif de production en organisant toutes les filières. Tout
ceci passe par l'amélioration du cadre incitatif et institutionnel.
Ces résultats sont corroborent avec les
nôtres.
3.1.4-Rôle joué
par la profession vétérinaire
Les docteurs vétérinaires du privé sont
presque absents sur le terrain ceci parce qu'ils sont en concurrence
déloyale avec l'Etat; les infirmiers gagnent le terrain car ils sont
très nombreux et ils acceptent travailler à des frais de
rémunération symbolique. Si les éleveurs de porcs
sollicitent trop les docteurs vétérinaires, cela se justifie par
la mise en place du projet porc et ceux des bovins uniquement lors des
vaccinations obligatoires. Le fait de ne pas rencontrer les
vétérinaires dans les sociétés de pêches ou
laitière se justifie par le manque d'information de ce qu'est un
vétérinaire. Les para-vétérinaires sont très
actifs dans des zones reculés. Au Benin, les vétérinaires
sont aussi en zone urbaine. Au Rwanda les vétérinaires du
privé sont aussi installés en zone urbaine. En outre dans ces
pays les vétérinaires sont absents au niveau de la faune sauvage
et de l'environnement. Hors mis le fait qu'au Cameroun seuls les docteurs
vétérinaires ont le droit d'ouvrir une clinique, alors qu'au
Benin les para-vétérinaires ont le droit d'ouvrir une clinique.
Le reste des résultats est similaire.
3.1.5-Perspective
d'évolution de la profession vétérinaire du point de vue
quantitatif et qualitatif
3.1.5.1-Point de vue quantitatif
Les résultats nous montrent que les perspectives
d'évolution au niveau de la fonction publique sera croissante (63%)
d'après le personnel du publique. Ceux du privé pensent la
même chose mais avec un taux 87.5%. En effet si on ne recrute pas
à la fonction publique la demande sera très forte. On estime
pour 2020 un nombre de 690 docteurs vétérinaires dans le public
et le privé. Au niveau de la recherche 41.3% des
vétérinaires du public pensent qu'elle sera en diminution ;
tandis que 50% des privés pensent qu'elle sera stagnante et 50% pensent
qu'elle sera croissante.
Ceux du privé et de la fonction publique pensent que
les productions animales seront croissantes. En effet ce secteur (production)
étant vierge et que la clientèle privée est ce qui reste
de plus possible malgré les difficultés qui y sont.
Au niveau du secteur des médicaments
vétérinaires, 58.7% de vétérinaires du public
pensent qu'il sera croissant ; tandis que à proportion égale
ceux du privé pensent qu'il sera croissant, stagnant ou en diminution.
La concurrence déloyale qui anime ce secteur fait que les privés
ne peuvent se départager ; car les exportateurs sont à la
fois grossistes et détaillant.
Les éleveurs que nous avons pu rencontrer aimeraient
augmenter leur cheptel. Ce pendant la poussée démographique au
Cameroun est d'autant inquiétante que vraisemblablement les populations
auront besoin de protéine animale. C'est pourquoi le gouvernement
camerounais compte augmenter en double sa production animale et par secteur
d'activité [11]. Au Benin, le besoin est présent
sur le terrain mais il y a des contraintes économiques. Les
éleveurs sans exception prévoient agrandir la taille de leur
cheptel, mais dans le même temps ils jugent trop élevés les
honoraires des vétérinaires. Ceci est dû au fait que nos
éleveurs n'ont pas encore compris que l'élevage est une
activité économique. Au Rwanda la demande est aussi grande en
termes de quantité que de qualité.
3.1.5.2-Point de vue qualitatif
Par ordre décroissant les masters jugés
prioritaires pour le Cameroun sont :
Ø gestion de la qualité dans les filières
de production ;
Ø épidémiologie et surveillance des
maladies ;
Ø suivi technico-économique et appui au
élevage intensifie ;
Ø faune sauvage, gestion sanitaire,
environnement et pathologie;
Ø médicaments
vétérinaires ;
Ø aquaculture, pathologies aquacoles et
environnement ;
Ø clinique des animaux de compagnies ;
Ø clinique équine et métier du
cheval ;
Ø parasitologie.
En plus de ceux cités les propositions de masters
faites par les participants tournent toujours autour de la production ainsi on
a :
Ø master en aviculture ;
Ø gestion des projets d'élevage ;
Ø économie rurale ;
Ø bisness administration ;
Ø psychologie des animaux ;
Ø production intégré ;
Ø gestion de la reproduction dans les élevages
de rente.
Les créneaux porteurs de la profession se
présentent ainsi d'après les enquêtes :
Ø production : 35/54 (64.8%)
Ø médicaments vétérinaires :
10/54 (18.5%)
Ø inspection : 6/54 (11.1%)
Ø étude de projet : 5/54 (9.5%)
Ø clinique : 5/54 (9.5%)
Ø ONGs : 1/54 (1.8%)
Ø fonction publique : 1/54 (1.8%).
En effet avec la montée démographique, il va
devoir produire pour pouvoir satisfaire les populations en protéine
d'origine animale étant donné que la population camerounaise est
estimée à 25.5 million d'habitants en 2020.
Par comparaison :
Ø au Rwanda :
Les créneaux porteurs de la profession
vétérinaire d'après les vétérinaires, les
décideurs et autres institutions intervenant dans l'élevage au
Rwanda sont la clientèle privée, la gestion des grandes
fermes d'Etat ou des particuliers, l'enseignement et la recherche, la
consultance, les élevages intensifiés, les acteurs dans les ONG
et projets d'appui à l'élevage, la conservation de la faune
sauvage, la biodiversité, l'environnement, les technologies alimentaires
pour la valorisation des productions animales, la fonction publique
centralisée et décentralisée, ainsi que l'importation et
commercialisation des produits agricoles [14].
Ø Au Benin les créneaux porteurs de la
profession sont :
De l'avis des personnalités enquêtées, les
profils de compétences attendues et les créneaux porteurs pour la
profession vétérinaire au Bénin à l'horizon 2012
sont :
? importation d'intrants zootechniques ;
? pharmacie clinique ;
? ferme de production (Porc ; volaille ;
lapin ; aulacode ; petits ruminants) ;
? gestion des entreprises ;
? grossiste importateur de médicaments ;
? bureau d'étude ;
Les spécialisations sont :
? spécialisation telle que:
véto-économiste qui est différent
d'agro-économiste ; zootechnicien ;
? gestion de la qualité
? insémination artificielle ;
? planification [15].
Les résultats obtenus sont similaires aux
enquêtes menées au Cameroun. On note néanmoins, les
différences au niveau du secteur de la pêche.
3.2-Recommandations
3.2.1-A l'EISMV
Conscient des enjeux qui sont les leurs, l'EISMV pour garder
sa renommée et tout le bien qu'on connaît d'elle doit pouvoir
adapter l'enseignement aux réalités du terrain et jeté un
très grand dévolu sur la pratique. En outre l'EISMV
doit :
F créer des partenariats avec les CNFZVH du
Cameroun ;
F organiser des séminaires ;
F renforcer la pratique.
