UNIVERSITE PROTESTANTE AU CONGO
FACULTE D'ADMINISTRATION DES AFFAIRES ET SCIENCES
ECONOMIQUES :
DEPARTEMENT D'ADMINISTRATION DES AFFAIRES
B.P. 4745 KINSHASA II
ANALYSE DE L'IMPACT DE LA
BANQUE A DISTANCE SUR LE
DEVELOPPEMENT D'UNE BANQUE
COMMERCIALE : CAS DE LA RAWBANK
PAR :
KATUALA KATUALA DIEUDONNÉ
Gradué en Administration des Affaires et Sciences
Economiques
Mémoire présenté et défendu
pour l'obtention du titre de licence en
Administration des Affaires et Sciences
Economiques.
Option : Finance, Banque et
Assurance.
Directeur : Prof. Mpereboye Mpere Rapporteur : C.T
Bondala Luc
Juillet 2011
T0Ig2t.703-rT
« Notre voeu est de voir le secteur bancaire
congolais
devenir un marché bancaire moderne,
où l'argent liquide
est utilisé comme valeur électronique
stockée et
transportée sur des supports
électroniques modernes ».
Dieudonné KATUALA K.
DEDICACE
A :
- Mon très cher papa KATUALA KABA KASHALA
Joseph, pour tout ce qu'il a eu à enduré pour faire de
moi l'homme que je suis aujourd'hui et pour la confiance dont il fait preuve
à mon égard ;
- Ma future bien heureuse épouse, pour le
bonheur, la joie et l'harmonie qu'elle apportera à notre couple
;
- Mes futurs distingués enfants qui, comme
leur cher papa, seront des signes et des présages de la part de
l'Eternel pour leur génération ;
SIGLES UTILISES
1. ABM : Automated Banking Machine
(USA-Canada)
2. ATB : Afrique Trade Banque
3. ATM : Automated Teller Machine (USA-New
York)
4. BANCOC : Banque Continentale du Congo
5. BANCOR : Banque à la Confiance
d'Or
6. BCA : Banque de Crédit Agricole
7. BCC : Banque Centrale du Congo
8. BCZ/CE : Banque Zaïroise/Congolaise du Commerce
Extérieure
9. BD : Banque à Distance
10. BNC : Banque Nationale du Congo
11. BIAO : Banque Internationale pour l'l'Afrique
Occidentale
12. BIAZ/C : Banque Internationale d'Afrique au
Zaïre/Congo
13. BZ : Banque du Zaïre
14. COBAC : Compagnie Bancaire de Commerce et de
Crédit
15. DAB : Distributeur Automatique de Banque
16. GAB : Guichet Automatique de Banque
17. NBK : Nouvelle Banque de Kinshasa
18. NIP : Numéro d'Identification
Professionnel
19. NTIC : Nouvelle Technologie de l'Information et de
la Communication
20. ONG : Organisme Non Gouvernemental
21. PNB : Produit Net Bancaire
22. PIN : Personnal Identification Number
23. RB : Rawbank
24. SST : Self Service Terminal (GAB)
25. TPS : Télévision Par
Satellite
26. UZB : Union Zaïroise des Banques
AVANT PROPOS
L
a réalisation de cette oeuvre qui marque la
fin de notre deuxième cycle de formation à l'Université
Protestante au Congo (UPC), est bien le couronnement des multiples
contributions qui se sont révélées fort utiles au
développement de notre formation.
Nous nous sommes efforcé de citer en
référence le Seigneur des seigneurs Jésus- Christ qui nous
a conduit et guider par sa grâce dès le début de ce travail
jusqu'à son achèvement.
Nous remercions plus particulièrement le
professeur MPEREBOYE MPERE qui a accepté avec enthousiasme de diriger ce
travail. Ses remarques et suggestions nous ont rendu la tâche beaucoup
plus facile dans la rédaction de ce travail. Qu'il veuille trouver ici
l'expression de notre profonde gratitude.
Que le Chefs de Travaux Luc BONDALA daigne trouver
nos sincères remerciements à travers ces lignes, pour avoir bien
voulu accepter de nous encadrer avec patience, en dépit de multiples
occupations.
Nous remercions de tout coeur, tous les
professeurs, Chefs de Travaux et Assistants de l'Université Protestante
au Congo et plus particulièrement ceux de la Faculté
d'Administration et Sciences Economiques pour leur rigueur scientifique qui
fera de nous des élites de ce pays.
Notre reconnaissance va aussi à la RAWBANK,
en particulier à Mr. Olivier KATUALA K., Mr. Thierry TAEYMANS, Mr.
Richard LUKUSA et à Madame Judith, pour leur soutient lors de la
récolte des données au sein de cette entreprise
publique.
Nous exprimons également nos sentiments de
reconnaissances à notre grande famille et à nos amis en
particulier le Winner Groupe et le Groupe Evangéliste du Centenaire
(GEC) qu'ils trouvent ici l'expression de notre sollicitude.
En fin que ceux, auprès de qui nous avons
trouvé réconfort et assurance durant nos cinq années
académique et dont les noms ne figurent pas ici, veuillent nous en
excuser et trouvent dans ce travail, l'expression de notre profonde
gratitude.
A tous et à chacun,
Merçi.
Dieudonné KATUALA KATUALA
INTRODUCTION GENERALE
I. ETAT DE LA QUESTION
A
u regard de l'importance de la banque à
distance au sein des banques, plusieurs auteurs ont déjà
élaboré des ouvrages, articles, revues, mémoires ou des
travaux de fin cycle en rapport avec la banque à distance.
La banque à domicile est un concept nouveau qui
a fait son apparition dans le secteur bancaire congolais, d'où la
difficulté de trouver des mémoires ou travaux de fin de cycles
parlant du sujet dans notre pays.
En effet, Jean-Roland V. LOHENTO a
rédigé un mémoire sur « la mise en
évidence des attentes des clients, vis-à-vis de la banque
à distance : cas du secteur bancaire parisien ». Au terme de
son étude, il conclut que la banque à distance permet aux deux
parties d'effectuer des opérations bancaires et de présenter avec
facilité les nouveaux produits en vogue sur le
marché.
De son coté, Mark PICKENS, David PORTEOUS
et Sarah ROTMAN ont publié l'article The Economist : «
Réguler la banque à distance : Comment la
téléphonie mobile et d'autres innovations technologiques
facilitent l'accès aux services financiers ». Les auteurs ont
conclu que la fin de l'ère de l'argent liquide pour les pays
développés, mais pour les pays en développement, cette
nouvelle technologie voit lentement, mais surement le jour se lever,
c'est-à-dire que les systèmes électroniques de haute
technologie conçus pour remplacer l'argent liquide en valeur
électronique stockée et transportée sur
téléphone mobile touche d'ores et déjà les pays en
développement.
Notre démarcation par rapport aux chercheurs
cités ci-haut, est le fait que notre étude est axée sur
l'impact de la banque à distance sur les recettes de la
RAWBANK.
II. PROBLEMATIQUE
Toute entreprise vise la maximisation de son profit.
Partant de ce principe, elle a comme devoir de créer la
différenciation avec la concurrence, dans le but de satisfaire sa
clientèle, soit par la qualité de ses services et prestations
soit par la création des produits toujours à la pointe de
l'innovation.
La banque à distance passe pour être une
innovation dans le secteur bancaire congolais. En effet, elle met en
concurrence le fonctionnement des opérations des banques traditionnelles
qui essayent de s'adapter ou qui ignorent encore son existence sur le
marché.
La République Démocratique du Congo est
un pays en développement, et l'apparition de ce nouveau système
dans le secteur bancaire congolais, vient secouer certaines banques sensibles
à l'évolution de la technologie, de se constituer des formations
en la matière en vogue sur le marché.
Ce nouveaux mode d'utilisation vient de faire son
entrée, le particulier a désormais sa banque à domicile,
et donc un conseiller au téléphone pratiquement en continu. A
quoi serviraient encore les guichets ? A recevoir et conseiller sur rendez-vous
: l'agence bancaire se transforme lentement et surement en cabinet de
conseil1.
La Banque à distance suscite aujourd'hui
l'intérêt, tant des acteurs bancaires et financiers que les
clients, qu'ils soient des individus ou des entreprises. La flexibilité
d'accès, accélérée par la disponibilité
d'une connexion Internet de plus en plus performante et la montée d'une
clientèle mieux instruite et plus technophile sont certes des facteurs
de développement intéressants. La pression de cette
clientèle vers une meilleure qualité des services bancaires fait
émerger de nouveaux besoin d'interactions distantes.
1 http// :
www.
google.com/impact de la banque à
distance.
La banque à domicile impose de nouveaux
rapports avec les clients. Alors que précédemment la banque
contrôlait le mode, le lieu et le temps de la relation avec le client,
c'est aujourd'hui pour l'essentiel le client qui contrôle cet ensemble.
Grâce à des outils de plus en plus performants (rapidité
des prestations, assurées souvent en temps réel, gamme des
services offerts,...), la banque à distance devient une banque de
proximité en R.D. Congo en général et
précisément à la RAWBANK.
La banque vocale (Call centers) fait le relai
des activités des agences, gérant ainsi les appels dits «
entrants » (initiés par les clients et auxquels la banque
répond par des informations ou du conseil), et les appels dits «
sortants » (initiés par la banque elle-même et
destinés à prospecter de nouveaux clients ou mener un marketing
produits).
Enfin, grâce à l'internet, la banque peut
gérer complètement les clients qui ne passent jamais à
l'agence. Internet permet de personnaliser la relation avec chacun des clients,
grâce à la mémorisation des comportements individuels ; il
permet ainsi de mieux cibler les propositions ultérieures. Il est
également un puissant outil de transaction et un formidable instrument
de promotion et d'animation de la vente.
Sous d'autres cieux (les pays
développés), face à la faible expansion des réseaux
d'agences bancaires, certaines banques ont développé
l'externalisation de certains de leurs services car, en effet, de plus en plus
les établissements bancaires ont tendance à relayer les agences
par la banque à distance.
La profession bancaire à découvert que
les clients en ligne étaient demandeurs davantage de services bancaires,
selon une étude de Wells Fargo, un client en ligne
génère 50% de revenus en plus (pour les pays
développés). L'agence gardant une place
prépondérante dès qu'il s'agit de vendre autre chose que
des produits standardisés et jouant un rôle nouveau de formation
des clients à l'utilisation d'internet2.
Nous l'aurons compris, c'est dans cette optique que va
se décider l'opportunité de développer un service de
banque à distance. Pour cela, l'axe indispensable de recherche que nous
pouvons mettre en place est le suivant :
> Quelle est l'impact de la banque à
distance sur le développement de la RAWBANK ?
III. HYPOTHESE
Tout travail scientifique s'élabore selon
certains principes et procédés ; ainsi le présent travail
n'a pas échappé à cette règle. L'hypothèse
est une opération intellectuelle par laquelle une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie3.
Acheminant dans le même sens, R.
REZSOHAZY nous paraît plus explicite. Pour lui, l'hypothèse
cherche à établir une vision provisoire du problème
soulevé en évoquant la relation supposée entre les faits
sociaux dont le rapport constitue le problème et en indiquant la nature
de ce rapport4.
Dans l'idée de répondre à
l'interrogation qui a motivé notre recherche, nous partons de
l'hypothèse selon laquelle la banque à distance permet à
la RAWBANK, tout comme à toutes les autres banques qui l'utilisent
à maximiser plus encore leurs profits et minimisent leurs
coûts.
2
http://www.wikipédia.cd
/banque à distance.
3M. KALONZI, Cours de
Méthode de recherche scientifique, ISC-Gombé, 2ème
graduat, Kinshasa, 2007- 2008, P.3
4 R. REZSOHAZY cité par S. SHOMBA,
Théorie et critique des faits sociaux, Bruxelles, éd. La
Renaissance du livre, 1997, p.69.
IV. INTERET ET CHOIX DU SUJET
Le choix du sujet ne peut être un hasard car toute
construction théorique part toujours d'une difficulté, d'une
alternative embarrassante et parfois sans issue.
La recherche scientifique n'a jamais été
un fruit du hasard. ILUNGA KABONGO affirme que « la motivation
qui pousse un chercheur à se choisir un sujet d'étude ou de
recherche tient principalement à une sorte d'angoisse existentielle,
c'est-à-dire qu'à la suite de l'observation de fait, il se
produit chez le chercheur un sentiment en finissant par devenir une
préoccupation de recherche »5.
Nous comptons au bout de doigts le nombre de banques
qui utilisent le système de la banque à distance en
République Démocratique du Congo, précisément
à Kinshasa. Ainsi, nous avons été motivé pour
savoir quel est l'impact de cette nouvelle innovation sur la finance d'une de
nos banques commerciales, la RAWBANK.
Nous pensons à travers ce travail, apporter
notre modeste contribution à l'amélioration de la
profitabilité des banques installées en République
Démocratique du Congo en général et
particulièrement à la RAWBANK.
V. TECHNIQUES ET METHODES DE RECHERCHE
Toute recherche scientifique nécessite
l'utilisation des procédés opératoires rigoureux bien
déterminés dans le processus de la collecte des données.
Celle-ci est un effort systématique pour lequel le chercheur enregistre
fidèlement et complètement le fait sur lequel porte son
étude. Cet effort est réalisé en utilisant certaines
méthodes et techniques.
Comme dans toutes les sciences en
général, toute recherche à caractère scientifique
doit comporter l'utilisation des procédés opératoire bien
définis, susceptibles d'être appliqués de nouveau dans les
même conditions à ce genre de problème en
cause.
5ILUNGA KABONGO, « La
recherche scientifique dans une société bloquée
», in Zaïre Afrique, n°84 Avril 1991, p.17.
Les techniques peuvent être
considérées comme un ensemble d'instruments qui nous aident
à appréhender la réalité sociale, à
récolter les données y relatives6.
GOODE J. WILLIAM définit la technique
comme l'ensemble des outils utilisés dans la collecte des informations
(chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à
l'interprétation et à l'exploitation grâce aux
méthodes7.
La technique documentaire nous a permis d'exploiter
quelques documents en rapports avec la banque à distance. La technique
d'interview nous a aidé par la communication verbale à interroger
certains agents de l'entreprise.
Toutes les recherches ou applications en sciences
sociales comme dans les sciences en général doivent tenir compte
de méthode qui sont des procèdes opératoires.
Comme on peut le remarquer, le choix d'une
méthode s'inscrit dans la stratégie de recherche. On ne peut
isoler les méthodes, les abstraire, ni des voies ouvertes par les
intérêts du chercheur (question, valeur, idéologie ou
théories et ses objectifs) ni des caractéristiques de
l'information accessible.
Une méthode, guide pour la route,
éclaire mais ne décide pas la route ; assurer la pertinence d'une
méthode, c'est l'ajuster aux questions posées et aux informations
accessibles. Autrement dit ; c'est l'ajustement des méthodes aux
questions et hypothèse de la recherche.
La méthode analytique nous a permis de
connaître le contenu de l'information afin d'aboutir à des
conclusions appropriées. La méthode descriptive nous a conduits
à présenter le contenu des données
recueillies.
La méthode historique nous a aidé
à retracer l'évolution de la RAWBANK, depuis sa création
jusqu'à nos jours, pour saisir les évènements essentiels
qui ont influencé son développement.
6 PINTO R. et GRAWITZ M., Méthode de recherche
en sciences sociales, 4ème éd. Dolloz, Paris,
1971, p.287.
7 GOODE J. WILLIAM cité par le professeur SHOMBA
KINYAMBA, Méthodologie de recherche scientifique, éd.
MES, KIN-RDC.2001, p.60.
VI. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Pour mieux analyser notre thème d'étude,
nous avons circonscrit ce sujet dans l'espace et dans le temps. Dans l'espace,
toutes nos recherches ont porté sur la RAWBANK/Kinshasa.
Notre travail s'étend sur une période de
trois ans, allant de 2006 à 2009. Le choix de cette période est
lié à la disponibilité des données
nécessaire à notre étude.
VII. DIFFICULTES RENCONTREES
Notre travail ne pouvant pas faire exception à
la règle de tout autre travail scientifique, nous étions
butés à certaines difficultés lors de l'élaboration
de cette oeuvre.
D'abord la formation du sujet et
l'établissement du plan logique, pour nous permettre de mettre en ordre
les idées portant sur une entreprise de la place.
Enfin, le problème de bibliographie a
été crucial pour la réalisation de ce travail et il en est
de même pour l'obtention des donnés chiffrés
(statistiques). Cette étude, fruit d'un effort soutenu, n'a pas la
prétention d'être parfaite.
Toutefois, il apporte une petite lumière sur
l'impact de la banque à distance au sein de la RAWBANK.
VIII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la
conclusion, le présent travail s'articule autour de trois chapitres. Le
premier, de nature théorique, porte sur les
généralités sur les concepts fondamentaux. Le second est
réservé à la présentation de la RAWBANK et au
traitement des données rassemblées au regard de
l'hypothèse de travail. Enfin, le troisième analyse l'impact de
la banque à distance sur le développement de la
RAWBANK.
CHAPITRE I:
THEORIE SUR LA BANQUE
D
ans ce premier chapitre, nous définissons les
concepts de base afin de fixer les lecteurs pour une meilleure
compréhension de ce travail, l'usage scientifique exige que le contenu
de chacun de concepts de
base en soit défini. C'est à cet effet que
nous aborderons de façon générale, les concepts
clés de notre sujet de recherche à savoir :
SECTION I : GENERALITES SUR LA BANQUE
I.1 DEFINITION
Pourtant les mots sont multivoques car ils prennent le
sens que les hommes leur donnent. Cette diversité de sens
attachés à chaque mot ou conception exige que dans un travail
scientifique, l'auteur fixe ses lecteurs sur les sens précis de chacun
des Concepts opératoires.
Par ailleurs, la sagesse et la modestie scientifique
nous apprennent d'une part que les meilleures définitions sont celles
qui donnent le genre et les différences spécifiques de l'objet
à définir (des telles définitions sont très rares)
d'autre part, que les esprits scientifiques les plus aguerris ne perdent pas
assez de salive à propos de définition, car toute
définition à deux écueils :
- Aucune définition ne saura faire
l'unanimité, étant donné qu'il y aura
toujours quelqu'un pour la contredire et relever ses
insuffisances.
- A force de vouloir la parfaire, la définition
devient plus floue que l'objet défini lui-même, ceci pousse les
auteurs à nous donner l'impression de se contredire alors qu'au fond,
ils se complètent ou disent la même chose en des termes
différents.
Malgré ces difficultés de trouver
l'unanimité autour des définitions, nous sommes obligé de
situer nos lecteurs sur le sens profond que revêt chacun de concepts
opératoires les plus usités à travers toute l'étude
en cours.
