B- Vérification de l'hypothflse
opérationnelle 2
1- Analyse quantitative
H.O. 2 : Les élèves de
quatrième de sexe féminin qui ont un niveau d'estime de soi
faible ont des performances scolaires supérieures à celles de
leurs pairs de sexe masculin ayant le même niveau d'estime de soi.
Tableau 2 : Comparaison de la moyenne des
élèves de sexe masculin qui ont un niveau d'estime de soi faible
à celle de leurs pairs de sexe féminin ayant le même niveau
d'estime de soi.
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Elèves de sexe masculin ayant un niveau d'estime de soi
faible
|
Elèves de sexe féminin ayant un niveau d'estime de
soi faible
|
Moyenne
|
10,90
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11,20
|
Ecart-type
|
1,77
|
0,91
|
Variance
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3,14
|
0,83
|
Effectif
|
6
|
8
|
Le traitement statistique des moyennes contenues dans le
tableau 2, donne à 12 degré de liberté et au seuil de
probabilité .05, un tc qui est de 0,38. Le
tc étant inférieur au tth
qui est de 2,18, il n'y a donc pas de différence significative entre les
moyennes comparées. Par conséquent, nous concluons que les
élèves de 4ème de sexe féminin
présentant un niveau d'estime de soi faible ont des performances
scolaires semblables à celles de leurs pairs de sexe masculin ayant le
même niveau d'estime de soi. Notre hypothèse opérationnelle
2 est donc infirmée (les détails des calculs sont en annexe
V).
2- Analyse qualitative
La différence non significative des moyennes des
garçons et des filles présentant un niveau d'estime de soi faible
proviendrait du fait que pour ces
élèves l'école n'est pas la seule voie de
réussite sociale. En effet, l'analyse de leurs propos
révèle qu'ils ne s'accordent pas assez de temps pour
étudier et préfèrent s'adonner à d'autres
activités (télévision, vidéo, radio,...). La
réussite scolaire semble ne pas être leur priorité. Cette
attitude fait que les moyennes des garçons et celles des filles ayant un
niveau d'estime de soi faible sont proches.
C- Vérification de l'hypothflse
opérationnelle 3
1- Analyse quantitative
H.O.3 : Les élèves de
quatrième de sexe masculin qui ont un niveau d'estime de soi
élevé ont des performances scolaires supérieures à
celles de leurs pairs de sexe féminin ayant le même niveau
d'estime de soi.
Tableau 3 : Comparaison des moyennes des
garçons et des filles présentant un niveau d'estime de soi
élevé.
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Elèves de sexe masculin ayant un niveau d'estime de soi
élevé
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Elèves de sexe féminin ayant un niveau d'estime de
soi élevé
|
Moyenne
|
12,33
|
12,21
|
Ecart-type
|
1,39
|
0,90
|
Variance
|
1,93
|
0,81
|
Effectif
|
7
|
9
|
A 14 degré de liberté et au seuil de
probabilité .05, le tc qui est de 0,2 est
inférieur au tth qui donne 2,15. Il n'y a donc pas
de différence significative entre les moyennes comparées. Par
conséquent, nous concluons que les élèves de 4ème
de sexe masculin présentant un niveau d'estime de soi
élevé ont des performances scolaires qui ne diffèrent pas
significativement de celles de leurs pairs de sexe féminin ayant le
même niveau d'estime de soi. Notre hypothèse opérationnelle
3 est infirmée (les détails des calculs sont en annexe
VI).
2- Analyse qualitative
Ces résultats pourraient s'expliquer par le fait
qu'à l'intérieur d'un groupe à niveau identique d'estime
de soi, les individus ont une vision plus ou moins semblable de la vie, de
l'école. En effet, dans le groupe à niveau d'estime de soi
élevé, les élèves révèlent au cours
de l'entretien, leur volonté de réussir leur vie. Ils pensent que
cela passe par la réussite scolaire c'est pourquoi ils cherchent
à être les meilleurs possibles à l'école. Cela les
conduit à aimer les disciplines scolaires dans leur ensemble mais
d'autres encore plus. C'est le cas de la matière intitulée les
Sciences de la Vie et de la Terre (S.V.T.) qui est appréciée, par
les garçons et les filles, pour son lien avec le vécu quotidien.
Cette volonté de réussir fait que les moyennes des garçons
et filles ayant un niveau d'estime de soi élevé ne
diffèrent pas significativement.
Malgré l'infirmation de nos hypothèses
opérationnelles 2 et 3, nous constatons qu'à niveau égal
d'estime de soi le sexe influence les moyennes des élèves de
4ème. En effet, les filles qui ont un niveau d'estime de soi
faible ont une moyenne (11,20) légèrement supérieure
à celle des garçons (10,90) qui ont le même niveau d'estime
de soi. Par contre, les élèves de sexe masculin qui
présentent un niveau d'estime de soi élevé ont une moyenne
(12,33) légèrement
supérieure à celle de leurs pairs de sexe
féminin (12,21) qui ont un niveau d'estime de soi
élevé.
En définitive, au regard du test statistique
utilisé (t de Student), notre hypothèse
opérationnelle 1 est confirmée et nos hypothèses
opérationnelles 2 et 3 sont infirmées. Nous retenons, d'une part,
que les élèves de 4ème qui ont un niveau
d'estime de soi élevé ont des performances scolaires
supérieures à celles de leurs pairs de niveau d'estime de soi
faible et, d'autre part, qu'à niveau identique d'estime de soi
(élevé ou faible), le sexe n'influence pas les performances
scolaires.
Ces résultats observés doivent être
expliqués pour mieux être compris. C'est ce à quoi nous
nous attèlerons à faire au chapitre suivant intitulé
interprétation des résultats.
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