Institut International Des Sciences Ecole
Supérieur de Gestion de Paris
Commercial Et management Groupe PGSM France
MBA Gestion d'entreprises Option: Marketing
Management
Mémoire de Fin d'étude
Du conventionnel au
numérique,
l'e-communication mode de vie moderne des
entreprises
(Cas PME Algériennes)
Réalisé par: Encadré
par:
Mr. BOUANKOUD Achour Mr. FAIDI Sofiane
Mlle. KACI MOUSSA Zahira
Session juin 2011
Remerciements
Nous aimerons avant tout remercier
l'unique « Dieu » pour tous ses bienfaits.
Tout au long de ce projet, nous avons été
très bien entourés par des personnes qui nous ont guidés,
inspiré, encouragé, critiqué et surtout, qui nous ont
permis d'avancer.
A ce titre nous tenons à remercier notre encadreur
Mr. Faidi Sofiane, pour la direction et l'encadrement de ce
mémoire, pour sa présence, ses conseilles et pour l'aide
très précieuse qu'il n'a jamais cessé de nous fournir tout
au long de notre recherche, et surtout pour sa patience.
Nos remerciements s'adressent aussi aux membres du Jury pour
nous avoir honorées en consentant à juger notre travail.
Notre reconnaissance va également à
l'ensemble des enseignants de l'INISCOM, qui nous ont permis, grâce
à leurs savoirs et à leurs persévérances, d'en
arriver jusqu'ici, qu'ils reçoivent tous nos sentiments de respects, de
considérations et de reconnaissances.
Enfin, nous remercions toutes les personnes qui,
scientifiquement ou socialement ont contribué à la
réussite de ce travail.
Je dédie ce travail à mes très chers
parents. Je ne pourrais leur rendre ne serait-ce qu'un millième de tout
ce qu'ils m'ont apporté. Ma gratitude envers eux ne sera jamais assez et
mon amour pour eux ne sera jamais assez intense.
A mes chère soeurs, mes chers frères
A toute ma famille
Enfin, je n'oublie pas mes amis, qui mon soutenu tout au long
du parcours.
Bouankoud Achour
J'aimerais dédier ce travail à toute ma
famille, mes très chers parents que j'aime énormément, ma
soeur, mon frère et à tous ceux qui étaient à mes
côtés, m'ont soutenu, et m'ont encouragé.
Une pensée toute particulière à
Yasmine ma meilleure amie, à mon cher fiancé à ma belle
famille sans Oublier l'ensemble de mes collègues avec qui j'ai
passé une formidable année d'étude.
A tous ces gens-là je dis Merci !
Kaci Moussa Zahira
Table des matières
Introduction général............ .........
...... ......... ...10
Première partie : Partie
Théorique
CHPITRE 1 : La communication
conventionnelle...... ...... ... 12
1. Les objectifs de la communication... 14
1.1. Les objectifs cognitifs 14
1.2. Les objectifs affectifs 14
1.3. Les objectifs conatifs 14
2. La communication interne et externe... ......... ...... 15
2.1. La communication interne ... ...... .........
...... 15
2.2. La communication externe...... ...... .........
... 16
3. Classification des approches de communication ......
......17
3.1. La communication média ...... .........
...... 17
3.2. La communication hors-médias... ............
...... 19
Conclusion... ......... ...... ......... ...... ......... 25
CHAPITRE 2 : L'E-communication............
...... ...... ... 26
1. Définition...... ...... ...... .........
.........27
2. Internet......... ......... ...... ......... ......
.........28
2.1. Définition......... ...... ... .........
...... ....28
2.2. Historique et naissance du réseau......
......... ...... 28
2.3. Les stratégies de communication sur internet
... ...... 30
3. Les outils ... ...... ...... ......... ...... ......... 31
3.1. Le site internet... ......... ...... .........
...... ......31
3.2. Le search Marketing ou l'art d'être
référencé ...... ....34
3.3. L'achat d'espace ......... ...... ......... ......
......35
3.4. Marketing direct ...... ...... ......... ......
.........36
3.5. Le web2.0 ou l'e-Participation...... .........
...... .........38
Conclusion... ......... ...... ......... ...... ......... 42
CHAPITRE 3: La communication conventionnelle
vis-à-vis l'ecommunication... ......... ...... ......... ......
... 43
1. Tableau comparatif ente la communication conventionnelle et
l'ecommunication ...... ...... ......... ......... .........45
2. Analyse de tableau ......... ...... ......... ......
...51
Conclusion... ......... ...... ......... ...... ... ......51
CHAPTRE 4: Le passage du conventionnelle au
numérique 52
1. Le contexte ....54
2. Les facteurs 55
2.1. Facteur technologique...... ...... .........
...... ......... 55
2.2. Facteur sociologique ............... ......
......... ...... ......56
2.3. Facteur économique .....56
2.4. Facteur marketing 60
2.5. Facteur juridique 62
3. Entre continuité et rupture ! 64
4. Entre substitution et complémentarité .........
......... ...... 66
Conclusion .. 68
CHAPITRE 5 : E-communication en Algérie,
contraintes et perspectives 69
1. E-Algérie, les opportunités 70
1.1. Une forte progression du nombre d'internautes
..70
1.2. Prise de conscience et efforts développés
par l'état « Plan stratégique e- Algérie
2013 » ....71
1.3. Internet, média préféré des
jeunes et des cadres en Algérie 79
2. E- Algérie, les contraintes . 88
2.1. Le constat ......... ...... ... ......... ......
.......88
2.2. Les contraintes
..............................................................................
89
Conclusion 92
CHAPITRE 6 : L'impact à la national et à
l'international
I. Impact de l'e-communication à l'international
............ ...... ......
1. Internet accélère le processus de globalisation
2. Webcam, visiophonie, téléconférence,
vidéoconférence et l'avènement de
télétravail
|
93
94
.95
95
|
3. L'Internet favorise une diversité culturelle mais la
langue anglaise s'impose pour le business
|
96
|
II. Impact de l'e-communication à la national
|
....96
|
1. Impact d'Internet sur le Macroéconomie
|
96
|
1.1. Une forte contribution au PIB
|
.97
|
1.2. Une part substantielle de l'emploi
|
..99
|
2. Impact d'Internet sur le Microéconomie
|
101
|
|
2.1. Des bénéfices pour les agents
économiques
|
101
|
2.1.1. Internet améliore la performance des
entreprises
|
.101
|
2.1.2. Impact de l'e-communication sur l'internaute
|
106
|
2.1.3. Internet participe au bien-être du citoyen
|
.106
|
Conclusion
|
108
|
Deuxième partie : Partie pratique
CHAPTITRE1 : L'adoption de la stratégie
e-communication dans les PME Algériennes .....109
I. Présentation 110
1. Objectifs de l'étude 110
2. Méthode de collecte d'informations ..110
II. Les résultats d'enquête 111
1. Qui sont nos répondants? 111
2. Ces PME ; à quel secteur d'activité
appartiennent-elles? 112
3. Que nous disent-elles? 113
3.1. Sur leur utilisation d'Internet ..113
3.2. Sur la finalité ou la raison de leur utilisation
d'Internet ? ...113
4. Internet apporte-elle une valeur ajoutée à ces
entreprises ? 114
5. Ces PME, ont-elles une stratégie e-communication ?
114
6. Les entreprises qui disposent d'une stratégie
e-communication, à quoi leur sert-
elle au juste ? 115
7. Combien sont-elles à disposer d'un site web ? 115
8. Quelles sont les fonctionnalités proposées par
ces sites ? 116
9. Nos entreprises utilisent-t-elles les technologies qu'offre
le Web 2.0 ou prévoient-elle les utiliser? 116
10. Parmi les entreprises ne disposants pas d'un site web,
quelles sont les raisons avancées par ces dernières ? 117
11. Les PME, objets de notre étude, sont-elles
intéressées par les services d'une entreprise qui les
accompagnera dans l'établissement de leur stratégie de
communication sur internet ? 118
12. Analyse des résultats 118
Conclusion 119
CHAPITRE 2 : Création d'une
agence de communication «
e.com »
120
1. Comment on a eu l'idée de création de notre
agence de communication
«
e.com » 121
2. Notre site web «
e.com » 122
3. Voici alors nos offres en matière de communication sur
Internet 123 3.1. Préconisation classique : Le site web, la
clé de voute d'une
e-communication efficace 123
3.2. Faire connaitre le site 124
3.3. Préconisation pour une communication meilleure et de
long terme 125
3.3.1. Outils s'intégrant au site 125
3.3.2. Outils qui sont externes au site 126
3.4. Notre offre spéciale Le PACK ANSEJ
128
Bibliographie 130
Annexe 134
Liste des Tableaux
Tableau n° 1 : Support & Moyens de
communications interne ..16
Tableau n°2 : Approche et moyen de
communication interne 24
Tableau n° 3 : Les grands points de la
qualité du contact 32
Tableau n° 4 : La comparaison entre la
communication conventionnelle et l'ecommunication .45-46-47-48-49-50
Tableau n° 5 : La croissance de l'usage
d'Internet en Algérie 70
Liste des graphiques
Graphique n° 1 : Dépenses
publicitaires mondiales sue mobile (Mds $) .55
Graphique n° 2 : Courbe de Pareto
(répartition des ventes musicales de Wall-Mart) ..57
Graphique n° 3 : Courbe de longue traine
(popularité de la musique en ligne Rhapsody) 58
Graphique n° 4 : Evaluation de la part des
médias dans les dépenses pub mondiales... 60
Graphique n° 5 : Répartition des
internautes algériens par tranches d'âges 80
Graphique n° 6 : Répartiton des
internautes algériens par niveaux d'instructions 81
Graphique n° 7 : L'origine des connexions
.......82
Graphique n° 8 : Fréquences des
connexions 82
Graphique n° 9 : Durées des
connexions ......82
Graphique n° 10 : Lieux des connexions
...83
Graphique n°11 : Média principal
pour s'informer sur l'actualité ...84
Graphique n°12 : Répartition par
raisons de connexion .85
Graphique n°13 : Perceptions de la pub sur
Internet 86
Graphique n°14 : Répartitions par
secteurs d'activité des PME
|
..112
|
Graphique n°15 : Utilisation d'Internet par
les PME interrogées
|
113
|
Graphique n°16 : Raisons d'utilisation
d'Internet
|
113
|
Graphique n°17 : La valeur ajoutée
qu'apporte Internet au PME
|
114
|
Graphique n°18 : Adoption de la
stratégie e-communication par les PME
|
.114
|
Graphique n° 19 : Intérêt de
l'usage de la stratégie e-communication
|
115
|
Graphique n°20 : La disposition d'un site
web ou non par les PME interrogées
|
115
|
Graphique n°21 : Les fonctionnalités
des sites web
|
116
|
Graphique n°22 : Utilisation de
technologies web 2.0
|
117
|
Graphique n°23 : Raisons de non disposition
de site web
|
117
|
Graphique n°24 : Intérêt des
PME pour un accompagnement
|
118
|
Introduction général :
Les petites et moyennes entreprises ont été
reconnus comme contributeurs importants dans le développement
économique de nombreux pays pour cette raison des nouvelles
opportunités s'ouvrent pour elles sur le marché national et
même international.
Il est vital pour les PME de se développer afin de rester
compétitives.
Selon les chercheurs il n'existe pas une théorie unique
qui peut expliquer suffisamment le développement ou la croissance d'une
PME, mais l'importance et l'utilisation de l'Ecommunication est de plus en plus
visible.
La crise financière de 2008 en est le parfait
témoin, durement touché, tous les secteurs économiques
sont en déclin aussi bien sur le plan économique que social. Ce
regard porté par les entrepreneurs de chaque secteur ne les incite pas
à développer des budgets de communication voir tout simplement
à en créer, l'achat d'espace publicitaire,
évènementiel, street marketing, marketing direct etc. Les moyens
de communication proposés au entreprises sont multiples cependant ils
ont un coût que toutes ne peuvent s'offrir, il leur faut donc ruser afin
d'être visible par leur prospect, pour se faire connaitre et ne pas
tomber dans l'oubli.
De l'autre coté les PME travaillant en B to C et ayant
fait le choix de mettre en place une communication peu onéreuse, on peut
remarquer qu'elles en tirent aujourd'hui tous les bénéfices et ce
dans une grande partie grâce à internet.
Internet est reconnu comme un moyen de communication efficace
et peu onéreux financièrement ce qui nous pousse à se
demander si elle est entrain de se positionné comme une alternative
sérieuse au moyens de communications dits conventionnels, Notant aussi
que l'internet est très chronophage, d'où la
nécessité d'établir et de suivre une vraie
stratégie adaptée à ces petits budgets d'une
manière efficiente.
En Algérie, sous la pression sociale et conscient du
rôle important que peut jouer les PME dans le développement
économique et l'absorption du chômage, le gouvernement a pris des
mesures incitatives au profit des jeunes entrepreneurs via des formules tell
que L'ANSEJ, en
leur facilitant la création de leurs micro entreprises
qui sont appelées pour certaines à devenir des PME, la plus part
de ses jeunes ne possèdent aucune connaissances ou compétences en
Marketing ou encore en communication et surtout la E-communication qui semble
la mieux adaptée vu le faible budget de leur entreprises nouvellement
crées.
On se demande donc quelles solutions et outils,
Internet peut apporter en termes de communication à l'entreprise ? Et
quels sont ceux qui sont accessibles aux plus petites PME ?
Afin d'approfondir en mieux notre recherche nous avons
procédé à une enquête, et l'un des plus pertinents
résultats obtenu est que les PME en Algérie sont
intéressées mais pas actrices de l'e-communication, il convient
donc de se demander Pourquoi ?
Plusieurs problématiques ont été choisies
pour ce mémoire, car le thème de notre recherche n'est pas
dépendant d'une seule et unique problématique qui pourrait
être extrêmement révélatrice.
En outre, une étude se basant sur multiples
problématique qui nécessitent plusieurs arguments fournira des
informations solides et plus convaincantes sur le but de la recherche, qui est
de proposer une stratégie de communication efficace et
financièrement abordable via internet pour les plus PME.
Donc dans notre mémoire nous allons essayer de
répondre à la problématique suivante :
· Internet se positionne- elle comme une
alternative aux moyens de communications dits conventionnels ou est-elle
plutôt complémentaire ?
Pour la pratique on a choisi de traiter la question suivante
:
· Quelle stratégie de communication sur
internet pour les petites et moyennes entreprises ?
Première partie : Partie Théorique
Chapitre 1 :
La Communication Conventionnelle
Introduction :
Selon le dictionnaire de l'Académie Française
dans sa neuvième édition, la communication peut se définir
comme : << l'action de communiquer quelque chose à quelqu'un
>>, c'est-à-dire : <<Faire part de, donner connaissance de
quelque chose à quelqu'un, par relation plus ou moins directe avec le
destinataire >>.
Elle peut également être définie comme :
<< un processus par lequel une personne (ou un groupe de personnes)
émet un message et le transmet à une autre personne (ou groupe de
personnes) qui le reçoit, avec une marge d'erreur possible (due, d'une
part, au codage de la langue parlée ou écrite, langage gestuel ou
autres signes et symboles, par l'émetteur, puis au décodage du
message par le récepteur, d'autre part au véhicule ou canal de
communication emprunté)1. >>
Parlant plus précisément de communication
d'entreprise, si l'on se réfère au dictionnaire de marketing
FOUCHER, la communication est divisée en quatre sous-parties:
· La communication globale :
Ensemble des signaux ou des messages émis par
l'entreprise vis- à-vis de tous les publics avec lesquels elle est en
contact.
· La communication commerciale :
Ensemble des signaux et des messages émis par une
entreprise, qui sont susceptibles d'accroître ses ventes ou
d'améliorer son image. C'est un élément constitutif de la
communication globale que l'on peut identifier par ses finalités
propres.
· La communication événementielle
:
Forme de communication reposant sur certains
événements d'ordre sportif, culturel ou social.
· La communication institutionnelle :
Ensemble des signaux et messages émis par une
entreprise et destinés à promouvoir l'image de l'entreprise
auprès de ces partenaires. Le terme anglophone pour cette communication
est <<corporate communication >>2.
1
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?11;s=1487378280;r=1;nat=;sol=0;
2 GILARDI J-C., KOEHL M., KOEHL J-L., Dictionnaire de
Mercatique, Vanves : Foucher, 2005, p. 67-71.
1. Les objectifs de la communication :
Selon Jean-Marc DÉCAUDIN, « les objectifs de la
communication se déterminent en fonction des capacités
spécifiques de la variable communication du marketing mix3
». En effet, dans toute stratégie de communication, il est
nécessaire de savoir pour quelles raisons l'on communique et dans quel
but.
Toute situation de communication a pour objectifs :
· Faire connaître : objectifs cognitifs
· Faire aimer et/ou apprécier : objectifs
affectifs
· Faire agir, acheter : objectifs conatifs
1.1. Les objectifs cognitifs :
Ils ont pour but d'informer en transmettant une information
à un tiers et de faire percevoir un message aux consommateurs afin
qu'ils le mémorisent. Cet objectif traduit la volonté de
l'entreprise de faire connaître un nouveau produit / marque ou une
promotion des ventes.
Au travers de cet objectif, l'entreprise cherche à
accroître sa notoriété, mais elle peut également
vouloir diffuser les caractéristiques d'un produit.
1.2. Les objectifs affectifs :
Lorsqu'une entreprise fixe à sa communication des
objectifs affectifs, elle cherche avant tout à se donner une image
meilleure et à la véhiculer afin de se faire apprécier par
ses clients. Pour Jean- Marc DÉCAUDIN, « l'objectif est de faire
aimer par les cibles de communication l'entreprise, la marque ou le produit
proposé ». Cette vision peut être complétée par
celle d'A. KEMPF et J - M UTARD4 qui écrivent que l'objectif
affectif fait référence à « la représentation
psychologique ou symbolique du produit ou de la marque dans l'esprit du
consommateur ».
1.3. Les objectifs conatifs :
Ces objectifs sont basés sur les comportements de
consommation, et ils ont pour but de faire réagir les consommateurs,
voire de modifier leur comportement dans le but d'accroître les
3 DÉCAUDIN J.M., La communication marketing : concepts,
techniques, stratégies, Paris : Economica, 2003, 3ème
édition, p. 89 4
4 KEMPF A. et UTARD J.M., Communication d'entreprise et
publicité, Paris : Techniplus, 1992, p. 615
ventes d'un produit. Comme le soulignent J-P HELFER et J.
ORSONI5, « communiquer c'est transmettre les informations dans
le but d'obtenir de la part du destinataire une modification de comportement ou
d'attitude ».
2. Communication interne et externe :
La communication d'entreprise dont le principal rôle
est la promotion de l'image ainsi que les produits de l'entreprise englobent
deux dimensions majeures. L'une ne va pas sans l'autre. La première est
la communication interne qui sert à rendre meilleure le climat interne
à l'entreprise en améliorant les relations entre ses
différents membres. Alors que la communication externe sert plutôt
à mieux insérer l'entreprise dans son environnement externe
à savoir la société.
2.1. La communication interne :
La communication interne comprend l'ensemble des actes de
communication à l'intérieur d'une entreprise. Elle remplit de
multiples fonctions : exposer (des résultats), transmettre (des
informations), expliquer (une stratégie), impliquer, motiver ou encore
préparer au changement. Mais elle a également un rôle
fondamental dans la sensibilisation du personnel aux enjeux de l'entreprise en
général. En effet, un employé éprouve le besoin de
savoir où va l'entreprise pour laquelle il s'investit, de se sentir
important dans cette structure et aussi d'être écouté.
2.1.1 Les formes de la communication interne :
Selon l'émetteur et/ou le récepteur, la voix
empruntée par le message transmis n'est pas toujours la même (au
niveau hiérarchique) :
> La communication descendante :
Elle part du plus haut échelon de la hiérarchie
pour arriver au bas de celle-ci. Elle transmet en général des
informations d'ordre opérationnel pour diriger le personnel.
5 DÉCAUDIN J.M., La communication marketing : concepts,
techniques, stratégies. Paris : Economica, 2003, 3ème
édition, p. 90
> La communication ascendante :
Elle emprunte le chemin inverse : elle part donc depuis le bas
pour remonter vers le haut. Elle transmet notamment les questions, doutes ou
difficultés des employés au(x) supérieur(s).
> La communication horizontale :
Elle part d'un échelon de la hiérarchie pour
aboutir à un autre du même niveau (départements). Elle
permet notamment de coordonner les actions interdépartementales.
2.1.2 Les supports ou moyens de communication interne
:
Les moyens écrits
|
Les moyens oraux
|
Journal d'entreprise
|
Téléphone
|
Panneau d'affichage
|
Réunion
|
Rapports écrits
|
Rencontres
|
La boite à idées
|
Entretiens annuels
|
La revue de presse
|
Groupe de travail
|
|
Tableau n°1 : Supports&Moyens de
communication interne .
2.2. La communication externe :
La communication externe de l'entreprise s'adresse à
plusieurs publics : les clients, les partenaires, les médias, les
environnements politique, social et économique, etc. Le but de la
communication externe est de permettre à l'entreprise de mieux
s'insérer dans son environnement, légitimer ses activités
économiques et sociales, minimiser les crises qu'elle peut traverser,
modifier son image... Les outils utilisés sont très
diversifiés et ils incluent les grands médias existants (presse,
affichage, radio, télévision et cinéma). Mais la
communication externe ne se limite pas qu'aux médias. Elle englobe
également les relations presse, les relations publiques, le parrainage
et également l'organisation d'évènements
spécifiques tels que les salons et les foires, etc.
3. Classification des approches de communication :
La communication est un domaine vaste qui regroupe un grand
nombre de supports. Il est nécessaire de classer ces supports afin de
savoir lesquels sont les mieux adaptés à la stratégie de
l'entreprise. Généralement, les supports de communication sont
divisés entre médias et hors-médias. Nous pouvons
préciser cette classification par les techniques primaires et
secondaires qui sont plus vastes et qui incluent entre autres des documents
internes à l'entreprise.
3.1. La communication média :
La communication média est la forme de communication
la plus connue des consommateurs. Elle existe depuis longtemps et est
très prisée par les entreprises pour faire connaître leurs
marques ou produits. Jean-Marc DÉCAUDIN, la nomme «
publicité média » et la définit comme étant :
« la communication diffusée par les entreprises ou les
organisations après l'achat d'un espace dans les grands
médias6 ».
L'appellation média correspond ici aux mass media
c'est-à-dire la presse, la télévision, la radio, le
cinéma, l'affichage. Les mass media sont caractérisés par
le fait qu'ils touchent une audience large avec un message
unique7.
3.1.1. La presse :
La presse est le premier support publicitaire, elle se divise en
trois types : la presse quotidienne nationale, la presse quotidienne
régionale et la périodique.
La presse présente l'avantage de pouvoir diffuser un
message clair avec une relation de proximité avec le lectorat. De plus,
grâce à la diversité des supports, il est possible de
cibler les consommateurs en fonction de critères variés :
géographiques, thématiques, sociologiques... ce média
présente de nombreux atouts : la qualité de lecture, la souplesse
et la possibilité de sélectionner la cible.
Les tarifs de publication varient selon le support choisi, la
page et la grandeur de l'espace publicitaire qui est
utilisé8.
6 DECAUDIN J-M., La communication marketing : concepts,
techniques, stratégies 3ème édition. Paris :
Economica, 2003, p. 111.
7 DECAUDIN J-M., MALAVAL P., Pentacom, Communication :
théorie et pratique, Paris : Pearson Education, 2008 p.36
8 Ibid, p.36-40
3.1.2. La télévision :
La télévision est un moyen de communication de
masse. L'impact de l'utilisation de ce média est très fort; il
permet de couvrir à la fois un marché national et un
marché plus ciblé grâce à la diversité et
l'apparition de nombreuses chaînes thématiques. En
publicité, c'est le deuxième média après la presse.
La publicité à la télévision permet d'expliquer le
fonctionnement des produits et cela grâce à un message clair.
L'inconvénient majeur de ce média est le
coût, il s'agit d'un média onéreux que ce soit à
cause de la conception et la réalisation du spot
télévisé ou de l'achat de l'espace publicitaire aux
chaînes de télévision.
Du fait de ces coûts, ce média ne peut être
utilisé que par des entreprises qui ont un fort budget de
communication.
3.1.3. La radio :
La radio est un média de la vie quotidienne qui couvre
la totalité du territoire. Comme la presse, l'atout de la radio
réside dans le fait qu'elle peut à la fois être nationale
et locale. L'utilisation de ce média pour la communication publicitaire
peut être peu coûteuse et procure l'avantage d'être souple,
rapide et efficace. Grâce à ce faible coût, il est possible
pour les entreprises de décliner les spots ainsi que les messages pour
ne pas être répétitifs.
C'est un média à utiliser pour susciter des
comportements quasi immédiats mais l'inconvénient de ce support
réside dans le fait que l'écoute peut être mauvaise et dans
l'absence de support visuel, ce qui nécessite que les messages soient de
courte durée.
Pour communiquer via la radio, une entreprise a deux options
: elle peut soit utiliser des spots publicitaires soit participer à des
émissions dans le but de promouvoir sa marque ou son produit.
3.1.4. L'affichage :
Ce média se caractérise par le fait qu'il se
situe habituellement dans les milieux urbains. Cette spécificité
permet un excellent ciblage géographique. Ce type de support de
communication est souvent considéré comme envahissant et de
nombreuses lois locales émergent, afin de limiter les affichages.