Les auteurs qui se sont appliqués à
définir la banque sont unanimes quand à la difficulté
d'une définition à la fois claire, exact et complète.
Cette difficulté réside dans le fait qu'il n'est pas possible de
résumer les diverses opérations de banque dans une formule
lapidaire que la notion de banque est variable et qu'elle peut différer
d'un pays à un autre, suivant le régime dans lequel s'exerces
l'activité. Cette notion aussi, s'étend à mesure
qu'évolue la sphère économique dans laquelle les banques
gravitent.
D'après Jean Yves CAPUL et Olivier
GARNIER, une banque est une entreprise particulière,
dénommée aussi établissement de crédit, qui
reçoit les dépôts d'argent de ses clients
(dépôts pour une durée inferieure à 2 ans),
gère leurs moyens de paiements (cartes de crédits,
chèques) et leur accorde des prêts8.
La banque assure la mise en relation des
préteurs (agent à capacité de financement) et des
emprunteurs (ceux qui ont un besoins de financement). Faire les
opérations de banque c'est faire le commerce de l'argent. C'est en
d'autres terme collecter l'argent auprès des agents épargnants,
(c'est-à-dire ceux qui ont de l'argent mais qui n'ont pas des besoins
pressants (immédiats) ou qui veulent le placer pour gagner plus) pour le
prêter à ceux qui ont des besoins de financement.
I.2 HISTOIRE DE LA BANQUES9
L'histoire de la banque suit les grandes étapes
de l'histoire de la monnaie bien même certaines opérations
financières coutumières des banques, (comme le prêt
à intérêt, par exemple les personnes en capacité
financière prêtaient aux personnes en besoin financière et
les exigeaient de rembourser avec intérêt) ont pu être
relevées depuis la plus haute antiquité avant même
l'invention de la monnaie.
Déjà dans l'antiquité en Italie,
il a existé des spécialistes de changes des billets,
appelé « changeurs », qui y circulent. Ces
spécialistes, dont les noyaux sont protégés,
reçoivent des dépôts et peuvent jouer un rôle
d'intermédiaire notamment dans les commandites martines. Ils peuvent
à l'occasion les prêter.
A Rome, la même situation était
retrouvée avec les monetarii qui sont associés aux
ateliers de frappe des monnaies et les argentarii qui sont les
financiers de l'époque. Les activités spéculation et de
prêt étaient par les ordres supérieurs romains qui
disposaient de vastes fortunes.
On peut dire qu'à l'antiquité, il y a
existé des banquiers mais pas de banque au sens institutionnel. Mais
c'est à partir de ces bases hésitantes que l'expansion
économique, politique et commerciale du XIII siècle va voir
s'affirmer le rôle des financiers privés et se constituer les
premières banques dans la mouvance des pouvoirs religieux,
étatiques et commerciaux.
Le mot banque apparait dans la langue française
au milieu du XV siècle. Au bas moyen Age, l'activité de changeur
de monnaie s'était développée face à la
prolifération des devises.
Les premiers établissements bancaires ouvertes
dans les grandes villes et banques sont familiales (les Médicis en
Italie, les Fugger en Allemagne). Mais les grands financiers s'enrichissent
de leurs relations avec les pouvoirs.
9 KIYANGA KI N'LOMBI, cours de gestion des institutions
financières, 1ère licence FBA, FASE, UPC,
2009-2010, p.8
Les Médicis sont les financiers de
l'église de Rome pour le bénéfice de laquelle ils
collectent et centralisent la dime ecclésiastique.
Pendant la révolution industrielle. Les banques
jouent aussi leur rôle favorisant l'industrialisation grâce aux
comptes d'épargnes. Quelques faillites retentissantes, comme celle du
système de Law au XVIII siècle, imposent des principes
prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité
fondée sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la haute du
XIX siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides
fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur
permettent d'obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les
investissent dans le développement du commerce et de
l'industrie.
La crise bancaire de 1907, puis deux guerres mondiales
et la crise de 1929 ne sont pas favorables à l'expansion du secteur
bancaire. L'expérience prouve que la généralisation des
banques centrales « préteur de dernier ressort », ne garantit
pas la stabilité financière. Aux Etats-Unis, c'est près de
10 000 banques qui font faillites avant 1935. En France, ce sont plusieurs
centaines d'entre elles.
Au sortir de la seconde guerre, toutes les banques ne
sont pas nationalisées (Comme en France pour les banques de
dépôt) mais partout les légalisations sont très
contraignantes. La légalisation sépare les différents
types d'établissements et encadre strictement le crédit.
L'innovation porte sur le développement du compte chèque qui
explose en France à partir du moment où la loi impose le
versement des salaires dans des comptes bancaires et de la carte de
crédit.
Le contrôle des changes est de règle. Les
Etats sont responsables de leur taux de change. Le nationalisme bancaire fait
le reste : la banque internationale se développe très doucement,
essentiellement à partir de la banque américaine et
anglaise.
Avec l'arrivée de change flottant et moindre
souci de tenir son taux de change, les états relâchent largement
leur emprise sur les banques. Un vaste mouvement de
déréglementation du secteur bancaire voit le jour à partir
des Etats-Unis et Londres.
Cependant, entre 2007 et 2009, la crise
financière majeure qui a débuté par la glaciation
marché puis par le blocage du marché interbancaire remet
largement en cause une économie devenue trop largement financière
et spéculative.
La majorité des banques anglo-saxonnes se
retrouvent en état de quasi faillite et doivent être pareillement
nationalisées ou renforcées par des capitaux publics. La
dérégulation est contestée. Par tout « crédit
est mort » le commerce international pour la première fois, depuis
la fin de la seconde guerre mondiale entre en régression. La chute est
extrêmement brutale. La ruée généralisée vers
les dépôts est évitée de peu. Les banques les plus
frappées sont celles qui ont joué le jeu de la banque universelle
: Citibank, UBS, etc.
I.3 SORTES DE BANQUES10
On peut distinguer différents types de banques
suivant leur rôle. Cependant, on peut aussi noter que l'ensemble des
banques, chapeauté par la banque centrale, forme le secteur
bancaire d'une zone monétaire.
· Une banque centrale (comme la
réserve fédérale des Etats-Unis, la banque centrale, la
banque centrale européenne ou Bank Al Maghrib) a pour rôle de
:
- Réglementer et superviser les opérations
des différentes banques, - Veiller à leur solvabilité
à l'égard des déposants,
- Superviser la production de monnaie par ces banques, et
- En réguler l'usage par le biais du taux directeur.
10 KIYANGA KI N'LOMBI, Op. Cit,
p.10.
La théorie économique y voit un moyen de
réguler la croissance, via l'incitation à l'épargne ou
à la consommation, et d'agir sur l'inflation.
· Les banques de dépôt
travaillent essentiellement avec leurs clients (particuliers, professionnels et
entreprises), accordent des prêts. Elles comprennent la banque de
détail et celle d'affaires.
- La banque de détail destinée aux
particuliers, aux professionnels et aux petites et moyennes entreprises
;
- La banque d'affaires destinées aux moyennes
et grandes entreprises.
· La banque d'investissement qui se
charge des opérations financières comme émissions
d'emprunts obligataires, les souscriptions d'actions, l'introduction en bourse,
les fusions-acquisitions, etc. Elle est active sur les marchés
financiers.
De plus en plus, les banques de détail et
d'investissement sont de simples filiales de groupes diversifiés qui
intègrent parfois l'assurance, la gestion de fonds de placement ou
d'autres activités financières. Fréquemment, ceux-ci
rattachent à la filiale banque d'investissement les activités de
banque d'affaires.
· Les banques
spécialisées existent dans un segment d'activité
spécifique, souvent issues d'une ancienne règlementation ou, en
France, de la distribution dans le passé de certains prêts
bonifier :
- Banque spécialistes du crédit à
la consommation ;
- Banque spécialisées dans la gestion de
fortune ;
- Banque spécialisées dans le
crédit immobilier ;
- Banque spécialisées dans le
crédit-bail aux entreprises ;
- Banques spécialisées dans le
financement d'une activité économique particulière
(agriculture, cafés-restaurant, commerce de l'art, pétrole,
etc.)
Il existe aussi des banques en fonction de leur
actionnariat, a l'instar d'une banque mutualiste est contrôlée par
ses sociétaires qui déterminent des parts et qui sont souvent ses
clients. C'est un régime qui provient de l'esprit coopératif
initié notamment par le milieu agricole (voir coopérative,
mutualité et caisse d'épargne).
Les banques mutualistes peuvent être
cotées en bourse, dans ce cas il s'agit d'un holding qui est
créé ad hoc. C'est le cas en France du Crédit agricole,
dont le holding Crédit Agricole SA est côté,
etc.
I.4 LES ACTIVITES BANCAIRES
Dans sa forme actuelle, les activités
bancaires peuvent s'analyser en quatre fonctions principales qu'exercent les
banques. Il s'agit de :
· L'intermédiation financière
: elle consiste à collecter les disponibilités
(épargne) dépôts de certains agents économiques pour
les reprendre à d'autres.
· La gestion des moyens de paiement :
les banques créent la monnaie scripturale, elles doivent en assurer
la circulation, ce qui suppose le traitement des chèques, des virements,
des effets de commerce, des comptes, etc.
· Les services fin et divers : il
s'agit de la location des coffres des services de caisse (retrait ou
dépôts des espèces) des services de change, des
opérations de bourses, des conseils aux particuliers comme aux
entreprises.
· L'intervention sur les marchés :
les banques interviennent sur les marchés monétaires et
financiers pour équilibrer la trésorerie (se procurer les
ressources manquantes ou placer les excédents de liquides), mais aussi
pour en tirer du profit direct (par exemple de la gestion d'un portefeuille des
titres).
SECTION II : LE SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
D'une manière générale, un
système bancaire est un ensemble d'établissement financier qui
entretient des relations financières de créances et
d'engagement les uns vis-à-vis des autres ainsi que vis-à-vis
des agents non financiers.11
Ainsi, étudier un système bancaire,
revient à étudier les liaisons et relations entre divers agents
et institutions qui donnent une structure homogène à un secteur,
ici le secteur bancaire.
A la vue de cette définition, le système
bancaire congolais se caractérise par l'existence au sommet par la
Banque Centrale du Congo, comme institut d'émission, chargé de la
réglementation et du contrôle des crédits, d'une part et
par l'existence des banques des dépôts, d'autre part.
Ces dernières disposent
généralement des crédits à court termes. Outres,
les banques des dépôts il existe aussi des institutions
financières non bancaires qui octroient des crédits à
moyens et long terme.12
Dans sa présentation actuelle, il est
constaté que le système bancaire congolais est en pleine
évolution et se complète au fur et à mesure
qu'apparaissent des nouvelles exigences du développement du
pays.
Dans cette section de notre deuxième chapitre,
nous allons nous atteler à l'évolution du système bancaire
congolais, son organisation et ses différentes
caractéristiques.
11 J. NATHIS cité par Eugène BOLALUETE
MBWEBEMBO, cours de gestion des institutions financières congolais,
deuxième licence, économie monétaire FASEG, UNIKIN,
2009-2010. P.23.
12 Eugène BOLALUETE MBWEBEMBO, idem,
p.24
II.1 APERÇU HISTORIQUE DE L'EVOLUTION DU SYSTEME
BANCAIRE CONGOLAIS
Chaque pays a son histoire propre et l'histoire des
systèmes bancaires nationaux, n'échappent pas à la
règle ; c'est pourquoi il sied avant tout, dans ce travail de brosser,
l'histoire du système bancaire congolais avant et après
l'indépendance.
II.1.1 Avant l'indépendance13
Dans le milieu traditionnel, certains objets ont servi
d'instruments d'échange à remplacement du troc pur. Il s'agit
entre autres de la croisette du Katanga, le Nzimbu, le Bokama,
etc. et
parallèlement, il ya eu la présence de quelques monnaie
étrangère utilisées surtout dans les régions
frontalières comme par exemple « les MAKUTA », «
le THAL » de Marie Thérèse, « TALARI
» ainsi que la Roupi. Il a fallu attendre l'acte général de
Berlin du 26 février 1885 libéralisant le bassin du Congo pour
assister à une invasion des monnaies
étrangères.
Avec l'avènement de l'Etat Indépendant
du Congo, le franc est devenu la monnaie de compte. Léopold II adopta
à cet effet, le système monétaire international de l'Union
latine. De la charte coloniale du 18/10/1908, il y a eu la
nécessité de la création d'une institution bancaire
capable d'organiser la circulation judicaire avec l'exploitation de la cuvette
du jeune Congo, car le passage de l'Etat souverain à l'Etat de la
colonie, les courants commerciaux ses ont intensifiés. C'est à
cette époque que fut créée la première banque
« la Banque du Congo-Belge » filiales de la
société générale de Belgique en 1909.
Cette banque jouait à la fois son rôle
originel de Banque des dépôts et de celui de l'institut
d'émission, privilège dont elle fut investit le 07/07/1909.
Ensuite, s'en suivent d'autres banques : la banque commerciale du Congo ; le
crédit général du Congo et la banque belge
d'Afrique.
13 KATO KALE LUTINA MWANA LUHEMBE, Economie
Politique, éd. Bémaf. 2009, p. 86
C'est le 10 aout 1911 que naitra la Banque commerciale
du Congo. Celle-ci devrait vivre en satellite de la première et limiter
ses opérations à celle que la banque du Congo-belge se vit
interdit, par les dispositions la régissant en tant qu'institut
d'émission. Déjà en 1919, la banque du Congo-belge
comptait 24 agences au Congo (ex-Zaïre).
En 1911 toujours, la standard Bank of South Africa
fait son entrée au pays en établissant une agence à
Kinshasa, agence qui sera reprise en 1936. Vient ensuite le tour de la Banque
National utramorino qui ouvre en 1919 une agence à Kinshasa, agence qui
sera reprise en 1936 par la Banco de l'Angola et transférée
à Boma en 1934. Treize ans plus tard la banque partira du
pays.
En 1920, le crédit général du
Congo ouvre ses portes comme une société à portefeuille.
Il reprend en 1924, les quatre agences de la Banque de Bruxelles à
Kinshasa, Lubumbashi, Matadi et Kisangani. Ces agences fonctionnaient depuis
une année seulement, c'est-à-dire depuis 1923.
Les activités du crédit
général du Congo seront récupérées en 1929
par la banque belge d'Afrique qui devrait les gérer comme une banque
commerciale pure. Au lendemain des années 70, la Banque prend la
dénomination d'UZB. L'union du crédit, d'Elisabethville qui vit
le jour en 1928 n'a pas résisté à la grève
dépression de 1930-1935 au cours de laquelle elle a disparu.
Le 24 décembre 1947, fut crée la
société congolaise de banque qui avec le changement du nom du
pays, s'est désormais appelée « Banque du peuple » qui
avec le fil du temps s'est retrouvé sous la dénomination de la
BZCE.
L'impulsion de la banque-belge pour l'industrie fit
naitre en octobre 1950, la banque congolaise pour l'industrie, le commerce et
l'agriculture. Cinq mois plus tard, c'est-à-dire en mars 1951, la banque
nationale pour le commerce et l'industrie de Paris installe une agence)
Kinshasa. Cette dernière mettent fin à ses activités
quitte à la BZCE (à l'époque société
congolaise de banque) de les récupérer.
De septembre 1952 à 1960, les
établissements de crédit poursuivaient leur implantation. La
création de la banque centrale entraina la dissolution de la Banque
commerciale du Congo dont les activités avaient été
reprises par la Banque du Congo. Cette dissolution fut décidée
exactement le 19 septembre 1952.14
La banque de Paris et des Pays-Bas qui ouvre ses
guichets à Kinshasa en juillet 1954, la dernière à
installer au Congo avant 1960 c'est seulement 10 ans après
l'indépendance que des nouvelles banques vont
réapparaître.
II.1.2 Après l'indépendance
Après l'accession du pays à
l'indépendance le 30 juin 1960, la banque de Kinshasa, sous la
dénomination actuelle de la « nouvelle banque de Kinshasa »,
sera la première à être créée plus
précisément au deuxième mois de l'année 1969, sur
l'initiative exclusive des nationaux qui ont ainsi matérialisé
leur volonté de voir les entrepreneurs congolais s'impliquer d'une
manière dynamique et définitive dans le processus du
développement national.
En 1970, au mois d'Avril, naissait la BIAZ actuelle
BIAC qui était en qu'une filiale de la BIAO. Cette dernière jouit
d'un grand rayon en Afrique.
Les parts de First City Bank s'ouvrent pour la
première fois le 1er juillet 1971, tandis que celles de la
Stanbic Bank l'ont été deux ans plutard. Après les crises
politiques d'après l'indépendance, les dirigeants du pays
s'étaient décidés d'engranger le pays dans le processus du
développement économique.
En effet, c'est en 1969 qu'il y a eu promulgation d'un
nouveau cade des investissements avec comme objectif, l'aménagement des
conditions favorables à l'entrée des capitaux étrangers
dans le pays et aux investisseurs nouveaux.
14 KATO KALE LUTINA MWANA LUHEMBE, Op. cit.
p.93.
C'est dans ce contexte que s'inscrit l'apparition
quasi simultanée de quatre autres banques. Ainsi, en 1982 fut
l'entrée de la Banque de crédit Agricole, une année plus
tard, la Banque Continentale Africain au Congo vit le jour en 1988, fut le tour
de FRANSA BANK en 1989, c'est la compagnie Bancaire de commerce et de
crédit qui ouvre ses portes en 1994 ; l'ATB et la Banque Internationale
de Crédit firent créées et en 1997, la Banque du Commerce
et de Développement fit créée et en 2001, la RAWBANK et
puis suivirent la TMB, l'ECOBANK, la FIBANK, etc.
A. Les raisons de la création de l'institution
d'émission
Plus haut, dans ce chapitre, nous avons fait allusion
a la nécessite de la création d'un institut d'émission en
1952. Cependant, à l'époque coloniale, le rôle d'institut
d'émission a été confié à une banque
privée : la banque du Congo belge qui fut créée en 1909.
Par la suite, les autres banques des dépôts n'acceptaient pas que
la gestion et la dépense de la monnaie soient confiées à
une institution privée.
A cet effet, par le décret du 30 juillet 1951
et du 29 septembre 1951, fut créée la banque centrale du Congo
belge et du Ruanda-Urundi (les statuts ont été approuves par
arrête royal du 26 octobre 1951). Ce nouvel institut d'émission
était commun pour trois colonies de la Belgique à savoir le Congo
belge et le Ruanda-Urundi.
En Août 1960, avec l'accession du Congo Belge
à la souveraineté nationale et internationale, la banque du Congo
Belge et du Rwanda Urundi fut dissoute.