3.1.2-A l'Etat camerounais
L'un des défis du millénaire est la lutte contre
la pauvreté ; il est donc important de crée des richesses.
Pour cela le gouvernement camerounais doit :
F mettre un accent particulier sur l'agriculture et
l'élevage qui constituent les deux mamelles du développement des
pays en voie de développement ;
F s'appuyer sur le secteur privé, les éleveurs
et partenaires ;
F conserver une fonction d'orientation :
L'Etat, par des mesures incitatives, doit orienter les
activités des opérateurs privés. Ces mesures doivent
notamment être envisagées pour encourager leur installation en
particulier dans les zones peu attractives ou les inciter à mener des
actions dans le domaine de la formation des producteurs et de l'appui aux
organisations professionnelles d'éleveurs ;
F Conserver une fonction de coordination et de
régulation :
L'Etat, doit mettre en place des cadres de concertation
associant des représentants des éleveurs, des
vétérinaires privés et des services
vétérinaires publics. Ce faisant, il doit veiller à ce que
les rôles et attributions de chaque catégorie d'acteurs dans la
santé animale soient clairement formalisés sur la base des
normes de l'OIE ainsi que les relations devant s'établir entre elles.
L'Etat doit assurer l'information de tous les acteurs au sujet du cadre
réglementaire et du dispositif institutionnel ;
F Conserver sa fonction de contrôle :
L'Etat, doit avoir pour priorité la fourniture de
services vétérinaires de qualité. Il doit mettre en
place des activités de contrôle strictes. Il doit de ce
fait :
Ø assainir le marché des médicaments
vétérinaires en réprimant les importations frauduleuses,
l'usage et la vente de médicaments de contrefaçon, le colportage
par des acteurs illégaux, la vente illégale au détail,
notamment en s'assurant que les médicaments vétérinaires
sont entièrement sous le contrôle des vétérinaires
;
Ø s'assurer que toutes les activités
vétérinaires sont validées par l'Ordre des
vétérinaires et qu'ils satisfont à la
réglementation existante ainsi qu'aux recommandations de l'OIE.
3.1.3-A L'ONVC
Son manque de dynamisme est un
grand handicape pour le rayonnement de la profession. On leur
recommande :
F de faire un état des
lieux sur l'exercice de la profession vétérinaire en
clientèle privé
F de définir les
répartitions zonales d'exercice des vétérinaires du
privé ;
F d'encourager l'installation en
milieu rural ;
3.1.4 Aux étudiants
Les étudiants doivent se mettre en tête que la
profession vétérinaire est une profession libérale. En
plus ils doivent :
F monter des plans d'affaire avec une stratégie de
promotion des filières animales, être agressif sur le plan du
marketing ;
F être producteur ou importateur d'intrants et de
médicaments vétérinaires sont des créneaux
très porteurs ;
F être moralement fort et courageux car il y a du
travail, ne pas croiser les bras, se mettre dans la tête que ça va
marcher, être patient ;
F avoir une idée précise de ce qu'on veut faire,
être persévérant et ne pas trop attendre de
l'Etat ;
F accepter aller sur le terrain, aimer les zones
rurales ;
F avoir le sens du commerce, entreprendre des initiatives
privées et diversifier ses activités.
Conclusion
L'EISMV se veut une école de référence et
d'excellence dans le monde entier. Conscient des enjeux qui sont les siens,
l'EISMV est en phase d'élaborer sont projet d'établissement.
C'est ainsi que des étudiants de trois pays membres de l'école
à savoir le Bénin, le Cameroun et le Rwanda ont été
choisi pour mener des études dans leurs pays respectifs dans le but de
préciser ou de valider les enquêtes antérieures
menés par l'EISMV.
Au Cameroun cette étude nous a permis de
caractériser la profession vétérinaire, de
caractériser la profession des para vétérinaires,
d'analyser les besoins et les priorités du secteur
vétérinaire et de l'élevage. A fin d'identifier les
itinéraires d'insertion et les dispositifs d'appui à l'insertion
professionnelle.
En effet au Cameroun ont compte à l'heure actuel 273
docteurs vétérinaires inscrits à l'ordre national
vétérinaire du Cameroun qui viennent un peu de partout. L'EISMV
en a formé une grande partie qui ont eu à faire des formations
post-doctorales. Ces vétérinaires se trouvent en majorité
dans la fonction publique qui sera demandeur d'ici peu. Le secteur
privé compte assez de docteurs vétérinaires et est un
secteur très porteur dans l'avenir si les jeunes diplômés
trouvent les moyens de s'y installer. Cependant d'autres secteurs comme
l'enseignement, la recherche et les ONGs, sont des opportunités qui se
présentent de plus en plus.
Au Cameroun, la profession souffre d'un manque de
législation, d'organisation et d'une concurrence déloyale entre
privé et Etat, et entre privés eux mêmes. La privatisation
reste perçue comme un simple transfert de certaines fonctions autrefois
remplies par l'Etat. Au niveau des vétérinaires privés,
les problèmes signalés relèvent de l'installation des
vétérinaires privés d'une part, et d'autre part, des
modalités d'exercice de leur activité.
Les para-vétérinaires sont en majorité
formés sur place. Ils représentent 90% du personnel du MINEPIA.
Cependant le manque d'enseignants qualifiés dans les centres de
formation nous pousse à nous poser des questions sur la qualité
des services qu'ils peuvent donner. Pour ceux qui exercent dans le
privé, ils ne constituent pas actuellement une menace pour les docteurs
vétérinaires. Bien que très présent près des
éleveurs ils exercent en milieu rural où on note l'absence
très caractérisée des docteurs vétérinaires.
Mais dans un futur proche cela pourra être le cas.
Les éleveurs camerounais n'ont pas encore la culture
de faire consulté leurs animaux en dehors des campagnes de vaccination
obligatoire. Pour eux la prestation est perçue comme un coût et
non un investissement.
La population camerounaise étant très galopante
pourra atteindre d'ici 2020 (25.5 millions) d'habitants [1].
Conscient de cet enjeu le gouvernement camerounais a défini une
politique sectorielle dont les orientations sont résolument
tournées vers l'avenir. Les objectifs généraux
s'articulent autour de six points :
Ø augmenter les productions animales et
halieutiques ;
Ø augmenter les revenus des producteurs ;
Ø désengager l'état ;
Ø améliorer la gestion concertée de
l'espace rural d'une manière durable ;
Ø organiser et renforcer les capacités
techniques des producteurs et des professionnels de l'élevage et des
pêches et
Ø assurer l'aménagement et le
développement durables des pêches.
Pour espérer atteindre ces objectifs il ne faut pas en
faire une politique qui dormira dans les tiroirs.