Les avantages principaux résident dans une audience
très étendue et dans la possibilité de déployer des
campagnes de communication très importantes. La qualité de
reproduction est souvent très bonne mais les affichages peuvent faire
l'objet de vandalisme et être dégradés.
Le coût d'une campagne de communication par affichage peut
être élevé en fonction du
nombre de panneaux loués pour l'affichage ainsi que du
lieu. Il est également nécessaire de prendre en compte la
durée des locations pour définir quel sera le coût.
3.1.5. Le cinéma:
Comme la plupart des supports de communication, ce
média est réglementé par la loi et il interdit de faire la
promotion de l'alcool ou du tabac dans les messages diffusés. Le
cinéma présente l'avantage d'être le support le plus
efficace au niveau de la mémorisation du message. Cette
caractéristique est sans doute liée à la
possibilité de captiver le spectateur grâce à des moyens
techniques excellents.
Le point négatif de l'utilisation de ce
véhicule publicitaire est bien évidemment le tarif, puisqu'il
s'agit du plus cher, mais également la limitation de la cible
liée à l'audience très particulière des
cinémas : jeunes urbains et catégories socioprofessionnelles
supérieures en majorité9.
3.2. La communication hors-média :
Ce type de communication regroupe tous les autres outils qui
permettent à une entreprise de communiquer. Il peut s'agir de parrainage
ou de mécénat, mais également d'actions de relations
publiques ou de publicité sur le lieu de vente. La communication hors
média se caractérise par des actions de marketing direct et des
actions de promotion de ventes qui visent à doper les ventes rapidement.
En règle générale, le budget des entreprises alloué
à la communication hors-média représente 65 % du budget
total de communication. La grande caractéristique de la communication
hors-média est le fait qu'il n'y a pas d'achat d'encart de
publicité à un tiers : ils sont créés par
l'entreprise elle-même.
3.2.1. Communication directe :
La principale forme de publicité utilisée dans
le cadre d'une communication directe est le mailing. Le mailing est un message
général diffusé en grand nombre. L'envoi peut
revêtir plusieurs formes:
· L'asile colis ;
· Le mailing sans adresse ;
· Le mailing avec adresse par voie postale.
9 Ibid, p. 43-44
La majorité des entreprises proposent à leurs
clients la possibilité de recevoir une « newsletter » Pour ce
faire, il suffit pour le visiteur de compléter un formulaire où
il communique ses informations : adresse postale, numéro de
téléphone... grâce aux informations collectées
l'entreprise pourra par la suite envoyer sa « newsletter », par voie
postale. Mais cela n'est pas le seul but de l'entreprise. La récolte
d'informations lui permet également de créer sa propre base de
données clients.
3.2.2. Sponsoring, parrainage et mécénat
:
Ce sont des actions de communication qui visent à
valoriser l'image de l'entreprise. Le principe repose sur l'octroi d'aides
à des clubs, des associations, des organisations dans les domaines
culturel, humanitaire ou sportif par exemple... Ces aides peuvent être de
nature financière, matérielle ou une mise à disposition de
main d'oeuvre.
L'État met en place des politiques d'incitation fiscale
pour les entreprises qui souhaitent parrainer une autre entreprise et prouvent
l'intérêt ou l'efficacité de leurs actions.
Dans le cadre du parrainage ou du sponsoring, l'entreprise va
chercher à améliorer sa notoriété et son image.
Elle attend des retombées directes de cette action de parrainage. En
contrepartie, le filleul doit nommer obligatoirement son parrain et afficher le
logo de l'entreprise. Le choix de l'entreprise que l'on parraine se fait en
fonction de l'image que l'on souhaite se donner.
Il est également possible de parrainer à la
télévision. On a alors affaire à un mix des
méthodes de communication média et hors-média. Le
parrainage à la télévision consiste à financer le
spot ou l'émission qui va suivre mais l'entreprise « parrain »
pourra communiquer avant et après. C'est un moyen utilisé
essentiellement par les grandes entreprises qui ont des gros moyens
financiers.
Le mécénat se distingue du parrainage :
l'entreprise qui procure des aides n'attend pas des retombées
immédiates. C'est une action de communication qui opèrera sur le
long terme et qui aura un plus grand impact que le parrainage. En effet, aux
yeux du consommateur, le fait de pratiquer le mécénat est plus
désintéressé et accroît l'image de l'entreprise.
Contrairement au parrainage, la présence du nom et du logo du
mécène reste très discrète.
3.2.3. Relations publiques :
Pour Jean-Marc DÉCAUDIN, les relations publiques
représentent en marketing la technique de communication qui à le
moins fait l'objet de recherche et qui est le moins théorisée.
Les relations publiques en elles-mêmes sont l'ensemble des moyens
utilisés par une entreprise pour créer un climat de confiance
avec des tiers afin de soutenir l'activité et de la
développer10.
La communication dans le cadre des relations publiques repose
sur le principe que le message est transmis via des relais d'information : le
message passe par des cibles intermédiaires avant d'atteindre le
récepteur final. Les relations publiques sont constituées de
plusieurs techniques et outils.
· Le rapport annuel :
Il s'agit d'un ensemble de documents comptables : le bilan,
le compte de résultats, les dividendes versés aux actionnaires...
Leur première fonction est de présenter les résultats de
l'entreprise aux tiers mais il constitue également d'un moyen de
communication utilisé essentiellement dans le cadre de relations
corporate.
· Le communiqué de presse :
Un communiqué de presse est un texte court de nature
informative et qui permet la diffusion d'un message à une cible
précise, journalistes et leaders d'opinion en majorité.
L'objectif du communiqué de presse est d'attirer l'attention de la cible
afin de les pousser à rechercher des informations
complémentaires.
· Le dossier de presse :
Il s'agit de l'ensemble des documents transmis aux
journalistes à la faveur d'un événement, d'un Temps
fort.... Généralement, le dossier de presse est constitué
uniquement par les documents nécessaires à la transmission d'un
message précis. Les éléments constituant le dossier de
presse sont de natures diverses : photos, fiches techniques, textes
explicatifs...
· Les événements :
Les entreprises de services sont souvent sollicitées afin
de réaliser des événements ou ces derniers sont
réalisés par l'entreprise elles-mêmes dans un but
précis: se faire connaître
10 DÉCAUDIN J-M., La communication marketing : concepts,
techniques, stratégies 3ème édition, Paris :
Economica, 2003, p. 195-196.
auprès de leaders d'opinion et de journalistes. Les
événements permettent d'accroître la
notoriété et la reconnaissance d'une entreprise.
De plus, si les événements sont bien
menés et organisés, cela permet une communication média
grâce aux journalistes présents à
l'événement. Il est nécessaire pour une entreprise de
satisfaire ses prescripteurs lors de manifestations de ce genre.
Les principaux événements utilisés par les
entreprises dans le cadre d'une politique de communication sont :
> Le sport
> Les émissions de télévision,
films et vidéo-clips
> L'environnement
|
> La culture : musique, théâtre, expositions
> Les causes humanitaires et sociales > La recherche
médicale et scientifique
|
|
· Les conférences et les voyages de presse
:
Ce type de communication permet de compléter les
informations fournies aux journalistes en favorisant une relation plus
personnelle et directe tout en mettant l'accent sur l'échange et le
dialogue entre les deux parties.
· Les opérations portes ouvertes
:
Lorsqu'une entreprise décide de faire des
journées portes ouvertes, elle est souvent considérée par
la suite comme une entreprise qui n'a rien à cacher. Les tiers et en
particulier les prescripteurs, sont sensibles à ce genre
d'événement qui suggère une certaine transparence quant
à l'activité de l'entreprise et aux processus de fabrication.
· Les séminaires, les colloques et les
réunions d'information :
Pour que ces techniques soient perçues comme
pertinentes par l'auditoire, il est nécessaire que l'entreprise apporte
de véritables informations. En règle générale,
l'entreprise fournit aux participants un press-book rassemblant les
informations essentielles concernant le niveau corporate, les produits et les
marques.
Il est nécessaire pour les entreprises de se sentir
concernés par ce type de communication car elle présente deux
avantages essentiels : la facilité de mise en oeuvre et le faible
coût de mise en place.
3.2.4. Publicité sur le lieu de vente :
La publicité sur le lieu de vente (PLV) peut être
reliée à l'information sur le lieu de vente (ILV). Ces deux
techniques de communication sont en réalité l'ensemble des moyens
qui sont mis en oeuvre par un annonceur pour valoriser ses produits sur le lieu
de vente. Le rôle essentiel de la PLV est de valoriser un produit et son
positionnement en transmettant un message aux consommateurs potentiels afin de
modifier leur comportement d'achat. La PLV peut se décliner sur
différents supports : des affichettes, des présentoirs, des
panonceaux, des autocollants ou des pliages en carton dits display...
3.2.5. Bouche a oreille :
Le bouche à oreille est considéré par
Jean-Marc DECAUDIN comme étant un support personnel incontrôlable.
Il est défini comme incontrôlable car la source émettrice
du message perd justement le contrôle de ce dernier. On parle de support
personnel car les personnes qui vont communiqué sur le message
émis le font dans un cadre personnel. Il est possible d'initier un
bouche à oreille et certaines entreprises ne s'en privent pas, mais il
est beaucoup plus délicat de le contrôler par la suite et le
message initial peut être modifié.
Les gens du marketing ont très rapidement compris l'impact
du bouche à oreille et son efficacité en matière de
communication.
Le bouche à oreille peut revêtir une forme
particulière : la rumeur. Une rumeur se diffuse dans des communications
personnelles entre personnes proches avec un « effet de source qui la
conforte et renforce11 » (Jean-Marc DECAUDIN). La rumeur se
caractérise par le fait qu'elle est généralement
négative. Une rumeur n'est jamais vérifiée mais si la
personne qui la véhicule considère qu'elle est importante alors
elle peut se développer. Les entreprises qui sont touchées par
une rumeur se retrouvent face à un dilemme : démentir ou ignorer
la rumeur?
La meilleure arme à la disposition des entreprises pour
éviter la naissance d'une rumeur est de diffuser une information claire,
précise et la plus transparente possible. Dans le cas où il est
impossible de contrer la naissance de la rumeur, il peut être pertinent
de la « dé-positionner » en l'attribuant à une source
mal intentionnée ou en culpabilisant les personnes qui l'ont
véhiculée.
11 DECAUDIN J-M., La communication marketing
3.2.6. Les techniques de communication primaires et
secondaires :
Afin de compléter la classification des
supports de communication en média et hors-média, nous pouvons
parler des techniques de communication primaires et secondaires.
Les techniques primaires sont nommées ainsi car leur
premier rôle est de transmettre un message via un acte de communication.
Généralement, les techniques primaires utilisent comme vecteurs
différents médias (télévision, presse,
affichage...).
Les techniques de communication secondaires quant à
elles, n'ont pas pour objectif principal de communiquer. Il peut s'agir de
documents comptables qui ont pour premier rôle une obligation
légale, mais peuvent être utilisés par la suite pour
transmettre des informations sur ses résultats aux tiers. Ces techniques
peuvent être rapprochées de la communication horsmédia.
Le tableau ci-dessous propose une vue synthétique des
différentes approches et moyens de communications:
|
Techniques primaires
|
Techniques secondaires
|
Communication média
|
Presse
|
|
|
Télévision
|
|
|
Radio
|
|
|
Cinéma
|
|
|
Affichage
|
|
Communication hors-média
|
Marketing direct
|
Produit et design
|
|
Sponsoring
|
Packaging
|
|
Mécénat
|
Force de vente
|
|
Parrainage
|
Promotion des ventes
|
|
Relations publiques
|
Lobbying
|
|
Publicité sur le lieu de vente
|
Documents comptables Et financiers
|
|
Bouche à oreille
|
Foires et salons
|
|
|
Annonces de recrutements et forums d'emplois
|
Tableau n°2 : Approche et moyen de
communication interne
Conclusion :
Créer de la valeur pour l'entreprise est pour la
communication un devoir, un engagement, une question d'utilité. Pour sa
part, la communication d'entreprise est un levier stratégique de
création de valeur lorsqu'elle permet de rendre lisibles,
compréhensibles, appropriables les missions, la vision et l'ambition de
l'entreprise. Elle agit sur la fierté d'appartenance, la mobilisation,
l'acceptation du changement permanent, la notoriété et la
réputation. Autant d'éléments, qui, lorsqu'ils ne sont pas
réunis, rendent l'entreprise moins efficace, moins crédible,
moins attirante, plus suspecte aux yeux de ses salariés, de ses clients,
de ses prospects et de ses actionnaires.
Cependant, la mise en place d'une stratégie globale de
communication est désormais un facteur essentiel de réussite.
Elle représente donc une attention et une vigilance de tous les instants
pour les communicants. Le challenge est grand et il faut pouvoir trouver le bon
moyen de communication pour mieux l'adopter et relever le défi.
Malgré la diversité d'outils de communication
conventionnelle, et leurs avantages que peuvent offrir à l'entreprise,
ces derniers connaissent certaines limites comme le coût par exemple que
représente un handicape majeur pour les entreprises nouvellement
crées ou les petites PME qui luttent pour se faire connaitre et ne pas
tomber dans l'oubli. Heureusement, il y a un autre moyen pour communiquer qui
va peut être apporter la solution, on va l'aborder dans notre prochain
chapitre.
Chapitre 2 : L'e-communication
Introduction:
Nous, citadins, sommes aujourd'hui dans une
société de plus en plus complexe. Pourquoi ? Parce que nos
habitudes millénaires, depuis l'arrivée de
l'électricité et du moteur, ont sacrément changé.
En effet, la combinaison explosive de l'électricité et du moteur
-pour ne citer que deux découvertes majeures- a créé de la
mobilité. Tout bouge, tout est dynamique : les idées, les
marchandises, les gens, et, bien sûr, les informations. On parle de
flux.
On parle aussi, de société en réseau, ou
de société de l'information. Mais quelle est
l'invention issue du mariage entre électricité et moteur qui a le
plus bouleversé nos habitudes? Les réseaux informatiques
! Les gouvernements utilisent un autre terme que réseau informatique :
Technologies de l'Information et de la Communication (alias TIC).
Quant à la communication, c'est de l'information en
mouvement, tout simplement, lorsque l'information est traitée,
formalisée, éditée, évaluée,
modifiée, distribuée, bref, lorsqu'il y a transmission
d'information d'un ou plusieurs expéditeurs à un ou plusieurs
destinataires, il y a mouvement d'informations, donc il y a communication. Car
une information c'est statique, c'est figé dans un état, sans
mouvement. Lorsqu'une information est exploitée, animée,
utilisée, elle fait un mouvement. Et ce mouvement, cette dynamique,
c'est la Communication. On communique des informations, c'est-à-dire
qu'on les traite, les analyse, les diffuse, les modère, les traduit, les
édite, les supprime. Lorsqu'on parle de « s'informer », on
parle de réaliser justement une forme de communication.
Cette petite introduction nous amène à parler de
l'E-communication ou la communication électronique, mais c'est quoi au
juste?
1. Définition:
On entend par communication électronique une
communication dans laquelle les informations sont transmises à
l'aide de signaux générés par des équipements
électroniques. Le support physique peut être aussi bien un
support métallique (communication basée sur la transmission de
signaux électriques), une fibre optique (communication basée sur
la transmission optique), ou encore le vide (transmission radio par ondes
électromagnétiques).
L'e-communication c'est aussi la communication à l'aide
d'un ordinateur.
L'utilisateur d'ordinateur peut composer un message à
un terminal qui peut être régénéré au
terminal du destinataire lorsque le destinataire se connecte c'est aussi la
transmission électronique de l'information qui a été
codé numériquement. C'est bien pour cette raison qu'on assimile
généralement les communications électroniques aux
communications numériques, telles que celles qui ont lieu au sein
du réseau internet12.
2. Internet:
2.1. Définition:
«Internet est un réseau de communication
international qui permet tant aux entreprises qu'aux particuliers de
communiquer entre eux grâce à un ensemble de réseaux et
d'ordinateurs. L'architecture du réseau est dite " client-serveur",
c'est-à-dire que les ordinateurs envoient leurs données (les
serveurs) vers d'autres ordinateurs équipés de logiciel client ou
navigateur (browser). Les voies utilisées peuvent être diverses :
lignes téléphoniques, liaisons satellites, câbles, fibres
optiques... »
2.2. Historique et naissance du réseau :
Créé en 1969, Arpanet, ancêtre de
l'Internet actuel, était un réseau financé par le
département américain de la défense et une de ses agences,
l'Advanced Research Projects Agency. Il s'agissait d'un réseau reliant
les centres de recherche de l'armée et les universités
américaines. A ses débuts, il reliait l'Université de
Californie (UCLA Berkeley), Stanford (SRI), l'UCSB et l'Université de
l'Utah. Elargit en 1971, le réseau reliait alors 15 autres sites
universitaires, le MIT et la NASA, puis une quarantaine de machines dès
1972.
12 The free dictionary by Farlex,
http://thefreedictionary.com/electronic+communication
Princeton University, office of communication .WordNet A lexical
database for English http://wordnet.princeton.edu/
En plein contexte de guerre froide, la principale
caractéristique de ce réseau devait être sa
sécurisation. Pour cela, un nouveau protocole d'échange fut
élaboré, le protocole IP, ainsi qu'une nouvelle technologie de
commutation de données par paquets.
En France, dès 1973, le réseau Cyclades
apparaissait, à peu près au même moment que le
réseau Arpanet aux Etats-Unis et suivant les mêmes principes. Le
nom de Cyclades est resté assez célèbre chez les
chercheurs. Alors qu'Arpanet allait donner naissance à l'Internet,
Cyclades fut progressivement démantelé à la fin des
années 70. Le réseau apportait des résultats convaincants
mais l'administration française des télécommunications
avait décidé qu'il n'avait aucun avenir et qu'il fallait tout
miser sur le réseau Transpac, qui permit par la suite le raccordement
des Minitels.
En 1974, c'est la naissance de l'Internet dans sa forme
actuelle. Un certain nombre de réseaux existaient déjà
à travers le monde, mais sans communication entre eux. Le défi
consistait à trouver un langage commun à tous. Ce fut l'objectif
de la conférence internationale qui eut lieu en 1972, à
Washington. C'est la naissance du protocole d'échange TCP/IP, capable de
permettre cette communication entre tous les réseaux existants.
Le réseau se développe alors rapidement, surtout
aux Etats-Unis, auprès des centres scientifiques et universitaires,
grâce au réseau NFSN et financé par la National Scientific
Foundation, une agence du gouvernement américain. En 1980, il est
décidé que le protocole TCP/IP ne serait plus un secret militaire
et tomberait donc dans le domaine public. A partir de ce moment, n'importe qui
pouvait utiliser le réseau gratuitement.
Entre 1980-1993 : c'est la période où le
réseau a le plus souvent été utilisé par le
«monde de la recherche ». En 1986, la National Scientific Foundation
et la NASA frappent un grand coup en décidant d'interconnecter toutes
les universités américaines. Au même moment, de multiples
réseaux voient le jour en Europe.
En France, le réseau Transpac connaît son
apogée. Son atout majeur, c'est qu'il permet de prélever
facilement des taxes. En conséquence, toute recherche tendant à
développer une autre technologie est inopportune. En 1982, seuls
quelques privilégiés disposent d'une boîte à lettres
électroniques aux Etats-Unis ; de nombreuses passerelles et relais sont
alors nécessaires pour se connecter.
Le problème se posa alors au niveau européen :
il fallait une nouvelle technologie, un standard permettant la simplification
des connexions. La solution la plus simple aurait été d'adopter
les protocoles américains, mais les responsables de la politique
industrielle ont préféré chercher une solution à
l'échelon européen. C'est l'apparition de la norme X400, une
norme prometteuse mais qui permettait seulement l'échange de courrier
électronique et surtout totalement incompatible avec les réseaux
déjà existants. L'objectif premier, la simplification,
n'était pas atteint.
Au fil des années 80, les barrières se sont
effacées et le 28 juillet 1988 la France était raccordée
à l'Internet. Renater connectait les strates institutionnelles et
académiques, notamment les universités, les régions entre
elles. Il leur ouvrait ainsi l'accès au réseau international.
Pour les entreprises (à l'exception des constructeurs informatiques et
de quelques points avancés), il a fallu attendre 1994 pour que des
opérateurs privés proposent des services de connexion à
l'Internet. D'abord limité à une offre professionnelle
relativement onéreuse, son accès s'est considérablement
élargi avec l'apparition de nombreuses offres grand public et d'une
nouvelle activité : les opérateurs d'accès au
réseau.
Aujourd'hui, des milliers d'opérateurs d'accès
permettent une connexion, quel que soit sa propre localisation. Bien sûr,
il est vivement recommandé de choisir son point de raccordement au plus
près du site d'utilisation. En effet, le coût de toute
communication comprend obligatoirement deux variables:
· de l'entreprise/domicile au point de raccordement :
coût de raccordement dû au réseau téléphonique
;
· du point d'accès au réseau : le coût,
indépendant de la distance, est négocié sous forme
d'abonnement au débit.
2.3. Les stratégies de communication sur
Internet:
Les enjeux de communication pour une entreprise via le web
diffèrent en fonction de la cible visée. La stratégie de
communication doit donc être adaptée à cette cible.
Afin de définir cette cible, il faut dans un premier
temps définir et comprendre le mode de communication à utiliser
car même si Internet est aujourd'hui un moyen de vendre, sa
fonction principale reste toujours la communication: Internet
est le média interactif mondial par excellence.
L'un des principaux avantages du web réside dans le
fait qu'il permet simultanément une communication de masse, ainsi qu'une
communication personnalisée. La stratégie utilisée se
compose des différentes stratégies de communication, selon la
campagne publicitaire ou le site créé, le choix de la
stratégie se fait parmi les 4 types de stratégies de
communication:
· One-to-many : l'émetteur
ici s'adresse à plusieurs destinataires. Ex : un club qui communique
avec ses différents membres ou les blogs.
· Many-to-many: plusieurs
émetteurs s'adressent à de nombreux destinataires. Ex : les
forums.
· One-to-few : stratégie
sélective avec des accès réservés à un
nombre restreint de personnes, aux professionnels sur le site B-to-B de
l'entreprise par exemple.
· One-to-one: communication qui
repose sur l'e-mailing et la newsletter customisée.
A noter que le choix de ces stratégies est
évolutif car il s'adapte à la campagne de communication que
l'entreprise souhaite mettre en place. La stratégie de communication web
est donc une composante de la stratégie de communication
générale de l'entreprise.
Afin de la mettre en place il existe différents outils
que nous allons ici développer.
3. Les outils :
Afin d'être utilisables au sein de l'entreprise, ces
outils nécessitent un équipement minimum à savoir : un
ordinateur équipé d'une connexion Internet.
3.1. Le site Internet:
Un site Internet pour une entreprise peut être
considéré comme une vitrine, il est mis en ligne grâce
à une adresse unique et est présenté sous forme d'au moins
une page web ou de plusieurs hyper liées entre elles.
Elles peuvent contenir des données textes et
numériques (articles, tableau etc.), des images, des vidéos, des
fichiers, des forums etc.)
Il est possible de créer soit même le site Web
de son entreprise mais il est préférable d'en confier la
création à une agence Web car la création d'un site ne
peut se faire qu'après une intense réflexion sur sa structure et
son contenu afin d'être le plus efficace possible.
Ainsi d'après E.Nuss13, un site internet doit
obligatoirement intégrer les composantes suivantes afin d'être le
plus qualitatif possible et ainsi susciter l'intérêt des
internautes.
Présentation
|
Contact
|
Transaction
|
Ergonomie du site
|
Forums
|
La sécurité
|
Interface graphique
|
Chat
|
Les solutions de commerce
|
Traduction et localisation
|
Enchères
|
en ligne
|
Publication
|
Travail coopératif
|
Les systèmes de paiement
|
Gestion documentaire
|
Conférences
|
La gestion des transactions
|
Moteurs de recherche
|
Centres de contact
|
commerciales
|
Agents de recherche
|
|
L'EDI
|
Tests
|
|
Le défi logistique
|
|
Tableau n°3 : Les grands points de la
qualité du contact (source: E.Nuss, le cyber marketing mode d'emploi,
2001)
Les web masters utilisent dans la conception des sites web un
éditeur de contenu ou CMS (logiciel de création de site Web), les
plus connus sont Dreemweaver et Flash.
Ces logiciels permet de définir la structure du site,
appelée arborescence, et d'y insérer le contenu et une charte
graphique.
Il faut, si celui-ci est disponible, déposer son nom de
domaine (l'adresse Web à laquelle le site sera accessible) auprès
d'un revendeur (aussi appelé registrar).
Il faut ensuite héberger le site sur un serveur
auprès d'un hébergeur. L'hébergeur fournit un espace sur
son serveur qui a la particularité d'être toujours connecté
à Internet. Il est
13 NUSS E. (2001), Le cyber marketing mode d'emploi, Editions
d'organisation, Paris
possible d'héberger le site gratuitement, mais l'espace
fournit sur le serveur sera faible. On distingue 5 types de sites Internet:
3.1.1. Les sites commerciaux ou marchands :
Permettent aux internautes de choisir des produits ou services
et de les régler en ligne.
3.1.2. Les sites de services en ligne :
Offrent la possibilité de souscrire à des
services tels que les abonnements téléphoniques ou Internet, de
réserver des places pour les spectacles, d'accéder à des
services bancaires etc.
3.1.3. Les sites publicitaires :
Ce sont des sites sur lesquels les internautes recherchent de
façon ludique des informations sur l'entreprise ainsi que les produits
et services que cette dernières offre, ces sites sont très
efficaces pour le renforcement de la notoriété de
l'entreprise.
