DEDICACE
A
Mon père : M. FOTIE Jean
Claude
Ma mère : Mme TAMTSOP WAFO
Elise
Ma belle-mère : Mme WADOUM Claudine
épouse FOTIE
Maman LEUKEU LANGUE Collette
Pour les énormes sacrifices consentis en vue de
m'apporter une assistance prompte et permanent tout au long de mon parcours
académique; puissent-ils trouver en ce mémoire le fruit de
leurs efforts conjugués.
REMERCIEMENTS
Au moment où s'achève la rédaction de ce
mémoire d'Ingénieur, nous disons merci à DIEU TOUT
PUISSANT qui par sa grâce a permis que nous puissions arriver à
ce niveau de notre formation. Nous tenons à dire un mot de remerciement
à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont permis d'effectuer
ce travail.
Il s'agit du :
§ Pr. Jean NGANHOU, pour sa
disponibilité, ses orientations et ses conseils pertinents
§ La Direction de la Société Camerounaise
des Dépôts Pétroliers, particulièrement à
M.OWONA PIE, Chef Service Entretien et Maintenance, pour l'encadrement
dévoué à mon égard.
§ M. BINDZI Sylvestre, M. NYIMI Achille et M. TCHUINTE
Dieudonné les agents du Service Entretien et Maintenance pour leur
encadrement et leur soutien multiforme
§ Mes frères et soeurs pour leur accompagnement et
leur soutien inconditionné;
§ Mes frères et soeurs en christ de la chorale
Nouvelle Génération et de la chorale Zion's Voice de l'EEC pour
leur soutien spirituel
§ Mes amis, particulièrementGaëlle,
Péguy et Carole, Berthold et Emmanuel pour leur soutien et leur
fidélité.
§ Tous mes camarades de la promotion 2014 pour ces cinq
années mémorables à l'ENSP
§ maman KENMOGNE Elène, maman Marthe, pour leur
soutien permanent ;
§ Tout le personnel de l'entreprise EMEID pour leur
soutien en conseil, financier.
GLOSSAIRE
SCDP : Société Camerounaise des
Dépôts Pétroliers
DEX :Direction des exploitations
SEM :Service Entretien et Maintenance
ENSP : Ecole Nationale
Supérieure Polytechnique
GIND : Génie Industriel
GMAO : Gestion de la Maintenance
Assistée par Ordinateur
EES :Entreprise Extérieure
Spécialisée
CSEM : Chef du Service Entretien et
Maintenance
GES : Groupe Electrogène de
Sécurité Secours
GMPI : Groupe Motopompe Incendie
PCCC : Poste de Chargement Camions
citerne
AMDEC : Analyse des Modes de
Défaillances de leur Effets et leur Criticité
GPL : Gaz de Pétroles
Liquéfiés
CAMRAIL :CameroonRailways
RESUME
Le travail que nous avons mené portait sur la mise en
place des procédures de maintenance en vue de l'élaboration d'un
plan de maintenance des équipements des dépôts SCDP
liquide. Elle a pour but d'améliorer et de réorganiser la
maintenance des équipements à travers le Service Entretien et
Maintenance.
Pour mener à bien ce projet, nous avons d'abord
présenté l'état des lieux qui était marqué
par l'absence des procédures au SEM et une augmentation continuelle des
pannes des équipements ; nous avons également
présenté la problématique de ce projet.
Nous avons par la suite étudié et
présenté la revue de littérature et les méthodes
utilisées pour mener à bien notre projet, notamment les
méthodes d'élaboration des procédures et les
méthodes d'élaboration des plans de maintenance.
Nous avons poursuivi en présentant les
résultats : les procédures rédigées, le plan
de maintenance global des équipements, les plans de maintenance
élaborés ou mis à jour.
Nous avons terminé par une étude financière
qui nous montrait bien que ce projet est rentable dès la première
année.
ABSTRACT
The work which we led carried onthe implementation of
maintenance procedures with the aim of elaboration of a maintenance plan of
equipments of the depots SCDP liquid.It aims at improving and at reorganizing
the maintenance of equipments through the Maintenance department.
To bring to a successful conclusion this project, we presented
at first the current situation, which was marked by the absence of the
procedures in the Maintenance departmentand a continual increase of the
breakdowns of equipments; we presented also problematic of this project.
We afterward studied and presented the review of literature
and the methods used to bring to a successful conclusion our
project,particularly the methods of elaboration of procedures and the methods
of elaboration of maintenance plans.
We continued by presenting the results:the drafted procedures,
the global plan of maintenance of equipments, the elaboration or the updated of
maintenance plans.
We ended with a financial study which showed us that this
project is profitable from the first year.
LISTE DES FIGURES
Figure 1 :ORGANIGRAMME DE LA SCDP
3
Figure 2 : LE MANIFOLD DE RÉCEPTION
8
Figure 3: UN RÉSERVOIR DE
STOCKAGE
8
Figure 4: LA POMPERIE
9
Figure 5 : LE POSTE DE CHARGEMENT
CAMION-CITERNE
10
Figure 6:LE POSTE DE CHARGEMENT
WAGON-CITERNE
10
Figure 7: LE POSTE DE CONTRÔLE
11
Figure 8 :
RÉCAPITULATIF DU CHEMIN SUIVI PAR LES PRODUITS PÉTROLIERS DANS UN
DÉPÔT SCDP
12
Figure 9: ORGANIGRAMME DU SERVICE
ENTRETIEN ET MAINTENANCE
14
Figure 10: PLANNING DU PROJET
18
Figure 11: SCHÉMA EXPLICATIF DU LOGIGRAMME
DE LA GESTION DE LA MAINTENANCE
37
Figure 12:EXEMPLE DE PASSERELLE DE 4 BRAS DE
CHARGEMENT AVEC ENSEMBLE DE COMPTAGE, TETE DE LECTURE ET IMPRIMEUR DE TICKETS
SUR REHAUSSE.
40
Figure 13: DIAGRAMME BÊTE À CORNES DU
PCC
40
Figure 14: DIAGRAMME PIEUVRE DU PCC
41
Figure 15: BRAS DE CHARGEMENT PAR LE HAUT
42
Figure 16: LOGIGRAMME DE MAINTENANCE DU PCC
49
Figure 17: ANALYSE FONCTIONNELLE DES GES/GMPI
50
Figure 18 : FICHE D'ANALYSE AMDEC DES
GMPI/GES
54
Figure 19 :LOGIGRAMME DE MAINTENANCE DES
GMPI/GES
56
Figure 20 :COUPE SIMPLIFIÉE DE BAC DE
STOCKAGE
57
Figure 21: ANALYSE FONCTIONNELLE DES
RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
58
Figure 22 : LOGIGRAMME de maintenance des
reservoirs de stockage
62
Figure 23 : exemple de fiche de
contrôle
63
Figure 24 :CHECK-LIST MENSUELLE MOTOPOMPE
INCENDIE
64
Figure 26 : EVOLUTION DE LA VAN
69
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: LES DIFFERENTS ACTIONNAIRES DE LA SCDP ET
LEURS PARTS D'ACTION
3
Tableau 2: CAPACITES DES DEPOTS DE LA SCDP
4
Tableau 3: FICHE SIGNALETIQUE DE LA SCDP
5
Tableau 4: NOMBRE D'INTERVENTIONS
FAITE SUR LE POSTE DE CHARGEMENT CAMIONS CITERNE
15
Tableau 5: NOMBRE DE
DÉFAILLANCES RELEVÉES SUR LES WAGONS CITERNES
16
Tableau 6: TABLEAU DE SYNTHÈSE DES AUTEURS SUR
LE PROCESSUS D'ÉLABORATION DU MANUEL DE PROCÉDURES
24
Tableau 7: EXEMPLE DE FEUILLE AMDEC
33
Tableau 8: INDICES D'OCCURRENCE
34
Tableau 9 : TYPE DE MAINTENANCE ET ACTEURS EN
CHARGE
37
Tableau 10: LISTING DES PROCÉDURES DE
MAINTENANCE DU SEM DE LA SCDP
38
Tableau 11: FONCTION DE SERVICE DU PCC
40
Tableau 12:DÉSIGNATION DES PIÈCES
CONSTITUTIVES DU BRAS DE CHARGEMENT
42
Tableau 13: FICHE D'ANALYSE AMDEC DU PCC
47
Tableau 14 : FICHE D'ANALYSE AMDEC DES
RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
60
Tableau 16: COUT DE REALISATION DU PROJET
68
Tableau 17 : COUT DE MISE EN OEUVRE DU PROJET
69
Tableau 18 : MANQUE A GAGNER
69
Tableau 19 : CASH-FLOW SUR 5 ANS
70
SOMMAIRE
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
GLOSSAIRE
iii
RESUME
iv
ABSTRACT
v
LISTE DES
FIGURES
vi
LISTE DES
TABLEAUX
vii
SOMMAIRE
vii
INTRODUCTION
GENERALE
1
CHAPITRE
1 : CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
2
I. Présentation de l'Entreprise
3
I.1 Création
3
I.3 Actionnaires
4
I.4 Répartition et apport quantitatif des
hydrocarbures et mode de livraison
4
I.5 Fiche signalétique
5
I.6 Organigramme de l'Entreprise
5
II. Présentation des services
d'accueil
7
II.1 Vue générale du
dépôt Bessengue
7
II.1.1 Le manifold de réception
7
II.1.2 Les réservoirs de stockage
8
II.1.3 La Pomperie
9
II.1.4 Les postes de chargement
9
II.1.5 Le poste de contrôle
11
II.2 Présentation du service
Entretien et Maintenance
12
III. Problématique
15
III.1 Etat des lieux
15
III.2 Cahier des charges
17
III.3 Planning du projet
17
CHAPITRE
2 : METHODOLOGIE
19
I. LA DEMARCHE D'ELABORATION D'UN MANUEL DE
PROCEDURE
20
I.1 Définition, objectifs et importance du
manuel de procédures
20
I.1.1 Définition
20
I.1.2 Les objectifs du manuel des
procédures
21
I.1.3 Importance du manuel des
procédures
21
I.2 Architecture du manuel de
procédure
22
I.2.1 La première partie : sommaire
et l'introduction générale
22
I.2.2 La deuxième partie : les fiches
des procédures proprement dites
22
I.2.3 La troisième partie : les
annexes et tables complémentaires
23
I.3 Processus d'élaboration du
manuel de procédures
23
I.3.1 La phase préparatoire
24
I.3.2 La phase de réalisation
26
I.3.2.4 Le contenu du manuel de
procédures
27
I.3.3 Finalisation de la mission
28
I.3.3.2. Validation et la diffusion du
manuel de procédures
28
I.3.4 Suivi évaluation
29
II. Plan de maintenance
29
II.1 Définition d'un plan de
maintenance
29
II.2 Objectifs visés d'un plan de
maintenance
30
II.3 Méthodes, moyens
d'établissement et présentation d'un plan de maintenance
31
II.3.1 Les documents techniques
constructeurs
31
II.3.2 Les recommandations des
constructeurs
32
II.3.3 Conditions d'exploitation
32
II.3.4 Analyse historique
32
II.3.5 Expériences
professionnelles
33
II.3.6 Analyse AMDEC
33
36
CHAPITRE3 :
RESULTATS DE L'ETUDE
36
I. Phase d'évaluation
37
III. REDACTION DES PROCEDURES DE MAINTENANCE
DE LA SCDP
38
II.1 Présentation de la liste des
équipements
38
II.2 Rédaction des procédures
de maintenance
39
II.2.1 Cas du poste de chargement camions
citerne
39
II.2.2 Cas des GMPI et GES
50
II.2.3 Cas des réservoirs de
stockage
57
II.3 Planning de maintenance
dépôt de Bessengue (voir Annexe3)
63
II.4 Elaboration et mise à jour des
fiches de contrôle des équipements
63
II.5 Elaboration des fiches de
maintenance
64
II.6 Planification des interventions
(voir Annexe4)
64
65
CHAPITRE
4 : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
65
INTRODUCTION
66
I. Recommandation sur les contrats liant la
SCDP aux entreprises extérieures en charge de la maintenance
66
I.1 Contrat liant SCDP à CAMRAIL pour
la maintenance des voies ferrées
66
I.2 Contrat pour la maintenance de la
superstructure des wagons citerne
66
I.3 Contrat d'Entretien des groupes
électrogènes
66
I.4 Contrat pour la maintenance des
ensembles de mesurage
67
II. ETUDE FINANCIERE DU PROJET
67
II.1 Calcul de l'investissement
67
II.1.1 Coût de réalisation
67
II.1.2 Coût de mise en oeuvre
68
II.1.3 Dotation pour les imprévus
68
II.2 Calcul du manque à gagner
68
II.3 Détermination du cash-flow
69
II.4 Détermination de la valeur
actuelle nette (VAN)
69
CONCLUSION
70
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
71
ANNEXES
72
INTRODUCTION GENERALE
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, toute
entreprise qui se veut être dynamique et compétitive doit
nécessairement se doter d'un système organisationnel. Ce
système consiste à mettre en place un outil de
référence à la fois opérationnel et
pédagogique pour la conduite de ses opérations. Ce
référentiel a pour objectif dans l'entreprise de se doter d'un
manuel de procédures pour savoir qui fait quoi? A quel moment doit-il le
faire ? Et comment doit-il le faire ?
De plus pour être et demeurer compétitive, une
entreprise doit produire toujours mieux (qualité) et au
coût le plus bas.Les machines ne doivent jamais (ou presque)
connaître de défaillances tout en fonctionnant à un
régime permettant, le rendement maximal.
La SCDP (Société
Camerounaise des Dépôts pétroliers)
spécialisée dans le stockage des produits pétroliers a une
place stratégique sur le territoire camerounais, elle fait face
aujourd'hui à de nombreux problèmes tant organisationnels que
techniques, particulièrement son Service Entretien et
Maintenance(SEM) qui ne possède pas de manuel de
procédures et depuis déjà deux ans, observe une
augmentation des pannes de ses équipements et une mauvaise organisation
de son personnel.
C'est dans cet état des lieux que le SEM s'est investi
dans l'élaboration des procédures de maintenance de tous les
équipements du dépôt de Bessengue qui est le plus grand
dépôt de la société. Les objectifs visés
sont : mettre en place les procédures de maintenance des
équipements, établir un plan de maintenance global de ces
équipements et apporter des améliorations aux différents
contrats de maintenance liant la SCDP aux entreprises extérieures.
A cet effet le cheminement employé pour la
présentation du travail effectué est le suivant :
Le chapitre I :contexte et
problématique, nous présente le cadre dans lequel nous
avons évolué, présente l'entreprise et
les difficultés qui ont poussé
l'entreprise à nous solliciter.
Le chapitre II :
Méthodologie nous présente les outils techniques et
méthodes retenues
pour nous permettre d'atteindre nos objectifs.