Un conseil monétaire fut crée en octobre
1960. Ce dernier exerçait tous les pouvoirs de la banque centrale en
matière d'émission de monnaie, de crédit et de change. Le
conseil monétaire avait pour mission de soumettre au gouvernement des
propositions adéquates en vue de la création d'une Banque
nationale et de l'organisation d'un système d'assurer l'exécution
de la politique monétaire du gouvernement.
En juin 1964, la banque nationale du Congo
succède au conseil monétaire avec trois principales missions :
l'émission de la monnaie le contrôle de crédit ainsi que la
politique monétaire du pays.
Avec le changement du nom en 1971, la banque nationale
du Congo prit la dénomination de banque du Zaïre et aujourd'hui
banque par le décret-loi n°187 du 21 janvier
1999.15
De tout ce qui précède, cette initiative
de la création de l'institut d'émission se justifie par des
raisons ci-après :
- L'existence d'un contrôle des changes
institués au début de la deuxième guerre mondiale
soulevait une objection du fait que ce contrôle revient à une
banque privée, à laquelle les autres banques se trouvaient
exigées de révéler des dossiers importants partant des
détails précis sur les opérations traités par elles
et l'extérieur ;
- On ne pourrait pas confier à une banque
privée le privilège de direction et de réglementation pour
autant que dans l'exercice de ses activités commerciales, elle se
trouvait au même niveau que les autres.
- L'accroissement constant du nombre des banques
imposait une organisation bancaire surtout que celle-ci restait
particulièrement soumise à la réglementation de la
commission bancaire belge, alors que la réalité économique
et financière diffère de celle du Congo.
- Aussi le développement économique du pays
lui-même exigeait un institut d'émission.
15 Eugène BOLALUETE MBWEBEMBA, Op. cit,
p.54
B. Composition du système bancaire
congolais
Le système bancaire défini par A.
CHAINEAU comme étant un ordre qui préside à
l'arrangement de l'ensemble des institutions financières
structurées et ayant pour fonction essentielle la création
monétaire par les opérations du crédit effectuées
sur la base des dépôts mobilisés des agents
économiques à capacité de financement telles que par la
loi bancaire16.
En R.D.C, celui-ci est composé, d'une part la
Banque Centrale du Congo BCC, au sommet, comme institut d'Emission, et d'autre
part, de plusieurs Etablissement de crédit dont les banques
créatrices de monnaie (appelées aussi banques secondaires,
banques ordinaires, privées, ou tout simplement banques) et institutions
financières non bancaires.
B.1 La Banque Centrale
Source :
http://www.
Système bancaire
congolais.com/BCC.
Au coeur du système bancaire se trouve la
Banque Centrale. La Banque Centrale agit dans le cadre d'une mission, elle est
chargée de veiller sur la monnaie, le crédit, et le bon
fonctionnement du système bancaire.
16 A.CHAINEAU, mécanisme et politique
monétaire, 1ere éd .PUF, Paris, 1974,
p16.
La Banque Centrale est la banque des banques, et
toutes les banques commerciales y possèdent un compte qu'elles sont
obligées de provisionner (réserves obligatoires). C'est à
partir de ces comptes qu'elles vont pouvoir quotidiennement compenser les
chèques et paiements électroniques de leurs clients.
Si une banque commerciale n'a pas assez de
liquidités (monnaie immédiatement disponible), elle peut s'en
procurer sur le marché monétaire auprès d'autres
institutions financières privées, ou directement auprès de
la Banque Centrale. Un rôle important de la Banque Centrale est donc de
refinancer les banques commerciales, c'est à dire de leur fournir des
liquidités (de la monnaie scripturale) en "prenant en pension" des
actifs en leur possession (bons du Trésor et créances
privées de qualité)17.
Ces refinancements sont le plus souvent d'une
durée très courte, de un à quelques jours. La monnaie
ainsi créée disparaît dès son retour à la
Banque Centrale à la fin de la prise en pension.
Ce refinancement n'est pas gratuit, et son taux
d'intérêt est déterminé par la Banque Centrale. Ce
taux est fixé en fonction des risques concernant la stabilité de
la monnaie, ainsi qu'en fonction des besoins de liquidités des banques
commerciales. Une menace d'inflation incitera la Banque Centrale à
remonter les taux, alors qu'un besoin de liquidités tendra à les
faire baisser.
En cas de crise de liquidités (manque de
monnaie) sur le marché monétaire, la Banque centrale se doit de
créer la monnaie nécessaire au bon fonctionnement du
système bancaire. Elle est le prêteur en dernier recours. La crise
des crédits "subprime" de 2007 a ainsi amené les Banques
Centrales à refinancer massivement les banques commerciales.
Si à d'autres époques la Banque Centrale
a créé de la monnaie en compensation directe de titres du
Trésor Public, ce n'est plus le cas de nos jours. L'État se
finance maintenant sur les marchés bancaires et financiers.
17 A.CHAINEAU, Op. cit, p22.
B.2 Les banques commerciales
Source :
http://www.
Système bancaire
congolais.com/banques
commerciales.
Les banques commerciales collectent les
dépôts des ménages (des particuliers), des entreprises et
des administrations publiques. Ces dépôts sont en premier lieu les
revenus des ménages et les rentrées d'argent des entreprises, le
plus souvent directement versés sur les comptes de dépôts,
ou payés par l'intermédiaire de chèques ou carte de
paiement. C'est aussi l'épargne des ménages,
déposée sur des "comptes sur livrets", ou d'autres formes de
placements utilisés surtout par les entreprises en excédent
temporaire de liquidités.
Cette masse de monnaie collectée n'est pas
conservée stérilement par les banques, mais est bien sûr
prêtée. Soit à leur clientèle habituelle, soit par
l'intermédiaire des marchés monétaires ou
financiers.
Une partie de l'activité des banques est de
servir d'intermédiaire financier. Quand une entreprise ou l'Etat veut se
refinancer, il émet des titres qu'il vend par l'intermédiaire des
banques commerciales. Ces banques proposent ainsi à leurs
clientèles divers produits financiers, (actions de
société, obligations d'entreprises, bons du Trésor, ...),
ainsi que des services de gestion de ces produits.
Un autre rôle des banques commerciales, beaucoup
moins connu que les précédents, est de créer de la monnaie
scripturale.
Tableau 1 : Les banques commerciales
agréées inscrites par la BCC, en activité
Banques commerciales
|
N° de comptes
|
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
|
BYBLOS BANK
|
CC000123
|
SOFI BANK
|
CC000126
|
ECOBANK RDC SARL
|
CC000134
|
INVEST BANK CONGO
|
CC000141
|
ACCESS BANK
|
CC000155
|
FIRST INTERNATIONALE BANK
|
CC000185
|
ADVANS BANQUE
|
CC000237
|
MINING BANK OF CONGO
|
CC00244
|
BANK OF AFRICA
|
CC000353
|
BGFI BANK
|
CC000427
|
BANQUE COMMERCIALE DU CONGO
|
CC11000063
|
BANQUE INTERNATIONALE D'AFRIQUE AU CONGO
|
CC11000064
|
CITI BANK
|
CC11000065
|
STANBIC BANK CONGO
|
CC11000066
|
BANQUE CONGOLAISE
|
CC11000067
|
BANQUE INTERNATIONALE DE CREDIT
|
CC11000068
|
RAWBANK
|
CC11000069
|
PROCREDIT BANK
|
CC11000070
|
AFRILAND FIRST BANK
|
CC11000071
|
TRUST MERCHANT BANK
|
CC11000072
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes, sur base de données en notre possession.
Les banques qui ont été liquidées
sont les suivantes :
- African Trade Bank (ATB)
- Banque Continentale du Congo (BANCOC)
- Banque à la Confiance d'Or (BANCOR)
- Compagnie Bancaire de Commerce et de Crédit
(COBAC)
- Banque Congolaise du Commerce extérieure
(BCCE)
- Banque de Crédit Agricole (BCA)
- Nouvelle Banque de Kinshasa (NBK)
II.2 FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE
II.2.1 Organes de contrôle
Le contrôle du système bancaire s'organise
autour des organes suivants :
1. Le Comité de la règlementation
bancaire : supervisé par le ministre des finances qui en assure la
présidence et coordonné par le gouverneur de la B.C.C., il se
charge des règles générales applicables aux
établissements de crédit, notamment le montant du capital, les
conditions d'implantation des réseaux, les opérations avec la
clientèle, les règles de liquidité et de
solvabilité, etc.
2. La Commission bancaire: qui
contrôle la situation financière des institutions bancaires. Elle
est investie du pouvoir disciplinaire lui permettant de
sanctionner.
3. Le Conseil national de crédit: qui
est un organe consultatif permettant à la B.C.C. et au gouvernement
d'orienter la politique monétaire et de crédit au niveau
national.
II.2.2 Mécanisme de contrôle
Le contrôle s'effectue par la régulation
de l'émission de monnaie et de la distribution du crédit d'une
part et des ressources et emplois des banques d'autre part.
Cette régulation mise en oeuvre par la BCC
permet aux banques de se refinancer auprès d'autres banques ayant des
ressources excédentaires. Par ailleurs, cette régulation
entraîne une fluctuation pouvant provoquer des besoins de
trésorerie très temporaire.
Dans ce contexte, une action se fait sur le taux
d'intérêt directeur sur appel d'offre planchée. Ainsi, la
BCC provoque et centralise les appels d'offre des banques qui souhaitent se
refinancer. Elle n'accorde son concours qu'à celles qui proposent un
taux au moins égal à celui annoncé.
Dans une autre mesure, la distribution de
crédit est régulée par le blocage sans
intérêt auprès de la BCC, d'un pourcentage variable des
dépôts à vue et à terme.
SECTION III : LA BANQUE A DISTANCE
La banque à distance ajoute un canal de
distribution supplémentaire aux canaux existants pour un coût
marginal modéré et permet de segmenter plus finement la
clientèle avec des produits adaptés.
III.1 DEFINITION
La banque à distance peut être
définie comme « toute activité bancaire destinée
à un client ou à un prospect, se déroulant à partir
d'un point de service électronique (téléphone,
micro-ordinateur, téléviseur, distributeur automatique de billets
DAB, guichet automatique de banque GAB), et utilisant un système de
télécommunication tel que le réseau
téléphonique, la Télévision Par Satellite TPS, le
Minitel ou Internet »18.
18 http// :
www.google.com/banque
à distance.
III.2 ETAT DES LIEUX ET GENERALITES III.2.1 Les nouvelles
attentes des clients
Les nouvelles attentes des clients, face aux nouvelles
technologies, ont été mises en évidence par diverses
études :
i' les consommateurs déclarent privilégier
la banque à distance pour les opérations courantes,
i' un consommateur sur quatre ne fréquente jamais
son agence et constitue une cible privilégiée pour la banque
à distance,
i' les clients, s'ils restent attachés à
l'agence, recherchent dans les NTIC un moyen de répondre à leurs
attentes en matière de proximité, d'attention et
d'intimité dans le conseil (call center).
Les potentialités sont énormes. En 2002,
environ 12 millions d'internautes français possédaient 1 million
de comptes en ligne et d'ici à 2005, le nombre d'internautes devrait
doubler et celui des comptes quintupler (International Data Corporation,
2002)19.
III.2.2 Le marché actuel20
Actuellement, l'offre de Banque à distance est
complète. Le service peut être apporté par une banque
à distance dite « exclusive », c'est-à-dire
sans guichet ni de construction en dur ; ou par une banque traditionnelle
souhaitant apporter ce service conjointement aux agences. La coexistence des
réseaux classiques et de l'Internet à l'intérieur d'une
même banque semble acquise, nombre de banques en ligne
indépendantes ont été absorbées par des
institutions existantes ou cohabitent avec les banques
traditionnelles.
19 http// :
www.google.com/op.
cit.
20 http// :
www.google.com/BAD/Marché.
III.2.3 Une stratégie multi canal
La révolution technologique en matière
d'information et de communication, a permis de nouvelles formes de distribution
de services bancaires, telles la banque à distance et a poussé
les établissements financiers à une stratégie de
distribution multi canal. En effet, trois options sont possibles en
matière de stratégie bancaire :
1' Stratégie multi canal
indifférenciée : laissant aux différentes
clientèles un choix complet en leur offrant tous les produits par tous
les canaux (GAB/DAB, guichet, conseiller privé, banque à
distance), ce qui est séduisant pour le client mais conduit à un
investissement maximum.
1' Stratégie multi canal
différenciée : conciliant les préférences des
clients avec les impératifs de rentabilité des canaux,
c'est-à-dire orientant les clients vers les canaux les mieux
adaptés à leurs besoins, avec par exemple un système de
tarification directe.
1' Stratégie monocanal : avec
utilisation exclusive du canal de distribution à distance, comme le fait
la Banque Directe (filiale du groupe BNP Paribas) qui propose une gamme de
produits limitée, mais des tarifs compétitifs et un accueil 24 h
sur 24 et 7 jours sur 7.
Une étude récente de l'Association
Française des Banques fait apparaître que les banques
traditionnelles dominent le marché, avec une offre multi
canal.
III.3 LES OUTILS DE LA BANQUE A DISTANCE21
A. Les Guichets Automatiques de Banque
(GAB)
Les prodigues de l'informatique moderne ont aussi
permis aux banques de diminuer le coût des transactions bancaires en
laissant le client traiter directement ses opérations grâce aux
facilités de la banque électronique (e-banking) plutôt
qu'avec des employés avec comme pièce maîtresse le
GAB.22
A.1 Définition
Un guichet automatique bancaire, en
abrégé GAB, est un appareil électronique et
électromécanique permettant aux clients d'effectuer
différentes transactions bancaires en
libre-service23.
Les différents modèles de GAB permettent
de faire des retraits, acceptent des dépôts en liquide ou par
chèque, ordonnent des transferts de fonds, impriment des mises à
jours de carnets, augmentent le montant d'une carte d'appel
téléphonique et même, vendent des timbres
-postes.
En Espagne, au Portugal (avec le réseau «
Multibanco ») et au canada, il est aussi possible de régler
certaines factures via un GAB. L'homologue en anglais américain est
Automated Teller Machine (ATM), en anglais Canadien, Automated banking Machine
(ABM)24.
Soulignons ici que, le guichet automatique bancaire
est une extension du DAB (Distributeur Automatique de Billets), qui est un GAB
simplifié, ne permettant que les retraits. En anglais,
l'abréviation ATM désigne un DAB, et SST (Self Service Terminal)
un GAB.
Le GAB permettent l'identification
sécurisée des porteurs de cartes grâce au numéro
d'identification personnel (NIP), en anglais Personnal Identification Number
(PIN).
21 http : //
www.google.com/banque
à distance/ service offert.
22 http : //
fr.wikipedia.org/wiki/Guichet
automatique bancaire.
23 http : // fr.
wikipedia.org./GAB
24 http: //
www.wikipedia.org./idem
B. Le téléphone B.1
Définition
C'est un ensemble des techniques et des
procédés radioélectriques de transmission de
données vers un terminal portatif relié à un réseau
téléphonique public ou privé par l'intermédiaire
d'un relais terrestre ou d'un satellite de
télécommunications25.
C'est l'outil le plus convivial qui soit, de par son
universalité, il répond aux besoins d'urgence du plus grand
nombre. Son usage fait désormais partie de la vie quotidienne, et de
plus, les banques l'utilisent largement pour prendre rendez vous avec leur
client via les techniques de marketing téléphoniques.
Cependant, les besoins de confidentialité
liés au secret bancaire posent aux banques le problème de
l'identification de l'interlocuteur pour lui donner les renseignements qu'il
demande sur la position d'un compte ou autres informations personnelles. Ainsi,
le guichetier se trouve souvent en face d'un dilemme : satisfaire le client ou
respecter les consignes. Pour pallier cet inconvénient qui se transforme
vite en un handicap commercial, les banques ont mis en place des serveurs
vocaux.
C. Les serveurs vocaux
Les serveurs vocaux téléphoniques n'ont
que quelques années d'existence, mais ils ont connu un
développement rapide. Les banques ont vu dans ces outils technologiques
un bon moyen de désengorger leurs lignes des appels de clients ne
demandant qu'une simple consultation de solde tout en augmentant le PNB
(Produit Net Bancaire) par la facturation de ce service.
25 Microsoft. Encarta2009
D. Le Minitel
Les serveurs minitels sont bien plus anciens que les
serveurs vocaux et ils se prêtent à une utilisation plus large.
C'est avec eux qu'est né le concept de banque à domicile. A
l'origine, il s'agissait d'inventer un nouveau terminal grâce auquel un
particulier pourrait obtenir des informations et réaliser des
opérations bancaires depuis son domicile. Les besoins du consommateur ne
s'exprimaient pas encore.
Les ingénieurs devaient donc imaginer ce que
serait ce besoin. Aussi bâtirentils un terminal peu onéreux qui
prit place au domicile des clients. Les informaticiens
développèrent donc des applications autour de contraintes
techniques sans tenir réellement compte de l'avis des principaux
utilisateurs : « les clients ».
En 1991, le minitel connaît un formidable
succès ; plus de 6 millions d'appareils sont en service, soit un taux
d'équipement des ménages de 20%.
Cependant, les serveurs Minitel ne sont
utilisés que par une minorité d'individus.
Généralement, des jeunes qui sont plus réceptifs aux
nouvelles technologies. De plus, la facturation de ces services dissuade un
grand nombre d'utilisateurs potentiels.
E. Le Marketing Direct (via le publipostage)
Le courrier est le premier outil que les banques ont
utilisé pour communiquer à distance avec leurs clients. Mais
c'est une relation neutre et unilatérale : la banque informe ses clients
(relevés de compte, publicité...) et ces derniers
donnent des ordres (virements, bourse...). Le marketing direct permet
quant à lui une relation interactive. Les établissements
financiers spécialisés l'ont bien compris, et les offres de
prêts personnels d'organismes qui permettent la mise à disposition
de fonds sur simple retour du mailing.
Les banques traditionnelles, de leurs
côtés, se demandent encore si le marketing direct doit vendre ou
s'il doit être un appui du réseau. Si les propositions de
prorogation de produits d'épargne simples comme le Plan
d'épargne logement se généralisent, les offres de
crédit ou d'autorisation de découvert se font rares par
l'intermédiaire de ce média.
Les banques considèrent en effet que cette
relation distante ne leur permet pas d'apprécier justement le risque. La
preuve en est qu'elles tiennent pour suspect toute personne qui vient
spontanément ouvrir un compte dans une agence. Pourtant, les clients les
plus sont les plus réceptives au marketing direct. Elles ont
effectivement une meilleure relation avec la technologie et l'argent que les
classes dites plus conservatrices.
