1.2.3 /Position systématique du genre genista
L
Règne : Plantae
Division : Magnoliophyta Cronquist
Subdivision Magnoliophytina Frohne & U. Jensen
Classe : Rosopsida Batsch
Sous classe : Rosidae Takht.
Superordre : Fabanae R. Dahlgren
Ordre : Fabales Bromhead
Famille : Fabaceae Lindl
Tribu : Genisteae (Adans.) Benth.
1.2.4/ Description morphologique du genre Genista
-Description du genre Genista selon Quezel et
santa 1962
Le calice à 5 segments, les 2 supérieurs libres
ou soudés, les 3 inférieurs formant une lèvre à 3
dents profondes; rarement avec un calice campanulé à 5 dents
subégales. La carène est oblongue, droite ou presque biggibeuse
latéralement.
L'étendard étroit avec 10 étamines
monadelphes, en tube non fendu, 5 longues et 5 courtes. Le Stigmate est
oblique, la gousse est déhiscent et variable. Les arbrisseaux sont
épineux ou parfois aphylles et junciformes. Les feuilles 1 à 3
folioles stipulées ou non. Les graines sont non arillées.
-Description de Genista ferox Poiret selon
Desfontaine
Les feuilles sont trifoliolées ou simples, sessiles,
oblongues et presque glabres. Les rameaux sont striés et spinescents.
Les Fleurs sont en grappes. Les calices sont pubescents, et les corolles sont
glabres. Les légumes sont linéaires, pubescents entre 8 à
10 spermes.
Cette espèce croit en Barbarie; elle est remarquable par
les fortes épines dont ses branches sont armées ; les lieux qui
en sont couverts deviennent inabordables (Spach, 1834).
-Description de l'espèce Genista ferox
selon la flore Quezel et santa 1962
Le calice est presque glabre, caduc en entier ou en partie sur
la gousse, se coupant circulairement au-dessus de la base; celle-ci longue de
3-6 cm. Les folioles sont ovales larges de 3-6 mm. L'Arbuste mesure entre 1
à 3 m de couleur vert gai. Les vieux rameaux sont transformés en
énormes épines très vulnérantes. Les feuilles sont
stipulées, à stipules transformées en petits
aiguillons.
1.2.5/ Nombres chromosomiques du genre Genista
La rareté des travaux de caryologie sur ce genre est
probablement due aussi aux difficultés inhérentes aux variations
du nombre chromosomiques liées à l'aneuploïdie et à
l'eupolyploïdie (Sanudo, 1979 ; Verlaque, 1992 et Goldblat, 1981).
La majorité des recherches cytologiques sur les
Genisteae se limitent à l'étude des mitoses somatiques.
Ces études visent à déterminer le nombre de chromosomes,
leur morphologie et parfois l'établissement des caryotypes. Les travaux
de Böcher et Larsen, (1958) et De Turner et Fearing, (1959) sur les
méoses ont pris une grande ampleur dans les années 70.
Selon Sanudo, (1974) la grande variabilité
numérique est en corrélation avec l'abondance et le degré
de différenciation morphologique des phénotypes. Il confirme
l'importance de la variabilité des nombres chromosomiques dans la
diversification du genre Genista avec des nombres chromosomiques
haploïdes de 6, 9, 11, 12, 13, 15, 16, 18, 20, 22 21, 23, 24, 25, 26, 28,
36, 40, 48, 72, 84, 88, 96 et 120.
Les nombres chromosomiques les plus élevés chez
le genre Genista L. sont 2n = 20x = 120 et 2n = 6x = 96
observés chez Genista tinctoria et Genista
angustifolia respectivement le plus faible étant 2n = 2x = 12
observé chez Genista anglica par Gallego et al.
(1985).
1.2.5.1/ Nombres chromosomiques de base
Le premier nombre chromosomique de base est x=8 (Seen, 1938) ;
Sanudo en 1972 ajoute deux nombres chromosomiques de base x = 9 et x = 12,
au.
Sanudo (1972, 1979) fixe le nombre de base x = 8 pour le genre
Genista L. et considère les multiples de ce nombre comme des
euploïdies et le reste comme des
aneuploïdes. Il justifie cette aneuploïdie par le gain
ou la perte de chromosomes tout en respectant le niveau normal de
ploïdie.
Fernandes et Santos, (1971) concluent que chez les
Légumineuses, les espèces annuelles et bisannuelles tendent vers
un stade diploïde alors que les pérennes tendent vers un stade
polyploïde. Sur les 134 taxons de la tribu des Genisteae
étudiés par ces auteurs, 10,50% sont diploïdes et 89,50%
sont polyploïdes. D'après ces investigations les valences
chromosomiques trouvées sont très variables. Les
tétraploïdes sont très répandues dans la nature,
surtout lorsque le nombre de base est de x = 12.
Il est à remarquer que les tétraploïdes
représentent 56,82% du nombre total des niveaux de ploïdie, les
diploïdes sont particulièrement mieux représentés
lorsque le nombre de base est x = 9 et les autres niveaux de ploïdie
faiblement représentés (Fernandes et Santos, 1971).
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