3.1.4. Les sites promotionnels :
Ce sont des sites créés pour des occasions
spéciales comme par exemple le lancement d'un nouveau produit. Ils ont
généralement une durée de vie limitée.
3.1.5. Les sites communautaires (sites d'échange)
:
Ce sont des sites qui mettent à disposition des
internautes tous types de fichiers audios ou vidéo, et bien entendu dans
le cadre de l'entreprise, les vidéos commerciales afin de créer
le buzz. Les sites les plus représentatifs de cette catégorie
sont YouTube, Dailymotion et Deezer
Afin d'être visibles, ils doivent cependant être
connues par les utilisateurs d'Internet. Ils existent donc différents
outils sur la toile permettant de les rendre visibles et de les promouvoir.
3.2. Le Search Marketing ou l'art d'être
référencé :
Le référencement est l'action de
référencer, c'est-à-dire mentionner quelque chose ou y
faire référence. Sur internet, faire un lien d'une page A vers
une ressource B, c'est y faire référence et donc
référencer la ressource B depuis la page A. Par vulgarisation,
l'action générique d'inscription dans les moteurs de recherche
s'est vue appelée référencement.
Les sites sont référencés sur deux types
d'outils de recherche : les moteurs de recherche et les annuaires.
3.2.1. Les moteurs de recherches :
Le référencement naturel ou payant (Search
Marketing)?
Un moteur de recherche est un logiciel permettant de retrouver
des ressources associées
à des mots quelconques aussi appelé mots
clés. Ces ressources sont les pages web précédemment
définies.
Ces outils de recherches fonctionnent en trois étapes
afin de référencer un site:
L'exploration est la première étape. Un robot
(aussi appelé bot, spider, crawler ou agent de recherche) d'indexation
explore le web de manière régulière et automatique afin de
récupérer tous les hyperliens et ressources afin, dans un second
temps, d'indexer tous les mots sur la base de données du moteur de
recherche. Cette base de données fonctionne comme l'index d'un ouvrage
papier en permettant à partir d'un mot ou d'une série de mots de
retrouver rapidement le chapitre dans lequel ils sont insérés.
Enfin la dernière partie, après la saisie de cette recherche, est
de donner les résultats correspondants. Ces résultats sont
classés par ordre de pertinence grâce à un algorithme
(unique et gardé secret par le moteur de recherches) qui donne un poids
à la requête voulue.
Ce type de référencement est dit ' naturel
ou ' organic et est entièrement gratuit.
Les moteurs de recherches utilisent cependant un second type de
référencement : le référencement dit ' payant
.
Les moteurs de recherches mettent à la disposition des
webmasters des outils permettant l'achat de mots clés afin d'apparaitre
en haut des résultats dans les liens dits ' publicitaires ou
' commerciaux ou ' sponsorisés .
Le plus connu de ces systèmes est le fameux ' Adwords
proposé par Google.
L'utilisateur définit le prix maximum qu'il est
disposé à payer pour apparaitre sur les liens commerciaux du
moteur de recherche, il paye une somme inférieure ou égale
à ce coût lors de chaque clic sur son annonce affichée et
toutes les milles apparitions sur le moteur de
recherche. C'est 2 types de paiement sont appelés le
Coût Par Clic (CPC) et le Coût Par Mille (CPM).
3.2.2. Les annuaires :
Les annuaires classent les sites Internet par
catégories, ainsi le visiteur effectuant une recherche peut le faire par
mots clé ou par catégorie. Ils sont généralement
gratuits comme le très connu Yahoo, cependant certains, comme celui des
Pages Jaunes par exemple, sont payants avec des options pour apparaitre en dans
les premières positions.
Leur principe d'utilisation est le même que les moteurs de
recherches grâce à la recherche par mots clé, cependant
l'indexation des pages web se fait par une intervention humaine.
A noter que les annuaires sont de plus en plus
délaissés au profit des moteurs de recherche.
3.3. L'achat d'espace :
3.3.1. Bannières publicitaires Internet:
Aussi appelé « ad banner », il s'agit
d'images généralement animées présentes sur une
page web.
Ces carrés ou rectangles publicitaires ont pour but de
générer du trafic sur le site de l'annonceur via cette image
cliquable.
Le site racine étant rémunéré au CPC,
au CPM ou par un commissionnement sur les ventes générées
par leurs liens.
3.3.2. Liens sponsorisés :
Moins graphique que l'ad banner, le lien sponsorisé
est inclus dans le contenu des sites. Généralement dans les
textes, il se présente sous la forme d'un mot ou d'une suite de mots
cliquables envoyant l'internaute vers une autre page ou un autre site.
Le site racine étant rémunéré au CPC
ou au commissionnement sur la vente par le site annonceur.
3.3.3. Programme d'Affiliation :
L'affiliation sur Internet est le principe par lequel un site
marchand ou commercial propose à un réseau de sites partenaires
affiliés de promouvoir par le biais de bandeaux ou de liens textes ses
produits ou ses services.
Les affiliés sont rémunérés de trois
manière possible : Au CPC, au CPM ou par un commissionnement sur les
ventes générées par leurs liens.
3.4. Marketing direct:
3.4.1. L'e-Mailing :
Un e-Mail est un courrier électronique envoyé
à un plus ou moins grand nombre de destinataires (adresse e-Mail) par un
expéditeur.
L'action d'envoyer un grand nombre d'e-Mail à des
destinataires en ayant fait la demande au préalable (opt in) est
appelée campagne d'e-Mailing.
Les entreprises utilisent l'e-Mail afin de promouvoir leurs
produits ou services, d'informer leurs abonnées sur leur
actualité ou pour promouvoir des actions de communication ou de
promotion limitée dans le temps (présence sur salon, jeux
concours etc.)
L'envoie d'e-Mail étant gratuit, une campagne
d'e-Mailing peut très bien être montée en interne par une
entreprise et constitue ainsi un avantage budgétaire non
négligeable par rapport au courrier papier.
Cependant, au bout d'un certain nombre d'e-Mail envoyé
sur la toile par la même adresse (une centaine en général),
il se peut que l'e-Mail d'expédition soit considéré comme
spam ou blacklisté et donc n'atteigne pas son destinataire. Pour un
grand nombre d'envoi il vaut mieux donc faire appel à des professionnels
de l'e-Mailing ou embaucher une personne connaissant bien toutes les
caractéristiques de ce type de campagne et plus
généralement le Web.
3.4.2. Les newsletters:
Technique d'e-Marketing direct, la newsletter est une lettre
d'information auquel les internautes s'abonnent volontairement (opt in) dans le
but de la recevoir périodiquement sur leur adresse e-Mail.
Sa fréquence de diffusion est variable en fonction du
choix de l'entreprise, elle peut ainsi être quotidienne jusqu'à
annuelle.
Elle contient des informations récentes sur la
société émettrice et est généralement
dotée de liens cliquables renvoyant sur son site afin de
développer les brèves informations qui la constitue.
Enfin, il est conseillé de la créer en accord avec
la charte graphique de la société émettrice afin de rester
immédiatement identifiable par l'internaute.
3.4.3. Le jeu concours :
Technique de promotion des ventes, le jeu concours permet
d'animer la relation client et prospect en faisant passer un message sur un ton
ludique et participatif (généralement sous forme de
questions-réponses), tout en collectant des profils pour la
création d'une base de données.
3.4.4. L'e-Couponing :
Technique d'e-Marketing, le e-Couponing consiste à
proposer aux internautes des bons publicitaires leur donnant droit après
impression à une réduction dans des points de vente physique de
l'entreprise émettrice ou d'un partenaire.
3.4.5. La technologie VoIP :
Est aussi employée dans les entreprises pour faciliter
la communication au moindre coût. VoIP est l'abrégé de
l'anglais «Voice over IP » et est un système de transmission
de la voix sur réseau IP (Internet Protocol), parfois appelée
téléphonie IP ou téléphonie sur Internet
Ex : Skype
3.4.6. La visioconférence ou web
conférence:
Provient de l'union de deux concepts, messagerie
instantanée et VoIP, on aboutit à des visioconférences ou
web conférences
3.5. Le Web 2.0 ou l'e-Participation :
3.5.1. Les flux RSS :
Un flux RSS ou ' Rich Site Summary (Sommaire Riche de
Site Internet) ou ' Really Simple Syndication (Syndication vraiment simple)
est un fichier texte mis à jour périodiquement et
automatiquement (sauf cas exceptionnel), qui liste les titres, sous forme de
liens hypertexte, des derniers articles publiés sur le site de
l'entreprise. En bref, le flux RSS permet aux internautes d'avoir un
condensé des dernières informations proposées par le site
et est donc le complément idéal de la newsletter car il touche
tous les internautes qui vont sur le site de l'entreprise.
3.5.2. Le podcast :
Le podcast permet le téléchargement de fichiers
multimédias audios et vidéos à l'aide de flux RSS sur un
ordinateur ou un baladeur numérique. Cet outils du web permet aux
entreprises de diffuser des contenus audios ou vidéos
tel que des interviews, des reportages, des manuels d'utilisation etc.... et
permet à l'internaute de rester au courant des actualités de
l'entreprise sans avoir à se connecter sur son site.
3.5.3. Les blogs, les micro-blogs:
Un blog ou micro-blog est un espace individuel d'expression
permettant de donner la parole sur n'importe quel sujet à tous les
internautes (particuliers, entreprises, artistes, hommes politiques,
associations...).
Un blog est donc un site Internet constitué d'articles
classés généralement par ordre
antéchronologique. Le contenu est
généralement textuel avec des hyperliens incrustés, voir
avec des éléments multimédias. A noter que certains blog
sont de par leur forme originaux, on en distingue d'ailleurs 5 forme:
· Le weblog : le plus connu, qui utilise
la forme littéraire.
· Le vidéoblog : qui utilise la
forme audiovisuelle.
· Le bdlog : qui utilise la forme
graphique.
· Le photoblog : qui utilise la
publication d'images.
? L'audioblog : qui utilise la forme
sonore.
La particularité du blog vient de l'interaction que
celui-ci propose avec ses lecteurs. En effet, il est possible pour tous les
lecteurs de laisser un commentaire sur l'article émis et ainsi d'ouvrir
à des débats.
Cet outil est donc très interactif, tout en étant
informatif.
En général, les blogs sont écrits par
des personnes physiques, cependant de nombreuses entreprises se sont
emparées du phénomène et ont mis en ligne des <<
billets » (nom généralement donnée aux articles)
informatifs ne traitant pas directement de leur société mais de
sujets touchant de près ou de loin à son activité.
3.5.4. les forums:
Site Internet ou composant d'un site Internet, le forum ou
<<forum de discussion », est un espace de discussion publique
permettant aux internautes d'échanger leurs points de vue sur un
thème/sujet/topic bien précis grâce à des messages
enregistrés et donc de communiquer de manière non
instantanée (contrairement aux messageries dites <<
instantanées » développée plus loin).
Majoritairement les forums sont des fils de discussion ouverts
à tous, cependant certains sont limités en accès par un
mot de passe et donc sur lequel il est impossible d'aller.
3.5.5. La messagerie instantanée ou le chat ou le
Tchat :
Messagerie instantanée ou le chat ou le Tchat, ces
différents termes désigne un mode de communication bien
précis : la communication instantanée (ou en direct).
Ce mode de communication permet l'échange de message
textuel, audios ou vidéo entre plusieurs ordinateurs connectés
à Internet. Le dialogue est donc très interactif.
La plupart du temps, l'utilisation de la messagerie
instantanée requiert l'emploi d'un logiciel spécifique
appelé Messenger (ex : MSN Messenger de Microsoft) qui se connecte
à un serveur de messagerie instantanée.
La plupart des Messenger permettent l'échange de
fichiers en instantanée, pratique donc pour envoyer des fichiers mais
attention à la sécurisation des données, mieux vaut donc
envoyer seulement des fichiers non sensibles.
3.5.6. Les réseaux sociaux :
Un réseau social est un ensemble d'entités uniques
(individu, entreprise, association, organisation etc.) reliées entre
elles par une interaction social.
e-Marketingment parlant, ce terme désigne l'ensemble
des sites permettant de se constituer un réseau d'amis, de
collègue de travail, de connaissances professionnelles
etc. et intégrant des outils
interactifs (ex : le mur de Facebook et les commentaires associables).
Les réseaux les plus connus sont : Facebook, Twitter,
Linkedin et Viadeo. Leur audience les a d'ailleurs transformées en
supports publicitaires efficaces et surtout peu couteux, l'inscription
étant gratuite pour créer un profil.
Les principaux réseaux sociaux ont
développé des liens publicitaires permettant de cibler la
diffusion d'une publicité en fonction de sa cible. Outils à ne
pas négliger dans certain plan d'e-Communication donc...
3.5.7. Les wikis:
Le wiki est un site web dont les pages sont modifiables par
tout ou partie des visiteurs du site. L'interaction peu d'après
cette définition être maitrisée, ce qui apporte plus de
crédibilité aux articles publiés via ces sites.
L'application la plus connue est bien entendue la fameuse
encyclopédie libre en ligne Wikipédia.
3.5.8. Les mondes virtuels :
Les mondes virtuels sont des mondes artificiels
créés grâce à des logiciel informatiques et pouvant
héberger des utilisateurs sous la forme d'avatars.
Les avatars permettent aux utilisateurs de se déplacer
à l'intérieur de ces mondes généralement en 3
dimensions (peuvent être en 2D) et d'interagir avec les autres membres de
manière textuelle, audio ou en faisant des actions avec l'avatar (gestes
et
actions).
Les mondes virtuels les plus connus sont Second Life (pas de
règles ni de loi, n'est donc pas un jeu) ou World of Warcraft (jeu
massivement collaboratifs régit par un règlement et des lois,
aussi désigné sous le type « mmorpg »).
3.5.9. La musique et la vidéo en ligne :
Nombre d'internautes ayant souhaité mettre leurs
créations audiovisuelles en ligne, des sites Internet sont apparus leur
allouant un espace Internet gratuitement pour héberger et faire
connaitre leurs oeuvres au plus grand nombre.
Les sites les plus connus sont Dailymotion et Youtube. Ils
sont généralement à la base de buzz (ou ramdam en
français) créé par des individus ou par des entreprises
souhaitant mettre en valeur un produit ou leur marque.
3.5.10. Les widgets:
Les widgets (contraction de Window et Gadget) sont des
modules « interactifs téléchargeables s'intégrant
sur le poste utilisateur » (source
neteco.com) soit sur le Dashboard pour
les utilisateurs Apple, soit sur l'interface Windows Vista pour les
utilisateurs de Microsoft.
Chaque module est une application permettant d'accéder
instantanément à des informations (cours de la bourse,
météo etc.) ou élément généralement
utile tel que calculatrice, calendrier, post-it, etc.
Cet outil est en plein développement sur les
téléphones mobiles intégrant l'accès aux web, de
nombreuses applications apparaissent chaque jour!
3.5.11. Les web ring (anneaux de site Internet):
Un web ring est « une collection de sites Internet
joints par une NavBar dans un mode de base. » C'est donc un
système de navigation en anneau (d'où le nom ring = anneau en
anglais) reliant des sites internet d'un sujet commun et permettant à
l'internaute de passer facilement d'un site à un autre en utilisant les
liens hypertextes inscrits sur un sélecteur commun à tous ces
sites.
3.5.12. Le partage de fichiers par P2P :
Le logiciel de P2P ou Peer to Peer est un logiciel permettant
aux internautes d'échanger
des fichiers entre eux. L'échange se fait d'une machine
à une autre, qui communiquent entre elles d'égale à
égale.
Du conventionnel au numérique, l'e-communication
mode de vie moderne des Entreprises (Cas PME Algériennes)
Conclusion:
La communication sur Internet est une des plus grandes
aujourd'hui. Les réseaux sociaux, le bannering et le marketing viral
sont des nouvelles tendances qui sont en développement, elles assurent
des campagnes de communication efficaces.
Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont
incontournables et même inévitables.
Ils permettent de communiquer autour de la cible choisie par
l'entreprise ou l'agence. Par exemple, pour communiquer sur une cible jeune que
ce soit sur un produit ou sur une marque, on va plutôt utiliser
Facebook.
Les incontournables autres que Facebook sont Twitter, FlickR.
Linkedin (le réseau social professionnel), Viadeo, Lold school, Myspace,
Friendfee, il y a d'autres nouveaux réseaux sociaux comme Foursquare et
Gowalla. Skyrock, Youtube...
Les entreprises et précisément les PME ont un
intérêt grandissant à utiliser les différents outils
qu'offre Internet dans leur stratégie d'e-communication et ce pour les
très grands avantages qu'ils présentent et qu'on va aborder dans
le prochain chapitre.
Juin 2011 42
Chapitre 3:
La Communication Conventionnelle Vis-à-vis
L'e-Communication
Introduction:
L'internet et les plateformes 2.0 (blogs, Forum, réseaux
sociaux, Wiki, etc.) sont des nouveaux concepts de communication de notre temps
qu'on ne saurait ignorer.
Avec la multitude de média existant, il devient, et
à titre d'exemple, très embarrassant pour un chef d'entreprise ou
tout au moins pour son responsable marketing, de trouver le facteur "x" qui
permettrait de résoudre l'équation "campagne publicitaire
réussie", chaque type de média ayant ses fervents
consommateurs.
Ces dernières années, nous avons assisté
à la naissance de nouveaux mots tels que le e-marketing ou encore
l'e-communication qui est le terme qui fait référence à
l'internet en générale et au site web collaboratif en
particulier. Le <<marketing viral» quant à lui connait un
essor tout particulier avec ces types de média à un tel point
que, tout nouveau produit digne de ce nom se doit de produire au moins une
vidéo qui ferait le tour du monde en suscitant à ses
consommateurs une seule envie, consommer le produit et le faire
découvrir. A la lumière de cet engouement et de cette
évolution rapide vers ces types de média il convient donc de se
demander:
<< Quelle place pour l'Internet parmi les autres
médias conventionnelle ? »
Dans ce chapitre on va procéder à une
comparaison entre la communication conventionnelle et l'e- communication et
cela à l'aide d'un tableau, l'analyse de ce dernier serait le moyen
idéal pour comprendre la place qu'occupe l'Internet parmi les
média dits conventionnels. D'un autre coté, on va essayer de
répondre à la problématique suivante :
<<Est-ce que l'e-communication complète ou
substitue, la communication conventionnelle ? »
Les différents outils de communication possèdent
chacun des avantages et des limites que nous allons essayer de résumer
dans le tableau comparatif ci-après :
Tableau n°4 : Tableau comparatif entre la
communication conventionnelle et l'e-communication
Communication conventionnelle
|
|
E-communication
|
Outils
|
Avantages
|
Limites
|
Outils
|
Avantage
|
Limite
|
Média de masse
|
|
Multimédia (hybride)
|
Presse
|
Presse quotidien
· Flexibilité, crédibilité
· Opportunité
· Bonne couverture locale
· Profondeur de l'audience
Presse périodique
· Sélectivité de l'audience
· Crédibilité
· Prestige
· Bonne qualité de reproduction
|
Presse quotidien
· Courte durée de vie
· Qualité de reproduction médiocre
· Audience diffuse
· Peu créateur d'image Presse
périodique
· Longs délais d'achat
· Invendus importants
· Pas de garanties d'emplacement Média lent
|
v Presse en
ligne
v flux RSS
|
· audience mondiale (disparition des frontières),
· diffusion instantanée,
· disponibilité 24 heures/24, sept jours/sept,
· réduction des coûts impressions moins
coûteux (coûts de communication)
· interactivité
|
· problème de virus
· Le grand public n'a pas encore l'accès à
l'internet.
|
|
|
Communication conventionnelle
|
|
E-communication
|
Outils
|
Avantages
|
Limites
|
Outils
|
Avantage
|
Limite
|
Média de masse
|
|
Multimédia (hybride)
|
v Télévision
|
· L'impact très fort
· Couvre à la fois un marché national et
un marché plus ciblé
· Message transmis très clair
|
· Cart très élevé
· Faible sélectivité
· Longs délais d'achat
|
v Web TV
|
· distribution sous de multiples formats (textes, images,
sons, fichiers, vidéo, programmes...)
· Permettre la rediffusion etle
téléchargement des émissions
· interactivité
· Spécialisation
|
· Nécessite une connexion haut débit
· Le grand public n'a pas encore
, nternet. l'accès a 'I
|
v Radio
|
· Le succès de la radio est très important
· Média de la vie quotidienne qui couvre la
totalité du territoire
· Peu corteux, souple, rapide et efficace
|
· Écoute peut être mauvaise, absence de
support visuel
· Messages de courte durée
|
v Web
Radio
v Podcast
|
· Permettre la rediffusion et le
téléchargement des émissions
· Audience mondiale (disparition des frontières),
· diffusion instantanée,
· disponibilité 24 heures/24, sept jours /sept
|
· Nécessité une connexion haut
débit
· Le grand public n'a pas encore l accès à l
internet. ' '
|
|
|
Communication conventionnelle
|
|
E-communication
|
Outils
|
Avantages
|
Limites
|
Outils
|
Avantage
|
Limite
|
Média de masse
|
|
Multimédia (hybride)
|
+ Affichage
|
? Audience très étendue et possibilité de
déployer des campagnes de communication très importantes.
· Qualité de reproduction souvent très
bonne.
|
· Se situe habituellement dans les milieux urbains,
peuvent faire l'objet de vandalisme et être
dégradés.
|
+ Site publicitaire
+ Bannières
|
· La dimension mo n d i a l e
· La possibilité d'un ciblage très
précis
· Réduction des coûts par suppression des
coûts d'impression et de diffusion
· Facilité de mise à jour et diffusion
instantanée
|
· Le grand public n'a pas encore l'accès à
l'internet.
|
+ Cinéma
|
· Support le plus efficace au niveau de la
mémorisation du message.
· Moyens de reproduction et techniques excellents qui
permettent de captiver l'audience
|
· La publicité via le cinéma se
développe mais reste assez faible -Média le plus
onéreux
· Audience très particulière des
cinémas
|
+ Vod
(vidéo on demande)
|
· Audience mondiale (disparition des frontières),
· Diffusion instantanée,
· Disponibilité 24 heures par jour, sept jours par
semaine,
· La possibilité d'un
ciblage très précis
|
· Nécessité d'une connexion haut
débit
· Le grand public n'a pas encore l'accès à
l'internet.
|
|
|
|
Communication conventionnelle
|
|
|
E-communication
|
Outils
|
|
Avantages
|
|
Limites
|
Outils
|
|
Avantage
|
Limite
|
|
Hors Média
|
|
|
|
Multimédia (hybride)
|
Communication directe :
+ Asile colis
+ Mailing
+ Téléphone
+ Faxe
|
·
·
·
|
Potentiel de développement important.
Efficacité du message personnalisé.
Faible coût.
|
·
·
|
Ciblage difficile Personnalisation très Limitée
|
+ E-mailing + Newsletters +
e-couponing + VoIP
+ Flux RSS
, Chat
+ Visioconférence
|
·
·
·
·
|
Transmission d'informations entre collaborateurs non
dépendants des décalages horaires entre pays Rapidité,
faibles couts facilité de circulation des documents
Permet une communication plus Convivial que le mail
|
· Problème de Spam
· Vecteur de virus
· Le nombre des emails
devient rapidement envahissant.
· Le grand public n'a pas encore l'accès à
l'internet.
|
+ Sponsoring,
parrainage
+ Mécénat
|
·
|
Améliorer l'image et la notoriété de
l'entreprise
|
·
|
Communication très risquée
|
+ Sites sponsorisés
+ jeux concours en ligne.
|
·
·
|
Améliorer l'image de l'entreprise et la faire connaitre
sur le plan national et international. Disponibilité 24 heures/24,
sept jours/sept
|
· Absence de culture de jeux concours en ligne.
· Absence de culture de sponsoring en ligne.
|
|
Outils
Communication conventionnelle
Outils
Avantages Limites
Hors Média
E-communication
Avantage Limite
Multimédia (hybride)
Relations publiques&relation
s presses.
+ Evénementiel + Rapport annuel
· · Communiqué, et dossier de presse +
Conférence
+ porte ouverte
+ séminaire, colloque
|
· Très importante de la communication des
entreprises
? Amélioration de l'image de l'entreprise
|
? Mauvaise connaissance de l'impact ? Communication à
long terme
|
+ Centre de presse virtuel
+ Presses en ligne
+ Site promotionn el
+ jeux concours en ligne
|
· réduction des coûts (impressions,
catalogues...), du nombre d'intermédiaires pour communiquer avec les
groupes cibles,
· Faire connaître sa société
· Elargir la cible de clientèle pour vendre au
niveau mondial
|
· Le grand public n'a pas encore l'accès à
l'internet.
|
|
|
|
·
|
|
Communication conventionnelle
|
|
E-communication
|
Outils
|
Avantages
|
Limites
|
Outils
|
Avantage
|
Limite
|
Hors Média
|
|
Multimédia (hybride)
|
Publicité sur
le lieu de vente
+ Affichettes
+ Présentoirs
· · Panonceaux
+ Autocollants · ·
Display
|
· Valorise un produit en transmettant un message
· Peut amener à modifier le comportement d'achat
ou bien pour supporter une action de communication
|
. Audience très limitée
|
+ Site
Publicitaire
|
· audience mondiale (disparition des frontières),
· disponibilité 24 heures/ 24,
sept jours/sept,
S La possibilité d'un ciblage très
précis.
|
· Le grand public n'a pas encore l'accès à
l'internet.
|
+ Bouche à
oreille
|
· Transmission facile des informations.
