7.8 2.4.4. Alimentation et boisson en
post opératoire
Les pratiques hospitalières de routine restreignent
souvent l'ingestion précoce d'aliments et de liquides par crainte
d'une distension abdominale et de possibles vomissements.
Dans notre établissement, pour une intervention
comme la césarienne, la reprise précoce de l'alimentation
devrait être progressive. Le début de la reprise est fonction de
la technique utilisée. Une alimentation légère (de
type : tisane, thé, bouillon, yaourt ...) est proposée dans
les six heures après la fin de l'intervention.
Il semblerait que mâcher du chewing-gum après
l'intervention permet une reprise un peu plus rapide du transit intestinal
[20].
Une réalimentation ainsi que l'apport de boissons
précoces après césarienne sont possibles et bien
tolérés. La reprise alimentaire précoce présente de
nombreux avantages sans augmentation de la morbidité.
7.9 2.4.5. Prévention des
complications post-opératoires
v Sondage urinaire
La pratique habituelle post opératoire est le sondage
urinaire à demeure pour une durée 12 - 24 heures. La sonde peut
rester en place plus longtemps en cas de lésion de la vessie.
Le sondage vésical systématique au-delà
de 6-8heures parait évitable dans le cadre des césariennes sans
complications per- opératoires.
v Antibiothérapie
Une antibiothérapie à large spectre est
d'emblée administrée en raison de l'intrication des
pathologies hémorragiques et infectieuses. Les antibiotiques
utilisés dans le bloc opératoire (Djibo) par voie injectable
ne sont pas aussi très variés. Ce sont : l'ampicilline,
le ceftriaxone, le métronidazole, l'amoxicilline -acide
clavulanique et quelque fois la gentamycine pour les malades non
insuffisants - rénaux.
v Anémie
Les causes de l'anémie après césarienne
peuvent être individualisées ou parfois associées et
compliquées par une coagulopathie. Ce sont : les anomalies
de rétraction de l'utérus, les anomalies placentaires,
les lésions de la filière génitale et les
hémorragies survenant dans le cadre des césariennes.
A l'exception des trois causes (placenta accreta,
rupture utérine, inversion utérine), l'emploi des
utéro- toniques est systématique, même si l'atonie
utérine n'est pas la cause principale de l'hémorragie [21].
Le rétablissement et le maintien de la volémie,
associés à une bonne oxygénation, représente
une priorité.
v Thromboses et phlébites
La thrombophlébite des veines ovariennes est une
complication sournoise des accouchements par voie basse ou plus souvent par
des césariennes. Son diagnostic doit être
évoqué en cas douleur pelvienne et / ou de fièvre
récurrente rebelle au traitement antibiotique.
Le traitement doit être débuté en
urgence pour éviter les complications graves ; il associe une
antibiothérapie par voie intraveineuse à large spectre
intégrant le staphylocoque et une anti-coagulation efficace.
III.OBJECTIFS DE L'ETUDE
3.1. Objectif général
Notre étude a pour objectif de décrire les
aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et
évolutifs à la maternité de l'HDSD de
Janvier à Juin 2014.
3.2. Objectifs spécifiques
1. Décrire le profil épidémiologique des
patientes césarisées à la maternité de l'HDSD
2. Décrire le profil clinique des patientes
césarisées à la maternité de l'HDSD.
3. Décrire le profil thérapeutique des patientes
césarisées à la maternité de l'HDSD
4. Décrire le profil évolutif des patientes
césarisées à la maternité de l'HDSD
5. Formuler des recommandations /suggestions en vue
d'améliorer la prise en charge des césarisées à la
maternité de l'HDSD
IV. METHODOLOGIE
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