Parmi les créneaux porteurs on peut souligner : la
production, la clientèle privé, les médicaments
vétérinaires, les ONGs et enfin la fonction publique.
Les diplômés de Dakar ayant participé
à l'enquête ont estimé que leur formation était
satisfaisante ; cependant un accent devrait être mis sur la
pratique.
Cette étude nous a permis de découvrir les
facettes de la profession qui au Cameroun n'est qu'au stade de gestation. Le
gouvernement gagnerait à suivre les recommandations. En somme, cette
étude fut une expérience magnifique malgré les
difficultés rencontrées sur le terrain. Elle nous a permis de
rencontrer beaucoup d'acteurs du monde vétérinaire. Il faut dire
que partout où nous sommes passés, nous avons été
bien reçu et bien traité. Etre diplômé de Dakar
garde encore tout son sens au sein de la communauté
vétérinaire du Cameroun. A l'EISMV nous leur recommandons de
poursuivre ces études dans d'autres pays membres de l'école.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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l'amélioration des productions agricoles en Afrique subsaharienne
(201-208). In : Les cahiers de l'EISMV ; Cahier
N°3 : Acte du séminaire sur l'Etude des contraintes au
développement des productions animales en Afrique subsaharienne.-Dakar.
386p
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Annuaire des docteurs et auxiliaires
vétérinaires, des cadres et techniciens des productions et des
industries animales, des pêches et d'aquaculture du Cameroun. 334p
3-BULLETIN OFFICIEL DE L'EDUCATION NATIONALE.,
1990
Circulaire N°90-108 du17mai 1990 NOR : MENL9050206.
Bull. Off. de l'Educ. Nat. (21) : 24 Mai. <En ligne>
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L'ARTISANAT ; 2006
Profil sectoriel de l'élevage, pêche et industrie
animales du Cameroun. 8p
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Évaluation des forces et des faiblesses des
systèmes vétérinaires actuels dans les pays en
développement. Rev. Sci. Tech. Off. Int. Epiz.,
23 (1) : 351-359. <En ligne> Accès
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http://www.oie.int/eng/publicat (Page consultée le
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6-de HAAN C., 2003
Les institutions vétérinaires dans le monde en
développement : situation actuelle et besoins futurs.- Rev.
Sci.Tech., 23 (1) : Avril. <En ligne>
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8-KABORET Y. Y., 2000
Eviter la fuite des cerveaux en Afrique subsaharienne :
rôle des institutions sous-régionales de formation et de recherche
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développement des capacités en Afrique.-CEA/CRDI/OIM. 234p
9-LAPORTE J. P., 1998
Agir sur les contraintes sociétales et
économiques pour le développement des productions animales en
Afrique subsaharienne (115-127).In : Les cahiers de
l'EISMV ; Cahier N°3 : Acte du séminaire sur l'Etude des
contraintes au développement des productions animales en Afrique
subsaharienne.-Dakar. 386p
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Rapport d'activités du MINEPIA. 150P
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ANIMALE. 2006
Politique sectorielle du ministère de l'élevage,
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ANIMALE. 2000
Stratégie sectorielle de l'élevage, des
pêches et des industries animales. 70p
13-MOURA J.A. ; BEDOYA M. et AGUDELO M. P.,
2004
Relation entre les services vétérinaires des
secteurs public et privé dans les domaines de
l'épidémiologie et du contrôle des maladies contagieuses.
Rev. Sci. Tech. Off. Int. Epiz., 23 (1) :
79-93. <En ligne> Accès Internet :
http://www.oie.int/eng/publicat (Page consultée le
18/04/2007)
14-NDUNGUTSE F. X., 2007
Etude sur les besoins et les priorités du Rwanda dans
le secteur de l'élevage et vétérinaire ainsi que les
secteurs d'emploi porteur des diplômés
vétérinaires
Thèse :
Méd.Vét : Dakar ; 9
15-Nestor N. 2007
Etude sur l'identification des besoins, priorités et
emplois porteurs dans les secteurs vétérinaires et de
l'élevage au Benin.
Thèse :
Méd.Vét : Dakar
16-ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE ANIMALE.,
2006
Nécessité d'évolution du contenu de
l'enseignement vétérinaire en vue de répondre aux
nouvelles attentes de la société. 74ème session
générale, comité internationale.- Paris 21-26 Mai. <En
ligne> Accès Internet :
http://www.oie.int/eng/publicat (Page consultée le
16/10/2006)
17-
THIERMANN
A., 2004
Les différents niveaux de prestation de services :
professionnels, paraprofessionnels et personnels auxiliaires. <En ligne>
Accès Internet :
http://www.oie.int/fr/publicat (Page consultée le
03/04/2007)
18-UEMOA., 2003
Evaluation des capacités nationales de contrôle
zoo-sanitaire et des besoins en formation dans les pays de la zone
UEMOA /FAO
ANNEXES
ECOLE INTER-ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES DE
DAKAR
BP : 5077-Tél+221 865 10
08-Télécopie+221 825 42 83
http://www.refer.sn/eismv
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FICHE D'ENTRETIEN AVEC LE MINISTRE CHARGE DE
L'ELEVAGE
Date :.........
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Depuis quand êtes vous à la tête du
ministère ?................................................................................
Quels sont les points forts et les faiblesses du secteur
d'élevage ?...........................................................................
........................................................................................................................................
Quelles sont les opportunités pour ce secteur et les
menaces qui pèsent sur
lui.. ?..................................................
.......................................................................................................................................
Quelles sont les principales orientations de la politique
actuelle de développement dans le secteur de
l'élevage ?................................................................................................................................................................................................................................................... ...............
Dans le domaine de l'élevage quelles sont les
filières prioritaires pour le gouvernement dans les prochaines
années ?.......................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
Les besoins et les conséquences de cette
tendance ?
.......................................................................................................................................
En terme d'organisation des filières de productions
animales quelle est la
situation ?............................................
Quelles sont les actions conduites dans ce domaine par votre
ministère ?...............................................
......................................................................................................................................
Quelles sont les filières de production qui ont
aujourd'hui le plus besoin d'assistance et de quels types d'assistance
ont-elle besoin ?:.................................................
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Dans les prochaines années quels seront les besoins en
nombre de Docteurs vétérinaires dans le secteur public et
dans le secteur privé ? Et quelles sont les compétences attendues
de leur part dans ces différents secteurs ?...........
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont les dispositions prises pour satisfaire ces
besoins ?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Etes vous satisfait de la façon dont l'élevage
est encadré, que ce soit par les Dr vétérinaires, les
paras vétérinaires ou les auxiliaires d'élevage ?
Quels sont les principaux problèmes rencontrés et quelles sont
les dispositions prises pour les résoudre
?...........................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont selon vous les voies d'insertion les plus faciles
pour un jeune Dr
vétérinaire ?....................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Existe-t-il des dispositifs d'appui à l'insertion des
jeunes diplômés et notamment les vétérinaires ?
Si oui quels sont-ils ?