· Fort impact avec une transmission du message entre les
individus
· Volonté des entreprises de le développer
pour accroître la proximité. avec les clients.
|
· Support incontrôlable
· Possibilité de transformation en rumeur souvent
négative
|
+ Marketing viral
+ Buzz + Blog, +
Forum
+ Podcast
+ P2P
|
· Transmission facile des informations
· Permet aux entreprises de diffuser des contenus audio ou
vidéo tel que des interviews, reportage...
· La possibilité d'un
ciblage très précis
|
· Facilite la propagation des rumeur.
· Le grand public n'a pas encore l'accès à
l'internet.
|
|
2. Analyse du tableau:
En analysant le tableau ci-dessus on ressort avec un premier
constat, très pertinent:
- Le réseau Internet peut véhiculer texte, images,
sons et vidéo et peut ainsi virtuellement regrouper
télévision, radio et presse écrite sur un même
support informatique.
Le deuxième constat est l'interactivité
qu'offre l'Internet, en effet et au contraire de la plupart des médias
de masse et notamment du plus répandu d'entre eux, comme la
télévision, l'Internet permet d'avoir une relation de
communication qui n'est pas uniquement verticale-descendante, à sens
unique du haut vers le bas, de l'Emetteur vers le Récepteur, cette
propriété fondamentale ouvre des perspectives de
dépassement des autres médias. Par rapport à la relation
classique verticaledescendante, l'Internet permet, non pas simplement une
communication bilatérale, mais véritablement
multilatérale.
De ce fait, la relation Emetteur-Récepteur s'en trouve
bouleversée, chacun pouvant être à la fois émetteur
et récepteur : Jusque là verticale, cette relation
devient horizontale, jusque là pyramidale, elle devient
décentralisée et déconcentrée : c'est la logique
même de ce réseau dont le centre n'est nulle part et la
circonférence virtuellement illimitée et perpétuellement
changeante.
En conclusion : on peut dire que l'Internet
est « le média multimédia »par excellence par le
fait qu'il réunit la plupart des autres supports de
communication, il est aussi un média interactif car pour la
première fois dans l'histoire des télécommunications la
"masse aveugle et muette" aurait potentiellement la capacité technique
de répondre au Message reçu, de le transformer, de le rediffuser.
La communication de masse est appelée à changer radicalement de
forme. Internet devient ainsi le premier moyen de communication, mais est-elle
en mesure de se substituer aux autres supports de communication dits
conventionnels ? Et bien nous pensons que non! Un nouveau média ne se
substitue jamais aux autres. Ainsi aura-t-on pronostiqué la fin de la
presse avec la venue de la télévision, la fin du cinéma
avec l'arrivée du magnétoscope ou encore la fin du courrier
postal avec l'invention du fac-similé. L'histoire des
médias démontre en effet que les médias ne se
détruisent pas les uns les autres, "ils se complètent et se
renforcent réciproquement.
Ainsi on peut finir avec l'hypothèse suivante ;
« L'e-communication complète la
communication conventionnelle » Cette même hypothèse
sera traitée dans le prochain chapitre
CHAPITRE 4 :
Le Passage Du Conventionnel Au Numérique
INTRODUCTION:
L'univers, dans lequel nous vivons, évolue au rythme
des découvertes scientifiques et à celui du déplacement ou
même éclatement des frontières. Ce rythme
s'accélère avec l'avènement des technologies de
l'information et des communications car elles introduisent l'interrelation
entre les données et l'échange dans un temps réel,
même à des kilomètres de distance.
Le cyberespace, ce monde dit virtuel, est de plus en plus
présent autour de nous. Il est à la fois fascination et
questionnement; il est devenu une évidence et un phénomène
incontournable. L'une des plus grandes caractéristiques de ce
début de siècle est, sans doute, l'explosion des technologies de
l'information et des communications, que l'on peut qualifier de
phénomène et qui n'est pas terminée. De plus, il est
difficile de prévoir et de mesurer tous les enjeux reliés
à ce développement; nous ne pouvons qu'en présumer
certains.
La mondialisation et les nouvelles technologies suscitent
l'intérêt, provoquent l'analyse et vont entraîner
d'importants changements pour la majorité des champs de
compétence. Chaque groupe et individu est convié et fortement
sollicité à entrer dans ce tourbillon, signe marquant de notre
époque, malgré les réserves et résistances qu'il
engendre parfois.
Dans ce contexte de changement et de bouleversement, les
entreprises sont invitées non seulement à s'adapter, mais
à agir dans ce processus évolutif et rapide, encadrer leur
quotidien et définir leur avenir en fonction.
Avant d'aborder précisément les impacts de
passage de la communication conventionnelle à la communication
numérique sur la vie d'une entreprise, il est nécessaire de
situer le contexte dans lequel s'inscrit ce processus. Nous aborderons les
facteurs qui expliquent ou encore justifient ce passage et enfin nous
traiterons de l'évolution de ce processus entre rupture et
continuité d'un coté et entre substitution et
complémentarité d'autre coté.
1. Le contexte :
Nous sommes tous touchés en ce début de
siècle par le phénomène de mondialisation et par la
présence des technologies de l'information et des communications, qui se
font ressentir dans le quotidien et dans la majorité des champs
d'expertise. Le réseau d'information Internet, la communication
électronique et la numérisation sont le point tournant du
millénaire. Personne ne peut contester que cette transformation majeure
s'amplifiera à un rythme effréné; le développement
technologique a modifié et fait évoluer notre mode de vie et
continuera à le faire. En soi, c'est une nouvelle forme de structure qui
prend place. De nos jours, toutes les organisations sont reliées en
réseaux, sans distinction et sans hiérarchie. La facilité
et la rapidité avec lesquelles la transmission d'un message peut se
faire est presque magique et ce où que l'on soit dans le monde. Le
méga-réseau Internet simplifie l'échange d'information
sans contrainte de temps ni d'espace et redonne vie et force au besoin
fondamental de partager le savoir.
Parallèlement à ces transformations, la
société est confrontée à un déluge
d'informations fluide et ininterrompue; déluge en raison du
caractère exponentiel, explosif et chaotique de la croissance du volume
d'information. La quantité des données se multiplie et la
densité des liens entre les informations croît à un rythme
vertigineux. Chaque jour, des individus, des groupes et des institutions
échangent des centaines de millions de messages.
L'entreprise dans tous ça a besoin de construire une
nouvelle réalité, d'envisager la communication dans un prisme
plus large et différent, et d'apprivoiser ce chaos ambiant.
Elle est appelée à profiter des avantages
jusqu'alors inespérés qu'offre la e-communication, et s'inscrire
dans ce monde virtuel qui reconnu pour être celui de l'avenir.
Mais quels sont les facteurs qui expliquent ou qui justifient ce
passage?
2. Les facteurs :
2.1. Facteur technologique :
L'évolution de la technologie a permis une croissance
importante des connexions réseaux et des capacités de traitement
de l'information. D'autre part, les technologies sont de plus en
plus abordables pour la population, générant
ainsi la croissance du nombre des utilisateurs.
Il est essentiel aujourd'hui pour les marques et les
entreprises d'investir plus massivement sur leur communication en ligne.
Internet ne représente aujourd'hui que 7 à 8 % des
investissements publicitaires : c'est peu, pour un support dont l'influence est
devenue aussi grande en termes de consommation. Cette situation
représente une opportunité importante de renouveler les
hiérarchies établies d'investissement publicitaire, au profit des
supports en ligne. De nombreuses voies numériques sont exploitables pour
les entreprises et le marché publicitaire, surtout que les
opportunités offertes par le online sont toujours plus grandes. Le
e-commerce qui s'est développé plus tardivement en France et qui
est quasi inexistant en Algérie, devrait prendre plus d'importance dans
un monde où distribuer ses produits en physique sera beaucoup plus
difficile. De plus les stratégies de communication sur le web social
représentent aussi une voie à exploiter mais la réelle
révolution sera la communication par la téléphonie mobile.
Prochainement, la moitié des consultations sur internet se feront par le
biais de téléphones mobiles par conséquent c'est un
très bon moyen de communiquer auprès de la cible
désirée.
13 milliards de dollars pour la pub mobile en 2013
Graphique n°1 : Dépenses
publicitaires mondiales sur mobile (Mds $)
Si le marché mondial de la publicité mobile
s'est accru de 74 % en 2009, atteignant 913,5 millions de dollars, il a
stagné ensuite jusqu'en 2011. Cependant en 2013 on prévoit des
investissements supérieurs à 13 milliards de
dollars14.
14 Source Gartner(IT Research & Advisory Company) October
2009, http://www.gartner.com/
2.2. Facteur sociologique :
Le phénomène qui est l'internet et plus
particulièrement le Web 2.0 ne tient pas qu'à l'évolution
de la technologie, mais aussi à la montée d'une nouvelle
génération, appelée « digitale native
»15 (nouvelle génération d'utilisateurs), en
âge d'utiliser les nouvelles applications.
Contrairement aux générations
précédentes moins familiarisées avec les applications en
réseau, cette jeune génération maîtrise très
bien les applications Web 2.0 et se montre moins réticente à
mettre en ligne des informations personnelles. Par ailleurs, la plupart de ces
jeunes cherchent, au travers de ces technologies, un moyen de s'exprimer et de
communiquer en dehors des médias traditionnels devenus insuffisants, car
moins interactifs. La flexibilité et le mode de fonctionnement des
applications Web 2.0 permettent de mieux répondre à ce
souhait.
Dans quelques années, la plupart de ces jeunes
arriveront sur le marché du travail. Montrant une affinité
particulière avec ce type d'applications et une maîtrise de leur
fonctionnement, cette génération désirera retrouver le
même type de fonctionnalités dans le monde du travail. Ce facteur
sociologique ne doit donc pas être sous-estimé. De ce fait,
l'adoption et le développement de plates-formes où tous les
utilisateurs peuvent activement prendre part à la création du
contenu et non plus seulement le consulter, représentent une
évolution que les managers informatiques devront gérer pour
élaborer des stratégies Web plus pertinentes dans les
années à venir.
2.3. Facteur économique :
Selon Chris Anderson, rédacteur en chef du magazine
Wired et auteur de la Longue Traîne, le fait qu'Internet offre aux
consommateurs un choix illimité de produits et services entraîne
une modification des mécanismes économiques.
Les nouvelles technologies Web sont en train de transformer
les marchés de masse en une multitude de marchés de niches car,
à présent, les contenus commerciaux et les contenus amateurs se
disputent l'attention des consommateurs sur un pied d'égalité.
15 Gervais J, Web 2.0 : Les internautes au pouvoir. Paris
édition Dunod ; 2007, 198 pp.
Une autre remarque qui n'est pas des moindres est le fait que
l'e-communication offre le moyen pour les PME de se battre au même niveau
que les grandes entreprises. Car l'information circule librement sur l'internet
et met sur un pied d'égalité toutes les entités
économiques.
Internet a permis de réduire les coûts fixes
liés à la distribution; il a donné naissance à une
économie d'abondance, avec comme conséquence que les goûts
des consommateurs se dispersent, vu la possibilité pour eux de trouver
très facilement les produits qui leur correspondent.
? La « Longue Traîne » :
Mais encore, selon Chris Anderson, la loi des 20/80 dite
« Loi de Pareto >> selon laquelle 20% des produits réalisent
80% du chiffre d'affaires ne s'applique pas avec Internet. En ligne, c'est
l'inverse qui se produit. C'est la loi de la « Longue Traîne
>>16.
La « Longue Traîne >> qualifie l'ensemble
des articles vendus en proportion réduite, mais dont la somme des ventes
dépasse les ventes des produits star, c'est-à-dire des produits
les plus vendus. Les graphiques ci-dessous (2 et 3) représentent les
deux courbes liées aux lois citées ci-dessous.
0 12500 25000
Titres classés par popularités
Vente
10000
5000
Graphique n° 2: courbe de Pareto
(répartition des ventes musicales de Wall-Mart)
16 Anderson c, la longue traine. Paris édition, Pearson
Education France, 2007
Graphique n° 3: courbe de la Longue
Traîne (Popularité de la musique en ligne Rhapsody)
Nous pouvons constater que la courbe de graphique 2 (Pareto)
est décapitée au niveau de 25000 ; ce chiffre représente
l'espace maximum dédié à la musique chez Wall-Mart. Le
géant de la distribution US propose uniquement les morceaux musicaux qui
ont le plus de chance de se vendre, on les appelle les bestsellers. Les
meilleures ventes Musicales de Wall-Mart représentent 20% de ses ventes
mais 80% de son chiffre d'affaires.
La courbe de la longue traîne en graphique 3
représente la distribution des ventes
Rhapsody.com, site de
téléchargement de musique en ligne. La partie gauche (en gris
foncé) représente le petit nombre de best-sellers alors que, sur
la droite, on voit une longue traîne représentant un grand nombre
de produits qui se vendent en petite quantité. Internet permet à
présent de gagner beaucoup d'argent aussi bien en vendant des produits
qui se retrouvent dans la traîne (partie gris clair et dans la petite
partie noire - à l'extrême droite du graphique), qu'en vendant des
produits qui se trouvent dans le haut de la courbe (partie gris foncé de
la courbe).
· La crise :
Quelle que fut la profondeur et la durée de la crise
économique, elle est intervenue au plus mauvais moment possible pour la
communication dite conventionnelle en situation très précaire.
Les entreprises coupent les budgets, et en premier lieu, ceux de la pub. En
France pour la première fois, les dépenses publicitaires
allouées à la presse écrite ont baissé sous la
double pression des annonceurs cherchant sur Internet une plus grande
efficacité et de la désaffection du lectorat. Cette baisse
devrait représenter plus de 500 millions d'euros à l'horizon
2015. La migration des petites annonces vers Internet va s'amplifier car la
presse quotidienne nationale et les magazines poursuivent sur leur lente
descente. La presses quotidienne régionale jusqu'à lors
épargnée, va également subir de plein fouet l'effet
internet, ce qui à l'horizon 2015 devrait représenter une baisse
de plus de 300 millions d'euros17.
Dans un climat de récession mondiale, les
dépenses publicitaires mondiales ont reculés de manière
significative mais le numérique souffre moins que les médias
traditionnels. Internet a réussit une progression de 10% de la
publicité en ligne (hors liens sponsorisés) en 2008. Ce
revirement d'intérêt pour internet provient principalement de son
faible cout face aux autre medias. Les budgets publicitaires sur internet en
2009, ont continué de progresser malgré la crise
économique et le budget marketing internet également. Cette
progression se traduit par une poursuite des transferts de budget vers
internet, en provenance d'autres médias. Les annonceurs recherchent en
période de crise, d'avantage de marketing quantifiable, dont
l'efficacité peut être mesurée, ce qui est possible avec
Internet.
Selon les spécialistes du secteur, la crise
représente une opportunité pour Internet dont le retour sur
investissement d'une campagne et ses outils de tracking (le pistage de
consommateurs) ne peuvent être battu. Concrètement, les marques
veulent habiller les sites à leurs couleurs, créer de nouveaux
formats, au-delà des simples bannières de publicité.
Finalement, la contraction des budgets pub devrait pousser
à une amélioration de la qualité de la publicité
sur internet. Cela va permettre de voir apparaitre des publicités plus
créatives et plus efficaces et à moindre couts.
· Internet dépasse la barre des 10 % dans le
mix média en 2009 :
Sur le marché publicitaire mondial, la part d'Internet
dans le mix média a enregistré une croissance de 1,1 point en
2009, atteignant 10 % des dépenses mondiales, et une
17 Source TNS Media Intelligence
augmentation de 0,7 point en 2010, à 10,7 % des
dépenses. Internet est ainsi en passe de doubler les magazines qui ont
atteint 10,8 % du mix média en 2010. Au dessus, la presse a
enregistré un recul de 0,7 point obtenant 20,3 % du mix media en 2010
contre 44,5 % pour la télévision en hausse, elle, de 0,5
point18.
Graphique no 4 : Evolution de la part des
médias dans les dépenses Pub mondiales
.
2.4. Facteur marketing:
Le marketing traverse une période critique, car il
doit faire face à des changements radicaux. La foi dans les marques et
dans leur publicité est en net recul, alors que la foi dans le facteur
individu est en hausse.
Les membres d'une même tribu se font confiance, car il est
plus facile d'avoir confiance en ses pairs qu'en des étrangers.
Selon une étude réalisée par l'institut OTO
Research en 200819 auprès d'un échantillon de
18 Carat Agence Media, octobre 2009. http://www.carat.fr/
19 OTO Research « Marketing, le changement
s'accélère en temps de crise »
http://www.otoresearch.fr/cms/index3.php?tree
id=24
1064 personnes représentatives de la population
française, 83% des consommateurs se méfient du discours des
marques et 69% sont prêts à payer pour un service qui leur
permettrait d'échapper à la publicité. Il apparaît
également que 89% des consommateurs se disent favorables à
utilisation d'Internet pour comparer les prix et les produits, car cela leur
semble plus fiable que la publicité. En somme, le système est
comparable à Test achats mais en ligne.
En outre, 54% des consommateurs disent que la meilleure
source d'information quand ils doivent choisir une marque est l'UGC (contenu
généré par le consommateur). Le commentaire d'un proche
est à 50 % plus influent qu'un spot publicitaire qui a
coûté des millions.
«Tout message diffusé du haut vers le bas devient
moins efficace que le bouche à oreille très influent. Une
inversion du pouvoir est en train de changer les règles du
marketing.»
Nous sommes passés d'une société de
consommation de masse à une société de conso-acteurs. Le
consommateur d'aujourd'hui est plus aguerri qu'auparavant et fait de moins en
moins confiance à la publicité. Le consommateur est plus
engagé dans la vie, il a besoin de se faire son propre avis avant de
consommer, et connaitre les valeurs du produit et de l'entreprise qui le vend.
De plus la crise économique n'a fait qu'accentuer ce sentiment de
vouloir consommer bien et à moindre cout car les gens
réfléchissent beaucoup plus à comment dépenser leur
argent. Pour cela ils se tournent vers un outil présent dans de nombreux
foyers : Internet.
Internet est le média le plus informatif, auquel on
donne plus de confiance et cela s'explique par la complémentarité
de ses supports (sites internet de marques ou publicités, comparateur de
prix, forum, blog, portail...). Internet a une plus faible exposition que la
télévision mais s'avère plus décisif. Il est le
média le plus générateur de confiance et le numéro
1 de l'influence. L'information sur Internet prend largement le dessus ; les
consommateurs préfèrent largement s'informer en ligne
plutôt que dans la presse écrite. Cette prééminence
s'explique notamment par:
· les possibilités de recherche étendue, qui
apporte une nouvelle valeur ajoutée à l'information
· la disponibilité immédiate de
l'information
· la possibilité de commenter l'actualité et
de s'exprimer en ligne, qui semble répondre à une demande de
dialogue importante des consommateurs
Cette influence sur les consommateurs est renforcée
par la confiance accrue qu'accordent les internautes aux informations
publiée sur les forums, dans les blogs, et autres sites communautaires
(critiques de produits, ratings, etc.). La crédibilité de cette
information est même jugée supérieure à celle de la
communication des marques et des entreprises. Selon une étude
menée par l'Ifop20, internet reste un média sous
exploité par les annonceurs au regard de son influence sur les
décisions d'achat. Aussi l'étude montre une influence très
importante d'internet dans plusieurs domaines de consommation, et notamment les
voyages, les loisirs, les achats importants et les services financiers. Sur ces
marchés, entre 65 et 90 % des personnes se sont déclarés
influencés par les informations en ligne dans le cadre de leurs
décisions d'achat. Mais internet ne joue pas seulement un rôle de
prescripteur, il permet également d'acheter en ligne et à des
prix parfois plus intéressants que sur le marché.
Avec la démocratisation de l'Internet en
Algérie, son introduction dans la majeure partie des foyers, et son
adoption efficace par les entreprises de manière à faciliter les
transactions et les ventes online; le consommateur Algérien va
vraisemblablement adopter le même comportement et sera influencé
dans ses achats par l'Internet.
2.5. Facteur juridique :
Comme l'océan qui ne peut appartenir à aucun
pays en propre, Internet est un espace international par nature. Sur Internet
l'utilisateur évolue dans un espace vaste. Il peut visiter un site
hébergé en Asie, un autre en Europe puis un troisième
situé sur un bateau évoluant dans l'océan, en dehors de
toute souveraineté étatique.
Sur Internet, il y aurait à la fois trop et pas assez
de lois, il existe surtout une difficulté pratique
d'appliquer les conventions internationales, qui permettent de protéger
le droit d'auteur, et de faire appliquer les décisions de justice,
prises dans d'autres pays.
L'Algérie est considérée parmi les pays
où la liberté de surfer sur internet est totalement
consacrée, en plus de ça le pays accuse un retard juridique dans
la matière ce qui a profité à plusieurs agences et boites
de communication, ceci pourrait être une opportunité si ce n'est
le fléau de la cybercriminalité Ce vide juridique
se fait de plus en plus ressentir et peut causer des dommages d'ordre
économique, juridique et social...Malgré ce frein, qui ne peut en
aucun
20 Ifop, groupe leader sur le marché des sondages
d'opinion & études Marketing.
http://www.ifop.com
cas être pris à la légère, les
internautes algériens se référent à des lois
virtuelles. Ce seul obstacle atteint plusieurs domaines, nous citerons les plus
importants :
2.5.1. Les transactions électroniques :
La vente sur Internet relève de la vente à
distance, la détermination du moment et du lieu physique à
l'acceptation du contrat peut poser des difficultés lorsque les parties
ne se présentent pas physiquement.
En Algérie, l'absence totale de lois favorise
l'anarchie, sans compter qu'il est impossible de parler de conditions
générales de ventes, qui sont essentielles. Ces dernières
rassemblent un certain nombre d'informations de nature contractuelle (prise de
commande, délai de livraison, garantie...). Elles doivent être
présentées aux consommateurs au moment de l'achat. La
présentation des conditions générales de ventes doit
être incontournables, à un aucun moment, un consommateur ne doit
pouvoir commander un produit, sans voir apparaître la page Web
correspondante.
2.5.2. La propriété intellectuelle :
Relève du droit d'auteur : toutes les oeuvres de
l'esprit à caractère original. Les créations
multimédias entrent dans cette définition, elles sont
protégées au niveau international. Dans son application, la
protection du droit d'auteur se heurte au caractère composite de
l'oeuvre multimédia et à la nature à la fois mondiale et
volatile de l'Internet.
Même si la plupart des pays utilisant le commerce
électronique, ont signé des conventions internationales,
garantissant la protection de la propriété intellectuelle, il
n'en demeure pas moins qu'une action judiciaire reste difficile à mettre
en oeuvre, parce qu'elle fait immédiatement intervenir une
procédure internationale, toujours longue et laborieuse.
L'Algérie dans ce cas n'aura ni protection ni argument
pour la défense de ses droits intellectuels. Cette cause serait perdue
d'avance, et cela constitue un véritable frein au développement
du net et du commerce électronique en particulier. A savoir aussi, qu'il
n'existe pas une police de Net contrairement aux pays les plus branchés
en matière de nouvelles technologies d'information et de
communication.
2.5.3. Les mineurs :
La protection des mineurs constitue une obligation juridique,
qui limite le droit d'expression, au même titre que le respect du droit
d'auteur ou de la vie privée. Cette protection consiste à filtrer
les services accessibles, grâce à un système de mot de
passe, dans le but de limiter le nombre des sites auxquels peut accéder
l'utilisateur.
De cette façon, seuls les parents, qui disposent de ce
mot de passe, peuvent accéder au réseau Internet dans son
ensemble.
En matière de législation et de
réglementation, on tient à signaler aussi, l'absence d'une
assiette juridique qui concerne directement les transactions
électroniques et qui protège les données
échangées par la voie électronique.
Si on prend le journal national algérien de la loi
relative aux conditions d'accès aux activités commerciales, on ne
trouvera aucun article qui traite les échanges commerciaux par voie
électronique.
« Il y a eu une prise de conscience au début des
années 2000 avec la loi 04-15 adoptée en 2004 et qui a
été introduite dans le code pénal pour réprimer les
atteintes au système de traitement informatisé des données
»,
Même si le processus de la législation est long,
l'avenir dans la matière est plus que prometteur, certes beaucoup reste
à faire, mais l'Algérie ne peut se permettre de rester à
la traine, le facteur législation en matière d'Internet et de
e-communication est décisif.
Une fois qu'on a vu les facteurs qui expliquent ce passage, il
convient donc de se questionner sur la façon dont-il évolue ?
3. Entre continuité et rupture!
L e-communication ou la communication numérique ou
encore l'Internet ont connu la croissance la plus rapide des supports de
communication dans l'histoire. En fait, Internet a touché 50 millions
d'utilisateurs après cinq ans d'existence, alors qu'il a fallu 13 ans
à la
télévision pour atteindre ce même nombre
d'utilisateurs et 30 ans à la radio pour faire la même chose.
Ajoutons à cela que le nombre des utilisateurs d'Internet
a passé de moins de 1 million en 1993 à plus de 600 millions en
2002, c'est-à-dire que ce nombre a été multiplié
par 600 fois en 10 ans.
La mutation de la société de consommation vers
une société de l'information et le glissement de la communication
de masse vers une communication plus individualisée et plus
relationnelle a ouvert grand la porte au média Internet.
Saturé de messages publicitaires, moins sensibles aux
communications de masse, le consommateur a changé de comportement.
Sélectif, infidèle aux marques et produits, il
réfléchit, compare... demande plus d'informations, de conseils,
exige plus et revendique son droit d'expression. Sa démarche devient
donc plus difficile à systématiser et à
généraliser pour les annonceurs. Face à ce nouveau
comportement, l'annonceur va se diriger vers une stratégie qui se
focalise sur le client et le place au coeur de la communication. C'est une
logique de marketing individualisé et l'instauration d'une relation
personnalisée.
