II- Définitions :
L'échauffement comprend toutes les mesures qui
permettent d'obtenir un état optimal de préparation
psycho-physique et motrice (kinesthésie) avant un entrainement ou
une compétition, en plus de jouer un rôle important dans la
prévention des blessures (Weineck J. 1990).
1-
Différents types d'échauffements :
Dans la littérature nous distinguons différentes
techniques ou modes d'échauffements, les plus connues sont :
l'échauffement passifs, actif, général et
spécifique.
1-1-
Echauffement passif :
La majorité des auteurs (Vrijens J., 1991 ;
De Vries H.A., 1959 ; Weineck J., 1990 ; etc...) considèrent
que se faire masser ou prendre une douche chaude constituent des
échauffements passifs. Selon Cometti G. et coll. (2006),
l'échauffement passif consiste à faire monter passivement la
température musculaire par des contraintes extérieures
(Douches chaudes, bains chauds,...)
Plusieurs chercheurs ont étudiés l'effet de
l'augmentation passivement de la température musculaire sur la
performance sportive nous citons De Vries H.A. (1959) qui a effectué sa
recherche sur des nageurs et qui met en doute la valeur et le rendement du
message comme technique d'échauffement. Au cours de cette étude,
le rendement du massage et celui d'autres techniques furent comparées.
Aucune influence favorable sur les prestations ne fut relevée. Prendre
une douche chaude selon le même chercheur n'a pas plus
d'efficacité d'après son expérience faite sur les
prestations des nageurs. Pour Vrijens J. (1991), ces deux techniques ont pour
seul effet d'élever la température corporelle sans activer le
système cardio-vasculaire.
Gray S. et Nimmo M. (2001) ont comparé l'effet de
l'échauffement actif et l'échauffement passif sur 2 groupes de
population pour voir l'effet de chacun sur un effort mixte. Leurs
résultats ne montrent aucune différence entre les deux
modalités en ce qui concerne la performance jusqu'à
l'épuisement. La seule différence trouvée entre les 2
modalités réside dans une moindre production de lactate au
cours de l'effort de 30 secondes pour le groupe « échauffement
actif ».
1-2-
L'échauffement actif :
Dans l'échauffement actif, le sportif se base
sur l'exécution d'exercices physiques ou mouvements de
façon répétée. Nous distinguons deux types
d'échauffements actifs :
- Général
- Spécifique
1-2-a- L'échauffement
actif Général :
C'est ce que Pilardeau P. (1987) surnomme la phase
non spécifique et qui la définit comme étant une phase
progressive en intensité. L'amplitude des mouvements
exécutés, la vitesse de course, les forces appliquées aux
muscles doivent augmenter par palier en respectant les séquences mises
en place lors de l'entrainement. Les points importants de
cette séquence d'échauffement sont l'augmentation de la
température des muscles et de « noyau central» ainsi que
la mise en train et la préparation du système cardiopulmonaire
pour la performance (Weineck J. 1990). La mise en action, par le travail des
grands groupes musculaires, amène une grande augmentation de la
production de chaleur. Selon Stoboy H. (1972), 15-20 min de course
relativement lente augmente la température centrale à
38,5°C. Cette élévation de la température
générale, dont l'optimum se situe entre 38,5°C et 39°C
(Israel S., 1977) est déterminante pour un certain nombre de
paramètres de l'organisme.
En atteignant selon Israel S. (1977), une température
optimale, toutes les capacités de performance motrice des
réactions physiologique déterminantes s'effectuent avec une
efficacité maximale.
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