Quels sont les défis qui attendent les
vétérinaires dans les prochaines
années ?........................................................
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune
vétérinaire en vue de son insertion
professionnelle ?....................
.......................................................................................................................................
ECOLE INTER-ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES DE
DAKAR
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FICHE D'ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR DE
L'ELEVAGE
Date :............
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Quels sont aujourd'hui les principaux problèmes du
secteur de
l'élevage ?............................................................
Quelles sont les dispositions prises pour les
résoudre ?......................................................................
Quelle est la filière ou le système de
production le plus
affecté ...............................................................................
Quelles sont les filières considérées
comme prioritaires ?
Poisson Boeuf Mouton
Porc
Volailles Lapin Lait
Autres
Quels types d'appui leur sont
apportés ?.................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont les ressources humaines relevant de votre
Direction ?
|
A la capitale
|
En province
|
Nb de docteurs vétérinaires
|
|
|
Nb d'ingénieurs
|
|
|
Nb de techniciens ou d'agents techniques
|
|
|
Autres (préciser)
|
|
|
Quelles sont les ressources humaines du secteur privé
en appui à l'élevage ?
|
A la capitale
|
En province
|
Nb de docteurs vétérinaires
|
|
|
Nb d'ingénieurs
|
|
|
Nb de techniciens ou d'agents techniques
|
|
|
Autres (préciser)
|
|
|
Où et par qui ont été formées ces
ressources humaines ?
|
Ecoles
|
Niveau de recrutement
|
Durée de la formation
|
Docteurs vétérinaires
|
|
|
|
Ingénieurs
|
|
|
|
Techniciens
|
|
|
|
Agents techniques
|
|
|
|
Autres (préciser)
|
|
|
|
Quelle est la répartition des ressources humaines en
province et en fonction du cheptel ?
|
Région 1 (préciser)
|
Région 2 (préciser)
|
Région 3 (préciser)
|
Région 4 (préciser)
|
Données cheptel (dromadaires, bovins petits
ruminants, porcins, volailles)
|
|
|
|
|
Secteur public
Nb Vétos
Nb ingénieurs
Nb techniciens et agents
Autre (préciser)
|
|
|
|
|
Secteur privé
Nb Vétos
Nb ingénieurs
Nb techniciens et agents
Autre (préciser)
|
|
|
|
|
Quelles sont, selon vous, les principales difficultés
rencontrées par les vétérinaires privés ?
Comment y remédier ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
A combien estimez-vous le nombre de vétérinaires
privés nécessaire au pays à l'horizon 2015 ?
Attendez-vous des profils de compétences particuliers de leur
part ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels sont selon vous les principaux atouts et les principales
faiblesses des ressources humaines vétérinaires relavant de votre
Direction (en terme de nombre, d'âge et de compétences) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels types de poste sont-ils occupés par des
vétérinaires au sein de votre Direction ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quel est le niveau moyen de rémunération mensuel
des vétérinaires publics dans votre Direction (donner une
fourchette) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
A combien estimez-vous le nombre de vétérinaires
publics à recruter d'ici 2015 ? Attendez-vous des profils de
compétences particuliers de leur part ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Comment est ce que les éleveurs sont
organisés et comment accèdent-ils à des prestations
d'appui en santé et productions animales ? Quelles difficultés
rencontrent-ils dans ce domaine et comment y
remédier ?...................
......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelle est aujourd'hui la situation du cheptel national en
fonction des types d'élevage ? Quels problèmes
rencontrés et quelles solutions
envisageables ?........................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont selon vous les filières ou les secteurs
où l'insertion professionnelle d'un jeune vétérinaire
diplômé serait la plus facile
?...................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune
vétérinaire en vue de son insertion
professionnelle ?....................
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
En dehors de l'exercice privé en clientèle et de
la fonction publique d'appui à l'élevage et des services
vétérinaires voyez-vous d'autres secteurs d'activités dans
lesquels des docteurs vétérinaires travaillent actuellement ou
sont susceptibles à court terme de travailler (stratégie
d'essaimage) ? Lesquels et quelles sont les conditions que ces
diplômés devraient satisfaire pour s'y
insérer ?..........................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Quelle est la situation du mandat sanitaire (nb de
mandataires, fonctions déléguées, problèmes
rencontrés, perspectives) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels sont les secteurs d'emploi occupés par les
vétérinaires dans le secteur privé et dans le secteur
public ?......
......................................................................................................................................
Quels types de fonctions, quelles répartitions par type
d'emploi et par localisation géographique ?.....................
....................................................................................................................................
Quels sont les autres intervenants en dehors des
vétérinaires ?.........................................................................................
.......................................................................................................................................
Ecole de
formation :...............................................................................................................
Depuis quand êtes vous Directeur de
l'élevage ?........................................................................................................
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DAKAR
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FICHE D'ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR DE LA
PECHE
Date :.........
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Sur le plan national comment est structuré le secteur
de la
pêche ............................................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quel est le niveau de la production
annuelle ...................................................................................
........................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes liés
à la filière de la pêche au niveau des différents
secteurs professionnels qui s'y rattachent ?
.....................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Combien de Docteurs vétérinaires
interviennent-ils dans le secteur public de la pêche et dans le secteur
privé de la pêche ? Quels types de postes occupent-ils, quels
types de fonctions
assurent-ils ?........................................... ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
A votre avis, le secteur de la pêche est-il un secteur
où l'insertion professionnelle est facile pour un jeune
vétérinaire ? A quelles conditions ? A combien estimez-vous
le nombre de vétérinaires nécessaire dans ce secteur d'ici
2015 (dans le secteur privé et dans le secteur
public) ?.......................................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune
vétérinaire en vue de son insertion
professionnelle ?...................
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Ecole de
formation :...............................................................................................................
Depuis quand êtes vous Directeur de la
pêche ?........................................................................................................
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DAKAR
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FICHE D'ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR DE
L'ENVIRONNEMENT
Date :.........
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Sur le plan national comment est structuré le secteur
de
l'environnement ?............................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels sont les principales activités conduites dans ce
domaine ?.............................................................................
........................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes
rencontrés ?.....................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Combien de Docteurs vétérinaires
interviennent-ils dans le secteur de l'environnement ? Quels types de
postes occupent-ils, quels types de fonctions assurent-ils ?
...............................................................................................
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
A votre avis, le secteur de l'environnement est-il un secteur
où l'insertion professionnelle est facile pour un jeune
vétérinaire ? A quelles conditions ? A combien estimez-vous
le nombre de vétérinaires nécessaire dans ce secteur d'ici
2015 ?....................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune
vétérinaire en vue de son insertion
professionnelle ?.................
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Ecole de
formation :...............................................................................................................
Depuis quand êtes vous Directeur de
l'environnement ?...........................................................................................
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FICHE D'ENTRETIEN AVEC LE PRESIDENT DE L'ORDRE DES
DOCTEURS VETERINAIRES
Date :.........