Le chapitre III :
Résultats de l'étude, nous présente les résultats
obtenus par le
déroulement de notre méthodologie
Le chapitre IV : Etude
financière du projet où nous présentons quelques
recommandations et l'analyse financière du projet.
CHAPITRE 1 : CONTEXTE
ET PROBLEMATIQUE
I. Présentation de l'Entreprise
II.
I.1Création
Autrefois gérés par des sociétés
privées du secteur Pétrolier telle qu'AGIP, TOTAL, TEXACO, ELF et
MOBIL, les problèmes de ravitaillement en produits pétroliers au
Cameroun à un moment donné prirent de l'ampleur pour plusieurs
raisons :
§ Lacroissance de la consommation
§ L'irritation de la réparation des produits
pétroliers dans le pays
§ Les longues pénuries...
Dans le but d'apporter des solutions rapides et efficaces
à cette situation, le gouvernement Camerounais met sur pied en
février 1978, un bureau d'études dont la principale tâche
était d'examiner les problèmes de stockage et de distribution des
produits pétroliers.
Ce projet aboutit en septembre 1978 à un protocole
d'accord signé entre le gouvernement Camerounais
représenté par le MINMEE, MINEF et les sociétés
pétroliers de dépôts en cours d'exploitation. Par la suite
sera créée une société d'étude au capital de
100 millions de FCFA dont l'objet sera procéder à des
études financières, techniques et juridiques ; Ainsi le
1er juillet 1979, naît la SCDP (Société
Camerounaise de DépôtsPétroliers)
III. I.2 Mission et Objectifs
La mission principale de la SCDP est de satisfaire la
clientèle Camerounaise en mettant à la disposition de celle-ci de
façon rationnelle et sans rupture des produits pétroliers en
quantité suffisante et d'une bonne qualité.
D'autres missions à remplir par cette
société et non les moindres sont :
§ Le stockage des produits pétroliers
raffinés
§ La sécurisation des approvisionnements
§ Le contrôle des quantités et des
qualités des produits.
Pour conserver son rôle de garante dans la chaîne de
distribution des produits pétroliers, la SCDP se fixe un certain nombre
d'objectifs dont :
§ La planification énergétique et le suivi
de l'activité pétrolière
§ La stabilisation de la chaîne de distribution
§ La densification des dépôts
§ La participation et la densification du tissu
économique Camerounais
§ La protection de l'Homme et de l'environnement.
IV.
I.3Actionnaires
SociétéAnonyme à Participation Publique,
elle est créée en 1979 pour faire face aux problèmes
fréquents d'approvisionnement en Hydrocarbures au Cameroun.
Son capital s'élève à 3.5 milliards de
francs CFA
ACTIONNAIRES
|
STRUCTURE
|
PARTS D'ACTION
|
ETAT CAMEROUNAIS
|
CSPH
|
15%
|
SNH
|
15%
|
SNI
|
11%
|
PAD
|
10%
|
Total des Parts d'action de l'état
camerounais
|
51%
|
PARTENAIRES ETRANGERS
|
Corley Cameroun
|
17%
|
LIBYAOIL
|
10%
|
TOTAL OUTRE-MER
|
10%
|
TOTAL CAMEROUN
|
8%
|
TRADEX
|
4%
|
Total des Parts d'action des partenaires
étrangers
|
49%
|
TABLEAU 1: LES DIFFERENTS
ACTIONNAIRES DE LA SCDP ET LEURS PARTS D'ACTION
(SOURCE: SCDP)
V. I.4 Répartition et apport
quantitatif des hydrocarbures et mode de livraison
La SCDP dispose de 13 dépôts pétroliers
implantés dans 8 provinces, soit une capacité totale en produits
liquides de 266 350 m3 et une capacité totale en produits
gazeux de 2 280 Tonnes métriques.
DEPOTS
|
CAPACITE M3 (T)
|
Douala
|
156.725 + 1.500 T de Butane
|
Yaoundé
|
55.885 + 500 T de Butane
|
Bafoussam
|
18.520 + 300 T de Butane
|
Bélabo
|
6.080
|
Ngaoundéré
|
5.400 + 140 T de Butane
|
Garoua
|
23.600
|
Maroua
|
70 T de Butane
|
Total Produits Liquides
|
266.210 M3
|
Total Gaz
|
2510 T
|
TABLEAU 2: CAPACITES DES DEPOTS DE
LA SCDP
(SOURCE: SCDP)
La livraison des produits pétroliers aux
différents dépôts s'effectue :
· par bateau, de Limbe à Douala, le transport est
assuré par la CAMSHIP
· par voie ferrée, la SCDP gère un parc de
110 wagons citernes
· par route, les transporteurs routiers louent leurs
services aux sociétés distributrices.
VI. I.5 Fiche
signalétique
Logo
|
|
Adresse
|
BP 2271 / 2272, rue de la cité chardy, Douala,
Cameroun
|
Tels.
|
(+237) 33 40 54 45 / 33 40 38 32
|
Siège social
|
Douala, Cameroun
|
Statut juridique
|
Société Anonyme (S.A)
|
Capital
|
3,5 milliards de FCFA
|
Effectif du personnel
|
317
|
Activité
|
Stockage des Produits Pétroliers
|
Directeur Général
|
ELOUNDOU ESSOMBA Gaston
|
TABLEAU 3: FICHE SIGNALETIQUE DE
LA SCDP
(SOURCE: SCDP)
VII. I.6 Organigrammede l'Entreprise
La SCDP fonctionne avec un conseil administratif, une
Direction Générale et quatre Directions centrales à
savoir :
§ Direction Administrative et Financière
§ Direction d'Exploitation
§ Direction d'audit et de Contrôle Interne
§ Direction des Ressources Humaines.
A la tête de chaque Direction se trouve un Directeur
aidé dans sa mission par une équipe constituée de cadres,
d'agents de maîtrise, d'ouvriers et de temporaires.
Service Gestion Administrative du personnel
Service Formation
Service Rémunération
Service des Affaires Administratives et Juridiques
Service Documentation et Archivage
Service Gestion Stocks et Facturation
Service Comptabilité Générale et
Fiscalité
Direction Exploitation (DEX)
Conseil d'Administration(CA)
Directeur Général (DG)
Secrétariat DG
Cabinet DG
Service informatique
Conseillers(2)
Directeur Général Adjoint(DGA)
Cellule HSEQ
Cellule Achats
Direction des Contrôles et de l'audit interne(DCAI)
Direction des Ressources Humaines(DRH)
Direction Administrative et Financière(DAF)
Cellule Trésorerie
Service Entretien et Maintenance
Service Travaux Neufs et Développements
Service Programmation des Approvisionnements
Service Statistique et Reporting
Projet Nsam
Dépôts (Dla, Bbéri, Ydé, Baf, Bbo,
Ndéré, Gra, Mra)
Cellule Contrôle des travaux
Service Contrôle de Gestion et de l'Audit Interne
Service Contrôle Exploitation
FIGURE 1 : ORGANIGRAMME DE LA
SCDP
(SOURCE: SCDP
VIII. Présentation des services d'accueil
Nous avons effectué notre stage conjointement au
service Entretien et Maintenance(SEM) et au Dépôt de
Bessengue de la Société Camerounaise des Dépôts
pétroliers(SCDP).
II.1 Vue
générale du dépôt Bessengue
Situé en plein coeur de la capitale économique
du Cameroun, chef-lieu de la région du Littoral. Le dépôt
de Bessengue se trouve dans le département du Wouri, plus
précisément au lieu-dit <carrefour AGIP> et est le
centre des approvisionnements provenant de la SONARA et de l'extérieur
par pipe. Il faut également noter que 90% environ des hydrocarbures
réceptionnés par la SCDP proviennent de la Société
Nationale de Raffinage(SO.NA.RA) et seulement 10% de l'extérieur du
pays. Ils sont transportés à douala par des bateaux
appelés « tankers ». Arrivés au port, ceux-ci sont
prélevés pour être analysés dans le but de s'assurer
de leur conformité et de leur bonne qualité. Après leur
analyse, les hydrocarbures sont acheminés à travers un pipe-line
au dépôt de Bonaberi pour le GPL, et au dépôt de
Bessengue pour les produits liquides. Le pompage des produits liquides à
travers le pipeline est fait suivant un ordre précis afin de ne pas
mélanger les produits au cours de leur transport. Arrivé au
dépôt de Bessengue les différents produits sont
réceptionnés à un poste de travail appelé poste de
réception Tankers qui constitue un second lieu de vérification de
la nature, de la densité et de la qualité des produits par le
laboratoire de la SCDP afin de les acheminer vers les bacs de stockage.
II.1.1 Le manifold de
réception
Avant d'acheminer les produits vers les réservoirs de
stockage, le laboratoire de la SCDP procède lui aussi à la
vérification de la nature, de la densité et de la qualité
des produits. La différentiation des produits est faite grâce
à un code de couleurs bien défini
Jaune: Gazole
Vert : Pétrole lampant
Noir : Jet
Bleu: Super
Cette codification se retrouve aussi bien sur les
réservoirs que sur les pipes et permet aux opérateurs de savoir
quelles vannes ouvrir pour laisser passer un produit précis.
FIGURE 2 : LE MANIFOLD DE
RÉCEPTION
(SOURCE: SCDP)
II.1.2 Les
réservoirs de stockage
Le stockage des produits pétroliers se fait dans des
bacs pour les produits liquides (super, gasoil, pétrole, jet, fuel
lourd) et dans les sphères ou cigares pour les produits gazeux
(GPL).
FIGURE 3: UN
RÉSERVOIR DE STOCKAGE
(SOURCE: SCDP)
II.1.3 La Pomperie
On y retrouve un ensemble de pompes dont le rôle est de
propulser le produit en provenance des bacs vers les différents postes
de chargement. C'est aussi à ce niveau que s'effectue la coloration des
hydrocarbures.
En effet pour éviter la fraude, tout hydrocarbure
destiné à l'utilisation militaire est coloré en rouge ; le
pétrole lampant doit lui aussi sa couleur verte à ce kit de
coloration.
FIGURE 4: LA POMPERIE
(SOURCE: SCDP)
II.1.4 Les postes de
chargement
a) Le poste de chargement camion-citerne (PCCC)
Situé en plein coeur du dépôt le PCCC se
présente comme étant le lieu où l'on observe la plus forte
activité dans le dépôt à cause des différents
trafics que l'on observe. La quasi-totalité des marketers viennent pour
l'approvisionnement journalier de leurs différentes stations de service.
Le chargement des camions citernes se fait à travers les
différents postes définies et aménagés afin de
faciliter et de réguler la fluidité du trafic au sein
dépôt.
FIGURE 5 : LE POSTE DE
CHARGEMENT CAMION-CITERNE
(SOURCE: SCDP)
b) Le poste de chargement wagon-citerne (PCWC)
Il a pour but l'acheminement des produits pétroliers
vers les autres dépôts du pays. Le chargement des wagons citernes
se fait à travers une bouche aménagée au fond de la
citerne.
FIGURE 6:LE POSTE DE
CHARGEMENT WAGON-CITERNE
(SOURCE: SCDP)
II.1.5 Le poste de
contrôle
A la sortie, les camions citernes sont contrôlés.
Il s'agit ici de s'assurer que la nature et la quantité de produit
chargé correspondent bien à la demande du marketer.
FIGURE 7: LE POSTE DE
CONTRÔLE
(SOURCE: SCDP)
Les autres éléments importants rencontrés
dans tous les dépôts SCDP sont :
1. Le kit de lutte contre incendie : Il s'agit des
groupes motopompes contre incendie.
2. Les décanteurs, le rôle de ces derniers est de
recueillir toutes les pertes.
3. Le bloc électrique, On retrouve à ce niveau
la partie commande de tous les équipements du dépôt.
4. Le groupe électrogène, Il intervient comme
relais en cas de coupure de courant.
NB :
On retrouve les mêmes étapes dans tous les
dépôts SCDP, la différence résidant uniquement au
niveau du/des produit(s) stocké(s). Par exemple, le dépôt
de Bessengué ne stocke que le Super, le Gazole, le Jet et le
Pétrole lampant. Par contre le dépôt de Deido lui est un
inconditionnel du Fuel lourd.
Par ailleurs, le dépôt de Bonabéri a ceci
de particulier qu'il est le seul à stocker des produits gazeux ; il
procède aussi à leur embouteillage et dispose à cet effet
d'un système automatisé pour arriver à ses fins.
FIGURE 8 :
RÉCAPITULATIF DU CHEMIN SUIVI PAR LES PRODUITS PÉTROLIERS DANS UN
DÉPÔT SCDP
(SOURCE: SCDP)
II.2 Présentation du
service Entretien et Maintenance
Placé sous la tutelle de la direction d'exploitation,
le Service Entretien et Maintenance en abrégé SEM est
situé à proximité du dépôt de
Bessengué (Douala). Ce service placée sous la
responsabilité directe d'un chef de service, est constitué d'une
équipe de 14 personnes et décrit selon l'organigramme
représenté ci-dessus.
Le dépôt pétrolier étant un
établissement à haut risque les interventions sur les machines
requièrent des habilitations particulières afin de lutter contre
les risques ou incidents existentiels au sein du dépôt.
Ici, la maintenance de 1er niveau est
assurée par les agents d'entretien des équipements de production
se trouvant dans chaque dépôt ;
La maintenance de 2e et 3e niveau est
assurée par le personnel du SEM
La maintenance de 4e et 5e niveau est
réservée aux sous-traitants à des organismes
possédant des habilitations à effectuer ces travaux, tout ceci
sous la supervision de la SEM.
§ Les objectifs du SEM
Il s'agit de :
§ Superviser et diriger le personnel du service afin
d'améliorer au maximum l'utilisation et l'allocation des
ressources ;
§ Assurer efficacement la fonction technique du
personnel, pour qu'il maîtrise ses tâches à
accomplir ;
§ Consigner les dépenses et bien estimer les
coûts des travaux d'entretien et de maintenance afin de les
réduire ;
§ Optimiser l'allocation des ressources
matérielles pour éviter tout gaspillage ;
§ Avoir un climat serein au sein du service ;
§ Mettre en place un système de prévention
des accidents en assurant la sécurité de fonctionnement des
équipements, la sécurité des agents et la
sécurité des bâtiments.
§ Les missions du SEM
Remettre en état le matériel et les
installations chaque fois qu'une défaillance se produit ; il s'agit
d'effectuer le diagnostic et la réparation d'un matériel
défaillant (panne ou incident de fonctionnement) dans les
meilleurs délais ;
Maintenir en bon état de fonctionnement l'ensemble des
équipements c'est-à-dire assurer les révisions
nécessaires, exécuter les visites préventives et autres
travaux systématiques ;
Mener à bien les modifications des équipements
soit parce qu'elles sont demandées par l'exploitant, soit parce qu'il
s'agit d'une mise en conformité (pourremédier au risques
inhérents aux matériels).
