2.1.5 Sols
D'après les études menées
par Lubini (1984), les principaux types de sols issus des
différentes formations de recouvrement de la réserve sont les
suivants :
1. Les sols rouges, développés sur
gneiss : dans l'ouest de la réserve ;
2. Les sols rouges violacés, développés
sur les amphibolites et se rencontrant dans la zone centrale, les enclaves de
Kisavu et de Kimbuya ; ces sols sont très localisés et
occupent de faibles superficies ;
3. Les sols jaunes sur gneiss et sur quartzites : dans
l'Ouest et le Sud de la réserve. On les observe aussi, mais très
localisés dans l'enclave de Sumba-Kituti et dans la zone centrale de la
réserve ;
4. Les sols alluvionnaires, développés sur les
alluvions récentes, restent réduits aux vallées de la Luki
et le long des rivières.
2.2 Méthode et
technique
2.2.1. Outils
2.2.1.1. Observation
Cette méthode a été pour
nous idéale au préalable car elle nous a permis de pouvoir nous
rendre compte directement de l'évolution de la déforestation de
la réserve de biosphère de Luki.
2.2.1.2 Documentation
Cette approche a permis d'explorer l'information
disponible sur notre thème de recherche par la consultation de tous les
documents accessibles.
2.2.1.3 Enquête
Par définition, l'enquête est une
technique qui consiste à poser les mêmes questions à un
nombre de personnes qui soit, constituent tout le groupe que l'on désire
étudier, soit représentent ce groupe.
Elle a représenté l'essentiel de notre
méthodologie de travail en ce qu'elle nous a permis d'obtenir le maximum
d'informations pertinentes à notre recherche.
2.2.1.4 Interview
A part les outils ci-haut
énumérés, nous avons eu recours à l'interview en
interrogeant oralement les individus au sein de la population vivant dans et
autour de la réserve de biosphère de Luki. Les questions
étaient posées face à face et toutes les réponses
étaient enregistrées par écrit au cours de l'interview.
En recherche, il n'est pas toujours possible
d'étudier toute une population. On recourt à une fraction de
cette population, pour autant que celle-ci en enferme virtuellement tous les
attributs. Ainsi BROWNLEE (1984) cité par NAKASILA (2006) définit
l'échantillon comme une partie représentative de la
population.
La taille de l'échantillon retenue
était de 30 personnes, essentiellement chefs de familles capables de
nous livrer l'information recherchée pour faire un aperçu sur la
déforestation de la réserve de biosphère de Luki.
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