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Ecole de
formation :...............................................................................................................
Depuis quand l'Ordre
existe-t-il ?...............................................................................................................................
Depuis quand êtes vous devenu
Président ?................................................................................................................
Combien de membres comptez vous à ce jour ?
Sont-ils tous docteurs vétérinaires ou y a-t-il d'autres
professions représentées (et dans ce cas nb de membres inscrits
pour chaque type de profession) ?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Existe-t-il d'autres modes d'organisation de la profession
(associations locales ou régionales par exemple) en complément de
l'Ordre et si oui lesquels ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Combien de vétérinaires sont dans le
privé et combien sont dans la fonction
publique ?........................................
........................................................................................................................................
Où ont-ils été formés
(préciser nb de diplômés par école de
formation) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Selon vous quels sont les besoins en docteurs
vétérinaires à l'horizon 2015, dans le secteur public et
dans le secteur privé ? Quelles sont les compétences
particulières qui seront attendues d'eux ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes auxquels sont
confrontés les vétérinaires aujourd'hui ? Dans le
secteur public d'une part et dans le secteur privé d'autre part
?..............................................................................................
........................................................................................................................................
Quelles sont selon vous les filières qui ont le plus
besoin de vétérinaires aujourd'hui ou qui en auront le plus
besoin dans un avenir proche
?................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont les principales activités des
vétérinaires privés ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Voyez-vous d'autres domaines d'activités que les
vétérinaires privés devraient développer pour mieux
répondre aux besoins des éleveurs ou pour améliorer leur
situation ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Comment se répartissent-ils sur le territoire ?
(nb par région et précision si activités plutôt
urbaine, rurale ou mixte) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quel est le niveau moyen de rémunération mensuel
des vétérinaires privés (donner une fourchette) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelle est la situation du mandat sanitaire (nb de
mandataires, fonctions déléguées, problèmes
rencontrés, perspectives) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Est-ce que les vétérinaires respectent les
décisions prises par
l'Ordre ?....................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Existent-ils des mesures pour aider les jeunes
vétérinaires en vue de leur insertion
professionnelle ?......................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Quel rôle joue actuellement l'Ordre des
vétérinaires dans l'appui à l'insertion professionnelle
des jeunes diplômés ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont selon vous les filières ou les secteurs
où l'insertion professionnelle d'un jeune vétérinaire
diplômé serait la plus facile
?...............................................
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune
vétérinaire en vue de son insertion professionnelle ?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
En dehors de l'exercice privé en clientèle et de
la fonction publique d'appui à l'élevage et des services
vétérinaires voyez-vous d'autres secteurs d'activités dans
lesquels des docteurs vétérinaires travaillent actuellement ou
sont susceptibles à court terme de travailler (stratégie
d'essaimage) ? Lesquels et quelles sont les conditions que ces
diplômés devraient satisfaire pour s'y insérer ?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
ECOLE INTER-ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES DE
DAKAR
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FICHE D'ENTRETIEN AVEC LE DELEGUE
PROVINCIAL OU DEPARTEMENTAL
Date :.............
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Ecole de
formation :...............................................................................................................
Quelles sont les données concernant l'élevage
dans votre secteur (nb d'éleveurs, nb de dromadaires, bovins, petits
ruminants, porcins, volailles) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont les filières de productions animales qui
sont présentes dans votre
secteur ?.......................................
............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont celles qui sont prioritaires (soit parce qu'elles
concernent un grand nombre d'éleveurs soit en raison de leur importance
économique ?..............................................................................................................................
........................................................................................................................................Comment
sont organisées les activités d'appui à l'élevage
dans votre
secteur ?.......................................................
....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Comment
est ce que les éleveurs sont organisés et comment
accèdent-ils à des prestations d'appui en santé et
productions animales ? Quelles difficultés rencontrent-ils dans ce
domaine et comment y remédier ?....................
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Combien de vétérinaires privés à
votre connaissance sont présents dans votre secteur, et combien de
vétérinaires publics y sont affectés
?..............................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Quelles sont les postes occupés ou les fonctions
assurées par les vétérinaires du secteur public dans votre
secteur ?...................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelles sont les activités menées par les
vétérinaires privés de votre secteur pour appuyer les
éleveurs et comment organisent-ils ces
activités ?................................................................................................
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes que rencontrent les
éleveurs dans votre
secteur ?.........................................
...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Combien y-a-t-il de paravétérinaires
(ingénieurs, techniciens, agents) et d'auxiliaires d'élevage en
activité dans votre secteur (dans le secteur public d'une part et dans
le secteur privé d'autre part) ?
.........................................
........................................................................................................................................Comment
se passent leurs relations avec la profession vétérinaire
(concurrence, indifférence, complémentarité) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
A votre avis, à l'horizon 2015, combien faudrait-il de
vétérinaires publics et de vétérinaires
privés dans votre secteur ?
.......................................................................................................................................Quels
conseils pourriez-vous donner à un jeune vétérinaire en
vue de son insertion professionnelle ?..................
ECOLE INTER-ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES DE
DAKAR
BP : 5077-Tél+221 865 10
08-Télécopie+221 825 42 83
http://www.refer.sn/eismv
Email:swadogo@refer.sn
FICHE D'ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR DES RESSOURCES
HUMAINES DU MINISTERE DE L'ELEVAGE
Date :.........
IDENTIFICATION
Nom et
Prénom :...................................................................................................................
Email :...............................................................................................................................
Téléphone :..........................................................................................................................
Pouvons nous avoir une idée de l'organigrammes du
ministère et si possible avec qualification et grade des
responsabilités ?..........................................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Merci de remplir ce tableau
|
nombres
|
Docteurs vétérinaires
|
|
Ingénieurs zootechnicien
|
|
Technicien d'élevage
|
|
Autres
|
|
Le ratio personnel/poste est-il bon (cumule des
poste) ?............................................................................................
Dans les prochaines années quelle perspective de
recrutement prévoyez
vous ?..................................................
........................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................................................................................................
Comment se présente la répartition du nombre des
docteurs vétérinaires dans les secteurs centraux et les secteurs
décentralisés ?.......................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Est il possible qu'on ait la pyramide des âges des
vétérinaires à la fonction publique (ou si cette pyramide
n'est pas construite d'avoir les dates de naissance de tous les
vétérinaires de la fonction publique) ?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Combien de vétérinaires dans le pays, où
ont-ils été formés et dans quelle proportion (effectifs
respectifs) ?..........
.......................................................................................................................................
Quelles durées d'études en fonction des lieux de
formation, ont-ils suivi des formations de spécialisation, dans quelles
domaines, de quel type (longues, courtes, diplômantes ou non
diplômantes) ?............................................
.......................................................................................................................................
Quels sont les secteurs d'emploi occupés par les
vétérinaires dans le secteur privé et dans le secteur
public ?......
......................................................................................................................................
Quels types de fonctions, quelles répartitions par type
d'emploi et par localisation géographique ?.....................