Pour mener à bien ses objectifs et missions, la SEM se
doit d'avoir des procédures de maintenance propres et bien
établies ; et un plan de maintenance bien conçu suivi et
propre à ses équipements.
Chef de service
Secrétaire
Chauffeur
Chef Section Magasin
Chef Section Maintenance
Chef Section Electricité et téléphonie
Chef Section Electricité et Pneumatique
Chef Section Mécanique Hydraulique, Aviation et
Technique Gaz
Agent Magasin
Agent Entretien et Maintenance
Chef de Service Adjoint
Chef d'équipe réception WC
Responsable Entretien WCAgent
Agent électromécanicien
FIGURE 9: ORGANIGRAMME DU
SERVICE ENTRETIEN ET MAINTENANCE
(SOURCE: SCDP)
I. III. Problématique
III.1 Etat des lieux
Le dépôt de Bessengue de la Société
Camerounaise des Dépôts Pétroliers(SCDP)
spécialisée dans le stockage des produitspétroliers
liquidesest le plus grand dépôt de la société avec
plus de 15 bacs de stockage et des équipements de pointe pour assurer le
stockage et la redistribution de ces produits à travers le territoire
national.
Depuis bientôt deux(2) ans, le Service
Entretien et Maintenance(SEM) de la structure constate une
augmentation des pannes sur les équipements de ce dépôt
créant ainsi des pertes énormes en produits pétroliers,
des manques à gagner à l'entreprise et augmentant les temps
d'indisponibilité du matériel. Les deux tableaux ci-dessous
illustrent ces augmentations de pannes.
Nbre d'interventions
|
|
juil-12
|
4
|
août-12
|
6
|
sept-12
|
4
|
oct-12
|
7
|
nov-12
|
10
|
déc-12
|
8
|
janv-13
|
10
|
févr-13
|
15
|
mars-13
|
10
|
avr-13
|
18
|
mai-13
|
20
|
juin-13
|
15
|
juil-13
|
34
|
août-13
|
10
|
sept-13
|
15
|
oct-13
|
36
|
nov-13
|
20
|
déc-13
|
15
|
janv-14
|
19
|
févr-14
|
17
|
mars-14
|
30
|
TABLEAU
4:nombre d'interventions faite sur le poste de chargement
camions citerne
Mois
|
Nbre de défaillances
|
102
|
|
nov-12
|
83
|
déc-12
|
59
|
janv-13
|
70
|
févr-13
|
107
|
mars-13
|
128
|
avr-13
|
262
|
mai-13
|
200
|
juin-13
|
255
|
juil-13
|
230
|
août-13
|
233
|
sept-13
|
250
|
oct-13
|
200
|
nov-13
|
205
|
déc-13
|
280
|
janv-14
|
210
|
févr-14
|
150
|
mars-14
|
201
|
TABLEAU 5:NOMBRE
DE DÉFAILLANCES RELEVÉES SUR LES WAGONS CITERNES
Ces augmentations de pannes se font ressentir à
travers :
§ Les dépassements excessifs du budget
alloué à la maintenance
§ L'augmentation du nombre d'interventions
spontanées sur les équipements du dépôt.
§ Le nombre de panne relevé lors des
contrôles périodiques.
§ En outre, Dans un environnement de plus en plus
concurrentiel, toute entreprise qui se veut être dynamique et
compétitive doit nécessairement se doter d'un système
organisationnel. Ce système consiste à mettre en place un outil
de référence à la fois opérationnel et
pédagogique pour la conduite de ses opérations. Ce
référentiel a pour objectif, dans l'entreprise, de se doter d'un
organigramme hiérarchique pour savoir qui exerce son autorité sur
qui ? Définir les postes pour savoir qui fait quoi ?
L'absence d'un manuel de procédures de maintenance au
SEM de la SCDP apparait comme une très grande défaillance qui
n'est pas sans conséquences:
§ Le caractère informel de certaines
opérations,
§ Des malversations et fraudes,
§ La non fiabilité de l'information,
§ La non optimisation des dépenses.
III.2 Cahier des
charges
En termes de solutions aux différents problèmes
mentionnés ci haut, les pistes suivantes peuvent être
explorées par la SCDP :
§ L'externalisation de la gestion de la maintenance;
§ La formation du personnel en charge de la maintenance
;
§ L'élaboration d'un manuel de procédures
pour la gestion de la maintenance
La dernière solution nous semble la plus adaptée
pour répondre aux préoccupations des dirigeants.
L'élaboration du manuel de procédure permettra à SCDP de
disposer d'un outil de gestion pour asseoir une gestion saine et
transparente.
C'est pour cette raison que nous tenterons d'apporter une
réponse à la préoccupation de la SCDP sur La mise en place
des procédures de maintenance en vue de l'élaboration d'un plan
de maintenance préventif des équipements des dépôts
SCDP liquide : cas du dépôt de BESSENGUE.
L'objectif à terme est de :
§ Sortir les procédures de maintenance des
équipements du dépôt ;
§ Sortir un plan de maintenance des équipements du
dépôt ;
§ Mettre à jour les différentes fiches de
contrôle des équipements de la SCDP
§ Apporter des améliorations dans la mesure du
possible aux différents contrats de maintenance liant la SCDP aux
entreprises extérieures en charge de la maintenance des
équipements de la SCDP.
III.3 Planning du
projet
Le diagramme Gantt ci-dessous est celui du projet, il nous
présente les différentes tâches, les durées les
dates de début et les dates de fin.
FIGURE 10: PLANNING DU PROJET
CHAPITRE2 :
METHODOLOGIE
IX. I. LA DEMARCHE
D'ELABORATION D'UN MANUEL DE PROCEDURE
Face à la complexité des opérations et
à l'augmentation des risques de l'entreprise, l'élaboration du
manuel de procédures est devenue pour celles-ci une préoccupation
essentielle. Le manuel de procédures constitue pour l'entreprise le
concentré de son organisation, sa mémoire capitalisant les
savoir-faire individuels et collectifs. Aussi, « la formalisation
des procédures apparaît comme un des axes principaux des
démarches qualité ». L'élaboration des
procédures est une condition essentielle pour garantir la qualité
des opérations.
Nous allons dans cesection, définir les notions sur le
manuel de procédure, ses objectifs et enfin aborder son processus
d'élaboration.
X. I.1 Définition, objectifs et
importance du manuel de procédures
XI. I.1.1
Définition
Avant de définir le manuel de procédure, il est
important pour nous de définir la procédure. Une procédure
est définie dans l'iso 9000 comme « une manière
spécifiée d'effectuer une activité ou un processus
»
Le manuel des procédures peut être défini
comme étant un référentiel à usage commun pour tous
les acteurs au sein de l'entreprise:
- La Direction Générale,
- Les services opérationnels,
- Les auditeurs internes.
Le manuel des procédures constitue pour l'entreprise le
concentré de son organisation, sa mémoire capitalisant les
savoir-faire individuels et collectifs. , c'est le référentiel
sur la base duquel sontréalisées les missions de
vérification et de contrôle interne, particulièrement en
matière de conformité et de régularité.
Le manuel des procédures est un document qui, sous la
forme d'instructions claires et précises, contient l'ensemble des
opérations courantes de l'entreprise. Il indique le circuit de
traitement de ces opérations en spécifiant notamment
les :
- tâches à faire (quoi ?)
- niveaux de responsabilités (qui ?)
- différentes étapes de traitement
(quand ?)
- lieux de réalisation (où ?)
- modalités d'exécution (comment ?)
Pour décrire ces aspects, le logigramme semble
être la forme la plus adaptée et plus universellement
compréhensible.
XII. I.1.2 Les objectifsdu manuel des procédures
Les objectifs du manuel des procédures sont les
suivants :
§ Expliquer les modalités d'application des
différentes procédures suivant les activités ou cycles de
l'entreprise : techniques, comptables, financiers et administratifs ;
§ Assurer l'uniformité des modalités
d'exécution en les formalisant. Ce qui exclut les disparités dans
la manière de traiter les opérations qui, en l'absence de manuel,
dépendent le plus souvent du style, de l'expression personnelle
déjà acquise, mais aussi de la culture des opérationnels
;
§ Sauvegarder les actifs de l'entreprise par des
procédures de contrôle interne performantes ;
§ Former le personnel ;
§ Favoriser l'assimilation rapide des techniques
spécifiques de l'entreprise pour le personnel nouvellement
affecté à un poste de travail. Ce qui se traduit par un gain de
temps considérable notamment lors des passations de service ou lors de
la phase d'intérim pour le commissariat aux comptes ou les audits
externes
XIII. I.1.3 Importance du manuel des procédures
L'importance du manuel de procédures
s'appréhende en fonction du destinataire :
· Dans le dispositif de contrôle interne de
l'entreprise
Le manuel des procédures est la forme la plus
achevée de la normalisation et de l'uniformisation. En plus de son
aspect descriptif, il intègre les points de contrôle couvrant tous
les espaces de risques potentiels et offre ainsi une sécurité
dans le dispositif de contrôle interne de l'entreprise.
· Importance pour l'utilisateur
L'utilisateur, en s'appropriant le manuel de
procédures, s'affranchit des interprétations possibles sur telle
ou telle procédure. Il trouve en effet dans le manuel un
bréviaire, un guide pratique qu'il entretient lui-même en
l'enrichissant, le cas échéant, pour l'adapter à ses
besoins.
· Importance pour l'auditeur
A ce niveau, l'existence d'un manuel des procédures
permet une rapide et meilleure prise de connaissance du système de
contrôle interne. Un manuel des procédures
régulièrement mis à jour et appliqué constitue une
présomption favorable de l'existence d'un dispositif de contrôle
efficace et donc une garantie que les opérations ou transactions qu'elle
sous-tend sont fiables.
XIV. I.2 Architecture du manuel de procédure
Le manuel de procédure est structuré en trois
grandes parties : les généralités introductives, les
fiches de procédures proprement dites, et enfin les annexes et tables
complémentaires.
XV. I.2.1 La
première partie : sommaire et l'introduction générale
Cette partie permet de rappeler les objectifs qui ont conduit
à la mise en place de l'outil et explique la structure
générale ». Elle sert aussi à donner des indications
pratiques pour la consultation et la recherche d'information à
l'intérieur du manuel. Elle peut également reprendre divers point
généraux, tels que l'organisation générale des
services, le contenu, le contrat éventuel d'assurance qualité.
XVI. I.2.2 La deuxième partie : les fiches des
procédures proprement dites
Cette partie qui est la plus volumineuse, en est le corps
central. Elle regroupe toutes les fiches de procédures classées.
Pour chaque procédure, prise individuellement, on retrouve une
même structure logique : description synthétique de la
procédure, diagramme de flux et fiches descriptives des tâches.
Chaque fiche de procédure peut se décomposer en
une même séquence de partie.
Au premier niveau, on retrouve la présentation
synthétique de la procédure. Cette présentation fournit
une vue générale, en rappelant sous forme succincte l'objectif de
la procédure et ses principales caractéristiques (le cas
échéant, son point de départ, sa fréquence
d'application, les acteurs concernés, le volume d'activités
correspondant), les services émetteurs (rédacteur,
vérificateur, validation), la liste des destinataires et l'historique
des mises à jour.
Le second niveau correspond au descriptif proprement dit de la
procédure. Il se présente généralement sous la
forme conjointe d'un diagramme de flux et `d'une fiche de tâches. C'est
à ce niveau que se retrouve l'essentiel des informations concernant la
procédure : son déroulement chronologique, les noms des
intervenants (individus ouservices), le contenu des tâches, les
consignes d'exécution et les indications de support utilisés.
Le troisième niveau sert à présenter de
façon séparée la description détaillée des
règles techniques (règles de gestion, description des
processus). On y trouve des explicationscomplémentaires sur
l'exécution concrète des tâches, en descendant à un
niveau de détail encore plus approfondi.
XVII. I.2.3 La troisième partie :
les annexes et
tablescomplémentaires
Cette partie peut fournir des documents annexes tels que des
tables de données ou des illustrations complémentaires. Elle
comprend surtout des listes de procédures. La structure de ces listes
peut obéir à diverses logiques. Elles peuvent être
présentées selon leur ordre de classement ou par ordre
alphabétique. Dans ce premier cas, une liste peut présenter des
regroupements thématiques, par objet ou par processus.
On attend par objet quelque chose qui existe physiquement pour
l'entreprise, qui est important pour son activité et qui est classable
en individualités distinguables (par exemple : client, bon de commande,
contrat).
XVIII. I.3
Processus d'élaboration du manuel de procédures
La rédaction du manuel de procédure est un
projet qui peut parfois s'étendre sur plusieurs années selon la
taille de l'entreprise et la complexité de son organisation. En
réalité, le travail n'est jamais achevé dans la mesure
où l'entreprise comme tout organisme vivant, se développe et
adapte son mode de fonctionnement aux évolutions de l'environnement.
Pour Son élaboration, l'entreprise doit disposer au préalable de
plusieurs documents à savoir l'organigramme détaillé, la
description des postes, la délégation des pouvoirs, le diagramme
des flux d'informations. Il faudra aussi qu'elle définisse les objectifs
recherchés du manuel de procédures et le champ d'application des
procédures à rédiger.
Selon, HENRY & al (2001 : 78-79) ; BERGER (2007 : 70-72)
et NGÜYEN (1999 : 310- 311), les étapes du processus
d'élaboration du manuel de procédures sont
synthétisées dans le tableau suivant :
PHASES
|
ETAPES
|
HENRY & al(2001: 78-94)
|
BERGER & al
(2007: 70-72)
|
NGUYËN *
(1999:310 311)
|
Préparation
|
Travaux Préliminaires
|
X
|
|
|
Interview
|
X
|
X
|
X
|
Réalisation
|
Évaluation des procédures actuelles
|
X
|
|
X
|
Élaborationd'une cartographie desrisques
|
X
|
X
|
X
|
Conception du manuel de procédure
|
X
|
|
X
|
Finalisation
|
Conception des procédures
|
X
|
X
|
X
|
Validation des procédures et du manuel
|
X
|
X
|
X
|
Diffusion du manuel
|
X
|
X
|
X
|
Suivi
|
Suivi de la mise en oeuvre et recommandations
|
X
|
|
X
|
TABLEAU 6: TABLEAU DE
SYNTHÈSE DES AUTEURS SUR LE PROCESSUS D'ÉLABORATION DU MANUEL DE
PROCÉDURES
XIX. I.3.1 La phase préparatoire
Pour bien mener la mission d'élaboration du manuel de
procédures, il est nécessaire de bien comprendre le
fonctionnement de l'entité afin d'assurer un parfait ordonnancement des
activités et le respect des délais imposés. La phase de
préparation permet à l'auditeur de connaître l'entreprise
de façon générale.