L'époque du marketing de masse véhiculé
par les média dits traditionnels n'est pas révolue ce n'est
certes pas la rupture ! Mais de nos jours, c'est davantage le marketing
ciblé qui entre en ligne de compte. D'où la puissance de
l'Internet comme vecteur. Le marketing digital monte en puissance au
détriment des opérations classiques. Les agences de
publicité traditionnelles ne peuvent plus ignorer cette nouvelle
tendance qu'est l'e-communication et doivent palier leur retard, soit en
interne soit par croissance externe. Alors que le public destinataire est plus
critique, plus exigeant et donc plus difficile à surprendre, les agences
doivent redoubler d'imagination et d'originalité pour proposer des
campagnes qui sortent du lot.
Internet est un média doublement interactif ; entre le
consommateur et la marque, mais également entre les consommateurs
eux-mêmes. Elle est un véritable amplificateur du bouche à
oreille.
L'interactivité offerte par Internet permet aux
annonceurs d'échapper aux formats habituels et traditionnels et de
proposer aux consommateurs de nouvelles formes d'interaction, et ainsi de
créer entre les annonceurs et les consommateurs une relation plus riche,
plus étroite, plus personnalisée et plus profonde, ainsi que
d'instaurer un dialogue.
En Occident, la part des budgets allouée à
l'e-communication ne cesse de s'accroitre jusqu'à représenter
environ 50% des budgets de communication. Comment expliquer un tel engouement
des marques pour cette forme de communication? Le marché Internet est de
loin le plus concurrentiel car le coût d'entrée y est faible.
Les raisons de se diriger vers les canaux interactifs sont
multiples en plus du coût cité cidessus, il y a la
réactivité, un meilleur ciblage, une plus grande
créativité...
La communication sur Internet permet d'utiliser des formats
variés et interactifs. Le temps et l'espace sont traités
différemment. L'e-communication sort des repaires habituels que sont les
30 secondes d'un spot TV, les pages A4 des magazines... pour atteindre un
public cible dans sa vie quotidienne.
Elle permet la souplesse (des formats,
créativité...) et la polyvalence (variation des messages selon le
même concept).
Malgré ses multiples avantages, Internet ne signe pas
la rupture avec les médias traditionnels, elle s'inscrit plutôt
dans un processus de continuité qui a vu le développement de
plusieurs canaux de communication au même titre que les avancés
technologiques.
Mais est-elle en mesure de se substitué au média
traditionnels ou elle est plutôt complémentaire ?
4. Entre substitution et complémentarité
!
Les médias traditionnels, en raison du
développement de nouveaux outils, déjà décrits tell
que (sites, blogs, webradios, espaces communautaires) peuvent voir en Internet
une menace potentielle, cela d'autant plus que ces nouveaux outils poursuivre
les mêmes objectifs qu'eux
Dans cette lutte qui se profile, avec comme enjeu de capter
de l'attention du public, la qualité du contenu est déterminante.
Le savoir-faire accumulé par les médias traditionnels, en
matière d'organisation, de relations et de déontologie, n'est pas
immédiatement substituable ; d'autant plus qu'Internet n'a pas encore
atteint sa maturité (difficulté d'évaluation de la
légitimité et la sécurité des transactions, vide
juridique, problème de virus, de spam, de propagation des
rumeurs...Etc.)
A partir du moment où les medias traditionnelles,
commencent à perdre une part
importante de leurs revenus publicitaire au profit du canal
Web. Ils ont rapidement pris
conscience de la nécessité d'effectuer des
changements en profondeur et d'adopter les outils de l'e-communication.
Beaucoup l'ont déjà fait. Ils ont compris qu'ils ont plus
à gagner à envisager l'Internet comme allié plutôt
que comme ennemi, surtout qu'Internet et perçu maintenant comme une
source possible de revenus supplémentaires.
Très tôt, les journaux ont utilisé le Web
comme support de leur contenu dupliqué sous format numérique. Les
radios et télévisions ont suivi avec l'augmentation des
débits de connexion à Internet. Ce mouvement a permis de fournir
un nombre important de contenus, notamment aux portails d'actualités. Il
a également permis de casser la chronologie habituelle des
médias, en donnant un accès en continu à leur contenu.
Internet sert de vitrine aux médias traditionnels, (ex : journal El
Watan qui en termes de fréquentation de son site Internet
www.elwatan.com est le 5e quotidien
le plus populaire du continent africain, selon le classement 2010 établi
par le groupe 4 International Media and Newspapers (
4imn.com).
Si les médias traditionnels apportent une diffusion
massive d'informations brutes, Internet apporte le filtrage, l'enrichissement
et le recoupement des données mais aussi des retours permanents sur la
qualité de ces dernières, mieux encore en adoptant l'Internet,
les médias traditionnels peuvent gagner une réelle
interactivité avec leur audience, qui a désormais droit de
réponse et de nouveaux collaborateurs de qualité qui choisissent
d'apporter leur voix aux anciens médias, afin de réformer
ceux-ci.
De son coté Internet ou le Web 2.0 a cherché,
grâce notamment à l'intelligence collective, ou « harnessing
collective intelligence » (HCI), à améliorer la pertinence
du Web en tant qu'outil d'information. La poursuite de cet objectif
connaît des limites. Les médias traditionnels servent parfois de
modèle afin de corriger les dérives de l'intelligence
collective.
Ainsi on peut dire que :
« L'e-communication complète la
communication conventionnelle »
Conclusion:
L'e-communication a développé sa propre culture
et ses propres codes, c'est une communication différente par nature,
elle n'est pas statique, elle peut évoluer et se développer en
réponse à l'interaction du consommateur. L'on passe d'un
monologue à un dialogue. Il y a une notion d'échange de valeur.
L'annonceur donne des informations, de la distraction, des services... en
échange de quoi l'internaute va prêter attention au produit et
à la marque.
Les deux formes de communications conventionnelle et
numérique coexistent aujourd'hui, elles sont en mesure de collaborer ce
qui va permettre à l'entreprise d'exploiter au mieux différents
canaux de communication.
Chapitre 5 :
E-communication en Algérie, contraintes et
perspectives
Introduction:
Dans les chapitres précédents on a pu voire
quelques aspects de l'e-communication, certains de ces avantages, ainsi que les
facteurs qui expliquent le passage à cette nouvelles forme de
communication. Il y a lieu maintenant de se pencher sur le cas de
l'Algérie, l'ecommunication en Algérie, ou en terme plus simple
« e-Algérie.»
Y a-t-il des opportunités ? Les quelles ? Quelles sont
les contraintes ?
On va essayer de répondre à ces questions avec
plus de détails en se référant à des études
et des témoignages. On comprendra si l'Algérie est en mesure de
profiter de l'e-communication, source nouvelle d'innovations continuelles et
puissant levier de développement économique et social ou non.
1. E-Algérie, les opportunités :
1.1. Une forte progression du nombre d'internautes :
L'utilisation du réseau Internet connaît en
Algérie un essor indéniable depuis la fin des années 90,
soutenu par la baisse relative des prix des microordinateurs et par la
généralisation de leur utilisation tant au niveau des
ménages que des institutions. Les chiffres avancées par l'ITU
(International télécommunication union, principale agence des
Nations Unies pour la question de technologie de l'information et de la
communication) 21, en est le parfait témoin.
Année
|
Nbr d'internautes
|
Population
|
Pourcentages(%)
|
2000
|
50.000
|
31.795.500
|
0.2 %
|
2005
|
1.920.000
|
33.033.546
|
5.8 %
|
2007
|
2.460.000
|
33.506.567
|
7.3 %
|
2008
|
3.500.000
|
33.769.669
|
10.4 %
|
2009
|
4.100.000
|
34.178.188
|
12.0 %
|
2010
|
4.700.000
|
34.586.184
|
13.6 %
|
|
Tableau n°5 : la croissance de l'usage
d'Internet en Algérie
21 internet world stats
1.2. Prise de conscience et efforts
développés par l'état « Plan stratégique
e-Algérie 2013 » :
Chez l'état Algérien il y a une réelle
prise de conscience sur l'importance de l'e communication ou de manière
générale les TIC, cela s'est traduit par des allocations
budgétaires importantes pour ce secteur. En effet, au titre du programme
de développement des TIC, le plan de relance économique pour la
période 2005-2009 a consacré prés de 500 millions euros
dont prés de 100 millions euros pour l'équipement du "Cyberpark"
de la nouvelle ville de Sidi Abdallah, à 30 kilomètres d'Alger.
Par ailleurs, un programme (OUSRATIC) soutenu par l'Etat en vue d'assurer
l'équipement des ménages en micro ordinateurs, a
été mis en oeuvre au courant de l'année 2006. Ce
programme, impliquant des banques locales, le ministère des postes et
des TIC ainsi que des entreprises privées, s'est fixé pour
objectif la mise en vente de prés de un (01) million de microordinateurs
en 2006 (700.000 PC vendus à fin juillet 2006). Des efforts ont
été aussi déployés en perspective du
développement et de l'élargissement du réseau de
l'Internet haut débit (ADSL) avec un objectif visé de 3 millions
d'abonnées à l'horizon 2009.
Afin de soutenir et mieux organiser ces efforts, qu'un
très ambitieux plan multisectoriel appelé `'Stratégie
E-Algérie 2013» a été développé il
permet de définir les actions à mettre en oeuvre dans les cinq
années, allants de 2009 à 2013, avec un budget théorique
de 4.5 Milliards d'Euros. Ce plan est articulé autour de treize axes
majeurs. Pour chacun de ces axes, un état des lieux a été
élaboré suivi d'une définition d'objectifs majeurs et
spécifiques à atteindre ainsi qu'une liste d'actions pour leur
mise en oeuvre.
? Axe majeur A. Accélération de l'usage des TIC
dans l'administration publique
L'introduction des TIC et le renforcement de leur usage au
sein de l'administration publique engendreront une transformation importante de
ses modes d'organisation et de travail. Ceci amènera l'administration
publique à repenser son mode de fonctionnement et d'organisation et
à servir le citoyen de manière plus appropriée, notamment
à travers la mise `'en ligne» de ses différents services. En
effet, les TIC, et en particulier l'Internet, permettent d'établir un
«espace de communication indépendant de la localisation
physique»
qui affirme la disponibilité de l'information n'importe
où et n'importe quand. C'est pour cela que la gestion de l'information
doit être décentralisée là où c'est possible,
là où les
connaissances sont les meilleures, afin d'améliorer la
qualité des processus de prise de décision.
Dans ce contexte, des objectifs spécifiques et parfois
communs ont été fixés pour chaque département
ministériel. Ils ont trait aux aspects suivants :
v' Le parachèvement des infrastructures informatiques v'
La mise en place de systèmes d'information intégrés.
v' Le déploiement d'applications sectorielles
spécifiques. v' L'accroissement des compétences humaines
v' Le développement de services en ligne à
destination de tous les usagers : citoyens, entreprises et bien sûr les
autres administrations.
? Axe majeur B. Accélération de l'usage des TIC
au niveau des entreprises
Les instruments de gestion et de gouvernance
développés autour des TIC constituent aujourd'hui les seuls
garants de la survie de nos entreprises à l'heure de la mondialisation.
Avec l'Internet, le marché est devenu global dans une économie
où la Connaissance est une valeur principale.
L'utilisation des TIC est devenue nécessaire pour
augmenter la performance et la compétitivité des entreprises et
les faire bénéficier des opportunités offertes par un
marché plus vaste et hautement dynamique. Elle conduit aussi à de
nouvelles sources de revenus, à l'amélioration des relations avec
les clients et partenaires, et de façon générale à
une meilleure efficacité grâce à l'emploi de
systèmes de gestion des connaissances.
C'est ainsi qu'un axe majeur a été
défini, à savoir l'intégration des TIC dans le secteur
économique et le soutien à l'appropriation des TIC par les
entreprises. Celui- ci induit les trois objectifs spécifiques suivants
:
1' Soutenir l'appropriation des TIC par les PME.
v' Développer les applications pour l'amélioration
des performances des entreprises. v' Développer l'offre de services en
ligne.
v' Enseignement des TIC pour toutes les catégories
sociales.
· Axe Majeur C. Développement des
mécanismes et des mesures incitatives permettant l'accès des
ménages et des très petites entreprises aux équipements
et aux réseaux des TIC
Cet accès va être d'abord élargi, pour
permettre à tout citoyen, où qu'il se trouve sur le territoire
national, de bénéficier des services publics en ligne et de
l'immense base de connaissances et de savoir qu'est Internet.
Les programmes d'équipements et de développement
des connexions haut débit et des contenus multimédias vont
être accompagnés de programmes de formation afin
d'accélérer le processus de généralisation de
l'usage des TIC.
Le processus de généralisation de l'accès
à Internet constitue donc l'objectif majeur qui se décline en
trois objectifs spécifiques :
v' Redynamiser l'opération Oussratic à travers
l'octroi de microordinateurs individuels et de lignes haut débit,
l'offre de formation et la disponibilité de contenus spécifiques
à chacun des segments de la population.
v' Augmenter considérablement le nombre d'espaces publics
communautaires : cybercafés, bornes multimédias, Technoparcs,
Maisons de la Science, etc.
v' Elargir le service universel à l'accès à
Internet.
· Axe majeur D. L'impulsion du développement de
l'économie fondée sur le savoir
L'économie des TIC s'articule autour de trois composantes
majeures : le logiciel, les services et l'équipement.
Un certain nombre d'incitations vont favoriser
l'entreprenariat en matière de production de contenus locaux, un domaine
moteur de l'innovation et pourtant marqué par des insuffisances.
L'expertise et le savoir faire des sociétés algériennes
opérant dans le domaine des TIC peuvent être dynamisés et
exportés vers d'autres marchés.
Dans ce contexte, l'objectif majeur assigné à cet
axe va être la création des conditions adéquates permettant
le développement intensif de l'industrie des TIC.
Cet objectif majeur peut être subdivisé en quatre
grands objectifs spécifiques :
v' Poursuivre le dialogue national gouvernement-entreprises
initié dans le cadre du processus d'élaboration de la
stratégie e-Algérie.
v' Créer toutes les conditions de valorisation des
compétences scientifiques et techniques nationales en matière de
production de logiciels, de services et d'équipement ;
v' Mettre en place des mesures incitatives à la production
du contenu.
1' Orienter l'activité économique dans les
Technologies de l'Information et de la Communication vers un objectif
d'exportation.
? Axe majeur E. Renforcement de l'infrastructure de
télécommunication à haut et très haut
débit
Grace au plan e- Algérie le réseau de
télécommunication à haut et très haut débit
va être en mesure d'offrir les capacités nécessaires sur
tout le territoire national avec une qualité et une
sécurité aux normes internationales. Ce réseau
représente la plate forme sur laquelle repose l'ensemble des actions
visant la mise en ligne de services aux citoyens, aux entreprises et aux
administrations.
Dans ce cadre, l'objectif majeur assigné à cet
axe est le suivant : Réalisation d'une infrastructure de
télécommunication haut et très haut débit,
sécurisée et de haute qualité de service.
Cet objectif majeur se décline en quatre objectifs
spécifiques :
v' Mise à niveau de l'infrastructure nationale de
Télécommunication · et la sécurisation des
réseaux.
v' Qualité de service des réseaux.
1' Gestion efficace du nom de domaine « .dz ».
? Axe majeur F. Le développement des compétences
humaines
Le renforcement des infrastructures et la
généralisation de l'accès aux TIC vont être
accompagnés par des mesures substantielles en matière de
formation et de développement des compétences humaines pour
généraliser l'usage des TIC et assurer leur appropriation
à tous les niveaux.
Pour atteindre cet objectif majeur, deux objectifs
spécifiques sont visés :
v' Refonte de l'enseignement supérieur et de la formation
professionnelle dans le domaine des TIC.
. Axe majeur G. Renforcement de la recherche
développement et de l'innovation.
L'économie fondée sur le savoir nécessite
une interaction forte entre la recherche développement et le monde
économique. C'est en effet l'innovation qui assure le
développement de produits et de services à valeur ajoutée
dans le domaine des TIC.
A cet effet, l'objectif majeur de cet axe porte sur le
développement de produits et services à valeur ajoutée
dans le domaine des TIC, à travers l'intensification de
l'activité recherche- développement et d'innovation.
Les objectifs spécifiques considérés ont
trait à l'organisation, la programmation, la valorisation des
résultats de la recherche, la mobilisation des compétences ainsi
que l'organisation du transfert de la technologie et du savoir faire.
. Axe majeur H. Mise à niveau du cadre juridique
(législatif et réglementaire) national
L'étude de l'ensemble de la législation
existante permet de conclure que l'arsenal juridique Algérien ne couvre
pas entièrement les questions juridiques suscitées par
l'utilisation et le développement des TIC et l'édification de la
société de l'information. A cet effet le législateur est
appelé dans le cadre de ce plan à mettre à niveau le cadre
juridique, en adéquation avec les pratiques internationales et les
exigences de la société de l'information, tout en tenant compte
de l'expérience vécue, de toutes les insuffisances
relevées et des difficultés rencontrées.
Ainsi l'objectif majeur consiste en la mise en place d'un
environnement de confiance favorable à la Gouvernance
électronique et induit un objectif spécifique à savoir la
définition d'un cadre législatif et règlementaire
approprié.
. Axe majeur I. Information et Communication
L'information et la communication jouent un rôle
prépondérant dans une économie fondée sur la
connaissance. L'information constitue en effet une valeur de base dont
l'appropriation devient savoir et à qui la
communication donne plus de richesse et d'importance .La presse
spécialisée dans le domaine des TIC a connu un
développement certain, passant ainsi d'une absence totale de titre en
2000 à plus d'une quinzaine en 2008.
L'objectif majeur de cet axe concerne la sensibilisation
à l'importance du rôle des TIC dans l'amélioration de la
qualité de vie du citoyen et le développement socio
économique du pays.
A ce propos, les objectifs spécifiques suivants ont
été identifiés:
v' Elaboration et Mise en oeuvre d'un Plan de Communication sur
la Société de l'Information en Algérie
v' Mise en place d'un tissu associatif comme prolongement de
l'effort gouvernemental.
? Axe majeur J. Valorisation de la coopération
internationale
La coopération internationale dans le domaine des TIC est
caractérisée par le nombre important et la dispersion des
projets, en particulier avec l'Union Européenne. Bien
que les projets soient identiques et répétitifs, il
n'y a pas eu d'accumulation des connaissances qui aurait pu assurer la
pérennité des projets et leur diffusion.
L'objectif majeur de la coopération internationale est
l'appropriation des technologies et du savoir faire ainsi que le rayonnement de
l'image du pays.
Cet objectif se décline en deux objectifs
spécifiques :
v' Participer activement au dialogue et aux initiatives
internationales. v' Monter des partenariats stratégiques.
? Axe majeur K. Mécanismes d'évaluation et de
suivi
La fiabilité et l'efficacité de
l'évaluation du processus d'édification de la
société de l'information et de l'économie fondée
sur le savoir constituent les garants de la pertinence et de l'efficience du
plan stratégique. Cette évaluation accompagne en effet toutes les
étapes du processus d'élaboration, de mise en oeuvre et de
réalisation des actions permettant d'atteindre les objectifs de la
stratégie e-Algérie 2013.
L'objectif majeur de cet axe consiste à définir
un système d'indicateurs de suivi et d'évaluation permettant de
mesurer l'impact des TIC sur le développement économique et
social d'une part, et d'évaluer périodiquement la mise en oeuvre
du plan stratégique e-Algérie 2013.
Cet objectif majeur se décompose en deux objectifs
spécifiques :
v' Elaboration du cadre conceptuel pour un système
d'indicateurs de qualité. v' Elaboration d'une liste d'indicateurs
pertinents.
? Axe majeur L. Mesures organisationnelles
La mise en oeuvre de la stratégie pour le
développement de la Société de l'Information
nécessite un soutien institutionnel important et qui tient compte de
l'aspect multidimensionnel des TIC.
Notre pays a mis en place, dans le cadre des réformes
du secteur des télécommunications, des structures d'appui
à sa politique dans le domaine des TIC. Cette réforme s'est
traduite par la transformation de l'ancien Ministère des postes et
télécommunications en Ministère des Postes et des
Technologies de l'Information et de la Communication, la création de
deux sociétés séparées Algérie Telecom et
Algérie Poste, et la mise en place d'une autorité de
régulation (ARPT), permettant ainsi la séparation de
l'exploitation, la régulation et la politique sectorielle.
De plus, dans le cadre de la préparation de la
politique destinée à promouvoir et organiser le secteur des TIC,
une commission interministérielle appelée e-Commission a
été créée, sous la présidence de Monsieur le
Chef du Gouvernement. Cette commission regroupe les ministres concernés
par ce domaine. Un comité technique a été également
mis en place pour le soutien technique de cette commission. L'objectif majeur
de cet axe porte sur la mise en place d'une organisation institutionnelle
cohérente s'articulant autour de trois niveaux: l'orientation, la
coordination intersectorielle et l'exécution. Cette organisation
garantira la mise en oeuvre effective de l'ambitieux plan stratégique
e-Algérie 2013 grâce à un pilotage efficace, un suivi
permanent ainsi qu'une coordination harmonieuse entre tous les acteurs
concernés.
Dans ce cadre, les objectifs spécifiques à
atteindre ont trait au :
v' Renforcement de la cohérence et de la coordination au
niveau national et intersectoriel.
v' Renforcement des capacités d'intervention au niveau
sectoriel et des institutions spécialisées.
? Axe M. Moyens financiers
La mise en oeuvre de la Stratégie e-Algérie 2013
requiert des ressources financières importantes qui ne sauraient
provenir d'une seule source. Il est programmé de bien exploiter toutes
les sources de financement existantes. Les axes, programmes et actions aussi
bien législatives, qu'organisationnelles ou matérielles vont
être accompagnées d'une évaluation financière
très détaillée. Il va y avoir aussi une
hiérarchisation des différentes actions suivant leur impact sur
le développement économique et social. Un budget-programme
Stratégie e-Algérie 2013 est
élaboré, en fonction des étapes et des phases
prévues pour son
exécution, et présenté par année
jusqu`à sa finalisation avec une consolidation 2009-2013.
L'état en lançant ce programme offre de grandes
opportunités pour le développement de l'e-communication en
Algérie, néanmoins il faut signaler que sa réussite est
tributaire de la concrétisation de l'ensemble de ses objectifs, et dans
les délais fixes c'est-à-dire en 2013.
Un autre programme et pas des moindres, celui de PMEII
lancé en Mai 2009 et qui s'étale sur 34 mois, dans le cadre de
partenariat entre le ministère de la petites et moyennes entreprises et
l'artisanat, et la commission européenne. PMEII vise la mise à
niveau des entreprises privées Algériennes opérants dans
différents domaines d'activité, ce programme qui a pour budget 44
millions € dont 40 millions représente la contribution de la partie
européenne, a mis l'accent sur l'importance des TIC pour les PME
Algériennes et compte pour sa réalisation sur la
concrétisation du plan E-Algérie 2013. Voila une preuve que
l'e-communication est désormais considérée par
l'état Algérien comme un élément incontournable
pour le développement des PME et leur mise à
niveau22.
22 Journée d'étude et d'évaluation relative
au programme PME II, le 24 février 2010 à l'hôtel el
djazair
1.3. Internet, média préféré
des jeunes et des cadres en Algérie :
C'est ce qui ressort de l'étude Webdialn@ qui a
été initiée par deux entreprises algériennes,
IDEATIC et med&com, qui se sont fixées pour objectif de
décrypter les usages et les perceptions des internautes
algériens. IDEATIC et Med&com ont réalisé la plus
grande enquête jamais menée en Algérie auprès d'un
échantillon de 18064 internautes via un questionnaire
électronique publié sur plusieurs sites web algériens
populaires, et renforcée par une campagne d'e-mailing.
Après 4 semaines de terrain, de 19 juillet au 21
août 2010, l'étude Webdialn@23a livré quelques
résultats dont les plus pertinents sont :
a. Les jeunes sont les plus nombreux à se
connecter régulièrement à internet : ?
Répartition / Tranches d'âges.
>
|
10-14ans:2,1%
|
>
|
36- 45ans: 12,3
|
%
|
>
|
15-19ans:17,2%
|
>
|
46-59 ans : 6,8
|
%
|
> 20-25 ans: 29,4 % > 60 ans et plus 1.0%
> 26- 35 ans: 31,1 %
Graphique n° 5 : Répartition des
internautes algériens par tranches d'âges
23 Webdialn@TM Etude sur les Usages et Perceptions vague 3, 19
juillet au 21 août 2010 des Internautes du Web Algérien
b. Les internautes algériens ont pour la plus
grande majorité un niveau d'études supérieures
:
La répartition est la suivante:
> Etudes supérieures: 55,3%
> Diplômés de l'enseignement
professionnel:6,6%
> Niveau lycée (seconde à terminale): 25,0%
> Niveau CEM: 8,4%
> Les personnes peu instruites représentent seulement
1,5%
> Deux chiffres attirent plus particulièrement notre
attention:
1' 25% des internautes sont des étudiants
1' 37% des internautes sont des cadres
Ces deux chiffres phares de l'étude Webdialn@ vague 3
confortent notre constat qui est qu'internet est le média par excellence
des cadres et des étudiants.
c. Niveau d'instruction :
Graphique n° 6 : Réparation des
internautes algériens par niveaux d'instructions
d. Meilleure pénétration d'internet dans
tout le pays:
Grâce aux politiques de développement de l'ADSL
partout en Algérie, l'étude à démontré qu'il
y a une meilleure pénétration d'internet dans tout le pays,
contrairement aux années précédentes où
l'étude révélait une concentration au Centre.