F. Le Micro-ordinateur
Lorsque l'on parle de micro-ordinateur, on pense
immédiatement multimédia, internet et
cyberculture. Ces mots sont entrés dans le vocabulaire courant
des socio-styles "branchés", alors conservateurs restent distants, voire
méfiants face à cette évolution. Cela explique pourquoi
seulement 11% des ménages français possèdent un ordinateur
malgré la baisse des coûts de ces dernières années.
Pourtant, bien que le développement du multimédia semble plus
aléatoire, certaines banques proposent des services via les
micro-ordinateurs.
III.4 LES PRODUITS DE LA BANQUE A DISTANCE
Dans ce secteur très concurrentiel, chaque
banque cherche à fidéliser ses clients en leur proposant
continuellement de nouveaux produits qui répondent à un
réel besoin et d'autres qui cherchent à réveiller ou
devancer un besoin.
Les produits « de base », pour le quotidien, de
la Banque à distance sont les suivants26 :
26 http:// www.google.com/ banque à distance/ ses
produits.
1' La consultation des comptes (soldes et
historique) : Ce service permet aux clients de consulter leurs comptes
professionnels et / ou privés. Ce type de service est adapté aux
moyens de communication utilisés par le client, ou être
alerté par e-mail ou SMS si le solde de votre compte franchit à
la baisse le seuil que vous avez préalablement défini. Certains
sites offrent même la possibilité de charger ses propres
relevés sur un programme adéquat, tel qu'Excel ou
Money.
1' La gestion au quotidien : Ce produit
permet la réalisation des opérations courantes telle que les
virements internes, externes, les commandes diverses, la gestion de
crédit permanent, possibilité d'effectuer un virement, de
commander un chéquier, d'imprimer un RIB, d'envoyer un mail à son
chargé de clientèle...
1' Accéder aux services de bourse :
Les services bourses ne sont pas une exclusivité des sites des grands
établissements financiers. On retrouve ainsi sur le Web une multitude de
"courtiers en ligne" qui se proposent de passer vos ordres de bourse, à
partir de votre ordinateur personnel. Certains sites sont tous de même
sous tutelle d'établissements bancaires, ce qui assure l'utilisateur
d'un service minimum et d'une garantie de sérieux.
1' L'information sur les produits : c'est un
descriptif des différents produits qui ne sont pas forcément
à distance et donne aussi les tarifs des différentes
prestations.
1' La sécurisation des moyens de paiements
: c'est un service qui permet d'éviter toute action frauduleuse et
ainsi effectuer ses achats en toute sécurité.
Il existe d'autres produits plus complexes qui sont
destinés principalement aux professionnels qui empruntent d'autres
supports et qui visent à simplifier et optimiser la gestion de leur
trésorerie.
Il s'agit par exemple de la possibilité
d'effectuer des virements groupés exécutables
immédiatement ou à une date d'échéance
prévue afin de régler les fournisseurs ou les salariés
d'une entreprise. Ces services sont en général accessibles
à partir de logiciels développés par les banques et qui
sont reliés aux serveurs bancaires par le biais d'une connexion
téléphonique afin de garantir une sécurité optimale
de telles opérations.
Avec ce type de produits les professionnels ont la
possibilité de gérer à distance l'ensemble des
transactions courantes qui les lient à leur banque : Ex :
prélèvements interbancaires. C'est dans ce cas de figure que
l'expression « Banque à distance » prend vraiment
toute sa signification.
III.5 LES AVANTAGES ET LES LIMITES DE LA BANQUE A
DISTANCE27
III.5.1 Avantages
A. Pour les clients
Quels avantages a un client de passer par un centre
d'appels ou de se connecter sur Internet plutôt que de passer par
l'agence ?
Le client a aujourd'hui la possibilité de choisir
entre de nombreux canaux de distribution : l'Internet, le
téléphone mais aussi les agences.
1' L'internet : La plage horaire 9h-11h
regroupe à elle seule 22.3 % du volume total des visites des internautes
sur les sites des banques. Le second pic de visites se situe entre 17h et 19h
(13.32 %), c'est à dire à la fin de la journée de travail,
mais après la fermeture des agences. De plus, près d'un quart des
visites (23.14 %) se font la nuit, entre 19h et 1h du
matin28.
27
http://www.wikipedia.fr/wiki/avantages
et limites de la BD
28
http://www.
wikipedia.fr/wiki/avantages et limites de la
BD
Ces chiffres montrent bien l'intérêt
porté par les clients des banques à pouvoir disposer d'un
accès permanent aux services bancaires, indépendamment des heures
d'ouverture des agences ou de la disponibilité des conseillers de
clientèle.
L'accès permanent aux comptes, alors que les
horaires d'ouverture des agences restent en France très contraignants,
notamment pour les personnes qui travaillent, constitue un réel avantage
pour le client, tout comme la discrétion et le gain de temps qu'apporte
ce canal. Enfin, le confort et surtout le faible coût à la
connexion font d'Internet un service particulièrement
intéressant.
i' Le téléphone : Il existe deux
possibilités :
Le serveur vocal (ou l'audiotel) a pour
avantage de fonctionner 24h sur 24, et 7 jours sur 7. La consultation est
souvent très limitée : consultation du solde, de l'encours carte
bancaire, des dernières opérations...
Les télé-opérateurs sont
à la disposition du client sur des plages horaires
généralement étendues de 7h à 22h, tous les jours
sauf le dimanche : Le temps de réponse est rapide et les
opérateurs à l'écoute et disponibles.
i' Les GAB pour la gratuité : De plus
en plus d'agences s'équipent de GAB pour désengorger les guichets
traditionnels. Avec une carte bancaire, le client peut gratuitement et 7 jours
sur 7, consulter le solde de son compte et en avoir un bref
historique.
B. Pour les banques
Pourquoi une banque dotée d'un réseau
d'agences fait-elle de la banque à distance ? Quels sont les avantages ?
Quelles sont les limites ?
B.1 La fidélisation de la clientèle
La base de la relation entre la banque et son client
est la qualité fournie en terme de services. Le marché
des comptes bancaires est aujourd'hui saturé, les produits sont devenus
standardisés, la différence ne peut se faire que par le service.
Il s'agit de développer une relation très personnalisée
avec le client.
L'objectif prioritaire est donc la fidélisation
du client en lui offrant une gamme complète de services par les canaux
de distribution les plus modernes. Mais l'objectif est aussi, grâce aux
services de banque à distance, de capter la population jeune qui
s'intéresse et maîtrise les nouvelles technologies.
Faire de la banque à distance, c'est donner
au client la possibilité de choisir, Puis, utiliser le centre d'appels,
l'Internet ou passer à l'agence, c'est le choix personnel de chaque
client. Cela participe à la fidélisation de la
clientèle. La qualité du service est en effet
améliorée.
De même, certaines opérations
réalisées sur centre d'appels ou Internet
bénéficient de tarifs avantageux. Pour la banque, c'est aussi un
moyen de fidéliser sa clientèle.
Avec le téléphone et l'internet, les
banques répondent donc à un impératif de relation client :
offrir des services accessibles à toute heure. Car en effet,
les directeurs de banque ont constaté unanimement que leur
clientèle attend de nouveaux services et une nouvelle approche
relationnelle.
Mais la création de ce type de canaux de
distribution permet aussi de développer des points d'accès pour
les clients. Plus les banques multiplient les moyens de contacts, mieux ils
connaissent les clients et plus elles pourront, grâce aux informations
disponibles, affiner les besoins de leur clientèle et par
conséquent optimiser encore plus en terme de recette.
B.2 Amélioration de la productivité
:
Concernant le téléphone par exemple,
aujourd'hui, en canalisant un certain nombre d'appels sur une plate forme
téléphonique, les banques libèrent du temps commercial
pour les conseillers. Du coup, la productivité en est
améliorée. L'Internet a ce même avantage.
De plus, la planification des horaires par
équipe de télé conseillers permet à la banque
d'avoir de la disponibilité pour traiter autre chose que les appels
entrants. En effet, les appels sortants effectués auprès de
clients ou de prospects ont leur importance, ils aboutissent à de la
vente directe ou à de la création de trafic pour le compte du
réseau.
B.3 Complémentarité de la banque
traditionnelle et la banque à distance :
Ces outils sont bien acceptés aujourd'hui dans
les banques dans la mesure où ils sont complémentaires aux
agences. Lorsque les agences ferment le soir, le week-end et les jours
fériés, c'est la banque à distance qui prend le relais. De
plus, le contact humain étant un atout indéniable de la banque de
proximité, la banque à distance peut être
complémentaire au réseau en proposant des services
spécifiques et une proximité nouvelle adaptés à des
cibles de clientèles réceptives et mieux
informées.
B.4 La banque à distance et la nouvelle donne
:
Le développement des activités de banque
modifie la donne aussi bien d'un point de vue financier, que technologique et
réglementaire :
i' Les services de banque à distance augmentent
les recettes d'exploitation des services bancaires, en raison de la baisse du
coût moyen de transaction (réduit de 50% par
téléphone et de 93% par Internet, selon Unisys 1997), de la
délocalisation des activités de service qui diminue les frais de
structure, ainsi que des produits cachés (frais de connexion à
Internet pour réaliser des opérations traitées
gratuitement au guichet).
i' La circulation électronique des flux
d'information pose le double problème de la fiabilité et de la
sécurisation.
i' La croissance rapide des transactions à
distance rend nécessaire un cadre juridique et réglementaire
tangible, aussi bien pour déterminer la loi applicable à une
offre d'investissement en ligne à caractère mondial que pour
déterminer, en matière fiscale, si un fournisseur Internet avec
un serveur situé dans le pays de ses clients étrangers peut
être considéré comme y possédant un «
établissement stable ».
III.5.2 Limites
Si la banque à distance a beaucoup d'avantages
aussi bien pour le client que pour la banque, il existe cependant certaines
limites :
i' En effet, l'ouverture du marché national
favorise l'entrée de nouveaux concurrents.
i' Créer un réseau d'agences demande un
investissement exceptionnel.
i' En revanche, créer et vendre des produits sur
un centre d'appels ou sur Internet est à la portée d'un
challenger.
i' De plus, il faut veiller à ce que la banque
à distance ne se substitue pas à la banque traditionnelle. Car,
même si elle plait à une clientèle « active »
dont les jeunes, il ressort que les clients « adultes » des banques
ont besoin de contact humain pour développer une relation de
confiance.
V' Enfin, il est important de préciser que
« l'agence » est économiquement efficace. En effet
c'est l'agence qui est le principal générateur de
bénéfice parmi tous les canaux disponibles. Le conseiller de
clientèle est le principal acteur de la relation commerciale, la
majorité des ventes passent par lui. La banque à distance n'offre
pas un service suffisamment complet pour vendre des nouveaux
produits.
Elle peut intervenir au moment de la recherche
d'informations et des différentes opérations après-vente.
Ainsi la banque à distance n'a pas de raison d'être sans le
soutien d'un réseau en dur.
La révolution technologique en matière
d'information et de communication a entraîné l'apparition de la
banque par Internet et a poussé certaines banques commerciales à
la multi canalisation de la distribution de leurs services.
Cependant, beaucoup d'individus estiment que le
principal inconvénient de cette « banque sans guichet » est le
manque de contact humain ; et dans notre « société »,
le « relationnel » a une importance particulière. C'est
pourquoi tous les éléments permettant de rassurer le client
tiennent un rôle majeur dans la « nouvelle » relation bancaire
qui prend naissance.
CHAPITRE II:
PRESENTATION DE LA RAWBANK
L
e deuxième chapitre est consacré
à la présentation de la RAWBANK où nous montrons les
éléments susceptibles de fournir une quelconque information
susceptibles de donner une idée sur cette banque, pour
nous permettre de nous fixer sur la gouvernance, les
activités,... de notre champs d'investigation.
II.1 HISTORIQUE29
L'histoire commence en 1922, lorsque Mr. Meral RAWJI
(grand père de M. Mazhar RAWJI, président du conseil
d'administration de la Rawbank) vient s'installer de l'Est du Congo avec sa
famille et lance une petite activité commerciale à Kindu. Il y
étend rapidement ses affaires vers Kisangani et, c'est le début
d'une aventure entrepreneuriale passionnante.
Pionniers mais également visionnaires, les
membres de la famille RAWJI ont investi R.D.C depuis quatre
générations et, les membres de la famille ont fait fi des
troubles qui ont parsemé l'histoire économique, sociale et
politique du pays. Quand d'autres partaient, eux ils renforçaient leur
présence, conscients qu'un pays tel que la R.D.C, fort d'une position
centrale en Afrique et riche d'un impressionnant potentiel humain et
économique, est appelé à jouer tôt ou tard, un
rôle de premier plan au coeur de l'économie mondiale.
Le groupe familial compte aujourd'hui plusieurs
entreprises actives dans le commerce, l'industrie et la finance en R.D.Congo,
à savoir :
29 Source : Marc-E. EVERAERT, RAWBANK. Panorama
2009, p.12
II.1.1 Beltexco
BELTEXCO dont le nom est également celui du
groupe familial est une société de trading
spécialisée dans l'importation et la distribution de produits de
grande consommation.
Plus de 1000 articles figurent dans le portefeuille de
Beltexco qui représente des noms aussi prestigieux comme Colgate,
Palmolive, Nestlé, Bayer, Philip Morris, ...
II.1.2 Prodimpex
Fondée en 1981, Prodimpex est le distributeur
exclusif des produits YAMAHA en RDC. Elle représente les produits des
marques Husqvarna, Kodak, Iveco, Zodiac, Siemens, Shell, Solar,... Prodimpex
dispose également de deux usines de montage pour vélo à
Kinshasa et à Lubumbashi : KINGA 4 X 4 et CYCLOR 4 X 4.
II.1.3 Sogalkin
Créée en 1969, la Société
de Galvanisation de Kinshasa est aujourd'hui le seul producteur en RDC des
tôles galvanisées, tôles peintes, tôles plastiques et
bacs autoportants de première qualité. Sa réputation comme
son marché, dépassent largement les frontières du
pays.
II.1.4 Rafi
Installée au port de Kinshasa, RAFI propose des
services de grutage, de chargement et de déchargement de cargaisons
ainsi que de stockage de marchandises, de logistique et d'entretien des
bâtiments de flotte du groupe dont le nom va croissant.
II.1.5 Proton
Proton se positionne comme un fournisseur de produits,
matériaux et matériels électriques et mécaniques
de haute qualité et de marques réputées de par le monde
telles que SKF, Schneider Electric, MGE, Ortea, Lastek, OEZ,
NKT... Egalement fournisseur de services, l'entreprise se
veut un centre unique de solutions industrielles et techniques.
II.1.6 Marsavco
Marsavco appartenait à UNILEVER avant de
rejoindre le groupe Beltexco. Fondée en 1922, Marsavco est leader dans
la fabrication et la distribution d'huile, de margarine, de savon et de
produits cosmétiques en RDC.
Ainsi, grâce à son réseau de
distribution, le groupe couvre la quasi-totalité du territoire
congolais. Forts de plus de 85 années de présence,
d'investissements et de développements ininterrompus aux quatre coins du
Congo, le groupe a une connaissance profonde du tissu social et des rouages de
l'économie du pays. Il a appris à être proactifs, capables
de réagir en temps réel aux conditions et aux exigences du
marché.
Cette connaissance approfondie du marché et des
multiples besoins des opérateurs économiques à inciter le
groupe à investir dans le secteur bancaire, avec cet esprit de pionnier,
d'entraineur et de leader qui a toujours été celui de Famille
RAWJI. C'est ainsi qu'est née en 2002 la RAWBANK, au terme d'une
réflexion menée dès 1989 mais dont l'aboutissement fut
retardé par les secousses dont a souffert le pays dans les années
90.
II.2 SIEGE ET AGENCES
Hormis le siège social se trouvant à
Kinshasa, la RAWBANK compte aujourd'hui plus ou moins 15 agences sur
l'étendu du territoire congolais. (Voir tableau ci-dessous).
Tableau 2 : Localisation des agences Rawbank
AGENCES DE KINSHASA
> 30 Juin: 3487, Boulevard du 30 Juin
(Gombe)
+243 81 88 70011
> Couronne: 21, avenue Bandundu (Gombe) +243 81 71
51036
> Limete: 7e Rue, Bld Lumumba
+243 81 88 70017
> Utex: 374, avenue Colonel Mundjiba (Ngaliema) +243
99 99 49430
> St Luc: avenue Nguma, Réf Eglise St Luc
(Ngaliema)
+243 81 88 70015
> Hôtel de Ville : Av. du Marché
n°09 (Gombe) +243 99 29 00568
> UPC : Croisement Avenues de la
Libération
et Victoire (Lingwala)
+243 99 80 15924
AGENCE DE BUKAVU
Avenue P.E.Lumumba,
Bâtiment Hotel La Résidence.
+243 99 52 58330
AGENCE DE KISANGANI
11, Avenue Victime de la Rébellion +243 99 86
11324
AGENCE DE MATADI
13, avenue Major Vangu
+243 81 98 01 000 - +243 998 01 00 01
AGENCE DE MATADI Adresse : 13, av. Major
Vangu
Tél. : (+243) 9980 10001
(+243) 81980 1000
Fax : (+33)489240206 Contact : Joseph Heri (
jhe@rawbank.cd)
AGENCE DE LUBUMBASHI
> Lubumbashi : 91, avenue Sendwe
+243 81 98 32 003 - +243 997 00 00 26
> Consulat : 84, avenue Sendwe
+243 99 100 41 84
> DGI : 12, avenue Sendwe
+243 99 100 41 86
> UNILU : rez de chaussée, Home 10, cité
universitaire, Route Kassapa +243 99 100 41 85
AGENCE DE LIKASI
Adresse : 32, Av. Mama Yemo/Likasi Tél. : (+243)
817159002
AGENCE DE KOLWEZI
Adresse : 58, Av. Kamba - Kolwezi Tél. :
(+243)817159001
AGENCE DE MOANDA
4, avenue du 30 Juin
+243 99 80 15920
II.3 NATURE JURIDIQUE
La RAWBANK S.A.R.L., située en
République Démocratique du Congo, est une banque commerciale
indépendante fondée en Mai 2001 - banque de droit congolais - et
autorisée à exercer l'activité de banque commerciale par
décret présidentiel n°040/2001 du 8 Août
2001.
La RAWBANK est établie selon la
législation bancaire de la République Démocratique du
Congo, telle que stipulé par l'ordonnance-loi n°72/004 du 14
Janvier 1972, relative à la protection de l'épargne et au
contrôle des intermédiaires financiers telle que modifiée
par la loi 003/2002 du 2 février 2002 relative à
l'activité et au contrôle des établissements financiers et
de crédit.
