0. INTRODUCTION
O.1.Problématique
Le monde entier est bousculé par un sérieux
problème actuel, fréquent dans presque tous les pays et surtout
dans les pays en voie de développement et plus encore spectaculaire aux
pays du nord (pays pauvres et sous développé), le quel est
induit par la hausse des prix des denrées alimentaires depuis le second
semestre de l'année 2008, ou à peu près68% de la
population mondiale s'en trouve touché (PAM, 2009).
La crise alimentaire mondiale de 2007-2008 a pour principal
effet, une forte hausse de prix des denrées alimentaires des bases,
plongeant la population dans un état de crise quelques régions
les plus pauvres et causant une instabilité politique et des
émeutes dans plusieurs pays (FAO, 2008).
En Afrique la situation de la hausse de prix des
denrées alimentaires s'accentue en croient les écrivains, du
fait que beaucoup des pays africain regorgent des potentialités
agricoles incomparables et exceptionnelles, mais n'arrivent pas à
disponibilisé des quantités suffisantes de leurs productions au
profit de leurs populations par l'exploitation de ces potentialités.
Cet aspect de non exploitation des potentialités
agronomiques des pays africains les soumettent à une dépendance
alimentaire permanente et sont obligés de faire vivre leurs populations
des importations d'une gamme des denrées alimentaires des pays
limitrophes, et d'une région vers une autre, pour couvrir les besoins
alimentaires locaux avec une stricte conséquence, l'imposition et
régulier changement aux multiples frais de transport alloués pour
la traversée des frontières...cas du sud de la République
démocratique du Congo et la république zambienne
(Beltrade,2007).
En 2007, la hausse mondiale des prix des produits agricoles a
été de 40%, cette tendance s'est exacerbée au début
de l'année 2008 ou les prix des produits de premières
nécessités ont progressé, or contrairement aux pays riches
ou la plupart de l'alimentation dans les revenus se situe entre 10% à
20%, elles atteint 60% à 90% dans le pays en voie de
développement, cette situation a provoqué une crise alimentaire
généralisée et des troubles des faims dans le monde en
développement (PAM,2009).
Face à cette alarmante crise alimentaire et pour un
développement durable et soutenu, l'agriculture dans son sens large
reste le moteur pourquoi pas la colonne vertébrale qui apportera sa
contribution à la satisfaction des besoins nutritionnels par le
truchement d'une disponibilité des produits et d'une stabilité
des prix sur les marchés pour une population mondiale en croissance
(Kalumbu, 2009).
En RDC, 73% de la population se trouve en situation
d'insécurité alimentaire lié à
l'inaccessibilité des denrées alimentaires. Le pouvoir d'achat
limité des ménages ne donne pas l'accès à toute
personne des se procurer de l'alimentation. (Tshingombe, 2009)
Le Katanga étant la province minière de la
république démocratique du Congo, n'échappe pas à
cette alarmante crise alimentaire, dans le sens ou les besoins alimentaires des
ménages katangais ne sont pas couvert par la production locale actuel,
cette situation s'explique du faite que la croissance démographique qui
est de l'ordre de 3,9% se situe au-dessus du taux de la croissance en
production vivrière de l'ordre de 2,5 pourcent et de 2% pour la
pèche et de 1% pour l'élevage (Anonyme,2008).
La FAO estime que le poisson constitue 22% de la ration
protéique en Afrique subsaharienne, cependant dans les pays les plus
pauvres ce taux peut dépasser 50% en particulier lorsque les autres
sources des protéines animales sont rares et chère. Dans les
état côtiers de l'Afrique de l'ouest ou les poissons occupe une
place centrale dans l'économie locale depuis les siècles, la
proportion des protéines animales provenant de la consommation des
poissons est extrêmementélevée(47% au
Sénégal, 62% en Gambie, 63 en sierra Léone) en absence des
autres protéines provenant de la production animale et ou lorsque la
population acquis une préférence pour la consommation, l'apport
calorifique des poissons peut atteindre 180calories/habitant et /jour , la
consommation des poissons constitue alors un bon moyen pour lutter contre
l'insécurité alimentaire qui règne en république
démocratique du Congo et particulièrement au
Katanga(Anonyme,2000).
Cependant la province du Katanga dispose des
potentialités énormes en matière de pêche,
grâceà ses lacs naturels et au fleuve Congo et ses affluents ainsi
que d'autres rivières caractérisées par une très
grande diversité des espèces des poissons consommables comme par
exemple (lac Tanganyika) contenant 825 espèces disposées dans ses
sept strates (Anonyme 2005).
Selon (Kiatoko, 2010) le poisson est parmi les aliments les
plus protéiques et les moins chères tenant compte des
protéines d'origine animales et que sa vente à des prix
accessible permettrait la population katangaise de le consommer et combattre
l'insécurité alimentaire.
Le paradoxe en est que, malgré ces
potentialités que dispose la province du Katanga en matière de la
pèche, 65% de la population katangaise n'ont pas des réserves en
poisson problème lié à l'inaccessibilité à
cause de la variation des prix.
Cependant la répartition et la variation des prix des
poissons consommer au Katanga et commercialisés dans ces
différents centres urbains n'est pas encore explicité clairement,
c'est ainsi que nous nous sommes investis pour en faire l'objet de notre
étude.
Par ailleurs, tout au long de ce travail, nous essaierons de
répondre aux quelques questions suivantes :
· Quelles sont les périodes au cours desquelles
les prix des poissons varient sensiblement ?
· Quelles sont les principales causes de variation prix
des poissons dans les centres urbains du Katanga ?
· La variation est-elle temporelle ou
spatiale ?
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