Alors que l'année dernière cette région
comptabilisait à elle seule plus de 50 % des internautes, l'année
2010 voit un étalement des chiffres au profit d'autres régions du
pays et notamment l'ouest avec 21, 8% cette année contre 15,68%
l'année dernière.
Il en est de même pour le sud qui passe de 9,36%
d'internautes à 12,4% cette année. Internet suscite donc un vif
intérêt à travers toutes les régions du pays.
Les connexions depuis l'étranger sont surtout le fait de
nos compatriotes émigrés en France, puis des autres pays du
Maghreb.
e. D'où viennent-ils?
Graphique n°7 : L'origine des
connexions
f. Les internautes algériens sont des «
Internet addicts»:
Puisqu'ils sont 66,7% à se connecter plusieurs fois par
jour, 40% d'entre eux allant jusqu'à se connecter plus de 20 heures par
semaine.
Les nouveaux adeptes sont également nombreux puisque 20%
des internautes se connectent depuis moins d'un an.
Internet a donc encore de beaux jours devant elle.
g. Fréquence d'utilisation :
Graphique n° 8 : Fréquences des
connexions
h. Durée passée sur
Internet
Graphique n° 9: Durées des
connexions
i. Internet, une affaire de famille! :
D'ailleurs plus de 50% des foyers équipés
regroupent au moins trois utilisateurs, et ils sont prés de 77% à
se connecter depuis chez eux.
Si le type de connexion privilégiée est l'ADSL
pour 84,7% des installations, le débit quant à lui reste à
la traîne; 52% des internautes disposent d'une connexion égale ou
inférieure à 256Kbits/seconde, ce qui est largement insuffisant
pour le type de contenus proposés aujourd'hui sur internet, que ce soit
des vidéos, des jeux...
Il faut cependant souligner que cela ne décourage pas nos
concitoyens qui n'hésitent pas à passer des heures à
télécharger des contenus.
Alors que nous remarquions plus haut que les étudiants
étaient très nombreux à se connecter, force est de
constater que les structures d'enseignement ne suivent pas puisqu'ils ne sont
que 9% à se connecter depuis leur lieu d'études.
j. Lieux de Connexion:
Graphique n°10 : Lieux de connexion
Avec 11.8% seulement qui se connectent à partir de leur
lieu de travail cela révèle un grand manque dans l'usage
d'Internet dans les entreprises algériennes, cela nous amène
à penser qu'avec l'application de la stratégie e-Algérie
et la généralisation de la pénétration d'Internet
dans les entreprises, l'e-communication aura des beaux jours devant elle.
k. Internet est incontestablement le média des
médias :
Internet est la première source d'information des
internautes, loin devant les médias << traditionnels ». Ainsi
74% des internautes algériens déclarent préférer
internet comme outil d'information. Il est évident qu'à l'avenir
les annonceurs ne pourront plus faire l'impasse sur cet outil qui peut
être légitimement appelé le <<média des
médias ».
l. Média principal pour obtenir de l'information sur
les événements d'actualité :
Graphique n°11 : Média principal de
l'information sur l'actualité
L'étude révèle que les activités des
médias traditionnels (lire le journal, regarder un film, écouter
de la musique, discuter avec ses amis ...) se font aujourd'hui par internet.
m. Pourquoi se connectent-ils à Internet?
Avec 13.5% d'internautes seulement qui se connectent pour le
business et le partenariat, cela révèle encore une fois que
l'e-communication malgré ses multiples avantages n'a pas fait encore
sont entrée dans la culture managériale ou Marketing des
entreprises Algérienne ou dans le monde des affaires en
générale, se qui nous laisse penser que l'e-communication des
entreprises est un bon crénom à exploiter dans le future chez
nous, l'étude dans la partie pratique pourrait renforcer ce constat.
Graphique n°12 : Répartition par
raisons de connexion n. Facebook est le réseau social
préféré des algériens :
Ce que l'étude Webdialn@ révèle de
particulièrement frappant, c'est l'incontestable percée des
réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter pour ne citer que les plus
connus.
Ce ne sont pas moins de 32% des internautes qui déclarent
se connecter pour accéder aux réseaux sociaux.
Le grand gagnant de ce marché très porteur est sans
conteste Facebook qui totalise 70% des
connexions à des réseaux sociaux en
Algérie.
Le chiffre à retenir: Facebook compte 1,2 millions de
membres Algériens.
Cette nouvelle tendance de e-communication que sont les
réseaux sociaux et à leur tête Facebook représente
une réelle opportunité à saisir pour les entreprise
algérienne dans leur stratégie de publicité sur
Internet.
o. Les PUB sur Internet attisent la curiosité
des internautes algériens
Les internautes Algériens sont très tentés
de cliquer sur les bandeaux publicitaires qui s'affichent au cours de leurs
navigations.
Contrairement aux pays développés dans lesquels
internet est déjà très répandu et où
l'intérêt pour ces pubs s'est émoussé, les
Algériens aiment toujours découvrir de nouveaux formats et
s'informer par ce biais sur de nouveaux produits, c'est ce qui ressort comme
résultats en réponse à la question suivante :
p. Que pensez-vous de la pub sur Internet?
Graphique n°13 : Perceptions de la pub sur
Internet
q. Publicité sur Internet, un marché en forte
progression:
En Algérie, la publicité en ligne, au même
titre qu'Internet, connaît une évolution positive même si le
rythme de celle-ci laisse encore à désirer. L'avancée
enregistrée par la publicité sur Internet à partir de 2008
est tout simplement surprenante. En effet, entre 2008 et 2009, elle a fait un
bond en avant de 102% au moment où la publicité
télévisuelle n'a progressé que de 2,4%.
Celle de la radio, par contre, a régressé de
31%. La presse écrite et l'affichage ont eux aussi
perdu du terrain avec des baisses respectives de 9,6% et
3,3% des annonces publicitaires. Le développement du
réseau mondial et l'augmentation du nombre d'internautes ont
été, et c'est plus qu'évident, des éléments
déterminants dans la progression de la publicité en
ligne. Les principales sociétés
algériennes qui misent sur la publicité en ligne sont
Mobilis, Alliances Assurances et
Hamoud Boualem. Le premier annonceur sur le Net en
Algérie est la marque Renault suivie de Nedjma
Djezzy etMobilis ; « Même si les
annonceurs principaux sont des multinationales, nous sentons quand même
une prise de conscience de la part des annonceurs algériens quant
à l'importance d'Internet en tant que support publicitaire »,
déclare Nassim Lounès, directeur de Med&Com, numéro un
de la publicité en ligne en Algérie. Il convient de noter,
d'autre part, que durant l'année 2010, la publicité sur Internet
a évolué, en Algérie, de 60% par rapport
à l'année précédente avec des investissements de
243 millions de dinars en 2010 contre 151 millions de dinars
en 2009. Cette progression excessivement rapide s'explique par plusieurs
éléments. « L'année 2010 a été
marquée par deux événements sportifs majeurs, le mondial
et la coupe d'Afrique. Pendant le mois du Ramadan 2010, il y a eu
également de nombreuses campagnes publicitaires sur Internet »,
rappelle M. Lounès. Sur un autre plan, la publicité est fortement
présente sur les sites de presse qui détiennent 39%
de l'ensemble de la publicité algérienne sur le Net. Ces
derniers sont suivis par les sites de jeunesse et de loisirs, les sites
professionnels, les sites spécialisés dans le sport, les sites
spécialisés dans le domaine de l'informatique et enfin le domaine
de l'automobile24.
Etudes, enquêtes, chiffres et témoignages nous
laissent plus qu'optimistes quand à l'avenir de l'e-communication en
Algérie; mais quant est-il réellement des contraintes ?
24 N'TIC magazine, 20 janvier 2011
2. E- Algérie, les contraintes :
2.1. Le constat :
En dépit de l'effort budgétaire consenti, le
développement du réseau de l'Internet reste limité en
Algérie, avec un taux de pénétration relativement faible
(13.6%) comparativement à certains pays du Maghreb (34.0% % pour la
Tunisie et 33.0% pour le Maroc).
· Au plan de l'utilisation pratique l'Algérie
reste un pays consommateur passif des technologies de l'Internet. La
consommation se limite à certaines fonctions basiques à l'instar
de la correspondance électronique (Mailing) et de la communication
(Chat, téléphonie via Internet), la recherche d'informations via
les moteurs de recherche, le téléchargement des softwares et les
activités ludiques.
· Au plan du contenu local, l'Algérie est
pratiquement absente du réseau mondial du Web. Avec 1400 sites dont
seulement 800 sites actifs, l'Algérie accuse un retard important par
rapport à certains pays (6000, 4000 et 800000 sites actifs
respectivement au Maroc, en Tunisie et en France).
· L'exploitation du nom de domaine « .dz » est
très limitée. Selon les statistiques du CERIST, le nombre de noms
de domaines en Algérie en «.dz » est de 2380. Les lourdeurs
administratives d'enregistrement des noms de domaines et la faible
qualité des prestations de services (Hébergement) font que la
majorité des sites Internet Algériens sont hébergés
à l'étranger. En effet, 45 000 sites web Algériens sont
hébergés en Europe ou en Amérique du Nord en
dénomination «.com.» ou «.dz.com».
· Au plan institutionnel et économique, le
développement de l'Internet est encore plus faible. D'après une
étude réalisée par l'ONU, l'Algérie est aujourd'hui
classée à la 131ème place en ce qui concerne
l'E-administration et à la 148ème place en ce qui concerne les
services en ligne.
· En dehors de quelques sites institutionnels
(Ministères, agences publiques, universités, centres de
recherche), rarement mis à jours et au contenu relativement modeste, il
n'existe pas encore en Algérie une culture fortement établie de
l'Internet. Le commerce électronique au sens large du terme y est
inexistant. Notons, toutefois, l'émergence de
quelques sites Internet dédiés à
l'e-recrutement et à l'e-commerce mais dont l'essor reste
contrarié par l'inexistence des systèmes de paiement en ligne.
· L'Algérie accumule donc un retard important car
elle reste confrontée à des contraintes majeures qui ne lui
permettent pas présentement de tirer profit des avantages sociaux et
économiques que confèrent l'Internet ou l'e-communication en
générale. La modicité du taux de pénétration
de l'Internet et la sous utilisation de cette dernière en Algérie
découle de plusieurs facteurs.
2.2. Les contraintes :
L'absence d'une vision stratégique globale quant au
développement des technologies de l'Internet impliquant la fixation
d'objectifs clairs et le développement des sites Internet a contenu
numérique local accessible.
· L'inexistence d'une industrie de contenu Internet en
Algérie.
· La faiblesse relative des débits offerts qui
retentissent négativement sur la qualité des connections au
niveau des consommateurs finaux à l'instar des ménages, des
cybercafés, des universités, des entreprises et des institutions
publiques.
· Le coût relativement élevé des
communications téléphoniques qui grèvent
significativement le coût des connections Internet.
· La faible croissance du réseau de
téléphonie fixe et le coût encore élevé,
comparativement au pouvoir d'achat, du matériel informatique.
? Quant est-il alors du plan E-Algérie 2013 ?
Et bien Le projet se heurte à la réalité
du terrain!
Les opérateurs spécialisés dans le
domaine des TIC, regroupés en associations ou pas, avaient favorablement
accueilli ce projet supposé mettre en place, et de façon durable,
les bases d'une société de l'information.
E-Algérie 2013, projet fort ambitieux, couché
sur un document mis au point avec minutie risque pourtant de n'avoir que le
mérite des voeux pieux mais irréalisables. Les professionnels du
secteur semblent avoir perdu espoir quant à la concrétisation de
ce projet national pour de multiples raisons mais dont la principale est, bien
évidemment, le retard accusé dans sa mise en application.
Les actions prévues par ce programme devaient être palpables sur
le terrain durant une période s'étalant entre les années
2009 et 2013. Or, l'étude de ce projet d'abord par le gouvernement puis
par le Conseil National Economique et Social (CNES) aura
nécessité toute l'année 2009. M. Ali Kahlane,
président de l'AAFSI (l'Association Algérienne des
Fournisseurs de Services Internet) ne cache pas sa déception
quant aux changements survenus en cours de route, et dit clairement que Le
projet E-Algérie 2013 a été dévoyé ! «
En effet Le plan E-Algérie 2013 a été mis au point avec la
participation de notre association ainsi que d'autres professionnels dont
l'activité est liée au domaine des TIC.
L'élaboration d'un tel plan ne pouvait que nous
réjouir. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme
nous le souhaitions. Après avoir été finalisé, le
document a été envoyé à une institution de l'Etat
pour étude et avis. Je pense que cela a retardé l'application du
plan d'au moins une année. C'est vraiment dommage car le secteur des TIC
ne doit souffrir d'aucun délai. D'autre part, l'étude et les avis
en rapport avec ce plan ont été publiés dans le Journal
Officiel alors que le document lui même n'a pas été
publié. Il semblerait que certains ministères et institutions
appliquent certaines actions dont la réalisation est la moins
problématique du point de vue budget ou temps. En fait, j'ai peur que
nous soyons quelque peu revenus à la case départ. »
Déclarait M.Kahlan25.
25 N'TIC magazine « E-Algérie 2013 » ; mars
2010, pp 30
L'absence d'une structure, chargée de piloter ce
plan et de s'assurer de sa mise en application, a achevé
d'anéantir les derniers espoirs des opérateurs privés du
secteur des TIC pour lesquels une telle entité était plus que
nécessaire, « Nous aurions aimé voir créer une
structure indépendante, relevant du Président de la
République ou du Chef du Gouvernement, qui serait chargée de
piloter et de faire le suivi de l'application du programme.>>
déclarait toujours M.ALI Kahlane.
Les responsables d'entreprises et représentants
d'associations professionnelles, n'ont pas caché leur frustration
d'abord en raison de leur implication très limitée dans la mise
au point de ce document et ensuite à cause du peu d'intérêt
accordé aujourd'hui à E-Algérie 2013, projet qui devait
pourtant être une priorité absolue, selon M. Mokhtar Aiad,
président de l'AASSEL (l'Association Algérienne des
Sociétés de Services et des Editeurs de logiciels)
« E-Algérie 2013 n'a pas été pris au
sérieux ! >>26.
D'un autre côté, ce programme pèche par sa
richesse, à en croire les professionnels du secteur qui estiment que
l'abondance de détails dans le document E-Algérie 2013 qui
compte, environ 1010 points, représente un véritable handicap.
Pour les opérateurs du domaine des TIC, il aurait mieux
valu avoir un projet avec peu d'objectifs mais avec des priorités
précises. Il y a lieu de signaler que les associations professionnelles
estiment que le Ministère de la Poste et des TIC a fait preuve de bonne
volonté et a fait le nécessaire pour que ce programme soit pris
au sérieux. Des efforts qui n'ont manifestement pas abouti puisque,
jusqu'aujourd'hui, aucune action entrant dans le cadre de ce programme n'a
été engagée. Le projet E-Algérie 2013 est
censé être réalisé avec l'implication de l'ensemble
des ministères et des institutions publiques. Toutefois, en l'absence
d'une structure plénipotentiaire, aucune injonction ne peut être
imposée aux ministères.
26 N'TIC magazine « E-Algérie 2013 >> ; mars
2010, pp 31
Conclusion
Le développement de l'Internet est en train de
s'opérer en Algérie mais reste insuffisant compte tenu des
besoins et des opportunités économiques en présence. Les
pouvoirs publics affichent un intérêt certain pour les
technologies de l'Internet mais sont loin de l'inscrire au centre des
stratégies de développement économique et de la formation
des citoyens de demain.
E-Algérie ou l'e- communication en Algérie,
n'est pas un choix, c'est plutôt une obligation, c'est la clé pour
une large ouverture de l'Algérie et des Algérien sur le monde,
pour l'édification d'une société d'information et d'une
économie algérienne basée sur l'innovation et capable de
faire face aux enjeux la globalisation.
Nous devons être les acteurs et non pas les
récepteurs passifs de ces technologies, nous devons saisir les
opportunités offertes, déjouer les contraintes. Nous devons tous
Etat, entreprises et citoyens, travailler ensembles pour une
République Algérienne Démocratique et
Numérique.
Chapitre 6 :
L'impact de l'e-communication à la national et
à l'international
Introduction:
Les nouvelles technologies couplées à Internet
ont contribué à l'entrée de l'économie mondiale
dans l'ère numérique, elles provoquent déjà de
profonds bouleversements dans les différentes économies, les
sociétés, les cultures, en rendant le processus de globalisation
plus rapide. L'e-communication ou précisément Internet devient
aujourd'hui un enjeu majeur pour tous les acteurs de l'économie, aussi
bien les entreprises que les consommateurs et l'État. L'Internet
influence la plupart des déterminants macroéconomiques
(croissance, investissement et emploi) et microéconomiques (Entreprises,
internautes et citoyens).
On se demande donc : Quel est l'impact de ces changements
dus à l'intégration d'internet ou l'e-communication en
général sur l'économie Algérienne ?
Pour répondre à cette question on va d'abord
voir les impacts de l'e-communication au niveau international et le changement
quelle a engendré sur l'économie mondiale et les économies
nationales de nombreux pays.
Par la suite on va se pencher sur le cas de l'Algérie
afin d'essayer de comprendre quel pourrait être l'impact de
l'e-communication sur les différents agents économiques nationaux
et particulièrement les PME, objet de notre mémoire, et cela en
se basant sur les deux approches d'évaluation macros et
microéconomique.
I. Impact de l'e-communication à l'international
:
L'avènement de l'e-communication et l'introduction des
technologies de l'information et de la communication ont contribué
à la naissance d'une nouvelle économie mondiale qui est
l'économie du savoir, cette dernière diffère de l'ancienne
par le fait qu'elle repose sur la production et de la diffusion des TIC et
l'adoption de la communication électronique.
Cette nouvelle économie prospère sur le savoir et
l'innovation continue. Elle privilège l'information dans l'entreprise
économique et la connaissance constitue un élément
important pour toute entreprise à la fois à des fins de
production et de survie.
" Outre le capital humain, les réseaux d'information et de
communication et les services connexes constituent une composante essentielle
de l'infrastructure de cette économie ".
1. Internet accélère le processus de
globalisation :
Les nouvelles technologies couplées à Internet
ont un impact sur notre présence à l'internationale, car elles
dessinent un nouvel espace. C'est bien un autre espace qui se crée, un
espace numérique où l'on va, où l'on voyage, où
l'on communique, où l'on peut créer des événements,
où l'on peut chercher des opportunités d'affaire, acheter, vendre
et même proposer des services divers. Il s'y pose toutes les questions
qui fondent la vie en société : la loi, la
propriété, le respect de la vie privée, le commerce,
l'éducation... Il y naît donc aussi une nouvelle diplomatie,
d'autres représentations symboliques, d'autres traités et
d'autres guerres(les guerres numériques).
Comme nous l'a dit Michel Serres, « nous étions
habitués à la concentration, concentration des livres dans les
bibliothèques, concentration des hommes dans les villes, concentration
des richesses aussi. Cette notion de concentration est remplacée par
celle de distribution. » Cette distribution impose d'autres modes
d'actions aux organismes conçus spécifiquement pour notre action
extérieure. Tout opérateur national ou local peut aujourd'hui
donner un impact international à ses projets. »
L'e-communication aujourd'hui accélère le
processus de globalisation en rapprochant individus, culture pays et nations,
en supprimant les frontières et en facilitant tout type
d'échanges notamment d'ordre économique.
L'e-communication offre aussi aux PME la possibilité
d'accroître considérablement leur capacité de
développement international. En effet, les outils de commerce
électronique permettent d'accéder à un marché
potentiellement mondial, pour un coup relativement limité : pour
E-Business watch: « beaucoup de PME sont contraintes d'étendre
leur aire marché. Le commerce électronique constitue une
opportunité (sinon la seule façon) d 'atteindre ce but
».
2. Webcam, visiophonie,
téléconférence, vidéoconférence et
l'avènement de Télétravail :
Avec la mondialisation des échanges et
l'internationalisation des entreprises les besoins de communication deviennent
chaque jour plus important. Par ailleurs l'accélération de
l'économie est de moins en moins compatible avec les pertes de temps
dues aux transports.
Les outils de l'e-communication tell que Les
vidéoconférences devraient donc d'autant plus se
développer avec l'arrivée du haut débit et à des
couts raisonnables ouvrant ainsi de
grande opportunités au entreprises leur permettant de
rentrer en contact avec leur salariés, partenaires et fournisseurs
à tout moment et à partir de n'importe quel point dans le
monde.
Prenant l'exemple de Renault qui a développer son
projet appelé CANET dans lequel des acteurs "clés" de la
conception d'une automobile (fournisseurs, ingénieurs, etc..)
Coélaborent, à distance et en simultané, sur une maquette
virtuelle dont la représentation est reproduite par informatique sur
écran via un réseau ATM (Asynchronous Transfer Mode), les acteurs
peuvent se voir, s'entendre et co-agir directement sur cet objet imaginaire,
représentations de leurs interactions et " prescriptions
réciproques.
4. L'Internet favorise une diversité culturelle
mais la langue anglaise s'impose pour le business:
Comme Jacques Attali le souligne, Internet
offre une chance aux langues rares (car il permet à faible coût
l'édition de documents) et ceci est particulièrement
intéressant pour les communautés dispersées à
travers le monde et qui veulent conserver un lien avec leur culture et en
consacrant 2 octets par caractère il est possible de transcrire tous les
alphabets connus.
Par contre l'anglais s'impose sans partage comme
langue universelle pour les transactions entre entreprise. Ainsi la
maitrise des différents outils de l'e-communication ainsi que l'anglais
s'impose pour toute entreprise souhaitant s'internationaliser.
Revenant maintenant au niveau national, quel impact a ou pourrait
avoir donc l'ecommunication sur le plan macro et microéconomique ?
II. Impact de l'e-communication à la national:
1. Impact d'Internet sur le Macroéconomie
:
Au niveau macroéconomique, Internet et au sens large
l'e-communication représente à l'heure actuelle une part
significative du PIB national et de l'emploi de nombreux pays. En outre,
Internet a été un moteur de croissance et de création
nette d'emplois au cours des 15 dernières années.
Une étude réalisée par MGI (McKinsey Global
Institute) sur l'impact de L'Internet sur l'économie française
révèle qu'en 2009, la "filière Internet" française,
à elle seule, a
contribué au PIB national à hauteur de 60 milliards
d'euros (soit 3,2 % du PIB) ; cette contribution s'est élevée
à 72 milliards d'euros pour l'année 2010 (3,7 % du PIB) 27.
A cette contribution directe s'ajoutent les effets indirects
d'Internet sur l'accroissement du PIB, qui correspondent aux 28 milliards
d'euros en 200928 d'achats de biens et services qui, bien que
réalisés dans les réseaux physiques de distribution, ont
été facilités, préparés ou
déclenchés par une recherche préalable en ligne de la part
des consommateurs. Il est à noter que 75 % de la valeur ajoutée
apportée au PIB français par Internet proviennent de l'usage du
Web par les entreprises des secteurs traditionnels de l'économie, contre
un quart pour les "pure players" du Web.
Cette étude nous donne une idée sur l'importance de
l'e-communication et précisément la filière Internet qui
dans le cas de l'Algérie pourrait avoir :
1.1. Une forte contribution au PIB :
Cette contribution va être à la fois directe
(grâce au poids de la "filière Internet" proprement dite), mais
aussi indirects dus à ses effets sur les autres secteurs de
l'économie traditionnelle.
1.1.1. Une contribution directe :
Cette contribution pourrait bien être le résultat
de la réalisation du plan E-Algérie, l'adoption efficace et
professionnelle de l'ensemble des outils de l'e - communication par les
entreprises Algériennes, le développement du nombre et du contenu
des sites web proposants divers produits et services avec la poss
ibilité de payement en ligne.
Elle se réalisera grâce à / au
· la consommation de biens et services achetés en
ligne par les internautes algériens
· Différents achats en ligne en B to B entres
entreprises privées ou publiques.
· Dépenses pour la publicité sur Internet
réalisées par les différents opérateurs
économiques publiques ou privés.
27,28 l'impact de L'Internet sur l'économie
française, McKinsey 2009
· Investissements correspondants pour l'essentiel
à des dépenses destinées à l'adaptation des
entreprises aux technologies numériques, et à la création,
gestion et développement des sites web.
· L'étude McKinsey révèle qu'en
France par exemple la part de la filière Internet dans le PIB en 2009
est due dans les deux tiers grâce à la consommation de bien et
services par les quelques 25 à 35 millions d'internautes français
qui ont acheté en ligne pour la somme de 25 milliards d'euros. Ce
résultat place la France derrière des pays comme l'Allemagne, les
Etats-Unis ou le Royaume-Uni. Voyages-SNCF est pour l'exemple, le premier site
d'e-commerce en France, avec plus de 10 millions d'acheteurs sur le site pour
les 6 derniers mois de l'année 2010. Le tiers restant du PIB
français attribuable à la filière Internet provient
d'investissements privés, qui correspondent pour l'essentiel à
des dépenses destinées à l'adaptation des entreprises
françaises aux technologies numériques29.
1.1.2. Contribution indirect:
A travers ses répercussions sur d'autres
filières, Internet se caractérise également par un fort
impact indirect sur le PIB, au travers, par exemple, de son apport
auprès de secteurs comme le commerce et la distribution grand public.
