Paragraphe 3 : Le questionnaire et la technique de
questionnement
Avant d'établir notre questionnaire, nous avons
effectué des visites dans le village. Ceci nous a guidé dans
l'établissement de notre questionnaire.
Le questionnaire est structuré de manière
à recueillir le maximum de réponses fiables auprès du
répondant. En effet, le questionnaire doit permettre d'installer un
climat de confiance entre l'enquêté et l'enquêteur en
commençant par des questions relatives à la quantité et la
qualité de l'eau avant de passer aux questions relatives aux
consentements à payer et aux caractéristiques
socioéconomiques. Le questionnaire comporte plusieurs parties.
La première partie du questionnaire nous a permis de
mieux connaitre les modes d'approvisionnement, les quantités
consommées, les principaux usages et la qualité de l'eau
consommée. La deuxième partie constitue la partie la plus
importante du questionnaire car elle présente le scénario. Dans
cette partie du questionnaire, l'individu est préparé à
révéler son consentement à payer. A cet effet nous lui
montrons les avantages liés à la consommation d'une eau potable
et l'opportunité de disposer d'une source d'approvisionnement d'eau
salubre. Il est donc amené à répondre aux questions
suivantes :
-Supposons que la municipalité envisage installer
dans votre village une infrastructure d'adduction collective qui permettra
à chaque ménage de disposer d'eau potable. Seriez-vous
prêts à payer pour participer à ce programme ?
La personne qui répond `' OUI'' se voit adresser une
carte de paiement comportant les montants suivant :
5
|
10
|
15
|
20
|
25
|
30
|
35
|
40
|
45
|
50
|
55
|
60
|
65
|
70
|
75
|
80
|
85
|
90
|
95
|
100
|
Les montants sont exprimés en FCFA.
Les questions A9 ; A10 ; A11 permettent de faire
apparaitre d'une part les perceptions traditionnelles et d'autre part la notion
de microbes et de péril fécal.
Paragraphe 4 : Les limites du travail
Dans ce paragraphe, nous allons passer en revue les limites de
notre travail de recherche. L'étude serait plus intéressante si
les données d'enquête nous permettaient d'utiliser le
modèle probit. Dans ce cas on expliquerait la décision de
participer au programme d'adduction d'eau potable. De plus, compte tenu de nos
moyens financiers dont nous disposons pour cette étude, nous avons
enquêté quelques ménages, alors qu'on aurait pu
l'étendre à tous les ménages de TOGBOTA-OUDJRA.
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