Etude des propriétés optiques dans l'infrarouge lointain des hétérostructures à base de semi conducteurs Gaas/ Algaas modèle de la fonction diélectrique( Télécharger le fichier original )par Mohammed EL MOUFAKKIR Université Sidi Mohamed Ben Abdellah faculté des sciences Dhar El Mehraz Fès Maroc - Master 2012 |
II-2-3). La bande Reststrahlen (raies résiduelles) [II-6] :Considérons un semi-conducteur sur lequel on envoie une onde électromagnétique de fréquence , donc lorsque nous représentons la fonction diélectrique d~un semi-conducteur (GaAs), et en intéressant à la région appelé le « Reststrahlen » de longueur d~onde 34,57 á á 37,30 [II-3] ( Figure.II-5. et Figure.II-6.), on observe que la réflexion est très forte et la partie réelle de la fonction diélectrique est négative Þ pourquoi ? Pour répondre à ces questions, on va intéresser aux deux zones de fréquences indiquées dans les figures ci-dessous. En effet [II-7]: TO LO Figure.II-5. La partie réelle fonction diélectrique de GaAs, avec la partie restreinte [II-3]. TO Reststrahlen LO 2 LO s 2 TO '( LO) = - =0 Relation LST Figure.II-6. Réflectivité
théorique de GaAs pour des longueurs d'ondes tt> (1er zone) : Reprenons la formule de la fonction diélectrique (formule (II-23)) :
Dont sa partie réelle est donné par : ( )s ai - E RoT2 O (07,2 O -b) 2 ) '( 0) = E +l (II-27) 2 2 2 2 2 ( ) - g TO - 1 D'où, au delà de co -- TO , E ' décroit vers les valeurs négatives ( ' -.< 0 ) (c-à-d :k /). Þ forte absorption d'où forte réflexion. tt> (2éme zone) : Si nous examinons maintenant l'effet des modes longitudinaux, on aura pour LO : ( )2 2 2 - TO TO ( - s LO )
'( °LO ) = IE + 2 2 2 2 2 ( ) - TO - LOg LO 1 Et en négligeant le terme en 2 2 LOg 1 en : ( E6 ) 2 s -IE R°TO '( ° LO ) = IE + " 2 2 El -ifa \ \- - TO '-'-' ' LO 1 Þ A la fréquence LO , la partie réelle ' augmente et repasse par 0 pour devenir positive (c-à-d : k ]) Þ Diminution de l~absorption, d~où diminution de la réflexion. Globalement la tendance n~est pas altéré, dans la région du Reststrahlen on observera bien que la réflectivité est très variable, cependant cette variation a été bien présentée par la résonance de la fonction diélectrique, dont au delà de : TO on aura une augmentation de cette réflectivité qui se traduit par une diminution vers les valeurs négatives de la partie réelle ' de cette fonction. Par ailleurs et au niveau microscopique cette augmentation de la réflexion est due au couplage entre la fréquence de l~onde excitateur et la fréquence des phonons optique TO qui se matérialise aux réflexions optiques. Autrement, la réflexion totale n~est jamais observée, dont une partie de l~énergie de l~onde incidente est toujours absorbée dans le semi-conducteur. Ceci dû au comportement du terme d~amortissement ( j g1 qu~on a pris négligé dans l~étude ci-dessus) ajouté à la dénomination de la fonction diélectrique R . Cependant dans la figure suivant (figure.III.7) nous allons voire plus ou moins les effets de ce terme d~amortissement sur la réflectivité [II-7]. Figure.II.7. Spectres de réflectivité IR de GaP pur calculés pour deux - 1 1 amortissements phonon 5 cm et = 1 cm - = [II-7] Donc, il est clair dans la figure ci-dessus que : plus l~amortissement est faible, plus la réflectivité est élevée. Cependant nous pouvons déduire une simple règle qui dit : plus la qualité du semi-conducteur est élevé plus l~amortissement est plus faible est par conséquent la réflectivité est forte, et réciproquement. |
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