....................................................................................................................................
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DAKAR
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FICHE D'ENQUETE AUPRES DES DOCTEURS VETERINAIRES PRIVES
Date :............
IDENTIFICATION
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Email :...............................................................................................................................
Téléphone :..........................................................................................................................
Depuis quand êtes-vous installé en
clientèle
privée ?...............................................................................................
Avez-vous bénéficié d'un appui
(crédit, subvention) pour vous installer ? De quel type et de quel
montant ? Ce type d'appui existe-t-il encore pour les
diplômés voulant s'installer
actuellement ?...............................................
.......................................................................................................................................
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à
choisir de vous installer en clientèle
privée ?.................................
Si c'était à refaire, feriez vous toujours ce
même choix ?
Pourquoi ?........................................................................
Etes-vous titulaire du mandat sanitaire ? Si oui depuis
quand ? Si non
pourquoi ?..................................................
Quelles sont vos activités dans le cadre de votre
clientèle privée d'une part et dans celui du mandat sanitaire
d'autre part (le cas échéant)
?...................................................................................................................................
Quelles proportions respectives (en pourcentage)
représentent chaque activité du point de vue du temps
consacré à l'activité, du point de vue de la contribution
au chiffre d'affaire, du point de vue des revenus
générés ?............
Classer ces activités de la plus rentable à la
moins rentable :
Avez-vous des activités complémentaires à
votre travail de vétérinaire privé ?
Lesquelles ? Quelle importance dans votre temps et dans votre
revenu ?....................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes rencontrés
en clientèle privée qui limitent le développement de vos
activités ?.....................................................................................................................................................................
Avez-vous des employés à temps plein, à
temps partiels, à la tâche ? Combien, quelle formation
ont-ils reçu, quelle est leur rémunération et sur quels
critères les avez-vous
recrutés ?.................................................................
Quelles sont les caractéristiques principales de votre
clientèle ?................................................................................
Combien avez-vous de clients
réguliers ?...................................................................................................................
Combien d'animaux cela
représente-t-il ?..................................................................................................................
Avez-vous des contrats avec des groupements de producteurs ou
des producteurs individuels ?..............................
Quel est votre rayon d'action (en nombre de kilomètres
et en temps de
parcours) ?.................................................
Comment organisez-vous vos activités au quotidien et
sur le mois ? ......................................................
Comment est ce que les éleveurs sont
organisés et comment accèdent-ils à des prestations
d'appui en santé et productions animales ? Quelles difficultés
rencontrent-ils dans ce domaine et comment y remédier ? Que
faites-vous pour les y
aider ?......................................................................................................
.......................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes que rencontrent les
éleveurs dans votre secteur ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Combien y a t il de paravétérinaires
(ingénieurs, techniciens, agents) et d'auxiliaires d'élevage en
activité dans votre secteur ?
........................................................................................................................................
Comment se passent leurs relations avec vous (concurrence,
indifférence, complémentarité) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Les para vétérinaires (zootechniciens,
techniciens, agents, auxiliaires d'élevage) sont ils une menace pour
l'insertion des jeunes vétérinaires ?
........................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune
vétérinaire en vue de son insertion professionnelle et
notamment en clientèle privée
?..................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
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FICHE D'ENQUETE AUPRES DES PARAS-VETERINAIRES
Date : .................
Lieu : .............
Ingénieur
infirmier vétérinaire
Agent technique d'élevage
auxiliaire d'élevage
IDENTIFICATION
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Email :...............................................................................................................................
Téléphone :..........................................................................................................................
Année de fin d'étude
:.............................................................................................................
Par quelle structure avez-vous été
formé ? Combien de temps a duré cette formation ?
.................................
........................................................................................................................................
VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL
Année
|
Emploi ou poste occupé
|
Principales activités
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
Combien de temps s'est-il écoulé entre la fin de
votre formation et votre premier emploi stable ?.....................
Depuis quand êtes-vous installé ou occupez vous
le poste
actuel ?...........................................................................
Avez-vous bénéficié d'un appui
(crédit, subvention) pour vous installer ? De quel type et de quel
montant ? Ce type d'appui existe-t-il encore pour les des personnes comme
vous voulant s'installer actuellement ?....................
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à
choisir de vous installer dans ce type
d'activité ?.............................
Si c'était à refaire, feriez vous toujours ce
même choix ?
Pourquoi ?.......................................................................
Quelles sont vos activités principales ?
....................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................
Quelles proportions respectives (en pourcentage)
représentent chaque activité du point de vue du temps
consacré à l'activité, du point de vue de la contribution
au chiffre d'affaire, du point de vue des revenus
générés ?..............
Classer ces activités de la plus rentable à la
moins
rentable...............................................................
Avez-vous des activités complémentaires à
ce travail ? Lesquelles ? Quelle importance dans votre temps et dans
votre
revenu ?...........................................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes rencontrés
qui limitent le développement de vos
activités ?........................
Avez-vous des employés à temps plein, à
temps partiels, à la tâche ? Combien, quelle formation
ont-ils reçu, quelle est leur rémunération et sur quels
critères les avez-vous
recrutés ?................................................................
Quelles sont les caractéristiques principales de votre
activité à titre
privé ?.............................................................
Combien avez-vous de clients
réguliers ?.................................................................................................................
Combien d'animaux cela
représente-t-il ?...............................................................................................................
Avez-vous des contrats avec des groupements de producteurs ou
des producteurs individuels ?..........................
Quel est votre rayon d'action (en nombre de kilomètres
et en temps de
parcours) ?..............................................
Comment organisez-vous vos activités au quotidien et
sur le mois ? ......................................................
Quelles sont les caractéristiques de votre
activité à titre
public ?..............................................................................
.......................................................................................................................................
Comment est ce que les éleveurs sont
organisés et comment accèdent-ils à des prestations
d'appui en santé et productions animales ? Quelles difficultés
rencontrent-ils dans ce domaine et comment y remédier ? Que
faites-vous pour les y
aider ?...............................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes que rencontrent les
éleveurs dans votre
secteur ?......................................
...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Combien y a t il de paravétérinaires
(ingénieurs, techniciens, agents), d'auxiliaires d'élevage et de
vétérinaires (publics ou privés) en activité dans
votre secteur ?
........................................................................................................................................
Comment se passent leurs relations avec vous (concurrence,
indifférence, complémentarité) ?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Votre rémunération est-elle à la hauteur
de vos taches respectives et de vos aspirations ?
........................................................................................................................................
Et si possible combien gagnez vous mensuellement ?
...................................................................................................................................................................................
Travaillez-vous avec des vétérinaires ?
Oui ? ou non ?
Si non
pourquoi ?........................................................................................................................................................
Si oui selon quelles modalités ?
salarié plein temps
occasionnel
Quelles contraintes (forces, faiblesses, opportunités,
menaces) ?.............................................................................
......................................................................................................................................