Cet effet indirect est intimement lié aux
évolutions des comportements des consommateurs. Ainsi, une analyse
s'appuyant sur des chiffres publiés par TNS-Soffres et la Fevad,
démontre qu'en 2009, 28 milliards d'euros d'achats en magasins ou points
de vente physiques en France ont été déclenchés ou
facilités par une recherche préalable en ligne. Il s'agit
là d'achats dits ROPO "research online purchase offline".
A ce titre, on peut noter que 53 % des internautes ont
préparé leur achat en ligne avant d'acheter en magasin. Les
catégories de produits affichant le coefficient de ROPO le plus
élevé sont les meubles, l'habillement ou les jeux, tandis que la
catégorie voyage / tourisme dispose du plus faible coefficient,
démontrant la propension des Français à acheter
directement sur Internet leurs billets d'avion ou leurs voyages.
29 l'impact de L'Internet sur l'économie
française, McKinsey 2009
En Algérie on note la présence de sites tell
que
wedkniss.com et
kherdja.com proposants produits et
services online avec comme seule possibilités l'achat ou la
réservation offline faute de payement par voie électronique.
1.2. Une part substantielle de l'emploi :
L'e-communication contribue et de manière très
importante dans la création ou dans l'assistance à l'emploi.
L'Algérie a beaucoup de retard sur ses voisins de l'est et de l'ouest
qui sont mieux placés dans ce domaine. Le seul rattrapage de ce retard
permet de générer 100.000 emplois directs et 300.000 indirects
d'ici 2014. Nous n'avons pas inclus les nouveaux métiers qui sont
inconnus chez nous et nous les découvrons chaque jour. Les chiffres de
ce fait peuvent être que plus consistants30.
1.2.1. Impact net direct:
Le commerce électronique par exemple peut stimuler
directement certaines activités, comme celles qui sont liées au
secteur de l'information et aux services. Les sociétés virtuelles
qui entrent sur le marché créent de nouveaux emplois, et les
activités hors réseau et en ligne sont généralement
entreprises simultanément tout en moins au départ. En revanche,
il faut noter qu'en raison de l'effet de substitution (les activités en
ligne risquent en effet de remplacer les activités traditionnelles,
comme c'est le cas avec l'email). On peut raisonnablement prévoir que
l'adoption du commerce électronique va compléter celle des TIC,
ce qui générera une modification radicale des transactions
financières ( les services financiers électroniques
remplaçant les transactions traditionnelles dans une certaine mesure )
et que dans le secteur de la vente de détail, des emplois pourraient
être supprimés lorsque les transactions et les prestations de
services électroniques remplaceront les opérations physiques.
Le commerce électronique pourrait également
créer de nouveaux marchés ou étendre les marchés
existants au-delà des frontières traditionnelles.
L'élargissement des marchés aura un effet positif sur
l'emploi.
30 les journées nationales « Emplois et TIC,
émergences de nouveaux métiers ». par Le ministère de
la Poste et des TIC les 26-27 mars 2011
1.2.2. Impactes indirects sur l'emploi :
Un autre aspect important à trait à
l'interconnexion entre les activités touchées par le commerce
électronique. Il faut distinguer les effets directs et indirects puis
les regrouper ; globalement, les effets indirects risques d'être plus
importants que les effets directs. En outre, les effets indirects suivent
plusieurs chemins. Les dépenses générées par les
produits et services intermédiaires liés au commerce
électronique vont créer indirectement des emplois, en fonction du
volume de transactions électroniques et de leurs effets sur le prix, les
coûts et la productivité. Selon l'élasticité des
prix, les transactions électroniques auront un impact net positif sur la
demande pour les secteurs comme la fabrication de logiciels, les services en
ligne, l'audiovisuel, la musique et l'édition. L'expansion de ces
secteurs va avoir à son tour un effet multiplicateur sur d'autres
secteurs. En raison des liens intersectoriels, les possibilités de
croissance des secteurs liés au commerce électronique pourraient
se traduire par une croissance globale de l'emploi.
1.2.3. E-recrutement:
Le recrutement traditionnel où les candidats
recherchaient les offres d'emploi dans les petites annonces ou journaux
spécialisés, et postulaient ensuite par voie postale, laisse
place à une nouvelle tendance qui semble plutôt bien marcher: le
recrutement en ligne.
Des sites de recrutement - comme
Emploi.net,
Emploitic.com,
Khedma.com etc. - proposent une base
d'offres d'emploi accessibles directement en ligne après une recherche
par mots clés. Il est aussi possible de créer des agents selon
les mots clés choisis permettant de recevoir directement par courrier
électronique les offres sélectionnées fraîchement
mises en ligne. Bien entendu, les employeurs peuvent également
déposer leurs annonces dans ces bases.
Selon la dernière étude réalisée
sur l'utilisation d'Internet (Source étude Med&ComIDEATIC), le
nombre des internautes a considérablement augmenté, passant de 4
500 000 en 2009 à 4 700 000 en 2010. Grâce à cette
évolution,
Emploitic.com a vu son audience
passer de 3 416 012 visiteurs en 2009 à 4 287 827 en 2010. Le nombre
d'inscrits est passé de 170 000 en 2009 à 250 000 en 2010 avec un
pic record de plus de 500 000 visiteurs en octobre 201031, suite
à une large campagne de communication pluri-supports. Au vu de ces
chiffres,
31
www.emploitic.com
on peut tirer deux conclusions: l'accroissement de l'univers
Internet et l'emploi est une préoccupation essentielle pour les
internautes. Les impacts sur la RH sont énormes : retour sur les
investissements mesurables et croissants, meilleure visibilité des
candidats disponibles, diffusion d'une meilleure image employeur et
possibilité de se concentrer sur les meilleurs profils.
2. Impact d'Internet sur le Microéconomie :
Au-delà d'une contribution macroéconomique
majeure, évoquée dans la première partie, Internet peut
également procurer des bénéfices tangibles aux agents
économiques : entreprises, consommateurs internautes et citoyens.
2.1. Des bénéfices pour les agents
économiques :
Internet peut aboutir à "créer de la valeur"
pour ses usagers : qu'il s'agisse d'une rentabilité accrue ou d'une
accélération du développement des entreprises ou encore du
bien-être, même difficilement quantifiable, des citoyens. Internet
peut se révéler alors, au-delà de son poids dans le PIB,
l'emploi et la croissance comme un moteur essentiel au service des dynamiques
de développement de L'Algérie.
2.1.1. Internet améliore la performance des
entreprises :
Les entreprises et notamment les PME
bénéficient de l'usage d'Internet à plusieurs titres :
Internet permet à toutes d'améliorer leur rentabilité ;
Internet apparaît de surcroît comme un accélérateur
de développement pour les PME. Il a été observé en
effet une double corrélation entre l'intensité de l'usage des
technologies Internet par les PME, d'une part, et leur rythme de croissance,
ainsi que leur capacité d'export, d'autre part.
a. Internet, outil de veille stratégique
:
Il est généralement admis qu'Internet, à
travers ses multiples fonctions est une gigantesque base de données. A
ce titre, il est devenu un outil privilégié pour la veille
stratégique des entreprises de toute taille y compris les PME/PMI. Lesca
et Castagnos, (2000), définissent la
veille stratégique comme le "processus volontariste par
lequel l'entreprise (ou une partie de celle-ci) traque et assimile des
fonctions à caractère anticipatif concernant les changements de
son environnement socio-économique, dans le but de se créer des
opportunités d'affaires, de réduire ses risques liés
à l'incertitude, et d'agir vite et au bon moment".
Internet représente un enjeu majeur pour la veille
stratégique ou l'intelligence économique. Grâce au moteur
de recherche, il devient beaucoup plus facile de se tenir informer des
évolutions de la concurrence. En plus des présences dans les
salons, les foires et les revues spécialisées peuvent être
avantageusement complétés, sinon remplacés par une
recherche périodique sur Internet.
Mais, Internet permet plus que cela avec le développement
des agents intelligents, il est possible de faire une recherche automatique sur
les sites des concurrents ou sur ceux des organisations professionnelles.
L'information est ainsi détectée "en temps réel" et avec
peu d'effort une fois programmée, l'agent peut passer ses nuits à
surfer sur la toile pour trouver les informations désirées.
Il devient ainsi facile de mettre à jour les informations
sur la concurrence et de connaître les informations qui circulent sur
votre propre entreprise.
b. Internet dans l'entreprise, des avantages
décisifs pour le professionnel : > Gagner facilement
du temps:
· Transmettre différente données (texte,
image, son, vidéo) de façon instantanée et
immédiatement exploitable.
· Envoyer un même message à une liste de
destinataire.
· Mener des réunions à distance.
· Travailler en réseau sur les projets.
> Trouver l'information :
· Faire de la veille.
· Développer la recherche.
· Dialoguer avec des spécialistes.
. Accomplir les démarches à distance. . Se former
à distance.
> Améliorer sa présence sur le
marché :
· L'image dynamique d'une entreprise forte,
· Le site Web : carte de visite et catalogue.
> Dynamiser la relation directe avec le client:
· Un dialogue souple et direct,
· Une nouvelle fidélisation par un marketing
interactif,
· Des services supplémentaires personnalisés
(commande, SAV...).
> Gagner de nouveaux marchés:
· Prospecter,
· Etudier la concurrence,
· Trouver de nouveaux partenaires,
· Vendre par le commerce électronique,
· Gagner l'export.
> Valoriser l'information et les compétences
:
· Constitution d'une base de données
consultées et enrichies à distance,
· Accroître l'autonomie de ses collaborateurs,
· Recruter
c. Internet permet aux entreprises de réaliser
des gains de rentabilité :
L'utilisation de l'e-communication dans les entreprises
algériennes et particulièrement les PME est en mesure d'accroitre
leur rentabilité, grâce à l'amélioration de leur
chiffre d'affaires et à la réduction de coûts.
Exemple : L'entreprise peut améliorer leur chiffre
d'affaires par:
1' Le recrutement de nouveaux clients grâce à des
compagnes d'emailing ou en ayant l'accès toujours, à de nouveaux
clients (dans de nouvelles zones géographiques et sur de nouveaux
segments).
1' La réduction de coûts, via la réduction du
coût des approvisionnements et la réduction des dépenses
marketing.
Dans les enquêtes réalisée par McKinsey
Global Institute: les entreprises françaises déclarent
qu'Internet leur a permis de réaliser 15 % de gains de
rentabilité en moyenne. Au cours de la seule période 2008-2009
alors même que l'économie française se contractait de 40
milliards d'euros Internet a permis une amélioration de la
rentabilité des entreprises de 15 milliards d'euros.
d. Internet constitue un accélérateur de
développement pour les PME :
Le rôle des PME dans la dynamique de croissance d'une
économie et dans l'emploi est bien connu. Aux Etats-Unis par exemple,
plus de 50 % de l'emploi est lié aux entreprises de moins de 500
personnes. Dans les pays européens, les PME représentent 67 % des
emplois et environ 60 % de la contribution au PIB, selon Eurostat. Par
ailleurs, cette importance va croitre : au cours de la période
2002-2008, toujours selon les données d'Eurostat, le chiffre d'affaires
des PME a crû de près de 4,2 % par an soit une croissance 10 %
plus rapide que celle des grandes entreprises tandis que l'emploi y progressait
de 2 %, contre 0,8 % pour les grandes entreprises.
L'impact d'Internet sur cette catégorie
spécifique d'entreprises était pourtant resté largement
inexploré. C'est pour cette raison que McKinsey a mené en
décembre 2010 une enquête auprès des PME françaises,
destinée à évaluer l'impact d'Internet sur leur
performance présente et future. Cette enquête confirme que les
principaux facteurs de création de valeur d'Internet, valables pour
l'ensemble des entreprises, le sont aussi pour les PME.
Il en ressort que les PME considèrent qu'Internet a
permis d'améliorer leur performance économique de près de
15 % en moyenne, décomposés en 8 % d'augmentation de leurs
revenus, et 7 % de réduction de coûts.
Internet a également permis aux PME de créer des
emplois.
Outre la création d'emplois, les chiffres de
l'enquête ont démontré que les investissements
réalisés dans les technologies Internet sont rentables. Ainsi,
pour chaque euro dépensé dans le marketing en ligne par les PME
en 2010, un retour sur investissement de 2,5 euro était attendu. De
la
même manière, un investissement d'un euro dans la
création d'un site Internet facilitant la commande ou la vente en ligne
permettait de doubler la mise, avec un rendement de 200 %. Cet apport concerne
aujourd'hui 47 % des PME qui se sont dotées d'un site Web, et 20 % d'un
site avec des fonctionnalités de vente en ligne (pour les PME "à
forte intensité Web", ces deux données passent respectivement
à 93 % et 42 %).
Mais surtout, l'enquête démontre qu'Internet est
un véritable levier de croissance pour les PME. En effet, les
entreprises ayant fortement investi dans les technologies du Web ont tendance
à croître plus rapidement que les autres, et plus que la moyenne
de leur secteur, ainsi qu'à exporter davantage.
D'après l'enquête qu'on a réalisé
auprès d'un échantillon représentatif des PME
algériennes et qui figure dans la partie pratique de notre
mémoire, et en réponse à la question «
Internet apporte-elle une valeur ajoutée à votre
entreprise ?" 91% déclarent que oui, Internet
apporte une valeur ajoutée à leur entreprise, ce qui nous laisse
penser qu'Internet exerce déjà un impact positif sur nos PME, et
pourrait devenir un facteur de croissance incontournable pour ces PME si il
y'aura un fort investissement par ses mêmes entreprises dans les
technologies Web.
e. Les entreprises qui ont fortement investi dans les
technologies du Web connaissent une croissance plus rapide que les autres.
Les entreprises "à forte intensité Web" auront
la possibilité de croitre plus vite que la moyenne de leur secteur quel
qu'il soit, car les technologies que leur offre le web leur permet d'être
plus modernes, plus compétitives et toujours en interactivité
avec leurs clients pour une meilleure satisfaction de leurs attentes.
f. Les entreprises qui ont fortement investi dans les
technologies du Web ont une présence accrue à
l'international.
En effet, les entreprises qui adoptent et de manière
efficace l'Internet, auront lapossibilité d'exporter et de s'ouvrir
à des nouvelles opportunités d'affaires à l'international,
car des outils de l'e-communication comme le VOIP, les
vidéoconférences, l'e-mail, ou le site web rapproche l'entreprise
des acteurs économiques étrangers en leur facilitant les
échanges d'informations tell que le profil de l'entreprise, la
nature et la qualités de produits...etc.
2.1.2. Impact de l'e-communication sur l'internaute :
Les Algériens sont des grands consommateurs d'Internet,
ils sont 66,7% à se connecter plusieurs fois par jour, 40% d'entre eux
allant jusqu'à se connecter plus de 20 heures par semaine, pour ces
internautes des activités comme lire le journal; regarder un film,
discuter avec des amis, ou se former se font aujourd'hui sur le web.
Ils sont 25.5% à se connecter pour lire des annonces
(emploi, immobilier) et 13% pour le business et le partenariat.
L'e-communication provoque déjà des changements dans le
comportement des Algériens qui sollicitent de plus en plus les services
proposés par des sites comme
Kherdja.com ou
olxalgerie.com,
ouedkniss.com....
IL est à noter que les internautes algériens
découvrent des nouveaux métiers, ce qui entraine l'ouverture de
nouvelles filières d'études qui leur sont dédiées,
ou bien elle tend à être progressivement reconnu officiellement
par le gouvernement. Exemple pour les métiers du web (E-business,
E-management, E-marketing, E-Learning, E-recrutement, webdesigner, webmaster,
infographiste, graphiste etc.), ce n'est que depuis quelques années que
les formations existent réellement dans ce domaine.
2.1.3. Internet participe au bien-être du citoyen
:
En matière de performance et de développement,
il existe des dimensions que les indicateurs économiques traditionnels
peinent à appréhender. Parmi ces bénéfices
difficilement mesurables, certains sont pourtant favorisés par
Internet.
En 2009, la Commission sur la mesure de la performance
économique et du progrès social, réunissant notamment
Joseph E. Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi, avait
développé une réflexion sur "les moyens d'échapper
à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos
performances collectives" et répertorié notamment huit dimensions
à prendre en considération pour évaluer le bien-être
de chacun : les conditions de vie matérielles, la santé,
l'éducation, les activités personnelles, la participation
à la vie politique, les liens et rapports sociaux, l'environnement et la
sécurité. Par définition, ces dimensions sont
difficilement quantifiables mais, en observant l'impact d'Internet sur
quelques- unes d'entre-elles, on perçoit aisément comment, au
quotidien, Internet a pu apporter une contribution positive au bien-être
des individus.
· Conditions de vie matérielles :
Il est avéré qu'Internet facilite, par exemple, la
recherche d'un emploi. Elle est entrain de s'imposer comme l'outil
privilégié pour trouver un travail, ce qui explique l'engouement
grandissant pour des sites de recrutement comme
Emploitic.com qui compte 250000
inscrits en 2010. Internet est de plus en plus considéré comme un
moyen de recherche très efficace qui permet aux candidats à
l'emploi d'économiser et le temps et leur énergie. Autre avantage
: les employeurs bénéficient avec Internet de services
performants pour mieux gérer leurs recrutements, avec pour
résultat de diviser par trois la durée moyenne d'un recrutement.
Une plus grande fluidité dans la rencontre entre l'offre et la demande
d'emploi constitue un exemple patent de la manière dont Internet peut
améliorer les conditions de vie matérielles.
· Santé : Internet facilite
l'accès à l'information sur la santé par les patients,
permet de gagner en efficacité dans le partage d'informations entre
professionnels de santé, et de développer de nouveaux types de
soins et de surveillance comme, par exemple, le suivi de patients cardiaques
à distance, on peut citer
docteurclic.com ou
doctissimo.fr
· Education : La diffusion du savoir et
la performance des élèves peuvent être
améliorées grâce aux nouveaux modes d'enseignement
autorisés par Internet, au niveau scolaire (création d'espaces
numériques de travail destinés à l'ensemble des
intervenants, introduction de nouveaux outils de validation des acquis) comme
universitaire (nouveaux outils numériques de diffusion des connaissances
pour en faciliter l'accès et développer l'enseignement à
distance). Ces éléments illustrent la capacité d'Internet
à réduire les coûts d'accès à ce que John
Rawls définit, dans sa Théorie de la Justice, comme les "biens
primaires" du citoyen (santé, éducation, etc.). Pour peu que la
"fracture numérique" soit réduite localement, Internet agit donc
comme un facteur d'équité, des sites comme :
anglaisfacile.com ou
marketingetudiant.fr ou des
groupes sur Facebook comme ensemble pour la plus grande bibliothèque
numérique d'Algérie en est le parfait témoin.
· Liens et rapports sociaux : La forte
augmentation du nombre de blogs et le développement exponentiel des
réseaux sociaux permettent aux internautes aussi bien de participer
davantage au débat politique que de rester connectés entre eux.
Ainsi Facebook compte 1.2 millions membres algériens, un nombre qui
augmente rapidement .beaucoup sont membres de groupes, ex : envoyés
spéciaux algériens nouveau phénomène de la bulle DZ
et nouvelles stras de l'information sur Facebook.
Conclusion:
Notre recherche invite à reconsidérer l'impact
l'e-communication ou Internet sur l'économie Algérienne et
notamment à prendre en compte toutes ses dimensions de création
de valeur. Au vu de l'importante contribution au PIB et à la croissance
passée et future que génère, de manière directe et
indirecte, il apparaît désormais indispensable de
l'appréhender non pas uniquement comme un secteur, mais comme une
filière à part entière. Au-delà des chiffres,
Internet, on l'a souligné, est également un facteur de
modernisation et de progrès, dont les effets se font ressentir sur
l'économie comme sur la société. Le développement
et la pérennisation de cette filière ne pourront néanmoins
se faire sans l'appui des pouvoirs publics. C'est en mettant en place une
politique de filière adaptée que l'Algérie pourra tirer le
meilleur parti du développement d'Internet sur son territoire, avec des
effets bénéfiques pour son économie, pour ses entreprises
et pour ses citoyens.
Nous avons pris des exemples de développement
éprouvées dans d'autres pays comme la France, et dont
l'Algérie pourrait s'inspirer. A travers ces exemples, deux grands
modèles d'intervention se dessinent. L'un vise à renforcer
l'infrastructure et à développer l'usage d'Internet dans notre
pays, avec un effort particulier sur les PME dont il ressort clairement, compte
tenu de leur poids dans notre économie, qu'elles sont clés dans
cette équation. L'autre vise à appuyer l'environnement productif
en apportant un soutien actif aux facteurs clés de réussite. Dans
tous les cas, c'est à la condition d'une volonté d'action claire
et de la mise en place de mesures concrètes que l'Algérie pourra
exploiter pleinement son "potentiel numérique" et en récolter les
fruits.
Deuxième partie : Partie pratique
Chapitre 7 :
L'adoption de la stratégie e-communication dans
les PME Algériennes
I. Présentation:
Etude empirique sur la réalité d'adoption
d'une stratégie e-communication par les PME algériennes
:
1. Objectifs de l'étude :
Etant donné l'absence en Algérie
d'études consacrées à l'e-communication des PME, notre
recherche se positionne comme une réflexion qui amorce peut être,
la construction d'une stratégie de communication sur Internet pour ces
entreprises. Notre étude se veut donc comme une étude
exploratoire qui met en relief une vue d'ensemble sur la réalité
d'adoption ou pas de ce nouveau mode de communication par nos PME.
2. Méthode de collecte des
informations:
L'étude a été menée auprès
des PME dont le siège social est situé en Algérie. Nous
avons constitué au préalable un échantillon de 650
entreprises, par la suite nous avons volontairement éliminé les
filiales afin de faire disparaître les comportements d'usage qui
pourraient être guidés par les maisons mères, ou les
entreprises de plus de 500 salariés. Nous avons également exclu
de notre échantillon les entreprises qui ne possèdent pas une
adresse e-mail.
L'échantillon d'entreprises contactées à
été constitué à l'aide de : «
l'annuaire des professionnels - Les Page Maghreb - », annuaire
économique Algérien.
Au final nous avons réussi à ressortir avec un
échantillon de 390 entreprises qui opèrent dans différents
secteurs, en choisissant 30 entreprises de chacun des 13 domaines
d'activités suivants : - Agriculture, Agroalimentaire
- BTPH, Immobilier, Mat.de construction - Chimie,
Cosmétique - Média, Edition - Electronique,
Télécom, Informatique - Tourisme, Artisanat - Industrie divers de
Transformation - Mécanique, Automobile - Santé, Matériel
Médical - Mobilier, Equipements Bureaux - Sidérurgie,
Métallurgie, Equipement Industrielle - Transport -Formation - Autre
-).
Les 390 entreprises ont été contactées
entre Mai et Juin 2011 utilisant le logiciel d'enquête en ligne «
enquetefacile.com
». Notre questionnaire était composé de questions
fermées et de questions ouvertes afin de collecter le maximum
d'informations (qualitatives & quantitatives)
Pour répondre au mieux à notre objectif, nous avons
structuré notre questionnaire autour des thèmes suivants :
1- L'importance accordée à l'internet dans les PME
Algériennes ?
2- Comment trouve-t-elle- sa place dans l'organisation de
l'entreprise ?
3- Les contraintes qui entravent l'utilisation de l'internet
dans ces entreprises.
4- Leur intention d'adopter ou non une stratégie
d'e-communication ainsi que ses différents outils.
II. Les Résultats d'enquête :
1. Qui sont nos répondants ?
Parmi 390 questionnaires envoyés, 371 ont
été remis dont 153 finalisés.
Nos répondants représentent donc 153 PME
algériennes qui opèrent dans 13 domaines d'activités, ce
qui représente environ 40% de l'ensemble de l'échantillon qui est
de 390. Ce qui est statistiquement significatif.
Du conventionnel au numérique, l'e-communication
mode de vie moderne des Entreprises
2. Ces PME, à quel secteur d'activité
appartiennent-elles?
4%
4% Sidéruregie, Metallurgie, Equipment
industriel
6% Mobilier, Equipment Bureaux
6%Santé, Materiel
medical
8%Mécanique, Automobil
5% Industries divers de Transformation
Graphique n°14: Répartition par
D'après les réponses obtenues, les PME se
répartissent entre les 13 d'activité selon les
pourcentages suivants :
> Elles sont 15% à appartenir au secteur
agriculture, agroalimentaire.
> 10% à appartenir au secteur BTP, immobilier
et matériaux de construction.
> 10% à appartenir au secteur média,
édition.
> 7% à appartenir au secteur chimie
cosmétique, les autres, elles appartiennent au 9 secteurs restants selon
les pourcentages décrits ci -dessus.
Juin 2011
3. Que nous disent- elles ?
3.1. Sur l eur utilisation d'Internet ?
88% des entreprises interrogées,
c'est-à-dire 135, nous ont déclaré qu'ils
utilisent Internet, par contre elles sont 12% à avouer le
contraire.
12% Non
Graphique n° 15: Utilisation d'Internet par
les PME interrogées 3.2. Sur la finalité ou la raison
de leur utilisation d'Internet ?
Parmi les entreprises qui utilisent l'Internet (les 135),
92% d'entre elles l'utilisent pour le Business et 60% toujours des 135
l'utilisent pour le personnel.
100
80
60
40
20
0
92%
60%
Pour le Business Pour le Personnel
Graphique n° 16: Raisons d'utilisation
d'Internet
4. Internet apporte- elle une valeur ajoutée
à ces entreprises ?
