Ce graphique montre que 0,27 % des abonnés soit
16 ménages sur 5857 ayant des robinets domestiques sont fournis à
plus de 10939,73 litres par jour pour un pourcentage de 26,72 de la
quantité totale et 99,73 % restant soit 5841 ménages s'alimentant
sur les bornes publiques n'ont que 30000 litres donc environ 73,28 % de la
quantité totale.
II. 3. Valeur économique
de l'eau
Dans l'enquête menée sur terrain
,cette eau est payable, selon le rapport de Gestion d'eau Ngongo (2011 :
04) un ménage paye 1000 CDF mensuellement au près de responsable
locaux élus par les consommateurs, à leur tour à chaque
quinzaine du mois, la somme collectée est versée au bureau de
gestion Ngongo pour lui permettre de couvrir certaines dépenses telles
que, le frais de transport aux techniciens qui font des allés et venus
entre le village Ngongo et la cité de Bunia vice versa, le nettoyage de
plus de 72 réservoirs d'eau de 4 , 5 et 7 m3 à
travers Bunia où cette eau alimente, achat de certains produits comme ,
chlorite, sable granulé, néanmoins, l'on a remarqué un
manque à gagner énorme pour la gestion d'eau Ngongo, du fait que
suite à la rareté d'eau potable, la population est obligée
de faire plusieurs kilomètres pour s'approvisionner, cela pousse
certains des ces abonnés privés à vendre l'eau. Un bidon
de 20 litres se vend à 100 CDF et pourtant par m3 ceux-ci
payent 0,5 USD. rappelons que sur le 16 abonnés ,il n y a que deux qui
se livrent à cette pratique du fait qu' ils habitent l'avenue LOGO I
où l'eau est quasi permanente, d'une part pour ne fusse que venir en
aide à cette population qui a des sérieux problèmes pour
s'alimenter en eau potable ,et d'autres part cela constitue une source de
revenu à ces abonnés, c'est pourquoi sur le tableau de la
consommation des abonnés privés ,les deux viennent en tête
par rapport à d'autres, signalons que la gestion d'eau ngongo est
informée de la situation mais a du mal à prendre une position
d'autant plus qu'en interdisant cette pratique le malheur de la population ne
se ferra qu'accroitre même si la situation est déjà
déplorable.
Tableau X. Montant payé et
gagné.
ABONNES
|
CONSOMMATION ANNUELLE
|
MONTANT PAYE
A NGONGO
|
MONTANT GAGNE AU PRES DE LA POP.
|
X
|
608 m3
|
304 USD
|
3.377,77 USD
|
Y
|
657 m3
|
328,5 USD
|
3.650 USD
|
TOTAL
|
1.265 m3
|
632,5 USD
|
7.027,77 USD
|
Ce tableau démontre que dans l'hypothèse
où toute la quantité reçue serait vendue l'argent
perçus par ces abonnés X et Y, en 2011, seraient de 7.027,77
USD, soit 11,11 fois supérieur à celui versé au bureau de
gestion d'eau ngongo qui serait estimé à 632,5 USD. La
différence est de 6.395,27 USD. Pour trouver le montant 304 USD c'est
608 m3 X 0,5 USD, et 3.377,77 USD est le résultant de 608
m3 /20 litres X 100 CDF / 900 CDF (900 CDF est le taux de change
pour 1 USD).
Graphique 2. Facturation d'eau.
Pour toute l'année les abonnés X
et Y ont consommé 608 m3 pour l'un et 657 m3 pour
l'autre pour le montant de 304 USD et 328,5 USD comptabilisés par
Ngongo , 3377,77USD et 3650,50 seraient le montant empoché dans
l'hypothèse où toute cette quantité serait vendue.
En conclusion, le niveau d'accès de la
population de quartier Bankoko à l'eau ngongo est la sommation de
quantité consommée par les abonnés de bornes publiques et
celles de bornes privées soit 30.000 litres plus 10.939,73 divisé
par le nombre total de la population estimée en 2011 est de 0,998578711
litres par personne par jour environ 1 litre d'eau.
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