Quelles évolutions prévisibles dans vos
activités ?..................................................................................................
.......................................................................................................................................
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DAKAR
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FICHE D'ENQUETE AUPRES DES ELEVEURS
Date :.........
Eleveur
groupement d'éleveur
IDENTIFICATION
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Email :...............................................................................................................................
Téléphone :..........................................................................................................................
Année de fin d'étude si
possible:................................................................................................
Ecole de
formation :...............................................................................................................
TYPES D'EXPLOITATION :
|
nombres
|
Types d'exploitations
|
Bovins
|
|
|
Ovins
|
|
|
Caprins
|
|
|
Poules
|
|
|
Porcs
|
|
|
Chameaux
|
|
|
Anes
|
|
|
Chevaux
|
|
|
Avez vous un suivi ? oui
non
si Oui par
qui ?...................................................................................................................
Avez-vous un contact régulier
avec (précisez à chaque fois dans quel cas il choisit
d'avoir recours à telle ou telle personnes):
-Dr vétérinaires du service public
Dr vétérinaire privé
-ingénieur
-agent technique d'élevage
-infirmier vétérinaire
-auxiliaires d'élevage
Comment s'appellent t-ils ?
.......................................................................................................................................
Avantages respectifs de chacune de ces collaborations
:.......................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Inconvénients respectifs de chacune de ces
collaborations :
.......................................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Si non, en avez-vous
besoin ?....................................................................................................
.......................................................................................................................................
Dans votre exploitation avez-vous souvent des cas de maladie
et mortalité importante ?
Oui Non
Comment est ce que vous êtes organisés et
comment accédez-vous à des prestations d'appui en santé et
productions animales ? Quelles difficultés rencontrez-vous dans ce
domaine et comment y remédier ? Que faites-vous pour les
résoudre ?..........................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quels sont les principaux problèmes que rencontrent les
éleveurs dans votre
secteur ?...........................................
...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelle prévision faites vous de votre exploitation dans
5 ans ?..............................................................
........................................................................................................................................
Qui s'occupe de votre exploitation du point de vu
sanitaire ?...............................................................
...............................................................................................................................................
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Fiche d'entretien auprès des responsables en
agro industrie
Nom et fonction de la personne
enquêtée :.....................................................................................
Nom de
l'entreprise :..............................................................................................................
Adresses :...........................................................................................................................
Tel :..................................................................................................................................
E-mail :..............................................................................................................................
Date de création de
l'entreprise :.................................................................................................
Types de
produits :..........................................................................................................................
Secteur commercial visé : Marché
intérieur, exportation (vers quelle zone), les
deux :.................................
Nombre total de
salariés :........................................................................................................
Dernier chiffre d'affaire annuel (si possible ou
fourchette) :.................................................................
Employez-vous des vétérinaires ? Si non
pourquoi ? :.......................................................................
Si oui, combien et selon quel mode de collaboration
(employé à plein temps, à temps partiel,
occasionnel) ?
Quels sont leurs responsabilités, leurs fonctions,
leurs
activités ?..........................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Etes-vous satisfait de leur prestation ?
Oui Non
Si non,
pourquoi ?....................................................................................................................................................
Considérez-vous que le secteur des industries
agroalimentaires soit un secteur porteur pour l'insertion des jeunes
diplômés vétérinaires ? Si non pourquoi ?
Si oui à quelles
conditions ?....................................................................
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DE DAKAR
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QUESTIONNAIRE DIPLOMES VETERINAIRES
Nom et
Prénoms :..................................................................................................................
Email :...............................................................................................................................
Téléphone :..........................................................................................................................
Dans quelle école avez-vous été
formé pour obtenir votre diplôme de docteur
vétérinaire ?
A combien d'années d'études après le Bac
cela correspond-il ?
En quelle année avez-vous obtenu votre diplôme de
vétérinaire (ou votre doctorat
vétérinaire) ?
Apres votre formation de base avez-vous fait une autre
formation ? : Oui ? ou non ?
Si oui laquelle ? (Quelle thème, quelle
durée, diplômante ou non et lieu de réalisation)
....................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................
VOTRE PARCOURS PROFESSIONNEL
Année
|
Emploi ou poste occupé
|
Principales activités
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
De à
|
|
|
Combien de temps s'est-il écoulé entre la fin de
votre formation et votre premier emploi stable ?.....................
Quelles sont les principales difficultés que vous avez
rencontrées pour votre insertion professionnelle ?
........................................................................................................................................
Votre rémunération est-elle à la hauteur
de vos taches respectives et de vos aspirations ?
..............................
........................................................................................................................................
Et si possible combien gagner vous (donner une fourchette
mensuelle) ?
.................................................................
Globalement êtes vous satisfait de votre activité
professionnelle actuelle ? (note de 0à 10 par rapport à
l'intérêt du travail et de 0 à 10 par rapport à la
rémunération de ce
travail)..........................................................
........................................................................................................................................
Quels sont les principaux points forts de votre
activité
actuelle ?...........................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Quels sont les principaux points faibles de votre
activité
actuelle ?...................................................... ..
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Dispositif d'appui pour l'insertion
professionnelle :
Existe-t-il une cellule d'accompagnement ? oui ? ou non
?
Si oui est -elle dynamique ? oui ? ou non ?
Si non, quelles sont les idées que vous apportez pour
sa redynamisation ?
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Quel conseil pouvez vous donnez aux jeunes
vétérinaires en formation ?
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Avec votre expérience quels sont les créneaux
porteurs pour la profession vétérinaire ?
........................................................................................................................................
Si vous avez fait l'EISMV de Dakar
Comment avez-vous trouvé globalement votre
formation ? (cochez une seule case) :
? Très insuffisante
? Insuffisante
? Satisfaisante
? Très satisfaisante
Vos collègues sortis des autres écoles ont il un
plus par rapport à vous ? Oui ? ou non ?
Si oui dans quels
domaines ?....................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Merci de bien vouloir remplir ce tableau
Secteurs
|
Capacité à intervenir
|
mauvaise
|
insuffisante
|
satisfaisante
|
bonne
|
excellente
|
inexistante
|
Appui à la production
|
Santé animale
|
|
|
|
|
|
|
zootechnie
|
|
|
|
|
|
|
Acteur du développement
|
|
|
|
|
|
|
Santé publique vétérinaire
|
Epidemiosurveillance des maladies animales
|
|
|
|
|
|
|
HIDAOA
|
|
|
|
|
|
|
Environnement et biodiversité
|
|
|
|
|
|
|
D'après vous existe-t-il d'autres secteurs
d'activités professionnelles que ceux cités ?
Oui ? ou non ?
Si oui,merci de préciser
lesquels ?...............................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Si l'EISMV avait à mettre en place des modules de
professionnalisation destinés aux étudiants en fin
d'études et ouverts aux professionnels en formation continue, quels sont
les domaines qui vous paraîtraient les mieux répondre aux besoins
du marché du travail ?