I.3.1.1 Les travaux préliminaires
Selon HENRY (2001 : 78), les travaux préliminaires
consistent à faire un inventaire des procédures existantes, le
découpage du processus étudié, la définition d'un
code de classement et en fin la préparation des dossiers de
procédures.
§ Inventaires des procédures
existantes
Dans le cadre de la réalisation du projet de conception
du manuel de procédures, l'auditeur doit dans un premier temps dresser
une liste des procédures existantes. Cette liste initiale est
nécessairement provisoire et évoluera à plusieurs reprises
au fil des travaux.
§ Découpage du processus
C'est à ce niveau qu'apparaît concrètement
la difficulté de procéder à un découpage
satisfaisant entre processus et procédures. Ce découpage ne
découle pas d'une pure logique mathématique : il comporte une
part de choix et d'intuition. Il n'existe pas de critère
définitif. Il est recommandé de ne pas s'attarder, à ce
niveau, sur d'éventuelles hésitations et d'accepter d'avancer par
tâtonnements successifs. Au cours de la rédaction, au vu de la
complexité de l'enchaînement mis en lumière, certaines
procédures seront recoupées (BERGER & al 2007 :
70-72).
§ La codification des
procédures
La codification des fiches de procédures consiste
à définir un numéro de classement qui facilite ensuite le
stockage et la recherche des fiches de procédures. D'une manière
générale, il s'agit de croiser des codes thématiques et
numériques.
D'après HENRY & al (2001 : 82), la codification par
thème dépend du mode de classement retenu pour les
procédures (par direction ou service, par fonction, parnature
etc.). Quant au code numérique, il correspond simplement à
l'ordre d'apparition chronologique de la procédure.
§ Dossier par procédure
Une fois l'inventaire initial des procédures
dressé et la règle de codification définie, l'auditeur
doit préparer un dossier par procédure. Ce dossier est
généralement un classeur ou une chemise dans lesquels toutes les
pièces d'enquête seront rassemblées. Ce dossier comporte
les points suivants :
§ l'identification de la procédure (le nom, le
numéro, la fréquence, événement déclenchant)
;
§ les éléments d'enquête (nom du
rédacteur, date et état d'avancement)
§ la liste des pièces du dossier (documents
rédigés, diagrammes, imprimés collectés,
états informatique, références techniques).
I.3.1.2 Les premiers contacts avec l'entreprise
Les premiers contacts avec l'entreprise permettent une mise au
point d'un programme de travail. Cette étape se résume simplement
aux interviews menées avec les dirigeants et les différents
responsables des services à auditer.
§ L'interview
D'après LEMANT (1995 : 181), L'interview est un
entretien avec une personne en vue de l'interroger sur ses actes, ses
idées et de divulguer la teneur de l'entretien. C'est une technique de
recueil d'informations qui permet l'explication et le commentaire, et donc
apporte une plus-value à la collecte des informations. Dans le cadre de
la rédaction de procédure, l`auditeur procèdera à
l'interview des opérateurs concernés par l'application pratique
de la procédure. Il s'agira de reconstituer l'ensemble des tâches
et des opérations qui la composent.
Avant l'entretien, l'auditeur prépare un plan sommaire
avec les principales questions à poser en partant des informations
déjà collectées. Chaque entretien se déroule de
manière organisée. L'auditeur commence d'abord par rappeler
l'objectif de l'entretien et par expliquer le déroulement.
Les questions de l'interview portent sur les acteurs, sur les
supports sur les faits et sur les délais : Qui fait quoi ? Comment et
à quels moments ?
XX. I.3.2 La phase de réalisation
La phase de réalisation est très importante car
la qualité des procédures en dépend. Les étapes de
la réalisation de manuel de procédure sont :
§ l'évaluation des procédures existantes
;
§ l'élaboration d'une cartographie des risques ;
§ et la conception du manuel de procédures
I.3.2.1 L'évaluation des procédures
actuelles
L'évaluation des procédures actuelles est
importante dans la mesure où elle permet de détecter les forces
et faiblesses de ces procédures ainsi que les risques afférents.
Cette étape consiste à la description des procédures
existantes et à les analyser.
§ La description des procédures
existantes
A l'issu de l'interview, l'auditeur doit procéder
à la description des procédures pour mieux les analyser. Dans
cette étape, pour favoriser l'exhaustivité de la démarche,
l'auditeur doit décrire les procédures sans les modifier, ni
prendre mesure d'organisation, la description de l'existant s'effectue soit par
l'examen d'une documentation écrite existant au niveau de l'entreprise
(manuel de procédures), soit par entretien avec les acteurs qui les
mettent en oeuvre.
§ Analyse des procédures
L'analyse des procédures précède leur
rédaction définitive. Il peut s'avérer utile de
hiérarchiser les différentes actions : de même que l'on est
parti initialement des missions et des processus pour les décomposer en
procédures, on peut aussi, à l'intérieur d'une
procédure classer les tâches, les opérations, voire les
gestes. D'après HENRY (2001 : 89), l'analyse permet de dérouler
les enchaînements et de situer l'importance relative des tâches.
Ainsi, à travers des tests de conformité et de permanence,
l'auditeur s'assure qu'il a bien saisi le contrôle interne. Selon PIGE
(2001 : 86), ces tests comprennent l'examen de l'application des
contrôles et la simulation de tout ou partie des tâches
effectuées par les employés de l'entreprise.
I.3.2.2 L'élaboration d'une cartographie des
risques
L'élaboration d'une cartographie des risques peut se
faire de manière itérative. Elle peut être
décomposée en trois étapes :
§ l'identification et l'analyse des risques ;
§ hiérarchisation et mesure des risques ;
§ l'établissement de la matrice des risques.
I.3.2.3 La conception du manuel de
procédures
Cette étape permet de définir les orientations
du manuel de procédure à concevoir, c'est-à-dire les
objectifs, le contenu, la forme et le champ d'application du manuel.
XXI. I.3.2.4 Le contenu du manuel de
procédures
D'après NGÜYEN (1999 : 157), la réussite
d'un manuel de procédures réside dans sa capacité à
divulguer quatre types d'information d'une procédure :
- les éléments permanents que ce sont les
obligations externes et internes auxquelles l'entreprise doit satisfaire,
l'organisation préalable qu'elle met en place pour assurer le bon
fonctionnement sans discontinuité de la procédure ;
- les éléments ponctuels, c'est-à-dire la
liste des différentes instructions : qui fait quoi quand et comment ?
- les éléments relatifs aux normes retenues qui
abordent les aspects liés aux règles de gestion à
adopter
- les éléments de descriptions et de
synthèse qui traduisent clairement les étapes de
l'exécution de la procédure.
I.3.2.5 Forme
Pour ce qui est de la forme, l'auditeur doit choisir celle qui
est la plus approprié au contexte de l'entité auditée.
HENRY & al (1999 : 78) suggèrent l'utilisation des
classeurs à feuillet mobile afin de faciliter les mises à jour du
manuel.
Le manuel qui est un document physique est constitué de
plusieurs tomes selon la nature et l'importance des cycles. Pour concevoir un
manuel de procédures, l'auditeur peut choisir de découper le
manuel de procédure en cycle d'activités, affecter un code
préférence alpha numérique, rappeler la
référence principale pour chaque document inséré
dans un cycle, attribuer un numéro d'ordre séquentiel aux
documents, paginer, dater, affecter la mention « originale » ou
« mise à jour » insérer chaque document et en fin
chaque page du manuel de procédure comportera toutes ces
références. (HENRY & al, 2001 : 67 ; BERGER & al,
2007 : 75). De plus, à l'entête de chaque page du manuel, de
procédures, le rédacteur doit mentionner : la date
d'élaboration de la procédure, la date de son approbation et la
date de sa modification (éventuellement).
XXII. I.3.3 Finalisation de la
mission
A cette phase, l'auditeur est en mesure d'émettre une
opinion et rédiger les procédures qui constituent le socle du
manuel de procédures. Les étapes de cette phase sont : la
rédaction des procédures, la validation des procédures et
du manuel ainsi que la diffusion du manuel (BERGER 2007 : 72).
I.3.3.1 Rédaction des procédures
La rédaction des procédures
précède le projet de manuel de procédures. Dans la
pratique comme l'indique HENRY & al (2001 : 92), l'analyse préalable
de la tâche ou de l'activitédoit être faite avec minutie.
Cela veut dire que l'auditeur doit avant la rédaction des
procédures, bien analyser la tâche ou l'activité avant de
la décrire.
Rédiger une procédure, c'est la définir,
décrire les tâches de chaque intervenant et en organiser la
synchronisation dans le temps avec des contrôles logiques. D'après
HENRY (2001 : 94-95), la rédaction des procédures s'effectue par
la combinaison de description textuelle et graphique des tâches. D'autres
comme BERGER & al (2007 : 123), affirment que la description des
tâches d'une procédure doit être graphique, cela favorise la
mémorisation des différentes étapes de réalisation
de la tâche. En résumé, disons qu'il est important de
soutenir la description textuelle par la description graphique.
XXIII. I.3.3.2.
Validation et la diffusion du manuel de procédures
Le manuel de procédures pour qu'il soit efficace,
nécessite une validation de la part des dirigeants mais aussi des
opérationnels qui sont les premiers utilisateurs. Après cette
validation, il doit faire l'objet d'une diffusion auprès de tout le
personnel de l'entreprise.
§ Validation du manuel de
procédure
Avant toute diffusion officielle dans l'entreprise, chaque
procédure doit subir plusieurs phases de vérification et de
contrôle. On distingue principalement deux étapes de validation.
La première se situe au niveau des rédacteurs. Elle vise
principalement à faire approuver les restitutions écrites par les
opérateurs concernés. Il est habituel de constater au cours de
cette étape qu'il faille largement modifier le premier jet. La seconde
étape se situe plus largement au niveau de l'entreprise Elle porte sur
la validité et l'optimisation des méthodes de travail en cours.
Elle vise aussi à s'assurer de la cohérence globale du
système de procédures. Cette phase de validation est importante
pour corriger certaines dérives, débattre des
améliorations ou clarifier les règles en vigueur HENRY (2001 :
116). Lorsque les constats sont validés, il n'y a pas de problème
pour la validation des procédures. Cependant, lorsqu'il y a une
contestation, soit le rédacteur apporte la preuve de son affirmation
soit il n'est pas en mesure de fournir la preuve du fait d'une conclusion trop
hâtive de ses travaux.
§ Diffusion du manuel
Après la validation du manuel de procédure, la
cellule du projet de rédaction doit le diffuser. Cette diffusion
concerne dans un premier temps l'édition des manuels et dans unsecond
temps sa mise en application par les utilisateurs. L'édition des manuels
consiste à les structurer, établir la liste de diffusion et
à les enregistrer sur site ou CD-Rom. La mise en application concerne
l'information des utilisateurs, créer un dispositif de mise à
jour permanente et assurer sa mise en application progressive HENRY (2001 :
119). Il faut aussi souligner que la diffusion des procédures demande un
effort de pédagogie et de sensibilisation auprès des
utilisateurs. La sensibilisation vise à monter l'importance que la
direction accorde au nouvel outil de gestion. Elle doit aussi chercher à
clarifier les enjeux et les obligations de mise en application des
documents.
XXIV. I.3.4 Suivi évaluation
L'application des procédures doit nécessairement
faire l'objet d'un suivi particulièrement attentif. Compte tenu des
imperfections qu'elles peuvent comporter, cette période doit être
conçue à l'image d'une phase de rodage. C'est à l'issue de
ce rodage que l'on lancera les mises à jour et les premières
améliorations substantielles. La mise à jour est importante et
doit être rigoureuse. Le système perd tout son sens dès
lors que l'on laisse en circulation des versions qui n'ont plus cours. Il
convient donc de définir un circuit spécifique de
préparation et de validation des nouvelles procédures (HENRY,
2001 : 122).
II. Plan de maintenance
II.1 Définition
d'un plan de maintenance
L'élaboration d'un plan de maintenance se fait au
niveau d'une unité de maintenance.
Elaborer un plan de maintenance, c'est décrire toutes
les opérations de maintenance qui devront être effectuées
sur chaque organe. La réflexion sur l'affectation des opérations
de maintenance se fait en balayant tous les organes de la décomposition
fonctionnelle et en tenant compte de leur technologie, de leur environnement
(sec, humide, poussiéreux, chaud, non ouvert, etc.), de leur
utilisation, de leur probabilité de défaillance et de leur impact
sur la production et sur la sécurité (humaine et
matérielle).
L'affectation des opérations de visite ou de
contrôle a comme objectif de détecter les effets des
dysfonctionnements qui peuvent arriver sur chacun de ces organes. Il faut donc
avoir connaissance de la nature, de la gravité et de la
probabilité d'apparition des défaillances.
Pour chaque organe, lors de l'affectation des
opérations et de la définition des périodicités, on
se pose la question « Est-ce nécessaire et suffisant? » afin
de conforter la réflexion.
Lorsque la fréquence des contrôles est
élevée, en raison de la probabilité importante de
l'apparition de défaillances, on devra tenter de trouver la solution
pour éliminer complètement ce dysfonctionnement.
Exemple :
Il n'est pas normal de devoir contrôler le serrage des
fixations d'une came toutes les semaines. Dans ce cas, il faut chercher
pourquoi les fixations se desserrent très souvent. Le système en
question est-il adapté ?
II.2 Objectifs
visés d'un plan de maintenance
§ Améliorer la fiabilité du
matériel
La mise en oeuvre de la maintenance préventive
nécessite les analyses techniques du comportement du matériel.
Cela permet à la fois de pratiquer une maintenance préventive
optimale et de supprimer complètement certaines défaillances.
§ Garantir la qualité des
produits
La surveillance quotidienne est pratiquée pour
détecter les symptômes de défaillance et veiller à
ce que les paramètres de réglages et de fonctionnement soient
respectés. Le contrôle des jeux et de la géométrie
de la machine permet d'éviter les aléas de fonctionnement. La
qualité des produits est ainsi assurée avec l'absence des
rebuts.
§ Améliorer l'ordonnancement des
travaux
La planification des interventions de la maintenance
préventive, correspondant au planning d'arrêt machine, devra
être validée par la production. Cela implique la collaboration de
ce service, ce qui facilite la tâche de la maintenance.
Les techniciens de maintenance sont souvent mécontents
lorsque le responsable de fabrication ne permet pas l'arrêt de
l'installation alors qu'ils ont reçu un bon de travail pour
l'intervention. Une bonne coordination prévoit un arrêt selon un
planning défini à l'avance et prend en compte les
impossibilités en fonction des impératifs de production.
§ Assurer la sécurité
humaine
La préparation des interventions de maintenance
préventive ne consiste pas seulement à respecter le planning.
Elle doit tenir compte des critères de sécurité pour
éviter les imprévus dangereux.
