L'utilisation d'internet sur le lieu de travail à des fins personnelles( Télécharger le fichier original )par Gauthier NOIRET ESC - Master 2010 |
1.12 Aspects positifs d'une utilisation personnelle au travailSelon une étude PopCap Games rapportée par PCInpact, surfer sur le lieu de travail permettrait aux employés d'être plus productifs. En effet l'explication est simple: en ayant accès au Web, l'employé est plus détendu, son lieu de travail lui apparaît agréable et il est tout simplement plus efficace. En empêchant les employés de surfer sur Internet, les entreprises contribueraient à un manque de productivité annuelle de 8 milliards de dollars selon cette étude. L'étude mentionne que 10 minutes de surf par jour sur le lieu de travail suffiraient. Toujours sur la même idée, pour le Docteur australien Brent Coker 18(*)« l'utilisation d'Internet au travail favoriserait la productivité ». Cette étude réalisée par le chef du département management et marketing met à plat l'idée que « se perdre » sur Internet réduirait la productivité. Cette dernière a été réalisée très sérieusement sur près de 300 salariés. Le but était d'observer leurs habitudes de navigation au bureau. Selon les résultats de cette étude, les salariés qui utilisent Internet à des fins personnelles au bureau serait 9% plus productifs que les autres. Donc, cela s'appuie sur le fait qu'une pause détend l'esprit et permet d'avoir une meilleure concentration dans la journée. D'après l'auteur de la recherche « De courtes et discrètes pauses, comme un petit tour sur Internet, permettent à l'esprit de se reposer, donc de favoriser la concentration lors d'une journée de travail, et au final, d'accroître la productivité. » La consultation des sites les plus prisés au bureau - réseaux sociaux, sites d'information en ligne, de shopping ou de vidéos - ne doit pas, toutefois, dépasser une "limite raisonnable". Limite que le Dr Brent fixe à 20 % du temps de travail ; ce qui fait tout de même plus d'une heure et demie de surf pour une journée de 8 heures... Bien sûr, ne rentrent pas dans cette catégorie les cyberdépendants. Ici, ce sont seulement « les pauses » Internet et l'étude a remarqué évidemment une baisse significative de productivité chez ces derniers. * 18 Coker B., Freedom to surf, Melbourne University 2009 |
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