A sa création, la banque a obtenu le
bénéfice des avantages du code des investissements par
l'arrêté interministériel n°003 du 31 décembre
2001. Elle a bénéficié ainsi d'une exemption de
l'impôt sur le bénéfice jusqu'à la clôture de
l'exercice 2004. Cette exonération a été étendue en
2005 en vertu des arrêtés interministériels
n°029/CAB/MIN/PLAN/2003 et n°027/CAB/MIN/FIN/2003 du 23 Mars 2003
portant approbation de l'agrément du projet d'investissement de la
RAWBANK.
La RAWBANK figure parmi les plus importantes banques de
la République Démocratique du Congo selon l'attestation du
gouverneur de la BCC.
II.4 ACTIVITES
Les activités de la RawBank se répartissent
en 3 catégories : II.4.1 Commercial Banking
Dans cette catégorie nous retrouvons :
· Les transferts nationaux et internationaux
;
· Le ramassage de fonds ;
· Les avances sur produits et aval d'effets
;
· Les dépôts à vue et à
terme ;
· Les opérations de change et d'arbitrage au
comptant et à terme ;
· L'émission des cautionnements de
marché et lettres de garantie ;
· L'ouverture de crédits documentaires
;
· La négociation des remises documentaires
;
· Le financement des importations et exportations
;
· La mise à disposition des devises cash et
francs congolais.
II.4.2 Private Banking
Dans cette catégorie nous citons :
· Conseil en placement
· Emission des cartes de crédit
(Mastercard)
· Emission des cartes de débit RAPIDOS
(Classic, Gold, Platinum)
· Emission des cartes de débit
prépayées (Maestro)
· Émission des cartes websurfer (pour
l'achat sur le net)
· Banque à domicile (rawbanking)
· Vente et achat de travellers
chèques
II.4.3 Investment Banking
Dans cette catégorie d'activité, nous
retrouvons :
· Conseil aux entreprises ;
· Création d'entreprises ;
· Fusions et acquisitions ;
· Recherche de financement à moyen terme
;
· Analyse des projets d'investissement.
II.5 AUTRES SERVICES A LA CLIENTELE
Depuis son entrée sur le marché
bancaire congolais, la Rawbank n'a cessé de croître grâce
à sa ligne innovatrice de produits et services, couplée à
ses techniques modernes de management. En effet, elle offre un paquet complet
de divers produits et services financiers pour les entreprises et les
particuliers en matière de :
II.5.1 Gestion des capitaux
La Rawbank met à la disposition de sa
clientèle un intéressant éventail d'investissements
englobant les cinq classes et capitaux et leur garantie des
intérêts prospères avec un portefeuille à risques
équilibrés.
II.5.2 Trésor
Pour permettre à sa clientèle une bonne
gestion des ressources, la RB donne un accès à ses clients pour
leur permettre de visualiser et d'anticiper le cours des devises ainsi que
l'échange de celles-ci avec plusieurs options.
II.5.3 Finance commerciale
La Rawbank met à la disposition de ses clients
divers produits de finance commerciale, à savoir : des lettres de
collection, des lettres de crédit, des billets d'échanges et
d'industrie, etc.
En outre, elle fonctionne en tant
qu'établissement commercial de finances en permettant à ses
clients d'avoir des comptes courants avec chèque et carte, des comptes
d'épargne, ainsi que des produits financiers personnels.
Elle est la première banque congolaise
à avoir intégrer le réseau international SWIFT
(Société privée dont l'objet est d'assurer le
fonctionnement d'un réseau international de communication
électronique entre acteurs des marchés financiers) pour le
traitement des transferts internationaux.
La Rawbank est également pionnière en
matière de monétique et dans la distribution des cartes de
crédit MasterCard, en RDC.
Parmi les divers produits et services en
monétique, il y a lieu de citer :
· MasterCard
· Cartes prépayées
(maestro)
· Rawbanking
· Websurfer
· SMS's alerts
· Travellers chèque
· Terminal de paiement
électronique
· GAB RAPIDOS
· Cartes de débit (Classic, Gold et
Platinum).
Selon Thierry TAEYMANS (Président du
comité de direction de la RB), la Rawbank a une maîtrise
complète des technologies de l'information et de la communication pour
poursuivre dans les meilleures conditions, le développement efficace de
la monétique en RDC.
II.6 LES VALEURS DE LA RB
Totalement dédiée à sa
clientèle et avec le souci de la qualité de ses produits et
service, la Rawbank est un entrepreneur financier qui respecte des valeurs
sociétales, tout en étant à l'écoute des besoins et
des attentes de toutes les composantes de ses marchés
cibles.
La Rawbank veille à l'épanouissement de
chacun de ses collègues et collaborateurs, pour partager sa passion
d'entreprise et relever avec succès les défis du marché,
dans le respect bien compris et sans compromis de l'intégrité
intellectuelle, de la transparence, de l'éthique des affaires et de la
déontologie bancaire.
Elle reste attentive à la création de
valeur à long terme nécessaire à la croissance de la
banque, à la pérennité de ses investissements, au
développement de ses coeurs de métiers ainsi qu'à la
satisfaction de ses actionnaires.
La Rawbank se veut être la
référence sur le marché bancaire en matière de
financement des opérations d'exportation et d'importation. Cette
référence se décline en 3 axes : Solvabilité,
Flexibilité, Rapidité.
II.7 MISSION ET OBJECTIFS SOCIO-ECONOMIQUE
II.7.1 Mission
Forts d'une expertise de terrain acquise depuis 1922
dans le commerce et l'industrie au Congo, entourés depuis sa
création des spécialistes des métiers de la banque et de
la finance, la RB focalise ses efforts sur les atouts qui font sa
différence au service du succès de ses clients :
Savoir-faire dans les métiers et connaissance
du tissu économique congolais, qualité de l'accueil et
rapidité des opérations, recherche et développement dans
les TIC bancaires les plus récentes.
II.7.2 Objectifs Socio-économique
Comme toute banque commerciale, la Rawbank exerce en
République Démocratique du Congo (RDC) ainsi qu'à
l'étranger les opérations de crédit et de
dépôt, de bourse, de commission, de placement, d'achat, de gestion
et de vente des actifs financiers, de conseil et d'assurance en matière
de gestion du patrimoine ou du portefeuille.
Elle traite aussi avec les personnes morales que
physiques dans leurs transactions avec leurs partenaires extérieurs et
favorise les opérations financières des organismes
internationaux, ambassades et organismes non gouvernementaux.
Elle vise à exceller dans le transfert, la
négociation et l'ouverture de crédits documentaires, les
encaissements documentaires, les opérations de change et la mise
à disposition des signes monétaires pour permettre aux
exportateurs de financer leurs campagnes d'achat et elle accompagne les
entreprises publiques et certaines organisations non gouvernementales lorsqu'il
s'agit de faire face aux paiements des salaires ou certaines prestations
locales.
II.8 LA STRATEGIE DE LA RB
Dans la perspective du renouveau économique
congolais, la Rawbank se veut être une référence bancaire
de premier plan en R.D.Congo, en termes de solvabilité, de
flexibilité et de rapidité. Pour renforcer en permanence le
niveau d'excellence, la RB met à la disposition de ses clients des
équipes aux compétences professionnelles
régulièrement actualisées ainsi qu'un savoir-faire de haut
niveau dans le NTIC. Pour ce faire, elle met en oeuvre les moyens financiers
utiles et nécessaires, en adéquation avec ses
ambitions.
Dans le déploiement de sa stratégie, la
RB veut être une entreprise cohérente et appréciée
comme telle, gérée avec rigueur, ambition et professionnalisme,
dans le respect de ses clients, de son personnel et de ses
actionnaires.
II.9 COORDONNEES D'IDENTIFICATION B.P : 2499 -
Kinshasa 1
NRC KIN 52 579
ID.NAT.01-610-N39036T
Compte Banque Centrale : 5100
SWIFT: RAWBCDTXXX
Site: www.rawbank.cd
II.10 PARTENAIRES ET CORRESPONDANTS
La RAWBANK travaille en partenariat avec certaines
entreprises dans l'échange ou la sous-traitance en matière de
divers services. Il s'agit de :
· Moneygram ; et
· Celpay.
II.10.1 Moneygram
Pour le transfert d'argent et la messagerie
financière tant sur le plan national qu'international.
II.10.2 Celpay
Dans l'offre des services de banque sur mobile pour les
transactions bancaires sur téléphone portable.
Outre ces partenaires, la RAWBANK dispose d'un
réseau performant de banquiers correspondants aux quatre coins du monde
:
A. USA
· Citibank NA, New York City
· Habib American Bank, New York City
B. EUROPE
· ING Belgium SA/NV, Bruxelles
· Citibank NA, Londres
· Commerzbank, Franckfort
C. AFRIQUE
· Standard Bank of South Africa,
Johannesbourg
· Absa Bank, Johannesburg
D. MOYEN ORIENT
· Habib Bank AG Zurich, Dubaï
E. AUSTRALIE
· National Autralian Bank, New South
Wales
Par ailleurs, les avoirs en banques auprès des
correspondants sont principalement logés auprès de Citybank New
York, Standard Bank of South Africa et Habib American Bank New York ainsi que
quelque placements auprès de Commerz bank et ING Bank. Ces avoirs sont
essentiellement détenus en Dollars américains et en Euros pour
respectivement USD 14,394 millions et EUROS 1,3 millions.
Nous ne pouvons pas parler d'une entreprise sans en
montrer sa structure organisationnelle au travers son organigramme, ce qui se
dégage ci-dessous :
-Marché Corporate -Marché Retail
-Marché Private -Reseau d'Agences -Reseau Moneygram -Reseau
Monétique
-Organisation -Informatique
-Services généraux
II.11 ORGANIGRAMME ET GOUVERNANCE D'ENTREPRISE DE LA
RAWBANK
II.11.1 Organigramme
II.11.2 Gouvernance d'entreprise de la RB
A. Le conseil d'administration
Il est l'organe collégial qui dispose des
pouvoirs les plus étendus pour la gestion de la banque,
l'élaboration de sa stratégie financière,
organisationnelle et commerciale, et donc la réalisation de son objet
social. Sans préjudice et de ses missions légales, il a pour
rôle de veiller à la pérennité de l'organisation en
favorisant l'essor d'un leadership entrepreneurial et tout en s'assurant de la
qualité de la gestion journalière, de la mesure et du
contrôle des risques liés aux métiers de la banque, ainsi
que du respect des principes de bonne gouvernance opérationnelle tels
qu'ils ont été communiqués aux membres du personnel et aux
cadres de direction dès 2003. Le conseil d'administration comme le
président et les membres du comité de direction.
B. Le comité de direction
C'est l'organe opérationnel placé sous
la responsabilité de l'administrateur délégué
entouré de cinq directeurs. Son rôle est de proposer au conseil
d'administration les grandes lignes de la stratégie de la banque,
d'exécuter cette stratégie conformément aux options prises
par le conseil d'administration et d'assurer l'organisation de toutes les
tâches de la gestion journalière, pour ensuite en faire rapport
régulier au conseil d'administration.
C. Comités spécifiques
Ils sont rattachés au comité de
direction qui, en accord avec le conseil d'administration, en définit
l'organisation, les objectifs et les modalités de fonctionnement. Ces
comités sont au nombre de treize.
· Le comité commercial et le comité
trésorerie se réunissent chaque matin
· Le comité crédit siège
chaque mercredi sous la présidence du conseil d'administration
;
· Le comité compliance statue chaque mardi
et jeudi, entre autres sur la qualité des demandes d'ouverture de compte
;
· Le comité d'audit, sous la
présidence de l'administrateur délégué, porte tous
les deux mois une appréciation sur la qualité du contrôle
interne et la pertinence des méthodes comptables et en fait rapport au
conseil d'administration ;
· Se réunissent également selon un
rythme régulier : les comités « budgétaire »,
« comptabilité », « informatique » et «
sécurité informatique », « opérations »,
« ressources humaines », « stratégies et
développements », ainsi que « qualité
».
II.12 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
La qualité des ressources humaines
prévaut pour un fonctionnement optimal de tous les départements
de la banque. L'accent est mis en permanence sur la sensibilisation et la
formation de toutes les équipes à l'accueil du client et à
la maîtrise des techniques des opérations bancaires.
La RAWBANK a démarré ses
activités avec quelques équipes constituées des hommes et
femmes de terrain et d'expérience, auxquelles sont venus s'ajouter des
jeunes universitaires selon un plan de recrutement adapté au
développement rapide de la banque. Elle est ainsi passée de 40
employés au 31 décembre 2002 à 173 fin 2006, pour
atteindre 191 en septembre 2007 soit une multiplication par 5 en 4
ans.
Des plans de formation sont mis en place, tant en
interne qu'en externe et aussi les cadres de la RB bénéficient de
temps à autre de l'expertise des principaux correspondants
internationaux de la banque.
II.13 ORGANISATION COMMERCIALE
Lors de sa création, la RAWBANK était
une banque à vocation essentiellement « Corporate »
mais aujourd'hui elle a élargie sa clientèle aux cibles «
Private » et « Retail ».
II.13.1 L'activité « Corporate »
Elle reste la plus importante en termes d'apports
bruts. Le portefeuille « corporate » de la banque est
reparti en différents secteurs : mines, diamant, pétrole,
distribution, bâtiments, ONG, ambassades, organismes publics et
autres.
Les corporate officers se spécialisent
progressivement par secteur, le secteur des comptoirs de diamant étant
affecté à un spécialiste. Pour Richard LUKUSA (corporate
manager Rawbank Kinshasa), « L'objectif est clair : parler un
même langage que notre clientèle ». Ainsi, grâce
à une offre bien adaptée, la RAWBANK compte parmi ses clients
plusieurs importants comptoirs diamantaires.
II.13.2 L'activité « Private »
Elle cible une clientèle privée «
high standing » qui génère d'importants mouvements
en compte, attirée par la qualité de l'accueil et du service aux
bureaux VIP de la banque et par des produits haut de gamme.
II.13.3 L'activité « Retail »
La clientèle « Retail » est
une clientèle de particuliers salariés d'entreprise en compte
à la banque et de commerçants de bonne notoriété
ayant pignon sur rue. Cette clientèle prend de plus en plus le chemin de
la RB où elle bénéficie de services monétiques
à la pointe du progrès technologique. C'est une démarche
qui anticipe l'évolution de la société congolaise qui,
avec le retour de la normalisation politique et de la relance
économique, voit progressivement renaître une classe moyenne
épargnante et consommatrice.
II.14 LA TRESORERIE
Dans le contexte actuel de redéploiement
progressif des affaires en RDC, la politique de la RAWBANK en matière de
trésorerie porte en grande partie sur l'importance de la
disponibilité de liquidités tant en franc congolais qu'en dollars
aux guichets de la banque pour lui permettre de répondre favorablement
à toute demande de la part des entreprises clientes.
Ces dernières sont actives dans le commerce
international le plus souvent, ce qui amène la banque à traiter
des flux financiers entrants et sortants ainsi que d'importantes
opérations de change, en relation étroite avec les banquiers
correspondants.
II.15 DEPARTEMENT JURIDIQUE ET COMPLIANCE
C'est un département qui relève d'un
processus à vocation transversale au coeur de l'organisation, garant de
la conformité des opérations nées de l'activité des
clients ou initiées par la banque elle-même.
Trois fonctions relèvent de ce département
: 1° La fonction « Contentieux »
Elle fournit de manière générale
tous les conseils et services nécessaires au fonctionnement de la banque
sur les plans juridique et judiciaire. Parmi ceuxci : des avis divers sur des
questions de droit, la rédaction d'actes et de contrats, l'inscription
des garanties, l'accomplissement des formalités nécessaires au
fonctionnement de la vie sociale de la banque, la gestion des contentieux
fiscaux, parafiscaux et judiciaires.
2° La fonction « Compliance
»
Cette fonction existe à la RAWBANK depuis 2003,
époque où il n'y avait pas encore dans le pays des
législations étoffée en matière de lutte contre le
blanchissement d'argent et le financement du terrorisme.
Cette fonction s'attache à sept points en
particuliers :
1. Intégrer les règles de la
législation congolaise ainsi que les normes internationales sur la lutte
contre le blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme dans les
procédures et instructions de la banque ;
2. Examiner les demandes d'ouverture de comptes et les
soumettre au comité compliance pour décision ;
3. S'assurer de la régularisation des dossiers
d'ouverture de compte ;
4. Surveiller les opérations afin de
détecter celles qui sont suspectes ;
5. Assurer la formation du personnel en matière
de compliance ;
6. Contrôler le respect des directives par le
personnel de la banque ;
7. Centraliser les communications du personnel sur les
opérations suspectes et faire les déclarations de soupçon
à la B.C.C.
3° La fonction « Relations
Extérieures »
Cette fonction porte essentiellement sur les contacts
avec les personnalités qui détiennent le pouvoir politique,
économique, législatif et judiciaire dans le but de faire
connaitre davantage la banque et de développer son image de
marque.
II.16 LE CONTROLE INTERNE ET AUDIT
II.16.1 Le contrôle interne
Il est défini au sein de la RAWBANK comme un
système cohérent et global comprenant un ensemble de moyens
humains et techniques ayant pour objectifs :
· La sécurité des opérations,
des biens et des personnes ;
· L'efficacité et la qualité des
services ;
· Le respect des dispositions
législatives et règlementaires ainsi que des normes
professionnelles et déontologique et la promotion d'une culture forte de
contrôle et d'éthique ;
· La production et la diffusion d'une information
fiable, de qualité et rapidement disponible ;
· Le respect des règles, objectifs et
limites fixés par la direction.
Le conseil d'administration entend ainsi s'assurer que
l'ensemble des risques liés aux métiers de banquier est
parfaitement maîtrisé.
II.16.2 Audit
Conformément à l'instruction n°17
de la BCC, la RAWBANK a instauré un comité d'audit composé
de l'administrateur délégué, du directeur administratif,
du directeur financier, du risk manager et de l'auditeur
général.
Ce comité a pour mission de vérifier la
clarté, l'exactitude et la sincérité des informations
fournies au conseil d'administration. Il porte également une
appréciation sur la qualité du contrôle interne et la
pertinence des méthodes comptables adoptées pour
l'établissement des comptes.
L'audit externe est assuré par le cabinet
PRICEWATERHOUSE COOPERS SPRL.
II.17 LA RAWBANK EN AFRIQUE
En cinq ans d'existence, la RAWBANK fait preuve de
performance financière et se classe 19e dans le top 30 des premiers
banques d'Afrique Centrale en 2007 avec un total de bilan de 144,6 millions de
dollars loin derrières la BCDC qui affiche un total de bilan de 215,9
millions de dollars.