? Epidémiologie et surveillance des maladies
animales
? Parasitologie
? Faune sauvage, gestion sanitaire, environnement et
pathologie
? Clinique des animaux de compagnie
? Clinique équine et métier du
cheval
? Médicament vétérinaire
? Aquaculture, pathologie aquacole et
environnement
? Suivi technico-économique et appui aux
élevages intensifiés
? Gestion de la qualité dans les
filières de productions animales
Faites nous part de propositions
complémentaires si possible :
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Comment est perçue la profession
vétérinaire dans le
pays ?...............................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Quelle perspective d'évolution faites vous pour la
profession dans le pays ?
Secteur d'activité des
vétérinaires
|
croissante
|
stagnation
|
diminution
|
Fonction publique (service vétérinaires et
d'appui à l'élevage)
|
|
|
|
Organismes de recherche
|
|
|
|
Clientèles vétérinaires privées
(urbaines, rurales et mixtes
|
|
|
|
Productions animales (fermes et unités d'élevage
gérées par des vétérinaires)
|
|
|
|
Industries agroalimentaires
|
|
|
|
Pêches et produits halieutiques
|
|
|
|
Environnement et faune sauvage
|
|
|
|
Développement (ONG, bureau d'études, projet)
|
|
|
|
Médicaments vétérinaires (grossiste et
importateurs)
|
|
|
|
Autres secteurs
|
|
|
|
Y a-t-il une solidarité entre les diplômés
de l'EISMV dans le pays (réseau d'entraide, d'appui d'échange
d'information) ? Si oui, comment se manifeste-t-elle ? Si non pour
quelles raisons ?
Y a-t-il d'autres formes de réseau de solidarité
au sein de la profession (autre que celui basé sur la même
école d'origine) ? Si oui lesquels ?
Remarques générales
...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
ECOLE INTER-ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES DE
DAKAR
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Fiche d'entretien auprès des responsables
d'ONG
Nom et fonction de la personne
enquêtée :.....................................................................................
Nom de
l'ONG :....................................................................................................................
Adresses :...........................................................................................................................
Tel :..................................................................................................................................
E-mail :..............................................................................................................................
Date de création de
l'ONG :......................................................................................................
Domaines
d'activités :......................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Nombre total de
salariés :.........................................................................................................
Employez-vous des vétérinaires ? Si non
pourquoi ? :........................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Si oui, combien et selon quel mode de collaboration
(employé à plein temps, à temps partiel,
occasionnel) ?........
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Quels sont leurs responsabilités, leurs fonctions,
leurs activités
:...........................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
........................................................................................................................................
Etes-vous satisfait de leur prestation :
Oui Non
Si non,
pourquoi ?....................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
Considérez-vous que le secteur des ONG soit un secteur
porteur pour l'insertion des jeunes diplômés
vétérinaires ? Si non pourquoi ? Si oui à
quelles
conditions ?..................................................................................
........................................................................................................................................
....................................................................................................................................
SERMENTS DES VETERINAIRES DIPLOMES DE DAKAR
« Fidèlement attaché aux directives de
Claude BOURGELAT, fondateur de l'Enseignement
Vétérinaire dans le monde, je promets et je jure devant mes
Maîtres et mes Aînés :
· d'avoir en tous moments et en tous lieux le souci de la
dignité et de l'honneur de la profession
vétérinaire ;
· d'observer en toutes circonstances les principes de
correction et de droiture fixés par le code de déontologie de mon
pays ;
· de prouver par ma conduite, ma conviction, que la fortune
consiste moins dans le bien que l'on a, que dans celui que l'on peut
faire ;
· de ne point mettre à trop haut prix le savoir que
je dois à la générosité de ma patrie et à la
sollicitude de tous ceux qui m'ont permis de réaliser ma vocation.
Que toute confiance me soit
retirée s'il advient que je me parjure. »
LE CANDIDAT
VU VU
LE DIRECTEUR LE
PROFESSEUR RESPONSABLE
DE L'ECOLE INTER-ETATS DE L'ECOLE
INTER-ETATS DES
DES SCIENCES ET MEDECINE SCIENCES ET
MEDECINE
VETERINAIRES DE DAKAR
VETERINAIRES DE DAKAR
VU
LE DOYEN
DE LA FACULTE DE MEDECINE
LE PRESIDENT
ET DE PHARMACIE DU
JURY
DE L'UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP
DE DAKAR
VU ET PERMIS
D'IMPRIMER______________
DAKAR, LE_______________________________
LE RECTEUR, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE
DE L'UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP
DE DAKAR
IDENTIFICATION DES BESOINS, PRIORITES ET EMPLOIS
PORTEURS DANS LES SECTEURS VETERINAIRE ET DE L'ELEVAGE AU
CAMEROUN.
L'EISMV, dans le cadre de la rédaction de son projet
d'établissement, a initié une série d'études dans
certains Etats membres en vue d'adapter la formation de ses
diplômés aux besoins du marché de l'emploi. De Septembre
2006 à Juin 2007 nous avons préparé et conduire une
enquête au Cameroun visant à :
? caractériser d'une façon quantitative et
qualitative la profession vétérinaire et les autres intervenants
du secteur d'élevage ; analyser les besoins et les priorités
des secteurs d'élevage et vétérinaire ;
? identifier les itinéraires d'insertion des anciens
diplômés de l'EISMV et les dispositifs d'appui à
l'insertion professionnelle ;
? identifier les secteurs d'emploi porteurs ainsi que les
compétences ou qualifications nécessaires aux professionnels
vétérinaires pour s'y insérer plus facilement.
Nous avons eu à parcourir sept provinces du pays. Sur
la base de fiches d'enquête spécifiques, des informations ont
été recueillies auprès du Ministre de l'élevage, le
Directeur des ressources humaines, le Président de l'ordre des
vétérinaires, les Directeurs des directions du MINEPIA, les
vétérinaires publics et privés, les ONG, les industries
agroalimentaires, les para vétérinaires et enfin les
éleveurs. Il ressort que les profils de compétences attendues et
les créneaux porteurs pour la profession vétérinaire au
Cameroun à l'horizon 2012 sont : La production ; les
médicaments vétérinaires, la pharmacie-clinique; ONG;
gestion de la qualité. L'enseignement, la recherche et le domaine de la
faune étant des secteurs demandeurs de vétérinaires dans
un future très proche. Cependant le gouvernement d'ici 2020 compte
doubler sa production. Pour atteindre ses objectifs de production animale,
l'estimation faite des besoins en personnel technique en vue de la mise
en oeuvre du programme gouvernemental d'ici l'horizon 2012, est de 690 docteurs
vétérinaires au minimum.
Mots clés : Projet
d'établissement - Secteurs d'emploi - Filières prioritaires -
Compétences attendues
Auteur : Arouna NJAYOU NGAPAGNA
E-mail : arouna77@yahoo.fr
Téléphone 00237.75953827
Résumé
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