PARAGRAPHE 2 : Analyse de la rentabilité,
étude de quelques ratios et analyse du risque de défaillance
financière
2-1 Analyse de la rentabilité
2-1-1 Rentabilité économique (ROI)
Encore appelée rentabilité des capitaux investis
(Return On Investment des Anglo - saxons), elle permet une comparaison entre
des entreprises qui ont une structure financière différente dans
la mesure où l'on élimine les distorsions qui
résulteraient de la rémunération différente
attribuée aux fonds propres et aux fonds de tiers.
ROI brut = EBIT /Total actif
Eéfcàc áøç
ROI net =
® éç ç° °
É%oçç-
|
EBIT
|
- 8.000.351
|
-55.996.664
|
-408.692.020
|
-646.669.641
|
-469.358.990
|
Total actif
|
6.283.835.764
|
6.326.982.511
|
5.174.376.766
|
5.562.896.891
|
5.725.089.076
|
Résultat net
|
-8.200.000
|
21.062.766
|
45.377.920
|
-198.297.584
|
61.270.930
|
Actif immobilisé
|
1.355.022.433
|
1.263.713.213
|
1.175.413.088
|
1.299.003.722
|
1.297.650.725
|
ROI brut
|
-0,001
|
-0,009
|
-0,079
|
-0,116
|
-0 ,082
|
ROI net
|
-0 ,006
|
0,017
|
0,039
|
-0,153
|
0,047
|
Tableau N°6 : Evolution de la ROI
brut et de la ROI net
Source: nous mêmes à partir
des états financiers de la COBENAM
ROI
-0,05
-0,15
0,05
-0,1
-0,2
0,1
0
Annees
ROI
2003 2004 2005
2006
2007
Graphique N° 7: Evolution du
ROI net
Nous constatons que les rentabilités économiques
de 2003 et de 2006 sont de signe négatif ce qui est dû aux
résultats nets de ces deux années qui sont négatifs. Au
cours des années 2004, 2005 et 2007, les rentabilités sont
restées positives.
Notons que cette rentabilité n'a pas atteint 5%. Ceci
est dû à une forte intensité en immobilisation,
confirmée par les amortissements qui s'accroissent sur presque toute la
période de notre étude.
2-1-2 La rentabilité sociale (RS)
La valeur ajoutée (VA) dans l'acception
micro-économique mesure la richesse créée par un agent
économique par ses propres moyens du fait de son activité
industrielle, commerciale ou prestation de service. Son intérêt
consiste à éclairer sur la nature de la répartition des
revenus entre les différentes composantes ci-dessous :
o les charges du personnel pour rémunérer le
capital humain
o dotation aux amortissements et provisions pour
rémunérer le capital physique
o charges fiscales pour rémunérer les pouvoirs
publics
o résultat net pou les apporteurs des capitaux
En effet, la rentabilité sociale concerne le premier point
des composantes
#177;OãUøaàà...çà?
LA PART DES TRAVAILLEURS EN % DANS LA RICHESSE CREEE = I Of
ã ® Yâè çéø *100
|
Tableau N°7 : Evolution de
rentabilité sociale
Années Eléments
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Charges de personnel
|
218.872.365
|
235.187.319
|
233.863.599
|
293.833.283
|
274.127.575
|
Valeur ajoutée (VA)
|
89.534.276
|
-143.436.715
|
-150.028.312
|
-315.230.677
|
-171.032.329
|
Rentabilité sociale ?
|
244,46%
|
-163,97%
|
-155,97%
|
-93,25%
|
-160,28%
|
SOURCE: nous mêmes à partir
des états financiers de la COBENAM
RS
50,00%
0,00%
-50,00%
-100,00%
Annees
-200,00%
300,00%
250,00%
200,00%
150,00%
100,00%
RS
-150,00%
2004
2005
2006
2007
2003
Graphique N°8 : Evolution de la
rentabilité sociale
En 2003, la rentabilité sociale a atteint son maximum
de 244,46%. A partir de cette année, elle a connue une baisse voire une
négativité du fait de la valeur ajoutée négative au
cours des années 2004 à 2007. Nous constatons que les charges
salariales au cours de notre période d'étude ne sont pas
maintenues croissantes car elles sont passées de 235.187.319 F CFA en
2004 à 233.863.599 F CFA en 2005 et de 293.833.283 F CFA en 2006
à 274.127.575 F CFA en 2007.En général, nous constatons
que les charges salariales ont été significatives sur toute la
période. C'est ce que confirme la part des travailleurs en pourcentage
(%) de la richesse créée en 2003.
|