Tableau 3 : Top 3 des banques de la RDC en
2007
Rang 2007
|
Rang dans le top 30
|
BANQUES
|
PDG ou DG
|
Total de bilan (en millions de USD)
|
PNB (en millions de USD)
|
1.
|
15
|
BANQUE COMMERCIALE DU CONGO (BCDC)
|
Yves CUYPERS
|
215 930
|
45 742
|
2.
|
19
|
RAWBANK S.A.R.L.
|
Thierry TAEYMANS
|
144 583
|
9 792
|
3.
|
25
|
BANQUE CONGOLAISE (BC)
|
Roger YAGHI
|
119 835
|
N.D.
|
|
Source : Tableau présenté par
nous-mêmes à partir du classement des 30 premières banques
d'Afrique centrale dans Jeune Afrique (Hors-série n°16, éd.
2007, p.123)
II.18 CONCLUSION PARTIELLE
Dans l'articulation de ce deuxième chapitre,
nous sommes allés d'une présentation du système bancaire
congolais en général, à la présentation de la
RAWBANK, question de nous imprégner de la réalité ainsi
que de la structure de l'environnement et du secteur dans lequel évolue
la RAWBANK.
En second plan, c'est de la RAWBANK dont il a s'agit.
Nous avons présenté de façon globale et plus ou moins
succincte notre champ d'investigation, la RAWBANK, qui a neuf ans d'existence
en RD. Congo. Nous avons pu observer que la Rawbank est un géant dans le
monde bancaire et le secteur de la finance en RDC.
CHAPITRE III:
IMPACT DE LA BANQUE A DISTANCE SUR LE
DEVELOPPEMENT DE LA RAWBANK
A
près avoir parcouru les notions
théoriques à notre objet d'étude dans le premier chapitre
et traité des questions touchant au secteur bancaire congolais ainsi que
à la banque à distance, présenté notre champs
d'investigation qui est la RB dans le deuxième chapitre et nous voici
maintenant arrivé au chapitre où nous parlons des notions
liées à la banque à distance dans son application à
la RB.
Nous présentons le profil de la
clientèle de la RB, les outils de la BD utilisé par l'entreprise,
l'impact de ce système au sein des finances de la RB ainsi que les
perspectives de la BD dans le monde et précisément de
l'entreprise que nous avons pris comme cible.
SECTION I : PRESENTATION DE LA CLIENTELLE DE LA RB
I.1 PROFIL DE LA CLIENTELE
I.1.1 Du statut client30
Est client à la RAWBANK, toute personne
détentrice d'un compte dans celleci. L'ouverture d'un compte à la
RAWBANK revient à 1.000 dollars américains minimum et les
conditions d'ouverture sont les suivantes :
a. Pour les personnes physiques
1. Etre majeur (e)
2. Présenter l'original de la pièce
d'identité
3. Déposer les documents suivants :
· Lettre de demande d'ouverture de compte
;
· Deux photos passeport ;
30 RAWBANK, Service d'accueil, fiche de condition
d'ouverture de compte, Avril 2011.
· Photocopie de la pièce d'identité
(C.I., Passeport, Permis) ;
· Autorisation maritale légalisée
(femmes mariées) ;
· Attestation de résidence (pour
étranger) ;
· Spécimen de signature(s) du/des tiers
ayant mandat d'agir sur le compte ;
· Photocopie du registre de commerce et du
numéro d'identification nationale (si la personne est
commerçante).
4. Lettre de l'employeur attestant que le salaire sera
viré à la RAWBANK (pour compte salaire)
5. Premier versement en espèces
6. Souscrire au règlement général
des opérations b. Pour les personnes morales
1. Déposer les documents suivants :
· Lettre de demande d'ouverture de compte
;
· Photocopie du registre de commerce ou de l'acte
accordant la personnalité juridique ;
· Photocopie du numéro d'identification
nationale ;
· Deux photos d'identité des signataires
;
· Copie des statuts notariés et
éventuellement des pouvoirs donnés par la société
ou l'association ;
· Photocopie de la pièce d'identité
du/des gérants (C.I., Passeport, Permis) ;
· Un exemplaire du dernier bilan ;
· Spécimen de signature du ou des
représentants ou mandataires.
2. Premier versement en espèces
3. Souscription au règlement
général des opérations.
Ce n'est qu'à ces conditions que la RAWBANK
prend la décision de l'ouverture d'un compte et il faut préciser
ici que, la décision d'ouvrir d'un compte relève du pouvoir
discrétionnaire de la banque. Ci-dessous, nous présentons
l'extrait de la fiche de souscription à l'ouverture d'un compte à
la RAWBANK.
I.1.2 Catégorisation de la clientèle
a. La clientèle corporate
Dans son portefeuille « corporate », la
RAWBANK compte différentes entreprises évoluant dans des secteurs
très variés (mines, diamant, pétrole, distribution,
bâtiments, ONG, ambassades, organismes publics...). La RAWBANK
répond également aux besoins des PME/PMI rentables du secteur
formel qui répondent à des critères qualitatifs stricts.
(RM Video, Chez Ntemba, New Déesse,...).
b. La clientèle private
La RB fournit un service de qualité à
cette clientèle privée, sélectionnée et bien
connue. Elle estime que cette clientèle est « haut de gamme »,
raison pour laquelle elle offre un service de qualité à cette
dernière.
Cette clientèle est composée entre
autres de dirigeants et de cadres supérieurs de grandes entreprises, de
patrons de PME performantes, de hauts fonctionnaires, de cadres d'institutions
et d'ONG internationales. Les derniers sont accueillis en toute
convivialité dans des bureaux VIP, par des cadres de la banque
formés à cet effet.
Il convient ici de souligner que la RB est
très accueillant dans ses agences. L'efficacité de l'accueil fait
que les clients de la banque se sentent à leur aise et en
sécurité à la RB.
c. La clientèle retail
Cette clientèle est composée des
personnels salariés des entreprises clientes et des indépendants
qui souscrivent à un compte à la RB. Cette clientèle a
pris le chemin de la RAWBANK où elle bénéficie de service
monétiques à la pointe du progrès
technologique.
Pour faire valoir cette catégorie de la
clientèle, la RB développe une large gamme de formules de
crédit adaptées aux différents besoins de la vie
courante.
Nous remarquons qu'au sein de la RAWBANK, la
segmentation de la clientèle est bien faite, avec des objectifs
précis. La démarche marketing au sein de la RAWBANK est
centrée sur le client avec un objectif très clair : «
Parler le même langage que le client ».
En se fixant un tel objectif et avec une telle
segmentation, les portes du relationnel s'ouvre car la banque connait ses
clients, leur catégorie et statut, leurs attentes (comme nous le verrons
un peu plus loin dans ce chapitre) et sait ainsi personnaliser ses produits et
services en fonction de tout cela.
La RAWBANK a su donc comprendre que l'activité
bancaire repose sur sa clientèle, non seulement sur le plan
transactionnel, mais aussi et surtout aujourd'hui, sur le plan relationnel,
raison pour laquelle elle ne cesse de développer des solutions marketing
liées à la relation individualisée avec le client pour lui
fournir le service qu'il attend et le mettre en confiance pour qu'il reste
fidèle.
Figure 1 : Evolution des ouvertures de comptes de client
externe de la RB
Source : Marc-E. EVERAERT, RAWBANK. Panorama
2009, éd. RAWBANK, Kinshasa, Juin 2010, p.8
L'évolution des comptes des entreprises
privées et publiques sont passées en 2007 de 1.347 comptes
ouvertes à 3.196 comptes en 2008 et pour terminer avec 3.069 comptes en
2009. Pour les entreprises privées et publiques, nous avons
remarqué une évolution croissante de comptes en 2007 de 1 347
à 3 196 en 2008 et en 2009 on constate une diminution de 3 069 comptes
ouvertes en 2009 donc en soit 127 comptes on été soit suspendus
ou clôturés.
Il convient ici de retenir une autre catégorie
de la clientèle que nous appelons « clientèle
interne ». Cette clientèle est composée des personnels
de la RAWBANK.
La RAWBANK a su ainsi s'adapter aux exigences
marketing qui veulent que « vous puissiez être vous-même
client de votre société pour mieux comprendre ceuxci »,
mais à la seule différence qu'ils ne sont pas taxés comme
étant des clients ordinaires, parce qu'ils constituent un cout pour
l'entreprise en ce sens que les outils de la BD sont presque
gratuits.
Figure 2 : Evolution du nombre de la clientèle
interne (Employé) de la RB
Source : Marc-E. EVERAERT, RAWBANK. Panorama
2009, éd. RAWBANK, Kinshasa, Juin 2010, p.47
Au 31 décembre 2009, il y a eu 433 membres du
personnel, la banque est désormais un des plus grands employeurs du
secteur bancaire en RDC. Après une croissance de 300 personnels en 2008,
ce rythme de croissance est passé à 433 en 2009 afin de
répondre avec un maximum d'efficacité aux besoins de la
clientèle de plus en plus nombreuse.
Nous remarquons, une évolution croissante des
comptes au sein de la RB, ceci nous amène à dire que les diverses
commissions provenant du système de la BD sur les comptes de clients
externes ont un impact positif sur les finances/recettes de
l'entreprise.
SECTION II : LES OUTILS DE LA BANQUE A DISTANCE AU SEIN
DE LA RAWBANK
II.1 LES PRODUITS MONETIQUE
La monétique permet de mettre à la
disposition de la clientèle bancaire des moyens de paiement et des
services de paiement électronique rapide, fiable et
sécurisé. Il s'agit notamment des cartes bancaires, des
distributeurs automatiques des billets et des terminaux de paiement
électronique.
Les principaux avantages de la monétique sont
ceux d'une banque à distance : plus besoin de passer les heures aux
guichets pour retirer de l'argent. Les produits monétique permettent
d'avoir accès 24h/24 aux services bancaires
spécifiques.
La carte de paiement est un moyen de paiement
présenté sous forme de carte plastique, équipée
d'une bande magnétique et éventuellement d'une puce
électronique. Il existe plusieurs sortes de cartes, en fonction de leur
vocation :
II.1.1 Carte de débit
Sont des cartes à débit immédiat,
liées automatiquement au compte du client, le mode de fonctionnement des
paiements équivaut à celui d'un chèque. Autrement dit,
dès que l'achat est accepté par le client, équivalente est
sur son compte dans les 24 heures.
A. Carte de débit Rapidos
Les cartes de débit Rapidos, sont des cartes
liées automatiquement aux comptes courant du client.
A.1 Caractéristiques du produit
|
Classic
|
Gold
|
Platinum
|
Type de compte
|
Retail
|
Retail
|
Private
|
Frais annuels
|
USD 25
|
USD 50
|
USD 100
|
Mini statement
|
USD 1 (à la demande)
|
New pin
|
USD 10
|
USD 10
|
USD 10
|
Remplacement de la carte
|
USD 25
|
USD 50
|
USD 100
|
Retrait max/jour (ATM)
|
USD 500
|
USD 1 000
|
USD 3 000
|
Retrait
max/semaine (ATM)
|
USD 1 500
|
USD 3 000
|
USD 6 000
|
Frais de retrait (ATM)
|
0.5% MIN USD 1
|
0.5% MIN USD 1
|
0.5% MIN USD 1
|
Utilisations max POS/ jour
|
USD 500
|
USD 1 000
|
USD 2 000
|
Utilisation max POS /semaine
|
USD 1 500
|
USD 3 000
|
USD 6 000
|
Nombre d'utilisation max/semaine sur ATM
|
15
|
15
|
15
|
Nombre d'utilisation max/ jour sur POS
|
15
|
15
|
15
|
Nombre d'utilisation/ semaine sur POS
|
45
|
45
|
45
|
Validité
|
2 ans
|
2 ans
|
2 ans
|
Lieu d'utilisation RDC
|
RDC
|
RDC
|
RDC
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base de données en notre possession
B. Carte Fidélité
Fidélité c'est un compte
d'épargne, pour les particuliers. Il peut être alimente au rythme
convenable du client et l'argent est disponible pour financer les grosses
dépenses, les coups durs ou les coups de coeur. Son but est de pousser
le client à constituer ou de ménager une
réserve.
La carte de débit fidélité est
liée automatiquement au compte fidélité. B.1
Caractéristiques
· Retrait par carte : 0.5 USD
· Achat carte obligatoire : 25 USD
· Validité de la carte : 2 ans
> Retrait sur ATM/jour :
· Minimum : USD 10
· Maximum : USD 250
> Retrait par semaine : USD 750 >
Utilisation sur TPE : Néant.
C. Carte Academia
Academia est un compte destiné à toutes
les personnes âgées de 12 à 28 ans. Compte aux conditions
attractives et avantageuses, il a pour but d'attirer les jeunes afin de les
habituer aux produits bancaires, de les fidéliser à la Rawbank et
de les accompagner avec des produits adéquats à chaque
étape de leur vie. Rawbank sera ainsi leur banque de
référence au moment où ils trouveront leur premier emploi
ou qu'ils auront tout simplement besoin d'une banque.
La carte Academia est liée automatiquement au
compte Academia.
Le compte Academia est flexible grâce à
la carte Academia, le client peut retirer de l'argent dans tous les
distributeurs automatiques de billets et payez ses achat auprès des
établissements partenaires.
C.1 Caractéristiques
> Frais de cartes : USD 15 >
Coût d'opération
> Retrait GAB :
· Minimum : USD 20
· Maximum : USD 150/jour et USD
500/semaine
> Utilisation TPE : Néant
> Utilisation TPE : USD 500/jour et USD 1
500/semaine
D. Carte Franc congolais
Carte franc congolais est une carte de débit en
monnaie locale liées au compte CDF du client « opération
autorise ».
N.B : Le client peut utiliser sa carte chez les
marchands ayant des terminaux de paiement Rawbank.
D.1 Caractéristiques
> Type de compte : compte à vue
CDF
> Frais Annuels : CDF 23 000
> Nouveau PIN : CDF 9 000
> Remplacement carte : CDF 23 000
> Utilisation max sur POS/jour : CDF 300 000
> Utilisation max sur POS/semaine : 1 000 000 >
Utilisation max sur GAB/jour : CDF 40 000
> Utilisation max sur GAB/semaine : CDF 280 000
> Nombre d'utilisation max sur POS/jour : 15
> Nombre d'utilisation max sur POS/semaine : 45
> Nombre d'utilisation max sur GAB/jour : 15
> Nombre d'utilisation max sur GAB/semaine : 45
> Validité : 2 ans
> Mode d'utilisation : la carte peut être
utilisée sur les TPE et GAB en CDF.
II.1.2 Carte de crédit
Ce sont des cartes à débit
différé. Lorsque le client a opté pour une carte de
crédit à paiement différé, le mode de
fonctionnement des paiements équivaut à un crédit
temporaire ou encore à un découvert autorisé. Les montants
des achats sont enregistrés et s'accumulent sans débit
immédiat. Ils sont ensuite prélevés de façon
globale et uniquement en fin mois suivant.
A. Mastercard
Les cartes de crédit Mastercard de la Rawbank
offre une sécurité optimale et un confort de
paiement.
> Le client reçoit un SMS après chaque
transaction ;
> Le client contrôle son budget en permanence
sur www.rawbank.cd ; > Il reçoit chaque mois
le détail de son relevé par e-mail ;
> Il effectue ses paiements en RDC et dans le monde
;
> Il peut retirer de l'argent dans des distributeurs
en RDC et dans le monde entier.
A.1 Caractéristiques du produit
|
Standard
|
Gold
|
Platinum
|
Type de compte
|
Retail
|
Retail
|
Private
|
Limite
|
USD 2 500
|
USD 5 000
|
USD 10 000
|
Provision
|
110%
|
110%
|
110%
|
Frais annuels
|
USD 49
|
USD 199
|
USD 399
|
Frais mensuels
|
N/A
|
N/A
|
N/A
|
Remplacement de la carte
|
USD 99
|
USD 199
|
USD 399
|
Retrait max/jour (ATM)
|
USD 2 000
|
USD 4 000
|
USD 8 000
|
Retrait max/semaine
(ATM)
|
USD 2 500
|
USD 5 000
|
USD 10 000
|
Frais de retrait (ATM)
|
3% MIN USD 10
|
3% MIN USD 10
|
3% MIN USD 10
|
Utilisation max POS/jour
|
USD 2 000
|
USD 4 000
|
USD 8 000
|
Utilisation max
POS/semaine
|
USD 3 750
|
USD 7 500
|
USD 15 000
|
Nombre d'utilisation
max/jour sur ATM
|
5
|
5
|
5
|
Nombre d'utilisation
max/semaine sur ATM
|
15
|
15
|
15
|
Nombre d'utilisation
|
15
|
15
|
15
|
|
max/jour sur POS
|
|
|
|
Nombre d'utilisation
max/semaine sur POS
|
30
|
30
|
30
|
Validité
|
2 ans
|
2 ans
|
2 ans
|
Lieu d'utilisation
|
Partout
|
Partout
|
Partout
|
Intérêt débiteur
|
3.49% Mois
|
3.49% Mois
|
3.49% Mois
|
Clôture du cycle
|
21 de chaque mois
|
21 de chaque mois
|
21 de chaque mois
|
Période de grâce
|
6 Jours
|
6 Jours
|
6 Jours
|
Début de calcul des
intérêts
|
27 de chaque mois
|
27 de chaque mois
|
27 de chaque mois
|
Pénalité de retard de
paiement
|
USD 25
|
USD 50
|
USD 75
|
Pénalité de dépassement de
limite
|
USD 25
|
USD 50
|
USD 75
|
Délai de paiement des
dépenses
|
1 Mois la carte est annulée
|
1 Mois la carte est annulée
|
1 Mois la carte est annulée
|
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base de données en notre possession. N.B
:
i' Fraude : la carte ne peut être
utilisée sans Pin, donc il faut insister que le client ne garde jamais
la carte et le PIN au même endroit. La banque décline toutes
responsabilités.
i' A expiration : s'il y a toujours un solde
sur la carte, le client peut transférer les fonds sur une nouvelle
carte.
B. Websurfer
- C'est une carte prépayée, le client ne
l'utilise donc ce dont vous avez besoin, le risque est ainsi limité
;
- Le client dispose d'une limite d'utilisation qui
correspond à son budget. Si il souhaite de l'augment, il lui suffit de
passer dans son agence pour recharger sa carte ;
- Le client peut consulter l'ensemble de ses
dépenses réglées avec sa carte sur
www.issuers.com.
Pour recharger la carte Websurfer, il faut
:
- Allez dans une agence Rawbank ;
- Remplir la demande de recharge Websurfer ;
- Payer le montant de votre recharge ; et
- Votre carte Websurfer est opérationnelle
endéans les 72 heures.