Par ailleurs le programme de maintenance doit aussi tenir
compte des visites règlementaires.
§ Améliorer la gestion des
stocks
La maintenance préventive est planifiable. Elle
maîtrise les échéances de remplacement des organes ou
pièces, ce qui facilite la tâche de gestion des stocks. On pourra
aussi éviter de mettre en stock certaines pièces et ne les
commander que le moment venu.
§ Améliorer le climat de relation
humaine.
Une panne imprévue est souvent
génératrice de tension. Le dépannage doit être
rapide pour éviter la perte de production. Certains problèmes,
comme par exemple le manque de pièces de rechange, entraîne
l'immobilisation de la machine pendant un temps relativement long. La tension
peut monter entre la maintenance et la production.
En résumé, il faudra examiner les
différents services rendus pour apprécier les enjeux de la
maintenance préventive :
§ La sécurité :
diminution des avaries en service ayant pour conséquence des
catastrophes ;
§ La fiabilité :
amélioration, connaissance des matériels ;
§ La production : moins de pannes
en production.
II.3 Méthodes,
moyens d'établissement et présentation d'un plan de
maintenance
Les différentes sources qui nous aident à
définir les opérations de maintenance préventive
sont :
- Les documents techniques constructeurs ;
- L'expérience de chacun (dépanneurs et
conducteurs de machine) et du rédacteur ;
- Les historiques de la machine concernée et
éventuellement celles des machines de même type ;
- Les recommandations des constructeurs ;
- La base de données des organes très courants
(standard de maintenancepréventive) ;
- Les valeurs MTBF ;
- Les conditions d'utilisation (taux d'engagement,
environnement...).
II.3.1 Les documents
techniques constructeurs
Les documents constructeurs permettent de connaitre d'une
manière approfondie la machine à étudier. En
général, on peut trouver les renseignements suivants :
- Pièces d'usure, pièces de rechange ;
- Types et références des articles ;
- Types de lubrifiant, produits consommables ;
- Paramètres de surveillance, de
réglage ;
- Modes opératoires de maintenance ;
- Précautions particulières ;
- Consignes particulières de
sécurité ;
II.3.2 Les recommandations
des constructeurs
Les recommandations des constructeurs sont souvent à
caractère général. Il faut les adapter aux conditions
réelles d'utilisation. Les données proposées, très
importantes, doivent servir de base de référence
particulière pour la machine concernée.
II.3.3 Conditions
d'exploitation
v Taux d'engagement
o Posté 3/8, 24heures/24
o Matériel de secours
o Matériel doublé ou triplé
v Ambiance
o Propre
o Sec
o Huileux, gazeux
o Poussiéreux
o Humide
o Sous projection liquide
o Très chaud
o Très froid
o En dehors, sans abri
o Immergé
o Corrosive (acide, air, air salin...)
v Mode de fonctionnement
o Marche en continu
o Arrêt ou démarrage
II.3.4 Analyse
historique
On recherche dans l'historique d'une installation la nature et
la fréquence d'apparition des défaillances, la fréquence
de remplacement, afin :
- De trouver les moyens de détecter les
défaillances avant leur apparition ;
- De déduire la périodicité des
opérations de contrôle ;
- De calculer la fréquence de remplacement
systématique.
On fait la distinction entre les défaillances
répétitives et les défaillances accidentelles, entre les
défaillances catalectiques et les défaillances de dérive.
Les historiques des machines semblables peuvent être réunis pour
une exploitation unique.
II.3.5 Expériences
professionnelles
En général, les documents historiques sont
souvent insuffisants ou inexistants. Les avis des opérateurs de
maintenance et des opérateurs de machine sont très
intéressants. Chacun possède des petites notes personnelles.
C'est le moment de faire des échanges de connaissance.
II.3.6 Analyse AMDEC
L'AMDEC est une méthode qualitative et inductive (qui
définit une règle ou une loi à partir de
l'expérience : un raisonnement inductif visant à identifier les
risques de pannes potentielles contenues dans un avant-projet de produit ou de
système, quelles que soient les technologies, de façon à
les supprimer ou à les maîtriser (norme AFNOR X 60-510
dedécembre 1986.).
Il est possible de réaliser des AMDEC, l'estimation de
la criticité des modes de défaillance apparaissant utile ou non.
Actuellement, l'AMDEC est mise en oeuvre :
§ De façon réglementaire :
sûreté des industries à risque (nucléaire,
chimie, aérospatiale, transports, etc.) ;
§ De façon contractuelle : équipementiers
de l'automobile principalement ;
§ De façon volontaire : construction d'une bonne
disponibilité à l'origine ou amélioration de la
disponibilité en phase d'exploitation.
Dans notre cas précis, nous étudierons les
analyses de type « AMDEC - moyens de production »qui concernent de
plus les techniciens de maintenance.
II.3.6.1 Mise au point de la fiche d'analyse
Sur un tableur, il faut définir les «
lignes » (les composants) et les « colonnes »
nécessaires réparties en quatre grandes familles : analyse
fonctionnelle, analyse de défaillance potentielle, estimation de la
criticité et mesures à appliquer.
Analyse fonctionnelle
|
Analyse de la défaillance
|
Estimation de la criticité
|
Mesures
|
Composant
|
Fonction
|
Mode de défaillances
|
Causes
|
Effets local
|
Effets système
|
Gravité
|
Occurrence
|
Non-Détection
|
Criticité
|
Mesures envisagées
|
Nom
|
Rep
|
1
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TABLEAU 7: exemple de feuille
AMDEC
§ Analyse fonctionnelle
· Colonnes 1 et 2
Les colonnes 1 et 2 se déduisent de l'analyse
fonctionnelle préliminaire nécessaire à la conception du
système. Elles reprennent la liste des sous-ensembles ou des composants
du système étudié, avec leurs fonctions
associées.
§ Analyse des défaillances
potentielles
· Colonne 3 : modes de
défaillance
Elle se déduit de la colonne 2 par identification des
dégradations et des pertes de fonction envisageables.
· Colonne 4 : causes de
défaillance
Elle se déduit de la colonne 3 ; à un mode de
défaillance peuvent être associées plusieurs causes.
· Colonnes 5 et 6 : effets de la
défaillance
Elles se déduisent de la colonne 3, les effets
étant envisagés localement au niveau du sous-système
étudié (colonne 5), et globalement comme conséquences
possibles sur la mission du système et sa sécurité
(colonne 6).
§ Analyse de la criticité de chaque mode
de défaillance
· Colonnes 7, 8 et 9
- G est l'indice de gravité. Il
s'évalue à partir des effets (colonne 6) par une note
estimée de1 (mineur) à 5 (catastrophique). Suivant les
systèmes, la gravité « relative » peut s'estimer sur
plusieurs critères : sécurité des personnes, des biens,
défauts de qualité, perte de disponibilité,
pénalisation de la production, etc.
- O est l'indice d'occurrence. Il
s'évalue à partir des probabilités des causes (colonne 4)
par une note estimée de 1 (improbable) à 5 (fréquent). Il
est parfois possible de faire correspondre ces indices à des valeurs
chiffrées. Par exemple, estimer O en fonction du taux
de défaillance ë exprimé en panne/heure suivant le tableau
2.
- D est l'indice de
non-détectabilité. Il s'évalue à partir du mode de
défaillance (colonne 3) par une note estimée allant de 1 (la
dégradation « qui prévient ») à 4
(défaillance soudaine).
Valeur du taux de
défaillance ë Enpanne/heure
|
ë <10-6
|
10-6 <ë < 10-5
|
10-5 <ë < 10-4
|
10-4 <ë < 10-3
|
ë > 10-3
|
Estimation de
l'indice d'occurrence O
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Appréciation qualitative
|
Improbable
|
Très rare
|
Assez rare
|
Peu fréquent
|
Fréquent
|
TABLEAU 8: INDICES D'OCCURRENCE
§ Hiérarchisation des
problèmes
· Colonne 10 : estimation d'IC indice de
criticité
Chaque mode de défaillance identifié sera
caractérisé par son indice de criticité :
Ic= G x O x D
Dans notre étude, Icsera compris entre
1 x 1 x 1 = 1 et 5 x 5 x 4 = 100. L'indice decriticité permet
d'établir l'ordre de priorité des actions correctives à
entreprendre.
Il tombe sous le sens que pour des défaillances
apparaissant critiques (Ic> 75) une remise encause de la
conception est nécessaire. A l'opposé, il est possible de
négliger certainesdéfaillances envisagées, mais qui ne
sont ni probables ni graves (Ic< 20). Entre les deux,
desmesures correctives doivent être proposées.
§ Propositions
d'améliorations
· Colonne 11 : mesures
envisagées
Elle est souvent décomposée suivant les
rubriques possibles :
· modifications de conception,
· moyens de détection ou consignes de surveillance
ou inspections périodiques,
· dispositif de remplacement, reconfiguration, repli,
· observations, recommandations.
Il appartient au responsable de tirer le maximum de
préconisations du travail long et fastidieux, mais riche d'enseignements
qu'est une AMDEC.
II.3.6.2 Autres exploitations possibles de l'AMDEC
§ Détecter des causes communes de
défaillance
Lorsque nous voyons apparaître dans la colonne 4, face
à plusieurs composants, une cause répétitive, il est
souvent astucieux de la traiter collectivement, et non ligne par ligne. De
plus, ces causes communes peuvent rendre inefficaces les mises en redondance
destinées à fiabiliser un système. Il est donc
intéressant de les identifier assez tôt pour éviter les
« pseudo redondances ».
§ Traiter les effets communs par un arbre de
défaillance
Lorsque nous voyons apparaître dans la colonne 6, face
à plusieurs composants, un effet répétitif, il est
conseillé de construire l'arbre de défaillance relatif à
cet effet
§ Mettre en place de la maintenance
conditionnelle
Lorsqu'un indice de criticité est de la forme
Ic= G x O x D = 5 x 5 x 1, alors noussommes devant une
défaillance grave et probable, mais détectable : autant de
conditionsréunies pour la prévenir par la maintenance
conditionnelle.
CHAPITRE3 : RESULTATS
DE L'ETUDE
I. Phase d'évaluation
Il ressort de nos différents échanges et
interviews que la maintenance à la SCDP est conjointement faite par le
dépôt, le Service Entretien et Maintenance et les entreprises
extérieures spécialisées comme le présente le
tableau suivant.
Types de maintenance
|
Acteurs en charge
|
Maintenance de 1er niveau
|
Agents d'entretien des équipements de production se
trouvant dans chaque dépôt
|
Maintenance de 2e et 3e
niveau
|
Personnel du SEM
|
Maintenance de 4e et 5e
niveau
|
Sous-traitants ou à des organismes possédant des
habilitations à effectuer ces travaux(EES)
|
TABLEAU 9 :type de
maintenance et acteurs en charge
Les procédures à réaliser, doivent
prendre en compte tous les acteurs intervenant dans la chaine de
maintenance.
Les procédures rédigées contiennent
essentiellement :
§ L'objet de la procédure :
Ici nous présentons le pourquoi de la procédure.
§ Le domaine d'application de la
procédure : nous présentonsici les
équipements aux quels la procédure s'applique.
§ Les destinataires : ici nous
précisons ceux à qui s'adressent la procédure ou alors
ceux qui sont concernés par la procédure.
§ Les documents de
références : ce sont les documents dont nous nous
sommes servis pour rédiger la procédure ils peuvent être
d'ordre techniques ou littéraires.
§ Les autorités et
responsabilités : ici nous présentons tous les
responsables et autorités en charge des procédures ; du
rédacteur aux décideurs en passant par les vérificateurs
et le service qualité.
§ La date d'application: Ici nous
présentons la date à partir de la quelle la procédure
rentre en exécution.
§ Quelques définitions: Nous
présentons ici quelques définitions de mots clés et termes
qui apparaissent dans la procédure.
§ Le logigramme : celui-ci nous
présente les différentes étapes de la maintenance ;
pour la majorité des équipements nous allons de la maintenance
préventive, nous débouchons sur les contrôles quotidiens
qui révèlent les anomalies présentes, ces anomalies
conduisent dont aux actions de maintenances correctives suivant le
schéma suivant.
Maintenance préventive
Contrôles périodiques
Maintenance corrective
FIGURE 11: SCHÉMA
EXPLICATIF DU LOGIGRAMME DE LA GESTION DE LA MAINTENANCE
Le logigramme nous présente également les
différents acteurs intervenant dans le processus de maintenance et
l'ensemble des documents supports y afférents.
§ Les indicateurs de performance :
Ils permettent de déterminer de façon qualitative ou quantitative
une amélioration ou une dégradation du comportement de
l'équipement soumis à l'examen au regard d'objectifs
stratégiques.
§ La description de la
procédure : Ici il s'agissait pour nous d'étudier
le fonctionnement de chaque équipement, faire des analyses
fonctionnelles, des études AMDEC et même des analyses des risques
de chaque équipement pour déterminer les différentes
opérations de maintenance que nous aurons à mener. Au terme de
ces études nous sortons les différentes opérations de
maintenances et les périodicités. Tout ceci nous permettra
d'améliorer les fiches de maintenances périodiques, les contrats
de maintenance liant la SCDP au Entreprise Extérieure
Spécialisée et de sortir un plan de maintenance global des
équipements de la SCDP. Ces études feront l'objet de la
deuxième partie de ce chapitre.
§ Les documents associés
XXV. REDACTION DES PROCEDURES DE MAINTENANCE DE LA SCDP
II.1 Présentation
de la liste des équipements
Les équipements ayant fait l'objet de
l'élaboration des procédures de maintenance sont
mentionnés dans le tableau ci-après.
LISTING DES PROCEDURES DE MAINTENANCE DU
SEM
|
N°
|
Intitulé de la procédure
|
1
|
Procédure de maintenance de la voie ferrée et
embranchements des dépôts SCDP
|
2
|
Procédure de maintenance des wagons citernes
|
3
|
Procédure de maintenance des Poste de chargement
Camions Citerne
|
4
|
Procédure de maintenance des Poste de chargement et
déchargement WC
|
5
|
Procédure de maintenance de la pomperie
|
6
|
Procédure de maintenance des GMPI/GES
|
7
|
Procédure de maintenance des réservoirs de
stockages
|
8
|
Procédure d'entretien des espaces verts, zone de
circulations et bâtiments
|
9
|
Procédure de maintenance des Locaux
électriques
|
10
|
Procédure d'entretien des décanteurs et
caniveaux
|
11
|
Procédure d'entretien des quais hydrocarbures
|
12
|
Procédure de maintenance des pipes, pipes
intermédiaires et protections cathodiques
|
13
|
Procédure de maintenance des dispositifs de
détection des hydrocarbures
|
TABLEAU 10: LISTING DES
PROCÉDURES DE MAINTENANCE DU SEM DE LA SCDP
Etant donné le nombre élevé
d'équipements sur lesquels nous avons travaillé, nous
présenterons dans la suite, juste les résultats obtenus dans les
cas du poste de chargement camions citerne, des GES/GMPI et des
réservoirs de stockage.