Pas moins de 91% des entreprises utilisatrices d'Internet
avouent que cette dernière leur
elles sont à peine
apporte une valeur ajoutée. Par contre 9% à
déclarer le contraire.
Graphique n° 17: La valeur ajoutée qu'apporte
Internet au PME
5. Ces PME, ont-elles une stratégie
e-communication?
Un peu plus de la moitié (52%) de l'ensemble des
entreprises interrogées déclarent ne pas avoir une
stratégie e-communication, ce qui est très
pertinent.
59% Non
Graphique n° 18: Adoption de la
stratégie e-communication par les PME
6. Les entreprises qui disposent d'une stratégie
e-communication, à quoi leur sertelle au juste?
Parmi les entreprises qui disposent d'une
stratégie e - communication, 76% d'entre
elles
l'utilisent pour la recherche d'information, et elles
sont 61% à l'utiliser pour la publicité, Viennent en
dernier le e-commerce et demeurer compétitif avec (26% ,15
%) respectivement, comme il est bien démontré
dans le graphique ci -dessous :
80
70
60
50
40
30
20
10
0
76%
61%
26%
15%
Recherche La Publicité pour Le E-commerce
Demeurer
d'Information vos produits ou compétitif votre
entreprise
Graphique n° 19: Intérêt de l'usage de
la stratégie e-communication
7. Combien sont-elles à
disposer d'un site web?
L'étude démontre que la grande
majorité des entreprises interrogées ne possèdent pas un
site web 62% environ, dont certaines prévoient le créer
prochainement.
38% Oui
23% Non
39% Non, mais prévu
62%
Graphique n° 20: Disposition d'un site web
par les PME interrogées
8. Quelles sont les fonctionnalités
proposées par ces sites?
Nous remarquons que la plupart de ces sites web proposent
des catalogues de produits en ligne (82%).
Ils sont aussi 53% à faciliter la prise de
commande en ligne .vient par la suite ceux qui permettent la vente en ligne
24%. Par contre les entreprises qui déclarent proposer des services de
vente et de paiement en ligne grâce à leurs sites, ne sont que
9%.
82%
53%
24%
9%
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Catalogue en ligne Prise de
commande en ligne
Vente en ligne Vente et paiement
en ligne
Graphique n° 21: Les fonctionnalités des
sites web
9. Nos entreprises utilisent-t-elles les technologies
qu'offre le Web 2.0 ou prévoient-elles les utiliser?
Les résultats obtenus, démontrent une
faible utilisation des technologies de web 2.0 par les entreprises
. La technologie la plus utilisé est l'e-mailing avec
33%, vient par la suite les bannières publicitaires et le Tchat
avec 21% et 12% respectivement. Par contre les Blog, Forum,
Réseau sociaux et les Podcast leurs utilisations ne
dépassent pas le 8%.
Notant qu'environ la moitié des entreprises
interrogées prévoient d 'utiliser les
technologies web 2.0 dans l'avenir.
Du conventionnel au numérique, l'e- communication
mode de vie moderne des Entreprises (Cas PME Algériennes)
E-mailing
Banière publicitaire
Tchat
Blog
Forum
Réseau sociaux
Podcast
33%
31%
36%
21%
34%
45%
12%
40%
48%
5%
43%
52%
6%
38%
56%
8%
34%
58%
42%
57%
Oui
Non
Non, mais prévu
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Graphique n° 22: Utilisations des
technologies web 2.0
10. Parmi les entreprises ne disposants pas d'un site web,
quelles sont les raisons ?
avancées par ces dernières
Elles ne sont pas moins des trois quarts, environ 76%
à ignorer les opportunités que peut offrir un site
web.
Elles sont aussi 72% à avancer la raison de
coût de conception et de gestion de site et 70% à avouer qu'il y a
un manque de compétences internes et externes susceptibles de les
accompagner dans leur projet de création de site web.
72%
80
70
60
50
40
30
20
10
0
76%
70%
4%
Le cout de conception et de Méconnaissance des
Manque de compétence Autre
gestion de site opportunitésque peut offrir
internes ou externes pour
un site web accompagner votre projet de
creation de site web
Graphique n° 23: Raisons de non disposition
de site web
11. Les PME, objets de notre étude, sont-elles
intéressées par les services d'une entreprise qui les
accompagnera dans l'établissement de leur stratégie de
communication sur internet ?
OUI, elles sont dans leur grande majorité 73%
à être intéressées par les services d'une
entreprise, à laquelle elles pourr aient confier
l'élaboration de leurs stratégie de communication on
line.
27% Non
Graphique n° 24: Intérêt des PME pour
un accompagnement dans l'élaboration de leur -communication
stratégie e
12. Analyse :
Les PME ayant répondu s à notre
questionnaire ont, pour la plupart d'entre elles une connexion Internet, ce qui
démontre peut être une pénétration grandissante de
cette dernière dans nos entreprises.
La majorité de ces PME reconnaissent la valeur
ajoutée qu'Internet peut leur apporter, mais malgré ça,
plus que la moitié d'entre elles, ne possèdent pas une
stratégie e-communication, et celles qui
déclarent le contraire et bien elles l'utilisent beaucoup plus pour la
recherche d'information que pour l'e - commerce ou pour
demeurer compétitives. Nos PME visiblement ne profitent pas encore des
grandes opportunités qu'une bonne stratégie
e-communication peut leur offrir.
Un autre fait marquant vient réconforter notre
première analyse, c'est que 62% de ces entreprises ne disposent pas d'un
site web, et pour celles qui ont déjà des sites, la plupart
d'entre eux proposent seulement des catalogues en ligne. L'une des plus grandes
raisons
avancées c'est justement les méconnaissances des
avantages ou les opportunités que ces sites peuvent leurs apporter.
Autre raison et pas des moindres, c'est bel et bien l'absence de
compétences internes ou externes pour les accompagner dans cette
démarche.
Pour les compétences internes on peut admettre le fait
que pour certaines PME à faible budget, il leur sera difficile de
recruter un web master responsable de développement, maintenances et
mise à jour de leurs sites web. Mais pour l'absence de
compétences externes là, on est en mesure de se demander si les
agences de communications qui activent ici en Algérie arrivent-elles
vraiment à satisfaire les attentes de ces entreprises ou pas ?! Et bien
manifestement et selon 70% des entreprises interrogées la réponse
c'est non!
Le niveau d'adoption des technologies web 2.0 (E-mailing,
bannière publicitaire, tchat, blog, forum, reseau sociaux, podcast) est
encore faible, mais la majorité des entreprises prévoient de les
utiliser dans l'avenir.
Par contre un résultat très pertinent vient
conclure notre enquête, c'est le fait qu'une grande majorité des
PME interrogées 73%, sont intéressée par les services
d'une entreprises qui les accompagnera dans l'élaboration d'une
stratégie de communication sur Internet.
13.Conclusion :
> « Les PME en Algérie sont
intéressées mais pas actrices de l'e-communication. »
> Les entreprises Algériennes ont besoin
d'accompagnement pour l'élaboration de leur stratégie
e-communication, et pour cette raison on a pensé à créer
une entreprise qui aide ces PME pour bénéficier des
potentialités de l'internet ?
Chapitre 8 :
Création d'une agence de communication
1. Comment on a eu l'idée de création de
notre agence de communication «
e.com » ?
Durant la première partie de notre recherche nous avons
voulu jeter la lumière sur la communication électronique, ce mode
de vie moderne des entreprises. On a essayé de la définir, de
voir ces outils, de comprendre ce passage qui se fait vers cette nouvelle forme
de communication et la manière dont il évolue. On a vu aussi ces
impactes.
Nos PME sont alors devant un dilemme de taille, ou bien rester
passives et subir alors toutes les influences de cette révolution qui
est l'e-communication avec ses opportunités et ses risques ou bien
devenir actrices afin de tirer tous les avantages possibles et là, elles
devraient donc élaborer une réelle stratégie de
communication sur Internet, car on ne peut pas se contenter de mettre en ligne
un site web et espérer en retour de nombreux contacts.
C'est bien plus compliqué que cela.
Nous avons procéder alors à une enquête sur
la réalité d'adoption d'une stratégie e-communication par
nos PME et on a pu ressortir avec un résultat très pertinent:
« Les PME algériennes sont
intéressée mais pas actrices de l'e-communication I
»
Cette enquête montre bien que nos PME ont pris
conscience du phénomène et de leur retard en matière de
stratégie de communication par le web. Cependant, elles hésitent
à franchir le pas seule et préfèreraient se faire
accompagner dans la mise en place d'une telle stratégie.
Et voila qu'on a eu l'idée de créer notre propre
agence de communication, sa mission s'articule autours de la question suivante
:
? Quelle stratégie de communication sur
internet pour Nos petites et moyennes
entreprises ?
Pour une entreprise, communiquer sur Internet lui permet
d'étendre sa zone de chalandise et d'être en contact direct avec
ses consommateurs. Car c'est bien ici que ce situe le véritable enjeu
d'une telle communication. L'entreprise doit comprendre les attentes du
consommateur avant sa rencontre avec l'entreprise via le web, son attente
pendant leur rencontre et enfin le bénéfice de cette
rencontre.
2. Notre site web «
e.com » :
Notre agence qu'on lui a choisi le nom d'
e. com va
se faire connaitre auprès de sa
cible qui est l'entreprise algérienne et
particulièrement la PME grâce à son site web.
Notre site, très attractif et qu'on a habillé
avec deux couleurs, celle de la communication (l'orange) et celle de
l'intelligence(le gris) va donc présenter à notre cible les
outils qui lui permettent d'interagir avec ses clients finaux ou ses simples
prospects. De plus, ces outils vont lui servir pour apporter
différemment de l'information sur son activité en
bénéficiant d'une image plus attractive et moderne tout en
économisant sur des budgets de communication autrement plus
conséquents sur les autres médias avec des avantages bien mis en
avant en termes de ciblages.
3. Voici alors nos offres en matière de
communication sur Internet:
Partons du principe qu'un entrepreneur souhaite communiquer
sur Internet, qu'est ce qu'on va lui proposer? Quelle stratégie de
communication on peut lui conseiller ? Quels sont les outils du web 2.0 qui
répondent le mieux à ses attentes ?
3.1. Préconisation classique : Le site web, la
clé de voute d'une e-communication efficace :
Une entreprise souhaitant communiquer sur Internet doit
obligatoirement proposer un site web expliquant sa mission, son histoire, ses
activités et surtout ses produits et services.
Rappellent que la communication d'une entreprise sur le web est
vue par 5 types de lecteurs :
> Les prospects : « le site doit inciter
à prendre contact avec l'entreprise ».
> Les consommateurs : le site les tiens
informer de l'évolution de l'entreprise. > Les clients :
le site contribue à la relation commerciale.
> Les partenaires
> Les communautés :
généralement un groupe de prospects ou clients.
Pour A.d'Iribarne et R. Tchobanian32 les
fonctionnalités d'un site web sont ' destinées à
traduire, dans une première perspective concurrentielle, la nature de la
relation plus ou moins interactive que la PME veut avoir avec sa cible.
»
A cet effet, ils ont ' retenu trois types classiques de
fonctionnalités : ·
v' Les fonctionnalités informationnelles :
concernent les sites qui sont essentiellement émetteurs
d'information (quel que soit le contenu de ces informations).
·
v' Les fonctionnalités relationnelle
signifient que le site diffuse des informations et qu'il permet
aussi des échanges bidirectionnels; les fonctionnalités
relationnelles bidirectionnelles concernent les sites qui donnent aussi une
place réelle à la réception de messages venant des
internautes (sous forme de mail, de formulaires...).
v' Les fonctionnalités transactionnelles
concernent les sites qui permettent en outre des activités
de coordination entre l'entreprise et les utilisateurs de son site : commande
en ligne, réservation, suivi de production en temps direct, intervention
sur des dossiers individuels techniques ou de gestion.
Ils notent d'ailleurs que ces trois fonctionnalités
peuvent se cumuler pour une communication plus efficace.
3.2.Faire connaitre le site:
En plus de créer son site on va proposer à notre
entrepreneur de le faire connaitre une fois mis en ligne auprès des
moteurs de recherche, ainsi que des annuaires, c'est ce qu'on appel un «
référencement ».
La majorité des PME offre des produits et services
globalement standard et ne se démarquent
32 d'IRIBARNE, A. TCHOBANIAN, R. (2003, Mai). PME et TIC : quels
sites web pour quelle PME ? Récupéré sur :
http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RES&ID_NUMPUBLIE=RES_121&ID_ARTICLE=RES_121_
0145
que par leur localisation et leur prix, elles ne
possèdent donc pas une identité de marque forte. Le choix des
mots clés doit se faire sur le type de produit ou de service qu'elles
vendent et non sur l'entreprise elle-même, pour être
référencée sur la première page des moteurs de
recherche.
Il faut noter aussi que les moteurs de recherches <<
privilégient les sites qui vivent en publiant des nouveaux contenus
ou en mettant à jour les anciens. » Le contenu du site doit
donc évoluer régulièrement afin de toujours apparaitre en
tête de ces moteurs.
3.3.Préconisation pour une communication meilleure
et de long terme :
Une communication de long terme sur le web ne s'improvise pas,
elle doit être réfléchie aussi bien au niveau
stratégique qu'opérationnel.
Les outils utilisés doivent donc faire parti
intégrante de cette réflexion, ainsi que le contenu et le message
qu'ils serviront à délivrer.
Une fois le site mis en ligne convenablement, l'entreprise peut
donc sélectionner, en fonction
de sa stratégie, les outils dits du << web 2.0
», c'est-à-dire les outils collaboratifs par lesquels elle va
communiquer sur du long terme.
Parmi les différents outils qu'on va lui offrir on
distinguera : 3.3.1. Outils s'intégrant au site:
Ceux s'intégrant au site comme :
> les flux RSS, qui permettent aux visiteurs
ou habitués du site de bénéficier rapidement des
dernières informations.
> Le blog, qui doit proposer des billets
informatifs ne traitant pas directement des produits et services de
l'entreprise mais de sujets touchant de près ou de loin à son
activité. Par exemple, une entreprise spécialiste en
énergie solaire et produisant des panneaux ; proposera un blog parlant
du développement durable.
> Le forum pourrait être
intégré sur le site de l'entreprise, cependant cet outils est
à double tranchant, les personnes satisfaites des produits ou services
proposés par l'entreprise l'exprimerons haut et fort, mais les
mécontentes aussi... Il convient donc plus de faire un travail de veille
sur les forums, ayant pour thème le domaine d'activité de
l'entreprise, afin de pouvoir réagir directement avec une communication
adaptée en cas de mauvaises publicités faites par un client
mécontent ou un concurrent indélicat
> Newsletter, qui est une lettre
d'information sur l'entreprise qui permet de tenir ses clients au courant de
toute son actualité.
3.3.2. Outils qui sont externes au site: Ceux
qui sont externes au site comme :
> Le Buzz, ou la vidéo en ligne (en
plus de son hébergement sur un site de partage de vidéos pour
créer un lien entrant)
> Liens sponsorisés, qui sont en
mesure de générer un trafic sur le site de l'entreprise
intéressé par cet outil une fois le lien qu'il lui corresponde
est cliqué dessus.
> Publicité en ligne via des images
animées cliquables qui vont attiser la curiosité du consommateur
algérien qui sera tenter de cliqué sur ses images afin
d'accéder directement au site de l'entreprise.
> Stratégie E-mailing, voila un
outil efficace afin d'atteindre de manière très précise sa
cible via un e-mail sur les produits ou les services de la
société, sur son actualité et ses actions de
promotions.
Notre agence va proposer aux entreprises l'assistance dans
l'élaboration de leurs identités visuelles ainsi que la refonte,
la maintenance ou la mise à jour de leurs sites web déjà
existants.
3.4.Notre offre spéciale :
Le PACK ANSEJ
Oui nous pensons à nos jeunes entrepreneurs de l'ANSEJ.
Ils sont ambitieux et ils veulent profiter empalement des nouvelles mesures
incitatives que notre état leurs propose; mais l'ambition à elle
seule ne peut pas suffire, Nous leurs proposant alors notre pack ANSEJ afin
d'optimiser la probabilité de réussite de leurs projets, pour que
ses derniers soient visibles, accessibles et viables, pour qu'ils soient connus
par leurs clients ou leurs prospects, pour que tous simplement ne tombent pas
dans l'oubli.
Une stratégie e-communication efficace leurs sera
dédiée et cela à un prix choc !!!
Conclusion Générale :
La dimension méthodologique de notre démarche
intègre une vision globale sur la communication électronique,
mode de vie moderne des entreprises. Pour présenter cela nous avons
développé notre étude en six chapitres pour aboutir par la
suite sur un modèle de questionnement sur la réalité
d'adoption ou non de l'e-communication par nos PME, les résultats
obtenus nous ont servi comme une base d'analyse, ce qui nous a permis par la
suite de suggérer un modèle de stratégie de communication
sur Internet qui conviendrait le mieux au attentes de ces entreprises.
En effet, nous avons choisi d'introduit notre recherche par
une présentation des deux communications conventionnelle et
électronique ainsi que leurs différents outils. Par la suite nous
avons cherché à établir une comparaison entre les deux, ce
qui nous a permis de voir que chacune de ces communications recèle des
avantages et des limites. Cependant on a compris que l'e-communication est
grâce à Internet, se positionne comme le média
multimédia par excellence, car elle seule peut regrouper un grand nombre
des supports de la communication conventionnelle comme la
télévision, la radio ou la presse écrite, ce qui lui
permet d'assurer une communication de masse ainsi qu'une communication
individualisée.
On s'est demandé alors comment se fait le passage de la
communication conventionnelle à la communication numérique, et on
a soulevé la problématique suivante :
Est- ce que l'e-communication est en mesure de se
substituée à la communication conventionnelle ?
Apres une analyse profonde, on a compris que l'e-communication
ne peut pas se substituer à la communication conventionnelle et que les
deux sont plutôt complémentaires.
Dans les deux derniers chapitres de la première partie
on a abordé la question d'une EAlgérie, ses opportunités,
ses contraintes, ainsi que les impacts de l'e-communication sur le plan macro
et microéconomique.
Voila comment une telle démarche nous a conduit à
la question suivante : Quelle stratégie e-communication pour les PME
algériennes ?
Nous avons réalisée une enquête,
établi des recommandations, mais surtout on a eu l'idée de
créer notre propre entreprise qui va aider ces PME dans
l'élaboration de leur stratégie de communication via le Web.
Durant la réalisation de notre mémoire nous
avons soulevé une problématique, traité une question,
élaboré une stratégie, mais avant tout on a pu faire le
tour d'un phénomène « l'e-communication >> qui est
à la fois questionnement et fascination et qui n'a pas encore dit son
dernier mot surtout avec l'arrivée du « web 3.0 >>.
Bibliographie
Ouvrages
? La communication marketing : concepts, techniques,
stratégies, Paris : Economica, 2003, 3ème
édition, J.M DÉCAUDIN.
· Communication d'entreprise et publicité, Paris :
Techniplus, 1992, KEMPF A. et UTARD J.M.,
· Mercator, 8e Editions ,J.Lenderevie-
J.Lévy -D.Lindon.
· Publicitor, 6e Editions, J.Lenderevie-
Arnaud de Baynast.
· Information, Society and Justice, Volume 2, N°2,
June 2009, pp 221-235, «The Internet and Small to Medium Sized Enterprises
(SME)» JaPhet Eke Lawrence.
· Les pages Maghreb , l'Annuaire Economique
Algérien, Année 2010.
· Anderson c, la longue traine. Paris édition,
Pearson Education France, 2007
· Gervais J, Web 2.0 : Les internautes au pouvoir. Paris
édition Dunod ; 2007 Mémoire
· The impact of Enterprises 2.0 Tools on Innovation
processes by Agne Mackeviciute and Stanislav Iacabitchi.
JÕNKÕPING International Business School. June 2010.
· Role of the Internet in SME Growth Strategies of Swedish
Companies by Zaghim Ghafoor and Mustapha Iqbal. Lule? University of Technology
Department of Business Administration and Social Sciences. January 2007.
· Du Web 2.0 à l'Entreprise 2.0. Quels enjeux et
quels bénéfices liés à l'utilisation des
applications Web2.0 au sein d'une PME. Par Rafael Constantino, Consultant
chargé de communication Web, Spécialiste Web 2.0. 2009
· The Internet and Swedish Manufacturing SME's
Internationalization by Lu Liu Shuang Li. Lule? University. January 2004.
· L'utilisation d'internet par les entreprises
françaises, mémoire réalisé par annechristine
Coutant 2006.
· médias traditionnels et acteurs du web 2.0 : vers
la cohabitation ou la convergence des acteurs de l'information et du
divertissement ? Alexandre Cabanis - Thèse professionnelle -
Décembre 2006
· Le Web 2.0 : De nouveaux usages qui donnent du pouvoir
aux internautes, réelle révolution ou utopie du Web? 5
décembre 2006 par-OGIER Aude -MARTOS Sébastien-GERARD
Fréderic
· Internet et Entreprise mirages et opportunités ?
2004 par Jean-Michel YOLIN
· Internet et la communication de marque, par Paul Morel-A-
L'Huissier 2005
· Impact des TIC dans l'acceleration de la croissance
economique par Bechir DOUMA & Marwen MARRAKCHI, Tunsie 2010.
Articles
· N'TIC magazine des nouvelles technologies «
E-Algérie >> N°42, Mars 2010
· N'TIC magazine « Bilan des TIC en 2010 en
Algérie, 20 Javier 2011.
· N'TIC magazine « Le e-commerce tente une
percée, L'Algérie veut franchir le pas >> N°32, Mai
2009.
· Support TIC Magazine. N°1. Mars 2006
· L'accès à L'Internet pour les PME, pp 1.
Par L Simon.
· Choisir sa connexion Internet, pp 2. Par Antoine Paci
· Quelles connexions Internet pour les PME Wallonnes, pp
3/4. Par François Goutères.
· Les enjeux de haut débit pour les PME, pp5. Par
Geoffrey Jennes.
· Approche communicationnelle pour comprendre le
développement des médias électroniques, Khaled Zouari,
2009.
http://www.commposite.org.
· Le Web 2.0 : quels principes, quels outils, quels usages
? (dossier mis à jour le 22/12/2007) Auteurs : Cédric Favrie.
· Problématique de contrôle des nouveaux
médias en algérie envisager l'internet sans sa dimension
communicationnelle, 2009 par MERAH Aïssa.
· Les nouvelles technologies de l'information et de la
communication : des outils au service des performances de l'entreprise,
Valérie Poullard - Pellissa IUT de Paris 2000.
· TIC en Algérie, journée d'étude sur
le rôle de l'internet dans la société, ministère de
la poste et des technologies de l'information et de la coimmunication -
algérie30 Mai 2011
Etudes
· Dossier de presse Webdialan@ TM vague 3, étude sur
les usages et perceptions des internautes du web Algérien.
· Rapport sur les investissements Publicitaires sur
Internet (IPI*) en Algérie, 6 octobre 2008.
· Atelier JUR@TIC. Elaborer sa stratégie de
communication.
· Etude McKinsey&Company, Impact d'Internet sur
l'économie française, réalisée au cours du dernier
trimestre 2010.
Webographie Site web
?
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?11;s=1487378280;r=1;nat=;sol=0
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http://www.abc-netmarketing.com
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net.
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www.internetworldstats.com
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www.webimag.com
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http://www.netizen3.org/index.php/D%C3%A9finition
des TI
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http://www.davechaffey.com/Internet-Marketing/C8-Communications/Communicationsmix/
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http://blog-agence.publika.fr/index.php?post/Les-nouvelles-tendances-de-communication
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http://blogs.univ-paris5.fr/hy08205/weblog/1416.html
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http://www.ujjef.com/index.php?idRubrique=15&Action=LireArticle&idArticle=27781
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http://www.tobecom.org
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· http://www.emploitic.com/
· http://www.emploinet.net/
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http://www.kherdja.com/guide/alger/arts-culture/office-riadh-el-feth-113.html
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http://knowledgeway.org/living/communications/homepage.html
Annexe n° 1 : Echantillon d'entreprises.
Les Entreprises Classées Par Secteur
|
|
Nb
|
1
|
Agriculture, Agro-alimentaire
|
30
|
|
|
|
2
|
BTPH, Immobilier, Mat. Construction
|
30
|
|
|
|
3
|
Chimie, Cosmétiques
|
30
|
|
|
|
4
|
Medias, Edition
|
30
|
|
|
|
5
|
Tourisme, Artisanat
|
30
|
|
|
|
6
|
Electronique, Telecom, Informatique
|
30
|
|
|
|
7
|
Industries Diverses De Transformation
|
30
|
|
|
|
8
|
Mécanique, Automobile
|
30
|
|
|
|
9
|
Santé, Matériel Médical
|
30
|
|
|
|
10
|
Mobilier, Equipement Bureaux
|
30
|
|
|
|
11
|
Sidérurgie, Métallurgie, Equipement
Industriel
|
30
|
|
|
|
12
|
Transport
|
30
|
|
|
|
13
|
Formation
|
30
|
|
|
|
Base de l'échantillon
|
390
|
Annexe n° 2 : Liste des entreprises
contactées.
Annexe n° 3 : Questionnaire d'enquête.
Annexe n° 4 : Présentation d'Enquête
«
e.com 2011 ».
Annexe no 5 : Résultants d'enquête
Contact
Encadreur:
Mr. FAIDI Sofiane
faiso
design@hotmail.com
Etudiants:
Mr. BOUANKOUD Achour
achourank@yahoo.com
Mlle. KACI MOUSSA Zahira
zahira.kaci84@yahoo.fr
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