B.1 Caractéristiques
> Type : prépayé
> Frais annuels : USD 25
> Frais mensuel : Néant
> Remplacement de la carte : USD 25
> Retrait (ATM) : Néant
> Utilisation POS : Néant
> Validité : 1 an
> Lieu d'utilisation : achat sur internet
Uniquement
> A expiration : s'il ya toujours un solde sur le
client transférer les fonds sur une nouvelle carte, frais
USD.
C. Maestro
La carte Maestro de la Rawbank est une carte de
retrait et de paiement internationale. Avec elle, le client n'a plus besoin de
voyager avec des espèces, de chercher comment atteindre sa banque ou son
agence ; il lui suffit de charger sa carte avec le montant qu'il souhaite et de
l'utiliser pour retirer de l'argent sur les GAB ou régler ses achats
chez les commerçants.
La carte Maestro est rechargeable et peut être
utilisée pour plusieurs voyages durant un an. Elle peut ensuite
être renouvelée chaque année. Elle s'adresse à tout
le monde même pour les personnes ne possédant pas encore un compte
à la Rawbank.
La banque garantie la sécurité, dans
l'utilisation de la carte Maestro, grâce au code confidentielle qu'elle
attribut au client. En plus en cas de perte ou vol, le client à la
possibilité de bloquer l'utilisation et d'en commander une nouvelle. La
Rawbank se charge de transférer le solde restant sur la carte ainsi
volée vers votre nouvelle carte.
C.1 Caractéristiques
> Type : Prépayé
> Frais Annuels : USD 50 >
Frais mensuels : Néant > Recharge : 1% Min
10
> Remplacement de la carte : USD 50
> Utilisation POS : Néant
> Retrait (ATM)/jour : USD 1 500
> Utilisation POS/jour : USD 3 500
> Validité : 2 ans.
D. Mastercard traveller's
Lorsque le client fait une demande de visa pour se
rendre à l'étranger, et l'ambassade lui réclame une preuve
de ses moyens de subsistance durant son séjour.
La Rawbank propose la carte prépayée
Mastercard traveler's, qui vous permet, accompagnée d'une attestation
délivrée par la banque, de justifier de vos moyens de subsistance
auprès des ambassades.
> Avantage :
· Pratique pour régler vos dépenses
dans les magasins ;
· Utile pour retirer du cash dans un million de
distributeurs à travers le monde ;
· Un atout fiable pour l'obtention d'un visa
auprès de la plupart des ambassades.
> Comment l'obtenir ?
· Remplir une demande de carte avec
attestation
· Présenter la pièce
d'identité en cours de validité.
La Mastercard traveler's a une validité d'un an.
L'attestation est délivrée avec une validité de deux
semaines.
> Frais :
· Frais d'achat carte : USD 50
· Recharge 3% du montant min USD 25
· Retrait cash : 5%
· 1ère attestation :
gratuite
· 2ème attestation : USD 50
E. Mastercard du cinquantenaire E.1 Caractéristique
> Frais achat carte : débité du montant
rechargé : USD 5
> Frais de recharge : débité sur le
montant rechargé : Minimum USD 10 et maximum USD 1 500
> Frais de retrait cash ATM ou TPE : 1% Minimum USD
5
> Transfert de solde sur une nouvelle carte : USD
10
> Frais solde dormant/Month/Applicable à
expiration de la carte : USD 10
> Remboursement solde : USD 25
> Réémission PIN : USD 5
II.1.3 Les distributeurs automatiques de billets
(DAB)
Les DAB permettent de retirer de l'argent 24h/24 aux
détenteurs des cartes citées ci-haut.
Les retraits avec les cartes internationales se font
par tranche d'USD 200 et les retraits avec les cartes nationales se font aux
distributeurs conformément aux limites liées à chaque
carte.
II.1.4 Le terminal de paiement électronique
(TPE)
Le TPE est une solution de paiement idéale. Il
s'agit d'un appareil installé sur le point de vente des marchands qui,
permet à sa clientèle de régler tous ses achats à
l'aide d'une carte de paiement bancaire (VISA ou Mastercard, carte de
débit).
II.1.5 SMS Banking
Le SMS Banking est un nouveau produit proposé par
la Rawbank qui permet à ses clients de :
· Recevoir un SMS à chaque fois que leur
compte enregistre un crédit
· Recevoir un SMS à chaque fois que leur
compte enregistre un débit
· Interroger la banque (par SMS) pour obtenir le
solde de son compte
· Interroger la banque (par SMS) pour obtenir le
taux de change.
La Rawbank propose les différents services
ci-dessous à notre clientèle :
· Demande de solde sur les différents
comptes du client
· Extrait de compte (5 dernières
transactions)
· Alerte événements créditeurs
sur les comptes
· Taux de change.
Tout titulaire de compte courant ouvert à la
Rawbank peut s'abonner au SMS Banking. L'adhérent inscrit, lors de son
adhésion le(s) compte(s) qu'il souhait consulter et le numéro
d'appel sur lequel il désire recevoir les SMS.
La souscription à cet abonnement est
matérialisée par la signature du présent contrat.
Dès la signature et la validation du contrat au contrat au niveau du
siège de la banque, un SMS est envoyé à l'adhèrent
lui indiquant l'activation de son numéro au service et lui demandant de
confirmer son inscription en envoyant à son tour un SMS comme
indiqué sur le mode d'emploi.
Grâce à ce service, le client a
accès à son compte 24h/24 via son téléphone
portable. Il peut ainsi consulter le solde, ses 5 dernières
opérations en compte et le taux de change.
> Combien sa coûte ?
· Forfait de USD 1.5 comprenant 15 SMS, ensuite USD
0.15 par SMS supplémentaire (facturation chaque fin du
mois).
II.2 RAWBANKONLINE (Les us et coutumes de la DB au sein
de la RB, via Internet)
Rawbankonline31 est un service de banque en
ligne que propose RB pour effectuer à distance les différentes
transactions, à savoir :
· Consultation de comptes ;
· Virements nationaux et internationaux
;
· Messages personnels.
Le Rawbankonline est un service de facilitation des
opérations via internet que la RB offre à ses clients. Cependant
ce service n'est pas sans risque de sécurité tout comme pour la
banque.
31 Le « RAWBANKONLINE » est la nouvelle forme
d'appellation de « RAWBANKING ».
Du côté de la RB, toutes les mesures de
sécurité sont prises pour protéger le au maximum les
transactions effectuées via Rawbankonline.
> Conditions de souscription :
1' Titulaire d'un compte à la RB
i' Souscrire à Rawbankonline :
· Remplir un formulaire de demande ;
· Accepter les conditions d'utilisation
;
· Remettre le formulaire à son gestionnaire
de compte ;
· Récupérer son login et son
Digipass32.
> Frais :
1' Abonnement annuel :
· Retail : USD 50/an
· Corporate : USD 100/an
i' Digipass : USD 50/an
i' Virtual Keyboard : compris dans
l'abonnement
> Operations autorisées
1' Transfert et virement :
· De compte à compte
· Multidevises (exception CDF/devises), si
seulement que le
bénéficiaire est :
o Client RAWBANK : en CDF et en devises o
Client autres banques en RDC :
- En CDF : compensation
- En devises : SWIFT
o Client à l'étranger : SWIFT
32 Le Digipass est le code secret du compte RAWBANKONLINE
du client, il lui permet d'accéder et d'effectuer les différentes
opérations bancaires que la RB lui offre.
i' Consultation des soldes de vos comptes
> Operations non autorisées
:
i' Les opérations de devises vers monnaie locale
(USD vers CDF). > Durée du contrat
:
i' Un an renouvelable par tacite
reconduction.
A. Comment utiliser le Rawbankonline ?
Le nouveau système d'identification
Rawbankonline est composé d'un Digipass et d'un login personnel, il vous
assure une sécurité maximale pour toutes les opérations et
interrogations sur vos comptes bancaires.
A.1 Première utilisation (A faire obligatoirement)
La procédure est la suivante :
i' Allumer son Digipass en appuyant sur la touche «
on » et non « off » qui est pour éteindre ;
i' Saisir le PIN reçu de RB, patienter quelques
instants, un nouvelle écran apparaîtra ;
1' Saisir le nouveau PIN2 composé de quatre
chiffres. Evitez les code facilement identifiable, tel que numéro de
téléphone, date de naissance, etc. ;
i' Confirmer le code PIN ; et
i' Le PIN est désormais valable.
A.2 Comment s'identifier ?
i' Entrer sur le site RB www.rawbank.cd
;
i' Cliquer sur le bouton RAWBANKONLINE ;
i' Saisir son numéro d'abonné dans la case
spécifiée ; 1' Allumer son Digipass
;
i' Saisir son code secret (PIN) ;
i' La Digipass affiche Aplli, saisir le nombre « 1
» (pour identification) ;
1' Introduire dans la case « mot de passe » le
code qui s'affiche sur votre Digipass.
Le code est généré de manière
dynamique et n'est valable que pour une courte durée.
1' Cliquer sur « Valider ».
B. Comment effectuer les opérations sur
Rawbankonline ?
B.1 La condition des comptes
1' Cliquer sur CONSULTATION.
La possibilité d'imprimé les relevés
de comptes est aussi offerts aux clients.
B.2 Signature
B.2.1 Signature unique
Pour ce faire, voici la procédure à suivre
:
1. Allumer votre Digipass ;
2. Saisir votre code secret (PIN) ;
3. Saisir appli « 2 » sur votre Digipass (Pour
signature) ;
4. Un code à 15 chiffres appelés «
challenge » s'affiche sur l'écran et doit être saisi sur le
Digipass ;
5. Saisir dans la case « Signature » le code
généré par votre Digipass ;
6. Cliquer sur « Confirmer ».
B.2.2 Double signature
La double signature concerne ceux qui doivent valider
à deux.
C. Création des bénéficiaires
Les bénéficiaires sont les personnes ou
sociétés vers lesquelles les virements du client sont
adressés. Ils doivent, au préalable, être
enregistrés dans le système.
Il en existe de plusieurs types :
1' Internes ;
1' Externes ; et
1' Internationaux.
C.1 Bénéficiaires Internes
Il s'agit des personnes et/ou sociétés
ayant un ou plusieurs comptes RB.
Pour créer un bénéficiaire Interne,
cliquer sur « Virement » puis sur «
Bénéficiaire Interne » ensuite sur «
Nouveau » ;
Compléter ensuite les champs libres et cliquer
sur « Valider ». Pour le numéro de compte,
prière de suivre la nomenclature suivant : code Agence (par exemple
050101 pour l'agence Rawbank 30 juin) + numéro de compte + la clé
(facultative).
Exemple : 95101-0016890501-64
Code Agence Numéro de compte
Clé
N.B : La raison sociale correspond à
l'intitulé du compte.
Choisir la devise du compte ensuite cliquer sur «
Confirmer » et si le client n'a pas de
bénéficiaires à créer, qu'il clique sur «
Quitter »33.
C.2 Bénéficiaires Externes
Il s'agit des personnes et/ou sociétés
ayant un (des) compte(s) dans une autres banque en RDC.
Pour que le client crée un
bénéficiaire externe, il doit cliquer sur «
Virement » puis « Bénéficiaires
externe » ensuite sur « Nouveau » ;
Choisir la banque bénéficiaire dans liste
déroulante. Cliquer sur « Enregistrer » ;
Remplir les champs sans oublier de sélectionner la
devise du compte et cliquer sur « Valider » ;
Ensuite, cliquer sur « Confirmez » et
si le client n'a plus de bénéficiaires à créer,
qu'il clique sur « Quitter ».
33 Le choix de la devise du compte est indispensable car
cela permet au client, lors de la saisie de son virement, de ne lister que les
bénéficiaires dans une devise donnée (USD, EUR,
FCFA,...).
C.3 Bénéficiaires
Internationaux
Il s'agit des personnes et/ou sociétés
ayant un (des) compte(s) dans une autre banque en dehors de la RDC.
Pour créer un bénéficiaire
international, cliquez sur « Virements » puis sur «
Bénéficiaire Internationaux » ensuit sur «
Nouveau », ensuite remplissez les champs et « Validez
» ;
Le système demandera d'insérer la
signature34.
Ensuite, cliquer sur « Comptes
Rattachés » pour insérer les coordonnées
bancaires du bénéficiaire ;
Remplir les champs et cliquez sur « Validez
» pour approuver les informations renseignées.
Il est important de noter que, pour les virements en
faveur des pays de l'Union Européenne, il est obligatoire d'indiquer
l'IBAN. Pour les autres bénéficiaires, vous pouvez utiliser
l'option « Autre » ;
N.B : la fonction « Recherche » permet
au client de retrouver le code SWIFT de la banque
bénéficiaire.
Et puis « Signer » (Cfr. Le point
II.2.2, pour la procédure détailler) et « Confirmer
» ;
S'il n'y a plus de bénéficiaires à
créer, cliquer sur « Quitter », ensuite sur «
Retour » ; on obtiendra la liste de tous les
bénéficiaires internationaux.
D. Virements
Le client à la possibilité d'effectuer des
virements nationaux et internationaux. D.1 Virement national
Il s'agit d'un transfert de fonds d'un compte RB vers un
compte RB ou autre banque en RDC.
La clientèle de la RB a donc la possibilité
d'effectuer différents types de virements nationaux.
34 Pour ce faire, suivez la procédure
détaillée au point II.2.2 (Signature).
D.1.1 Virement compte à compte
Il s'agit d'un transfert de fonds d'un compte vers un
autre de vos comptes RB dans la même devise.
Pour cela, il suffit au client de :
cliquer sur « Virement » ;
Ensuite « Virement national »
; Puis « Virement compte à compte » ;
Choisir le « Virement Manuel » dans la
présélection et la liste déroulante, sélectionner
le compte à débiter ;
Sélectionner le compte à créditer
parmi les comptes listés, insérer la date du virement
souhaité, indiquer le montant du transfert et le choix de la devise (les
virements se font dans la même devise, c'est-à-dire d'un compte en
Dollars vers un autre compte en Dollars) puis « Valider »
;
Signer la transaction en utilisant le Digipass, puis
cliquer sur « Valider », sur « Modifier »
ou sur « Annuler », selon le choix du client .
D.1.2 Virement vers bénéficiaire
RB
Il s'agit d'un transfert de fonds d'un de vos comptes
vers un bénéficiaire ayant son compte à la RB dans la
même devise.
Suivez la même procédure que pour le
virement précédent :
1. Sélectionner le compte à
débiter et celui à créditer parmi les
bénéficiaires RB préalablement créés (si tel
n'est pas le cas, Cfr. Au point II.3.1 (Bénéficiaire Interne))
;
2. Choisir la date, indiqué le montant du
transfert et la devise ;
3. « Valider » et «
signer » pour confirmer la transaction. D.1.3 Virement vers
bénéficiaire externe en Monnaie Locale (CDF)
Il s'agit d'un transfert de compte en CDF vers un compte
en CDF logé dans une autre banque en RDC.
Suivre la même procédure que pour le
virement précédent :
1. Sélectionner le compte à débiter
et celui à créditer parmi les bénéficiaires
externes ;
2. Choisir la date, indiqué le montant du
transfert et la devise ;
3. « Valider » et «
Signer » pour confirmer la transaction. D.1.4 Virement vers
bénéficiaire externe en Monnaie Etrangère
(M.E)
Il s'agit d'un transfert de votre compte en M.E vers un
compte logé dans une autre banque en RDC dans la même
devise.
Suivre la même procédure que pour le
virement précédent :
1. Sélectionner le compte à débiter
et celui à créditer parmi vos bénéficiaires
externes ;
2. Choisir la date, indiqué le montant du
transfert et la devise ;
3. « Valider » et «
Signer » pour confirmer la transaction.
Le client peut présélectionner une
transaction qu'il effectue régulièrement en choisissant dans la
liste déroulante du champ présélection (ou
l'item35).
4. Sélectionner et remplir les champs
d'application du système, puis « Valider » comme pour
les virements précédents.
Pour que le client retrouve son item, il doit faire
à nouveau dérouler la liste de l'item ; il apparaîtra avec
la nomenclature suivante : le motif suivi du montant initialement
validés.
D.1.5 Historique des virements nationaux
Cette option permet de vérifier le statut de
virements.
Elle a la possibilité de supprimer une transaction
déjà validée uniquement lorsqu'elle affiche le statut
« En attente de transaction » ;
Pour ce faire, il suffit au client de cliquer sur «
la transaction à supprimer » ;
Ensuite cliquer sur « Supprimer »,
puis « Signer » à l'aide du Digipass et enfin «
confirmer » ;
Le statut de la transaction du client deviendra «
Annulation demande ».
35 « Item » est une nouvelle forme
d'appellation de « la présélection » dans le
système de Rawbankonline
D.2 Virement international
Dans la liste déroulante, sélectionnez le
compte à débiter, ensuite choisissez le compte à
créditer dans la liste de vos bénéficiaires.
Pour exécuter cette opération il suffit :
D'indiquer le montant du transfert ; Le choix de la devise ;
La date souhaitée d'exécution de
l'opération, sélection dans la liste déroulante à
qui imputer les frais du transfert ;
Mentionner dans le champ Message, le motif du
transfert ; Et puis « Valider ».
NB : Toute importation des biens et services au
delà de, respectivement de USD 10.000 et USD 2.500 requiert une
souscription à une licence d'importation selon la réglementation
de change.
Dans le cas où le client a déjà
souscrit à une licence, il doit obligatoirement l'indiquer dans la
rubrique « Message ».
« Signer » à l'aide de votre
Digipass et « Confirmer ».
Pour consulter la situation globale des transferts
internationaux, cliquer sur « Virement international » et si
le client souhaite obtenir des informations sur ses anciens virements
effectués, qu'il clique sur « historique des virements
internationaux ».
E. Message personnel
Pour consulter les messages qui vous sont adressés
par la banque, cliquer sur « Messages personnels
».
Remarque : Tous les codes qui
généré par le Digipass du client ont une durée de
vie de 31 secondes. Recommencez la procédure depuis le début. Une
mauvaise manipulation n'entrave pas la sécurité du
système.
SECTION III : IMPACT DE LA BANQUE A DISTANCE DANS LES
FINANCES DE LA RAWBANK
Cette section nous montre l'impact de la BD dans les
finances de la RB, précisément dans ses états financiers
et particulièrement dans la branche des autres revenus parce que c'est
là que les financiers de la banque placent les commissions et frais que
retienne la banque sur ses divers services qu'elle offre à sa
clientèle et en particulier sur le service qui concerne notre travail
(la banque à distance) de 2006 à 2009.
III.1 AUTRES REVENUS (en 000 francs congolais).