II.2 Rédaction des
procédures de maintenance
II.2.1 Cas du poste de
chargement camions citerne
II.2.1.1 Présentation du poste de chargement
camions citerne
Le poste de chargement camions citerne est le lieu où
la quasi-totalité des marqueteurs viennent pour l'approvisionnement
journalier de leurs différentes stations de service. Le chargement des
camions citernes se fait à travers les différents postes
définies et aménagés afin de faciliter et de
réguler la fluidité du trafic au sein dépôt. Ils
sont constitués essentiellement des passerelles, d'ensemble de comptage,
des bras de chargements et de tête de lecture et imprimeur de tickets
comme le présente la figure suivante.
FIGURE 12:exemple de passerelle de
4 bras de chargement avec ensemble de comptage, tete de lecture et imprimeur
de tickets sur rehausse.
II.2.1.2 Graphe des prestations "bête à
cornes" et diagramme PIEUVRE
Le graphe des prestations "bête à cornes" est le
schéma normalisé de l'expression du besoin.Il repose sur trois
questions :
A qui le produit rend-il service ?
|
À celui qui l'utilise : le client utilisateur
|
Dans quel but ?
|
Pour satisfaire le besoin exprimé
|
Sur quoi le produit agit-il ?
|
Sur l'état d'une matière d'oeuvre
|
Les agents SCDP en charge du chargement des camions
citerne
POSTE DE CHARGEMENT CAMIONS CITERNE
Permet aux agents SCDP d'approvisionner les marketers en
produits pétroliers
Les produits pétroliers
FIGURE 13: DIAGRAMME BÊTE
À CORNES DU PCC
Le diagramme PIEUVREnous permet d'analyser les besoins et
d'identifier les fonctions de service du PCC
FC3
F
FC1
FP2
FP1
PCC
Opérateurs + Usagers
Normes
Camions
SEM
Réseau d'énergie
Environnement
FIGURE 14: DIAGRAMME PIEUVRE DU
PCC
FP1 : Fonction Principale 1
|
L'opérateur charge les camions
|
FP2 : Fonction Principale 2
|
L'opérateur et les différents usagers doivent
respecter les normes
|
FC1 : Fonction Contrainte 1
|
Le PCC ne doit pas polluer l'environnement
|
F : Fonction Contrainte 2
|
Le PCC doit être alimenté en énergie
électrique
|
FC3 : Fonction Contrainte 3
|
Le SEM doit faciliter l'entretien et la maintenance du PCC
|
TABLEAU 11: FONCTION DE SERVICE DU
PCC
II.2.1.3 Décomposition fonctionnelle du bras de
chargement
Le bras de chargement étant l'élément le
plus complexe de notre système, c'est celui-ci qui retiendra plus notre
attention. Nous présentons ci-dessous une décomposition
fonctionnelle des bras de chargement.
1
Figure 15: BRAS DE CHARGEMENT PAR LE
HAUT
NUM
|
DESIGNATION
|
1
|
Bras de chargement par le haut
|
3
|
Articulations et coudes tournants :
modèles<<HEAVY DUTY >>
|
4
|
Vannes de chargement <<FIAB>>
|
5
|
Soupapes <<CASSE-VIDE>>
|
6
|
Mécanismes d'équilibrage
|
7
|
Tubes d'allongement, tubes plongeurs et embouts de sortie
|
8
|
Clapets tarés<<S.I.M>> pour chargements
mesurés
|
9
|
Butées de limitation de rotation
|
10
|
Boîtes d'égouttage
|
11
|
Cordage d'abaissement
|
12
|
Verrouillage en position hors service
|
13
|
Dispositif de double débit<<DROP-IN>>
|
14
|
Dispositif à crémaillère de blocage en
position de travail
|
15
|
Système de commande <<STAY OPEN>>
|
16
|
Contacteurs d'asservissement par abaissement du bras
|
17
|
Contacteurs d'asservissement sur levier d'ouverture de vanne de
chargement
|
18
|
Contacteurs d'asservissement par indication de
position<<DROITE/ GAUCHE>>
|
19
|
ROBINET d'isolement à limiteur de
pression<<ROLIP>>
|
TABLEAU 12: Désignation des pièces
constitutives du bras de chargement
II.2.1.4 Analyse AMDEC du poste de chargement Camions
Citerne
ANALYSE AMDEC: Poste de chargement
Camions Citernes
|
SCDP: Dépôt de BESSENGUE
|
Service Entretien et Maintenance
|
Analyse Fonctionnelle
|
Analyse de défaillance
|
Estimation de criticité
|
Mesures
|
Ensemble
|
Sous ensemble
|
Fonction
|
Mode de défaillances
|
Causes
|
Effet
|
G
|
O
|
D
|
C
|
Mesures envisagées
|
Bras de chargement véhicules citernes
Bras de chargement véhicules citernes
Bras de chargement véhicules citernes
|
Articulation et coudes tournants
|
Permet les mouvements d'orientation horizontale,
d'élévation et d'allongement
|
Présence de fuite
|
a)mauvais état du joint b) mauvais serrage des
écrous
|
perte de produit, mauvais chargement
|
3
|
2
|
3
|
18
|
a)Remplacer les joints b) resserrer les joints
|
Vannes de rechargement FIAB
|
Permet l'arrêt progressif de l'écoulement du
fluide
|
a)Présence de fuite au niveau de la vanne b) blocage de
la vanne
|
Usure
|
perte de produit, mauvais chargement
|
3
|
2
|
2
|
12
|
a)Remplacer les joints et contrôler la came b) graissage
de la vanne
|
Soupapes ''CASSE-VIDE''
|
Permet l'admission d'air favorisant l'écoulement rapide
du produit encore contenu dans les tubes et articulations en aval de
l'obturateur de la vanne
|
Mauvaise admission d'air
|
a)Usure b) choc
|
Arrêt du chargement
|
4
|
2
|
2
|
16
|
Remplacement de la soupape
|
Mécanisme d'équilibrage des bras
|
Assure l'équilibrage parfait du bras dans les
différentes inclinaisons de service
|
le ressort ne porte plus bien le bras de chargement
|
Usure
|
Difficulté de chargement
|
3
|
2
|
2
|
12
|
a)vérifier l'extension et la flexibilité du bras
de chargement b) Régler le ressort
|
Tubes d'allongement, tubes plongeurs et embouts de sortie
|
Porte la chape de fixation du mécanisme
d'équilibrage et Facilite l'écoulement du fluide
|
Présence de fuite au niveau de la canne plongeuse
|
Usure
|
perte de produit, mauvais chargement
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Remplacer la canne
|
Clapets tarés ''SIM'' pour chargements mesurés
|
Garantie que la quantité chargée est conforme
à la quantité mesurée
|
Laisse passer plus ou moins de produit que la valeur
considérée
|
Mauvais réglage
|
perte énorme de produit
|
3
|
2
|
3
|
18
|
Réglage du clapet ou remplacement du système
|
Butées de limitation de rotation
|
Limiter la rotation des genouillères et articulations
composant le bras de chargement
|
Blocage physique
|
Joint coupé ou sorti de sa cage
|
Difficulté de chargement
|
3
|
3
|
2
|
18
|
Changement du joint
|
Cordage d'abaissement
|
Permet à l'opérateur la mise à l'horizontale
des bras de chargement par le haut, repliés à la verticale en
position repos
|
Ne reste plus en position
|
Usure
|
Difficulté de chargement
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Remplacement du cordage
|
Verrouillage en position hors service
|
permet de replacer les bras en position hors service dans l'axe
de la passerelle
|
Ne revient plus en position de départ
|
Mauvais état du verin
|
Difficulté de chargement
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Remplacement du vérin
|
Dispositif de double débit
|
Limiter le débit de chargement à 0.90m/s max tant
que l'extrémité du tube plongeur n'est pas totalement
immergée dans le liquide
|
Mise en marche erronée
|
Un choc ou un mauvais réglage
|
Difficulté de chargement
|
3
|
2
|
3
|
18
|
Réglage ou remplacement du dispositif
|
Dispositif à crémaillère de blocage en
position de travail
|
Permet le maintien du bras de chargement dans sa position de
remplissage sans intervention de l'opérateur
|
Ne maintient pas le bras dans sa position de remplissage
|
Usure
|
Difficulté de chargement
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Remplacement du dispositif
|
Système de commande ''STAY OPEN''
|
Verrouille automatiquement la vanne de chargement en position
ouverte
|
La vanne ne s'ouvre pas
|
Usure
|
Arrêt du chargement
|
4
|
2
|
1
|
8
|
Remplacement du système
|
Contacteurs d'asservissement par abaissement du bras
|
Permet le déclenchement de la mise en route des pompes
|
le non démarrage des pompes
|
1) Mauvais état de l'un des éléments du
contacteur 2) blocage de l'électro aimant
|
Arrêt de la production au niveau du bras
|
4
|
2
|
3
|
24
|
Dépannage si possible ou remplacement du contacteur
|
Robinet d'isolement à limiteur de pression''ROLIP''
|
Permet l'interdiction temporaire d'utilisation d'un bras de
chargement
|
a)Contact à mercure griller b) Capteur
défectueux
|
usure
|
Arrêt de la production au niveau du bras
|
4
|
4
|
4
|
64
|
Changement du bras homme mort
|
Dispositif de mise à la terre
|
Etablie une liaison équipotentielle entre le
véhicule et la terre
|
blessure des câbles ou mauvais serrage sur le poste de
chargement CC
|
Mauvais état de l'un des éléments du
système
|
Pertes énormes
|
5
|
2
|
2
|
20
|
Remplacement de l'élément défectueux
|
Ensemble de comptage SATAM
|
Filtre purgeur bloqueur
|
Eliminer par rétention les particules présentes
dans le liquide
|
Mauvais état des filtres
|
Temps de fonctionnement élevé
|
Présence des impuretés dans le produit
|
2
|
3
|
2
|
12
|
Nettoyage ou remplacement du filtre
|
Mesureur à palettes
|
Limite le débit qui arrive au dispositif AB21
|
Mauvais état des palettes
|
Usure
|
Mauvais comptage
|
3
|
3
|
2
|
18
|
|
Imprimeur de ticket
|
Imprime la quantité de produit chargée
|
Arrêt de l'impression
|
a)Manque d'encre b) usure
|
Mauvais comptage
|
2
|
2
|
1
|
4
|
a)remplacer la cartouche b) remplacer l'imprimante
|
Dispositif AB21
|
Reçoit le mouvement de l'axe du mesureur et le transmet au
compteur
|
Mauvaise transmission
|
Usure des engrenages
|
Mauvais comptage
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Remplacement du dispositif
|
Boitier de raccordement électrique en ADF
|
Contient les différents branchements et raccordement
électrique
|
Mauvaise alimentation de l'ensemble de comptage
|
a)Mauvais serrage des câbles b) Mauvais câblage
|
Arrêt du comptage
|
3
|
2
|
3
|
18
|
Serrage et contrôle du câblage
|
Autre installations
|
Coffret électrique
|
Permet un meilleur encadrement électrique de
l'installation
|
Mauvaise alimentation du système
|
a)Mauvais serrage des câbles b) Mauvais câblage
|
Arrêt du chargement
|
4
|
2
|
3
|
24
|
Serrage et contrôle du câblage
|
Eclairage
|
permet l'éclairage du poste de chargement CC pour
d'éventuels chargements nocturnes
|
Mauvais éclairage
|
Lampes grillées
|
Accident de travail ou perte de produit
|
3
|
2
|
1
|
6
|
Remplacer les lampes grillées
|
Passerelle
|
Permet le déplacement de l'opérateur
|
Mauvais état de la passerelle
|
Usure
|
Arrêt du chargement ou accident de travail
|
3
|
2
|
1
|
6
|
Remplacer ou Souder la passerelle
|
Garde-fou et Zone de circulation Camions
|
permet d'éviter les collisions entre les camions et les
installations
|
Mauvais état des installations
|
Usure ou collision avec les camions
|
Accident de travail
|
2
|
2
|
1
|
4
|
Rétablir les installations défectueuses
|
Micro Filtre jet A1
|
Eliminer les impuretés dans le jet
|
Mauvais état des filtres
|
Usure
|
Présence des impuretés dans le JET
|
5
|
4
|
3
|
60
|
Purger ou nettoyer le micro filtre
|
Manomètre
|
Mesure la pression de chargement
|
Indication erronée
|
Usure
|
Propagation de la défaillance
|
2
|
2
|
3
|
12
|
Remplacement du baromètre
|
TABLEAU 13: FICHE D'ANALYSE AMDEC
DU PCC
II.2.1.5 Plan de maintenance du poste de chargement
camion-citerne
Tâches hebdomadaires
§ Contrôler l'équilibrage des bras
§ Contrôler la vanne homme mort
§ Contrôler la canne plongeuse
§ Contrôler la DCMT
§ Contrôler le compteur
§ Purger le micro filtre jet A1
§ Contrôler le graissage des rotules du bras
§ Nettoyage du pré filtre Jet A1
§ Vérifier l'état des têtes des
capteurs ADF
Tâches mensuelles :
§ Graissage des vannes
§ Graissage des joints tournants
§ Contrôler l'état du micro filtre JET A1
Tâches trimestrielles
§ Le nettoyage complet du poste de chargement
§ Le nettoyage des filtres
§ Vérification de l'état du coaliser JET
A1
§ Vérification de l'état du
séparateur JET A1
§ Vérification de l'état des palettes
§ Contrôle de l'état du dispositif AB21
§ Vérification de l'état des joints
tournants
§ Contrôle de l'état du pré
déterminateur et de l'imprimante
II.2.1.6 Logigramme deprocédure de maintenance
du poste de chargement camions citernes
Etape
|
Description
|
SCDP
|
Entreprise Externe
Spécialisée
(EES)
|
Documents supports
|
9
7
5
4
3
1 1
2
|
Planning de maintenance
|
|
|
|
2
|
Taches semestrielles
|
|
3
|
Taches trimestrielles
|
|
4
|
Contrôle Hebdomadaire
(Tavaux sur appel)
|
Fiche de contrôle périodique
|
Oui
Non
Oui
8
6
Non
Oui
Oui
|
|
|
|
|
6
|
Anomalie constatée ?
|
|
7
|
Etablissement d'un planning de correction
|
planning de correction
|
8
|
Anomalie corrigible par la SEM?