N°
|
Libellé
|
2009
|
2008
|
2007
|
2006
|
1
|
Produit sur imprimés BCC et Rawbank
|
384 374
|
210 836
|
130 628
|
80 567
|
2
|
Frais de tenue des comptes
|
1 537 977
|
797 960
|
392 762
|
228 690
|
3
|
Produit sur paiement en faveur des
régies
|
769 415
|
505 121
|
285 818
|
188 550
|
4
|
Commissions sur Mastercard (Cartes de
crédit)
|
874 482
|
510 750
|
-
|
-
|
5
|
Frais sur cartes Rapidos (Cartes de
débit)
|
756 737
|
184 615
|
-
|
-
|
6
|
Reprises aux provisions sur créances
saines
|
746 792
|
140 322
|
-
|
-
|
7
|
Reprises aux provisions sur créances
douteuses
|
1 021 735
|
105 762
|
209 195
|
-
|
8
|
Reprises sur
provision risques conjoncturels
|
-
|
-
|
-
|
210 188
|
9
|
Autres
|
1 318 326
|
687 968
|
330 970
|
43 327
|
|
Total
|
7 409 838
|
3 143 334
|
1 349 373
|
751 322
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base de données en notre possession.
Nous remarquons donc l'impact de la banque à
distance en 2008, où elle a fait son apparition dans la Rawbank et elle
a réalisé dans la commission sur Mastercard une somme de
510 750 000 Fc et en 2009, elle atteint le montant de 874 482 000
Fc, ce qui veut dire que la banque a réalisé une
augmentation de 363 732 000 Fc.
Dans les frais sur cartes Rapidos, la banque
réalise en 2008 le montant de 184 615 000 Fc et en 2009, elle
atteint la somme de 756 737 000 Fc. Ce qui veut dire que la banque
réalise une augmentation de 572 122 000 Fc.
Nous voyons clairement l'impact positif de la banque
à distance au sein de finance de la Rawbank, ce qui a donc permi a la
banque de réaliser un total général en 2008 de 3 143
334 000 Fc et en 2009 de 7 409 838 000 Fc, ce qui veut dire que
la banque réalise une augmentation (de 2008 à 2009 en utilisant
la banque à distance) de 4 266 504 000 Fc.
SECTION IV : PERSPECTIVES
Les institutions financières ont toujours du
mal à évaluer le vrai potentiel du développement des
canaux à distance. Que l'on soit une banque multinationale, avec des
moyens hors du commun ou une petite banque locale dans un pays émergent,
le retour sur investissement de la Banque à distance reste très
difficile à évaluer, en ce sens que :
· Rediriger les clients les mieux instruits vers
Internet ou le call center désengorgerait-il vraiment les agences
physiques ?
· Donner aux clients plus de latitude à
contacter la banque quand ils le souhaitent et où ils le souhaitent ne
revient-il pas à perdre le contact et à prendre le risque de
donner du champ à la concurrence ?
· Faut-il arrêter le redéploiement
d'agences physiques, coûteuses par définition, au profit
d'investissements plus techniques dans le cadre d'une stratégie
multi-canal ? etc.
Tels sont là les questions que nous nous posons
sur les perspectives concernant la banque à distance...
IV.1 ÉVOLUTION DEMOGRAPHIQUE36
La population est une force omniprésente, son
impact est élevé, et son évolution autorise des
prédictions assez sûres. Après tout, les utilisateurs de la
banque à distance de 2020 sont déjà de ce monde. En 2020,
la clientèle de ces services comprendra un grand nombre des jeunes
d'aujourd'hui, comme le montre le graphique ci-dessous. Les jeunes
présentent une capacité de dépense limitée dans les
nouveaux services, mais une propension plus élevée à
adopter les nouvelles technologies.
36 Mark Pickens, David Porteous et Sarah Rotman, «
Scénario pour la banque à distance à l'horizon 2020 »
in Focus note, N°57 Octobre 2009, p10.
Les mouvements de populations seront une autre force
démographique a priori inéluctable, à l'intérieur
des pays en conséquence de l'urbanisation continue, et entre les pays
dans les flux migratoires internationaux.
Selon les prévisions de la Division de la
population des Nations unies (2007), le taux d'urbanisation du monde en
développement sera de 51 % d'ici à 2020, contre 45 % aujourd'hui.
Ce seul phénomène est de nature à stimuler la demande en
instruments de paiement à distance pour les transferts d'argent des
zones urbaines vers les familles restées en zones rurales.
Figure 3 : Démographie dans les pays
développés et dans les pays en développement
Source : Base de données
internationale du Bureau du recensement des États-Unis (cité dans
l'article écrite par Mark Pickens, David Porteous et Sarah Rotman,
« Scénario pour la banque à distance à l'horizon
2020 », in focus note, N°57 Octobre 2009).
La force de la démographie, dans ses
manifestations diverses, crée des conditions favorables à une
adoption rapide de la banque à distance, du fait d'une population plus
jeune et plus disposée à utiliser de nouvelles technologies, et
de la demande des migrants en instruments fiables, pratiques et abordables pour
effectuer des paiements à distance.
Voila même l'impact de la banque à
distance qui s'annonce à l'horizon 2020 de façons positive sur
les finances/recettes de diverses banques ou entreprises qui sont en
activité et qui le seront dans les pays en
développement.
IV.2 PERSPECTIVES ENVISAGEES PAR LA RB
La RB a poursuivi en 2010-2011 sa politique
commerciale de développement et de croissance, en focalisant ses
énergies sur deux points clés de sa stratégie marketing
:
· La proximité du Client tant Corporate
que Retail ; et
· Le lancement de produits innovants dans un
marché concurrentiel.
Selon Thierry Taeymans (Président du
comité de direction à la RB), L'exercice 2012 évoluera
selon la logique de développement que connaît la banque depuis sa
création en 2002. L'accent continuera à être mis sur la
qualité du service en quête de l'excellence, sur la
proximité du client et la performance du réseau, sur le
développement commercial, sur le bon fonctionnement des processus
organisationnels et sur la rentabilité de l'activité, source de
développement et de pérennité.
IV.2.1 Vision de la Rawbank
Dans le déploiement de sa stratégie,
RAWBANK veut être une entreprise cohérente et
appréciée comme telle, gérée avec rigueur, ambition
et professionnalisme, dans le respect des standards de conformité en
vigueur dans les métiers de la banque et de la finance et, ce faisant,
dans le respect de toutes ses parties prenantes.
L'innovation, créatrice de valeur
ajoutée. RAWBANK est un acteur bancaire de référence,
global et innovant, créateur et distributeur de produits bancaires,
financiers et monétiques performants et profitables à l'ensemble
de sa clientèle congolaise et internationale : entreprises
privées et publiques, organismes internationaux, ambassades, ONG et
particuliers.
CONCLUSION GENERALE
A nalyse de l'impact de la banque à distance
sur le développement d'une banque
commerciale : Cas de la RAWBANK, tel
était le sujet examiné dans ce
travail. Pour arriver aux objectifs assignés
à notre étude, nous nous sommes évertués à
répondre à la question ci-après en guise de notre
problématique :
Quelle est l'impact de la banque à distance
sur le développement de la RAWBANK ?
Nous sommes partie de l'hypothèse selon
laquelle la banque à distance permet à la RAWBANK, tout comme
à toutes les autres banques qui l'utilisent, à maximiser
davantage ses profits tout en minimisant ses coûts.
Pour mener à bon port notre investigation, il
était indispensable de scinder notre travail en trois
chapitres.
Le premier chapitre a porté sur la
présentation de concepts de base dont la première section
à porté sur la généralité de la banque, la
deuxième a parlé du système bancaire congolais et la
troisième a été consacré à l'analyse de
l'impact de la banque à distance de manière
générale.
Le deuxième chapitre était
essentiellement basé sur la présentation de la
RAWBANK.
Le troisième chapitre, qui est le chapitre
clé du travail, a porté sur l'analyse de l'impact du
système de banque à distance au sur la rentabilité de la
RAWBANK. Il comprend quatre sections dont la première qui est
consacré à la présentation du statut de la
clientèle de la RAWBANK, la deuxième a porté sur
l'identification des outils de banque à distance de la RAWBANK, la
troisième section a montré l'impact de la banque à
distance dans les états financiers de la RAWBANK et, enfin, la
quatrième section a porté sur les perspectives de la banque
à distance dans le secteur bancaire, de manière
générale, et à la RAWBANK en particulier.
Notre analyse nous a révélé que
les composantes de la banque à distance ont un impact significatif sur
les finances de la RAWBANK. En effet, les produits monétiques, qui sont
une composante non négligeable de la banque à distance
développée par la RAWBANK, affichent des chiffres très
satisfaisants dans les états financiers (en particulier dans la branche
« Autre revenu ») de cette banque au cours des exercices 2008 et 2009
:
i' En 2008 : la banque réalise un montant de
510 750 000 Fc (dans la rubrique commissions en MasterCard (cartes de
crédits)) et de 184 615 000 Fc (dans la rubrique de frais sur cartes
Rapidos (cartes de débits)), ce qui a entrainé une augmentation
du total en 2008 de 3 143 334 000 Fc.
i' En 2009 : la banque atteint un montant de 874 482
000 Fc (dans la rubrique commissions en MasterCard (cartes de crédits))
et de 756 737 000 Fc (dans la rubrique de frais sur cartes Rapidos (cartes de
débits)), ce qui implique une augmentation du total en 2009 de 7 409 838
000 Fc.
Au regard de ce qui précède, nous
confirmons notre hypothèse, en disant que la banque à distance
permet à la RAWBANK, tout comme à toutes les autres banques qui
l'utilisent à maximiser plus encore leurs profits et minimisent leurs
coûts.
Bien qu'il soit difficile d'appréhender la
notion de banque à distance dans toutes ses composantes, nos recherches
nous amènent à formuler néanmoins des recommandations
à la fois à la République Démocratique du Congo et
à la RAWBANK en particulier.
Les principales recommandations peuvent être
énoncées comme suit : > Pour la RDC, il
faudra :
· Définir les principes devant
régir la concurrence entre les prestataires (l'objectif étant de
mettre en balance le souci d'encourager les opérateurs à se
lancer dans l'offre de services bancaires à distance et le risque de
créer ou de renforcer des monopoles allant à l'encontre des
intérêts des clients, ainsi que de promouvoir
l'interopérabilité des différents
systèmes).
> La RAWBANK devra :
· Examiner l'environnement concurrentiel, qui
semble aujourd'hui plus ouvert, et déterminer les moyens à mettre
en oeuvre pour atteindre l'objectif
d'interopérabilité.
· Continuer à mettre en disposition des
produits de la monétique, proposant divers types de cartes bancaires
adaptées aux besoins de chaque client.
· Continuer à confirmer l'ambition d'une
politique de proximité au service du client, en mettant à sa
disposition des agences (dans les coins reculés du pays et de la
capitale), plusieurs GAB (dans les espaces publics),...
· Mettre aussi à la disposition du client
le TPE dans des boutiques ou petites boutiques de la cité (qu'on nome
« ligablo »), en les incitants à les
utiliser.
Rien ne sert à dire que nous avons
été parfaits sur toutes les lignes, mais nous espérons que
ce travail enrichira d'autres lecteurs ou chercheurs qui voudront avoir un
aperçu sur la banque à distance et son impact sur la
profitabilité de la RAWBANK.
RIRLIO 2?Jk2'5(IE
I. OUVRAGES
1. CHAINEAU A., Mécanisme et politique
monétaire , 1ere éd .PUF, Paris,
1974.
2. KATO KALE LUTINA MWANA LUHEMBE, Economie
Politique, éd. Bémaf. 2009.
3. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthode de
recherche en sciences sociales, 4ème éd. Dolloz, Paris,
1971.
4. SHOMBA KINYAMBA S., Méthodologie de
recherche scientifique, éd. MES, KIN-RDC, 2001.
5. SHOMBA KINYAMBA S., Théorie et critique
des faits sociaux, Bruxelles, éd. La Renaissance du livre,
1997.
6. YVES CAPUL J. et GARNIER O., Dictionnaire
d'économie et sciences sociales, nouvelle éd. Hartier,
Paris, 2005.
II. COURS
1. BOLALUETE MBWEBEMBA Eugène, cours de
gestion des institutions financière congolaise, LII Economie
Monétaire, FASEG, UNIKIN, 2009- 2010.
2. KALONZI M., cours de Méthode de recherche
scientifique, ISC-Gombé, 2ème graduat, Kinshasa,
2007-2008.
3. KIYANGA KI N'LOMBI, cours de gestion des institutions
financières, 1ère licence FBA, FASE, UPC,
2009-2010.
III. REVUE
1. ILUNGA KABONGO, « La recherche scientifique dans
une société bloquée », in Zaïre
Afrique, n°84 Avril 1991.
2. Mark PICKENS, David PORTEOUS et Sarah ROTMAN,
« Scénario pour la banque à distance à l'horizon 2020
» in Focus note, N°57 Octobre 2009.
IV. WEBOGRAPHIE
1. http ://
www.google.com/banque
à distance.
2.
http://
www.google.com/BAD/Marché.
3. http : //
www.google.com/banque
à distance/ service offert.
4. http:// www.google.com/ banque à distance/ ses
produits.
5. http ://
www.google.com/impact
de la banque à distance.
6. http: //
fr.wikipedia.org/GAB.
7. http : //
fr.wikipedia.org/wiki/guichet
automatique bancaire.
8.
http://www.wikipedia.fr/wiki/avantages
et limites de la BD.
9.
http://www.wikipédia.cd
/banque à distance.
10. Microsoft. Encarta2009.
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE.........................................................................................1
DEDICACE..........................................................................................2
LISTE D'ABREVIATION ET
SIGLES............................................................3
AVANT-PROPOS..................................................................................4
INTRODUCTION
GENERALE.....................................................................6
I. ETAT DE LA
QUESTION..............................................................6
II. ENNONCE DU
PROBLEME..........................................................7
III.
HYPOTHESE...........................................................................8
IV. INTÉRÊT ET CHOIX DU
SUJET......................................................9
V. TECHNIQUE ET METHODE DE
RECHERCHE....................................10
VI. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DE
L'ÉTUDE...........................11
VII. DIFFICULTIES
RENCONTRÉES.....................................................12
VIII. CANEVAS DU
TRAVAIL.............................................................13
CHAPITRE I : THEORIE SUR LA
BANQUE....................................................14 SectionI :
Généralités sur la
banque.................................................14 I.1
Définition de la
banque...................................................14
I.2 Histoire de la
banque.......................................................15
I.3 Sortes de
banques...........................................................17
SectionII : Le système bancaire
congolais.......................................21
II.1 Aperçu historique de l'évolution du
système bancaire congolais..22 II.1.1 Avant
l'indépendance............................................22 II.1.1
Après
l'indépendance............................................24
II.2 Fonctionnement du système
bancaire.................................31 II.2.1 Organes de
contrôle.............................................31 II.2.2
Mécanisme de contrôle........................................32
II.3 brèves esquisse sur la
microfinance....................................32 SectionIII : La
banque à
distance...................................................33 III.1
Définition....................................................................33 III.2
Etat des lieux &
généralités.............................................33
III.2.1 Les nouvelles attentes des clients..............
..........33
III.2.2 Le marché
actuel.................................................34 III.2.3 Une
stratégie multicanal........................................34
III.3 Les outils de la banque à
distance.....................................35 III.4 Les produits de la
banque à distance.................................39
III.5 Les avantages & les limites de la banque à
distance...............40 III.5.1
Avantages.........................................................40 III.5.2
Limites............................................................44
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA
RAWBANK.........................................52
II.1
Historique....................................................................52
II.1.1
Beltexco.....................................................................53
II.1.2
Prodilmpex.........................................................53 II.1.3
Sogalkin............................................................53 II.1.4
Rafi..................................................................53 II.1.5
proton..............................................................53 II.1.6
Marsavco..........................................................53
II.2 Siège &
Agences............................................................54
II.3 Présentation proprement
dite...........................................56 II.3.1 Nature
juridique..................................................56
II.4
Activités......................................................................57
II.4.1 Commercial
banking.............................................57
II.4.2 Private
banking...................................................57
II.4.3 Ivestement
banking.............................................57
II.5 Autres services à la
clientèle.............................................58
II.5.1 Gestion des
capitaux............................................58 II.5.2
Trésor..............................................................58
II.5.3 Finance commerciale............................................58
II.6 Les valeurs de la
Rawbank................................................59
II.7 Mission & objectifs
socio-économique................................60
II.8 La stratégie de la
Rawbank.............................................61
II.9 Coordonnées
d'indentification.........................................61
II.10 Partenaire &
correspondant............................................62
II.10.1
Moneygram......................................................62 II.10.2
Celpay.............................................................62
II.11 Organigramme & gouvernance d'entreprise de la
Rawbank...64
II.11.1
Organigramme...................................................64 II.11.2
Gouvernance d'entreprise de la Rawbank..................65
II.12 Gestion des Ressources
humaines............................... 65
II.13 Organisation
commerciale...............................................65
II.13.1 L'activité « Corporate
».........................................66 II.13.2 L'activité
« Private »............................................66 II.13.3
L'activité « Retail
»..............................................66
II.14 La
trésorerie...............................................................67
II.15 Département juridique &
compliance.................................67
II.16 Le contrôle interne &
audit..............................................68
II.16.1 Le contrôle
interne.............................................68
II.16.2
Audit...............................................................69
II.17 La rawbank en
Afrique................................................69
II.18 Conclusion
partielle......................................................70 CHAPITRE
III : IMPACT DE LA BANQUE A DISTANCE AU SEIN DE LA RAWBANK...71 Section I :
Présentation de la clientèle de la
RB..................................72 I.1 Profil de la
clientèle.........................................................72
I.1.1 Du statut
client....................................................72 I.1.2
Catégorisation de la
clientèle...................................74 Section II : Les
outils de la Banque à distance au sein de RB...... ......77
II.1 Les produits
monétiques....................................................77 II.1.1
Cartes de débit....................................................77
II.1.2 cartes de
crédit...................................................78
II.1.3 Les
DAB.............................................................82 II.1.4 Le
TPE..............................................................83 II.1.5 SMS
Banking ..................................................83
II.2
Rawbankonline.............................................................84 Section
III : Impact de la BD dans les finances de la
RB.........................88 III.1 Autres
revenus.............................................................88 SectionIV
:
Perspectives...............................................................89
IV.1 Evolution
démographique...............................................91
IV.2 Perspectives envisagées par la
RB.....................................91
IV.2.1 Vision de la
RB....................................................91 CONCLUSION
GENERALE......................................................................92
BIBLIOGRAAHIE................................................... 95 TABLE DE
MATIERE.............................................................................97
|