|
|
9
|
Opération de maintenance corrective par la SCDP
|
|
|
|
Non
Non
11
12
12
11
|
rapport d'intervention
|
|
|
12
|
Le CSEM contacte l'EES en charge de la maintenance
|
|
|
15
15
13
16
10
14
|
|
|
|
|
15
|
Réception technique
|
PV de réception
|
16
|
Archivage
|
|
FIN
FIGURE 16: logigramme de
maintenance du PCC
II.2.1.7 Procédure complète du PCC(voir
en annexe2
II.2.2 Cas des GMPI et
GES
Système d'alimentation
Pompe d'injection
Injecteur
Pompe d'alimentation
Filtre
Alternateur
GES/GMPI
Moteur
Système électrique
Turbo compresseur
Pompe à eau
Ventilateur
Système de lubrification
Carter d'huile
Pompe à huile
Filtre à huile
Courroie du ventilateur
Radiateur
Thermostat
Réservoir de carburant
Démarreur
Bougie de préchauffage
Alternateur
Batterie
Turbine
Compresseur
Génératrice
Excitatrice
Stator
Rotor
Plaques à bornes
Turbine
Induit
Inducteur
Diodes
II.2.2.1 Analyse fonctionnelle des GES/GMPI
Système de refroidissement
FIGURE 17: ANALYSE FONCTIONNELLE
DES GES/GMPI
II.2.2.2 Analyse AMDECdes GES/GMPI
Analyse AMDEC: GMPI/GES
|
SCDP: Dépôt de Bessengue
|
Service Entretien et Maintenance
|
Analyse Fonctionnelle
|
Analyse de défaillance
|
Estimation de criticité
|
Mesures
|
Ensemble
|
Sous ensemble
|
Fonction
|
Mode de défaillances
|
Causes
|
Effet
|
G
|
O
|
D
|
C
|
Mesures envisagées
|
Système de refroidissement
|
Radiateur
|
Refroidit le liquide de refroidissement qui a été
chauffé dans les passages d'eau du bloc.
|
a)Colmatage b) Fuites
|
a)Faisceaux pliés b) Perçage
|
Chauffage
|
3
|
2
|
2
|
12
|
a)Vérifier l'état du radiateur b) souffler les
faisceaux
|
Thermostat
|
Régulariser la température de l'eau de
refroidissement entre le moteur et radiateur
|
a)Colmatage b) Clapet défectueux
|
a)impuretés b) ressort défectueux
|
Chauffage excessif
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Vérifier le clapet
|
Pompe à eau
|
Envoyer le liquide de refroidissement sous pression dans le
circuit
|
a)Colmatage b) bruyante
|
a)Impuretés b) roulements défectueux
c)Hélice cassée
|
Chauffage
|
2
|
1
|
2
|
4
|
Nettoyage de la pompe
|
Durites
|
Faire circuler l'eau entre le moteur et le radiateur
|
Manque d'étanchéité
|
Durites percées
|
La pompe tourne à vide
|
2
|
2
|
2
|
8
|
Vérifier l'état des durites
|
Ventilateur
|
Aspirer l'air
|
Cassure
|
Encombrement
|
Chauffage
|
2
|
1
|
2
|
4
|
Vérifier l'état du ventilateur
|
Courroie
|
Entrainer le ventilateur
|
Coupure
|
Tension faible
|
Chauffage
|
2
|
1
|
2
|
4
|
Vérifier la tension
|
Système d'alimentation
|
Pompe d'injection
|
Alimenter les injecteurs en respectant l'ordre d'allumage
|
a)Colmatage b) Bruyante
|
Impuretés, cassure des dents d'engrenage
|
Le moteur ne tourne pas, Raté d'allumage
|
3
|
1
|
3
|
9
|
Vérifier l'état de la pompe, nettoyer la pompe
|
Injecteur
|
Introduire le gasoil
|
a)Colmatage b) Pression faible
|
Impuretés, ressort dératé
|
Raté d'allumage
|
4
|
1
|
3
|
12
|
Vérifier le tarage de l'injecteur
|
Pompe d'alimentation
|
Aspirer le gasoil et le refouler vers le circuit
|
a)Colmatage b) Bruyante
|
Engrenages cassés, Impuretés
|
Pompe d'injection non alimentée, Raté d'allumage
|
3
|
1
|
2
|
6
|
Vérifier la pompe
|
Filtre
|
Eliminer les impuretés dans le gasoil
|
a)Colmatage b) Défectueux
|
Eléments filtrant déchirés,
impuretés
|
Présence d'air dans le circuit Raté d'allumage
|
3
|
3
|
1
|
9
|
Remplacement du filtre
|
Réservoir de carburant
|
Stocker le carburant
|
Fuites
|
Mauvais état du joint, perçage
|
Pompe non alimentée, Raté d'allumage
|
3
|
1
|
3
|
9
|
Vérifier l'état du réservoir
|
Système de lubrification
|
Carter d'huile
|
Stocker l'huile de graissage
|
Fuites
|
Mauvais état du joint, perçage, usure
|
Chauffage, grippage, coulage
|
2
|
1
|
2
|
4
|
Vérifier l'état du carter
|
Pompe à huile
|
Aspirer l'huile contenue dans le carter et refouler vers le
circuit
|
a) colmatage b) bruyante c)obturation
|
Présence d'impuretés, dents cassées
|
Chauffage, coulage
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Vérifier l'état de la pompe, nettoyer la pompe
|
Filtre à huile
|
Réduire les impuretés
|
Défectueux
|
Eléments filtrant déchirés,
impuretés
|
Mauvais fonctionnement du moteur
|
2
|
3
|
1
|
6
|
Changement du filtre
|
Système de suralimentation
|
Turbine
|
Entraîner le compresseur en accélérant la
sortie de l'air
|
a)Blocage, b) Survitesse
|
a)mauvaise lubrification b) clapet de décharge
défectueux
|
sous-alimentation, survitesse
|
3
|
1
|
2
|
6
|
Vérifier les roulements des paliers de la turbine et le
clapet de charge
|
Compresseur
|
Forcer l'air sous pression dans le circuit d'admission
|
a)température d'air d'admission élevée b)
blocage
|
Roulements défectueux
|
sous-alimentation, survitesse
|
3
|
1
|
2
|
6
|
Vérifier les roulements et l'échangeur d'air
|
Système électrique
|
Démarreur
|
Entraîner le moteur
|
a)Blocage, b) Bruyant
|
Relais d'excitation défectueux, Denture cassée
|
Le moteur ne tourne pas, Raté d'allumage
|
3
|
1
|
3
|
9
|
Vérifier l'état du démarreur
|
Bougie de préchauffage
|
Permettre le démarrage du moteur quand il est froid
|
Non-alimentation
|
Relais défectueux, Batterie faible
|
Le moteur ne démarre pas
|
2
|
2
|
3
|
12
|
Vérifier les bougies
|
Alternateur
|
Transformer l'énergie mécanique en énergie
électrique afin de recharger la batterie
|
Surcharge
|
Diodes défectueuses
|
Décharge de la batterie
|
4
|
1
|
2
|
8
|
Vérifier l'alternateur
|
Batterie
|
Stocker l'énergie nécessaire
|
Décharge
|
Alternateur défectueux, niveau d'eau de la batterie
faible
|
Le moteur démarre difficilement ou ne démarre
pas
|
4
|
2
|
2
|
16
|
Vérifier le niveau d'acide dans la batterie
|
Générateur et excitatrice
|
Rotor et Stator
|
Créer un champ magnétique nécessaire
à la création du courant
|
Court-circuit
|
Humidité des enroulements, Mauvaise isolation
|
Variation du champ, Variation du courant
|
3
|
1
|
2
|
6
|
Vérifier l'isolement des enroulements
|
Plaques à bornes
|
Assurer la distribution du courant à la sortie de
l'alternateur
|
Coupure des bornes
|
Mauvaise installation, manutention
|
Tension insuffisante à la sortie, Fuites
|
3
|
1
|
3
|
9
|
Vérifier l'état des bornes
|
Induit et Inducteur
|
Créer un champ magnétique nécessaire
à la création d'un courant d'excitation
|
Court-circuit
|
Humidité, mauvaise isolation
|
Variation du champ, Variation du courant d'excitation
|
3
|
1
|
2
|
6
|
Vérifier l'isolement des enroulements
|
Diode
|
Protéger l'alternateur contre les retours de courant
|
Court-circuit
|
Coupure
|
Surcharge de l'alternateur
|
3
|
1
|
3
|
9
|
Vérifier le point de diode
|
FIGURE 18 : FICHE D'ANALYSE
AMDEC DES GMPI/GES
II.2.2.3 Plan de maintenance des GMPI/GES
Visites périodiques
mensuelles
Cesvisites concernent essentiellement
§ Nettoyage du groupe
§ Vérification du serrage boulonnerie
§ Vérification des niveaux
§ Nettoyage du filtre à air
§ Recherche des fuites
§ Vérification de la tension des courroies
§ Essais des sécurités
§ Vérification des paramètres de route
§ Contrôle de l'alternateur et de ses
accessoires
Visites périodiques trimestrielles (toutes
les 250 heures)
§ Vidange moteur
§ Remplacement des filtres à huiles et filtre
à gasoil, huile moteur
Visites systématiques (tous les 1000 h ou une
fois l'an)
§ Remplacement du filtre à air
§ Nettoyage au jet haute pression moteur et radiateur
§ Soufflage
§ Vidange Cuve d'alimentation
Visites périodiques trisannuelle:
§ Remplacer les roulements de l'alternateur
§ Remplacer les courroies
II.2.2.4 Logigramme de maintenancedes GMPI/GES
Etape
|
Description
|
SCDP SEM
|
Entreprise Externe
Spécialisée(EES)
|
Documents supports
|
1
2
3
4
5
6
|
|
Fiche de contrôle périodique
|
|
|
9
7
Non
Oui
8
|
|
|
|
|
9
|
Etablissement d'un planning de correction
|
|
|
Planning de correction
|
Non
Oui
10
11
Oui
Non
12
13
14
14
15
Non
Oui
16
17
18
FIN
FIGURE 19 :LOGIGRAMME DE
MAINTENANCE DES GMPI/GES
II.2.3 Cas des
réservoirs de stockage
II.2.3.1 Description des réservoirs de
stockage
Ces réservoirs sont constitués d'un ensemble de
tôle d'acier ou carbone, assemblés par soudage et est
utilisé sous une pression voisine de la pression atmosphérique.
Ils sont constitués de :
§ Un fond, généralement concave ou
convexe
§ Une robe ou virole
§ Un toit qui peut être fixe ou flottant
§ Un ensemble d'accessoires
La figure suivante nous présente un bac de stockage
Figure 20 :COUPE
SIMPLIFIÉE DE BAC DE STOCKAGE
SOURCE [10]
II.2.3.2 Analyse fonctionnelle des réservoirs
de stockage
Fonction
de stockage
La Robe
Le fond
Le toit
Réservoirs de stockage
Fonction de Chargement / déchargement
L'aspiration flottante
Dispositif d'homogénéisation
Orifices diverses
Fonction de Sécurité
Les évents
La mise à la terre
L'arrête flamme
Dispositif de protection contre incendie
FIGURE 21: ANALYSE FONCTIONNELLE
DES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
II.2.3.3 Analyse AMDEC des réservoirs de stockage
|
Analyse AMDEC: Réservoir de stockage
|
SCDP: Dépôt de Bessengue
|
Service Entretien et Maintenance
|
Analyse Fonctionnelle
|
Analyse de défaillance
|
Estimation de criticité
|
Mesures
|
Sous ensemble
|
Fonction
|
Mode de défaillances
|
Causes
|
Effet
|
G
|
O
|
D
|
C
|
Mesures envisagées
|
Le fond
|
Permet la transmission de la charge hydrostatique à la
fondation
|
Fuites
|
Présence des fissures
|
Perte en produits
|
3
|
2
|
2
|
12
|
a)Vérifier l'état de l'assise
|
La robe
|
Supporter les conséquences de la charge hydrostatique
ainsi que le poids du toit, les vents extrêmes et les charges
sismiques
|
Fuites
|
Mauvais revêtement, Fissures
|
Perte en produits
|
4
|
1
|
3
|
12
|
a)Vérifier l'état de la robe b) vérifier
l'état des rambarde
|
Le toit
|
Protéger le produit contre les intempéries et
contre les éventuelles évaporations
|
Fuites
|
Présence des fissures
|
Perte en produits
|
3
|
1
|
3
|
9
|
a)Vérifier l'état du toit
|
Les évents ou soupapes de respiration
|
Permettre la respiration des bacs afin d'éviter toute
surpression ou dépression dangereuse
|
Soupapes ou évents bouchés
|
Présence des nids d'oiseaux
|
Destruction du réservoir
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Vérifier l'état de propreté des
évents
|
L'aspiration flottante
|
Soutirer le produit contenu dans un réservoir à
partir dela couche supérieure du liquide afin d'éviter
d'entrainer les éléments étrangers qui peuvent
décanter à la partie basse du réservoir
|
Ne fonctionne pas
|
Fatigue
|
présence des impuretés dans le produit
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Effectuer un test d'aspiration flottante
|
Mesure du niveau du liquide
|
Mesurer le niveau du produit
|
Ne fonctionne pas
|
Fatigue
|
Perte en produits
|
2
|
1
|
2
|
4
|
Vérifier l'état de la pompe, nettoyer la pompe
|
Mise en terre
|
Etablie une liaison équipotentielle entre le
réservoir et la terre
|
Ne fonctionne pas
|
Fatigue
|
Pertes énormes
|
2
|
2
|
2
|
8
|
Vérifier le fonctionnement de la mise à la terre
|
Orifice diverse
|
Permettent les entrées et les sorties du fluides
stockées
|
Ne s'ouvre pas
|
Fatigue
|
Perte en produits
|
2
|
2
|
2
|
8
|
a)Graissage des vannes b) vérifier la présence des
cadenas
|
Dispositif d'homogénéisation
|
Permet d'éviter les stratifications des produits dans le
réservoir
|
Ne fonctionne pas
|
Fatigue
|
présence des impuretés dans le produit
|
2
|
1
|
2
|
4
|
Remplacement du filtre
|
Dispositif de protection contre incendie
|
protège les réservoirs contre les éventuels
incendies
|
Ne fonctionne pas
|
Fatigue
|
Possibilité d'incendie
|
3
|
2
|
2
|
12
|
Vérifier l'état du réservoir
|
TABLEAU 14 : FICHE D'ANALYSE
AMDEC DES RÉSERVOIRS DE STOCKAGE
II.2.3.4 Plan de maintenance des réservoirs de
stockage
Tâches quotidiennes :
§ Contrôler la mise à la terre
§ Purge bacs Jet A1
§ Contrôlerl'aspiration flottante
§ Contrôler les soupapes
Taches trimestrielles :
§ Graissage des vannes
§ Rodage des vannes
§ Contrôler les grillades sur évent libre
Taches trisannuelles :
§ Contrôle non destructif suivi mise en
conformité pour les bacs JET A1
Taches décennales : Contrôle non
destructif
§ Remplacer la soupape
§ Révision des bacs
II.2.3.5 Logigramme de maintenancedes
réservoirs de stockage
Etape
|
Description
|
SCDP SEM
|
Entreprise Externe
Spécialisée(EES)
|
Documents supports
|
7
1
6
5
4
3
2
|
Planning de maintenance
|
|
|
|
2
|
Tache mensuelle
|
|
3
|
Taches trimestrielles
|
|
4
|
Taches trisannuelles
|
|
5
|
Taches décennales
|
|
6
|
Tâches quotidiennes
|
Fiche de contrôle périodique
|
8
Non
Non
10
Oui
9
Oui
|
|
|
|
|
8
|
Anomalie constatée ?
|
|
9
|
Etablissement du planning de correction
|
Planning de correction
|
10
|
Anomalie corrigeable par la SEM?
|
|
11110
12
Non
Oui
13110
1413110
|
|
|
|
|
13
|
Etablissement du rapport d'intervention
|
|
14
|
Transmission de l'anomalie au CSEM
|
rapport d'intervention
|
1513110
15110
FIN
Non
19
1613110
17
Oui
1813110
|
|
|
|
|
17
|
Anomalie corrigée? Par L'EES
|
maintenance
|
18
|
Réception technique
|
|
19
|
Archivage
|
|
20
|
FIN
|
|
FIGURE 22 : LOGIGRAMME DE
MAINTENANCE DES RESERVOIRS DE STOCKAGE
II.3 Planning de
maintenance dépôt de Bessengue(voir Annexe3)
Après avoir sorti toutes les procédures de
maintenance, nous avons RESSORTI un planning de maintenance de tous les
équipements du dépôt de Bessengue.
Ce planning est présenté en
Annexe3.
II.4 Elaboration et mise
à jour des fiches de contrôle des équipements
Les fiches de contrôle sont des fiches renfermant une
liste d'opérations qu'un agent doit vérifier
méthodiquement si les opérations ont été faites ou
pas ; ou alors si les équipements sont conformes aux normes en
vigueur.
Avant notre arrivée à la SCDP le SEM renfermait
30 fiches de contrôle, nous les avons évalué et mis
à jour. Nous avons également élaboré une quinzaine
de fiches de contrôle le tableau ci-après nous présente la
liste des fiches de contrôle.
Les informations à mettre dans les fiches de
contrôles ont été choisies en fonction des
informations que nous souhaitons recueillir pour le suivi.Ainsi nous avons
choisi le modèle contenant le titre de la fiche,
l'équipement concerné, la période, les points
à contrôler et les observations faites. La figure ci-après
nous présente une fiche de contrôle.
FIGURE 23 : EXEMPLE DE FICHE
DE CONTRÔLE
II.5 Elaboration des
fiches de maintenance
Les informations à mettre dans les fiches de maintenance
ou check-list ont été choisies en fonction des informations que
nous avons eu au travers des études et analyses AMDEC que nous avons
effectué. Ainsi nous avons choisi un modèle contenant le titre de
la check-list, l'équipement concerné, la période, le
repère, les tâches à effectuer et les observations
faites.
La figure suivante nous présente un exemple de fiche de
maintenance.
FIGURE 24 :CHECK-LIST
MENSUELLE MOTOPOMPE INCENDIE
II.6 Planification des
interventions(voir Annexe4)
Afin d'optimiser les interventions, il est important de
déterminer les dates de début de chaque fiche de contrôle
ou de maintenance.Pour cela nous avons rempli le planning des contrôles
par semaine au dépôt SCDP Bessengue dans lequel nous avons
inscrit le titre d'enregistrement et déduit le code
d'identification correspondant à chaque fiche de maintenance.
Ensuite nous l'avons inséré dans le planning annuel après
avoir réalisé l'équilibre des charges. L'annexe
4, nous présente ce planning des interventions
CHAPITRE 4 : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
INTRODUCTION
Après avoir établi les procédures de
maintenance et le plan de maintenance préventif des équipements
de la SCDP, il est à présent question pour nous d'apporter
quelques recommandations en ce qui concernent la gestion de la maintenance des
équipements de la SCDP et ensuite d'évaluer ces
recommandations.
I. Recommandation sur les contrats liant
la SCDP aux entreprises extérieures en charge de la maintenance
De nombreux contrats liant la SCDP aux entreprises
extérieures en charges de la maintenance des équipements de la
SCDP sont obsolètes et fait perdre à la SCDP de lourdes sommes
d'argent ; en effet dans ces contrats, il existe de nombreuses
tâches ne demandant presque pas d'expertise sont effectuées par
ces entreprises alors qu'elles peuvent être effectué par le
SEM.
XXVI. I.1 Contrat liant SCDP à
CAMRAIL pour la maintenance des voies ferrées
Le contrat liant la SCDP à l'entreprise CAMRAIL portant
sur la maintenance et l'entretien des voies ferrées et embranchements
desservant les dépôts SCDP renferme de nombreuses tâches qui
peuvent être effectués par les agents du SEM ; ces
tâches sont essentiellement les opérations
systématiques: Elles concernent les contrôles et
vérifications à effectuer annuellement sur les voies :
§ Entretien et visites des joints
§ Désherbage de voie et évacuations
§ Contrôle périodique de l'embranchement
Le montant de ces opérations est estimé à
1millions par trimestre soit 4millions par année.
XXVII. I.2 Contrat
pour la maintenance de la superstructure des wagons citerne
Ce contrat renferme également des opérations qui
peuvent être réalisées par les agents du SEM de la SCDP.
Ces opérations sont essentiellement :
§ Le remplacement des vannes de vidange
§ La réparation des clapets
§ Le remplacement des joints
Le montant de ces opérations sont évalués
500000F par mois soit 6millions par année.
XXVIII. I.3 Contrat d'Entretien des groupes
électrogènes
Ce contrat renferme également des opérations qui
peuvent être réalisées par les agents du SEM de la SCDP.
Ces opérations sont essentiellement :
§ La vérification des principaux paramètres
de fonctionnement
§ La recherche des fuites
§ La vérification du serrage des connections
électriques
§ Le dépoussiérage de l'intérieure
de la machine
§ Le contrôle de l'alternateur
§ Le contrôle des culbuteurs
§ La vérification du jeu axial du vilebrequin
§ Le soufflage du filtre à gasoil et remplacement
après un certain nombre d'heures de fonctionnement
Le montant de ces opérations est estimé à
1 millions par mois soit 12millions par année.
XXIX. I.4 Contrat pour la maintenance
des ensembles de mesurage
Ce contrat renferme également des opérations qui
peuvent être réalisées par les agents du SEM de la SCDP.
Ces opérations sont essentiellement :
§ Le nettoyage du frein à huile
§ Le nettoyage du corps de l'appareil
§ La vérification des fixations de l'appareil
§ Le nettoyage des couteaux et des coussinets
§ L'application de peinture sur les parties
rouillées après décapage
§ La vérification des suspensions et des brides
Le montant de ces opérations est estimé
à 1.5 millions par mois soit 18millions par année.
Le tableau suivant résume et présente le manque
à gagner dû à la présence de ces différentes
tâches dans les contrats
II. ETUDE FINANCIERE DU
PROJET
Dans cette partie il est question d'évaluer le coût
du projet. La rédaction des procédures nous ont permis de
réorganiser la maintenance, d'apporter les améliorations aux
différents contrats de maintenance. Tout d'abord nous allons
évaluer le coût de réalisation du projet, ensuite nous
évaluerons en fonction des hypothèses pessimistes le manque
à gagner dû à l'absence de ces procédures puis nous
calculerons la rentabilité du projet et sa VAN.
II.1 Calcul de
l'investissement
L'investissement initial I0comprend :
· Le coût de
réalisationCréalisation;
· Le coût de mise en oeuvre Cmise
en oeuvre
· La dotation pour les imprévus
Cimprévusestimés à 5% du coût de
mise en oeuvre.
II.1.1 Coût de
réalisation
Eléments
|
Quantité
|
Coût unitaire
|
Coût total(Fcfa)
|
Etude de faisabilité
|
1
|
1000000
|
1000000
|
Conception et réalisation des procédures
|
14
|
100000
|
1400000
|
TOTAL
|
2400000
|
TABLEAU 15: COÛT DE
RÉALISATION DU PROJET
On a
Créalisation=2400000Fcfa
Le coût de réalisation est uniquement sur la
première année
II.1.2 Coût de mise
en oeuvre
Eléments
|
Quantité
|
Coût unitaire
|
Coût total(Fcfa)
|
Main d'oeuvre
|
05
|
2400000
|
12000000
|
Séminaire de formation
|
02
|
100000
|
200000
|
Matériel nécessaire
|
05
|
50000
|
250000
|
TOTAL
|
12450000
|
TABLEAU 16 : COÛT DE
MISE EN oeUVRE DU PROJET
On a Cmise en
oeuvre =12450000Fcfa
II.1.3 Dotation pour les
imprévus
La dotation pour les imprévus
Cimprévusestimés à 5% du coût de
mise en oeuvre
On a
Cimprévus=622500Fcfa
L'investissement en tenant compte des imprévus
s'élève à I0=15472500Fcfa.
II.2 Calcul du manque
à gagner
Les manques à gagner ici représente les sommes
qu'on auraient pu économiser eneffectuant nous-même certaine
tâches qui sont données aux EES. On a le tableau suivant :
Intitulé des contrats
|
Manque à gagner sur 1an(en Fcfa)
|
Contrat de maintenance des voies ferrées
|
4000000
|
Contrat de maintenance des wagons
|
6000000
|
Contrat d'entretien des GES/GMPI
|
12000000
|
Contrat de maintenance des ensembles de mesurage
|
18000000
|
Total
|
40000000
|
TABLEAU 17 : MANQUE À
GAGNER
Le manque à gagner s'élève à
40000000Fcfa par année.
II.3 Détermination du cash-flow
Un flux de trésorerie (cash flow) est la différence
des encaissements (recettes) et des décaissements (dépenses)
générés par l'activité d'une organisation.
Année
|
RECETTES
|
DEPENSES
|
cash-flow net
|
Cash-flow net cumulé
|
1
|
40000000
|
15472500
|
24527500
|
24527500
|
2
|
40000000
|
13072500
|
26927500
|
51455000
|
3
|
40000000
|
13072500
|
26927500
|
78382500
|
4
|
40000000
|
13072500
|
26927500
|
105310000
|
5
|
40000000
|
13072500
|
26927500
|
132237500
|
TABLEAU 18 : CASH-FLOW SUR 5
ANS
L'investissement initial étant I0=15472500Fcfa,
on rentre dans ses frais à partir de la première année.
II.4 Détermination de la valeur actuelle nette
(VAN)
La Valeur Actuelle Nette indique le montant qu'un projet ajoute
ou retranche de la valeur présente d'une entreprise. Les projets retenus
sont ceux dont la VAN est positive. La formule de calcul de la VAN est la
suivante :
Où Fi : Flux de trésorerie de
l'année i ; r: Taux d'actualisation mensuel est
fixé à 0,8% ;
FIGURE 25 : EVOLUTION DE LA
VAN
CONCLUSION
Au cours de notre projet dont l'objectif
était :« la mise en place des procédures de
maintenance en vue de sortir un plan de maintenance des équipements du
dépôt SCDP Bessengue ». Ceci étant donné
l'importance d'un manuel de procédures dans le Service Entretien et
Maintenance de la SCDP tant sur les plans financiers,
énergétiques, en produits pétroliers et même en
pièces de rechange.
Nous avons débuté par une description de la
problématique en question, ensuite, nous avons effectué
une étude bibliographique dans laquelle, les différents
concepts liés à la mise en place d'un manuel de
procédures et les différents concept liés à la
maintenance. Nous avons par la suite fait une analyse fonctionnelle des
équipements concernés, afin de trouver les
éventuelles causes de défaillance et nous avons eu des
échanges et des interviews avec le personnels de la SCDP pour savoir qui
doit faire quoi ? Aquel moment ? Avec qui ? Et comment ?
Nous avons par la suite sorti un plan de maintenance global des
équipements, mis à jour les fiches de contrôle et nous
avons également proposé des améliorations aux
différents contrats liant la SCDP aux Entreprises Extérieures
Spécialisées. Nous avons achevé notre étude par une
analyse financière.
Ce travail offre de nombreuses perspectives
notamment l'utilisation d'une GMAO pour la gestion de la maintenance au
sein du service.
Au terme de notre travail nous pensons avoir
contribué aussi modestement soit- il à l'amélioration
du fonctionnement du Service Entretien et Maintenance. Dans un cadre
professionnel nous nous sommes énormément
édifiés en ceux qui concernent le stockage, la maintenance
et la sécurité dans un dépôt pétrolier.
Considérant l'importance de la maintenance, il devrait s'agir, pour
les responsables du service, et pour la direction d'avoir constamment une
attention particulière pour les équipements ...
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
[1] NGANHOU
Jean, (2012) Cours de Gestion et rentabilité des projets, ENSP
Yaoundé, Cameroun.
[2] MEVA'A Lucien, (2012) Cours de gestion
de la maintenance, ENSP Yaoundé, Cameroun.
[3] PETTANG Chrispin, (2013) cours de
qualité, ENSP Yaoundé, Cameroun.
[4] HENRY, Alain & MONKAM-DAVERAT,
Ignace (2001), Rédiger les procédures de l'entreprise : guide
pratique. 3ème édition, Editions d'organisation, Paris, 184 P.
[5] NGUYEN, HONG THAI (1999), Le contrôle
interne : mettre hors risques l'entreprise, l'harmattan, Paris, 325P.
[6] BERGER, Cédric & GUILLARD,
Serge (2000), La rédaction graphique des procédures :
démarche et technique de description des processus, Saint dénis
La plaine : Association Française de normalisation, Saint Dénis,
250 P.
[7] HENRY, Alain & MONKAM-DAVERAT, Ignace
(1999), Rédiger les procédures de l'entreprise : guide pratique.
2ème édition, Editions d'organisation, Paris, 168 P.
[8] HENRY, Alain & MONKAM-DAVERAT, Ignace
(1999), Rédiger les procédures de l'entreprise : guide pratique.
2ème édition, Editions d'organisation, Paris, 168 P.
[9]
http://www.skf.com
[10]http://tpepetrole09.free.fr/TPE/transport_stockage.html)
[11] NGAMGA William, (2012) Contribution
à la mise en place d'une GMAO à HYSACAM Douala, ENSP
Yaoundé, Cameroun.
ANNEXES
ANNEXE 1: Plan du dépôt de BESSENGUE
ANNEXE 2: PROCEDURE DE MAINTENANCE DU PCC
ANNEXE 3: PLAN DE MAINTENANCE GLOBAL DES EQUIPEMENTS
ANNEXE 4: PLANNIFICATION DES OPERATIONS DE MAINTENANCE SUR
L'ANNEE 2014
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