Section IV : ANALYSE
DES RESULTATS
Dans cette section, il est question de :
1) Commenter les résultats basés sur les
facteurs explicatifs de l'investissement ;
2) Commenter les résultats basés sur l'analyse
effective de la rentabilité et enfin ;
3) Commenter les résultats basés sur les
opinions et les déclarations.
1. Analyse des résultats basés sur les
facteurs explicatifs de l'investissement.
A l'issus de notre étude, nous avons remarqué
que les facteurs explicatifs des investissements dans la ville de Goma sont
plus liés aux facteurs réels. Concernant ces facteurs, la
plupart des investisseurs sont motivés par la forte demande :
52,2% ; climat économique prometteur : 8,7% ; Goma est
une ville en développement : 4,3% ; Espérance à
un avenir politique meilleur : 8,7%. Quant aux facteurs financiers (taux
de rentabilité élevé : 4,3% ; délai de
récupération du capital investi court : 12 ans et 2
mois ; accès facile au crédit bancaire : 13%) qui
ne représentent que 26,1%.
2. Analyse des résultats basés sur
l'analyse financière de la rentabilité
Dans l'évaluation financière des projets, un
investissement est acceptable lorsqu'il présente une VAN positive, un IP
supérieur à 1, un DRCI inférieur à la norme
fixée par l'entreprise et un TRI supérieur à celui requis
étant donné que le TRI est le taux d'actualisation pour lequel la
valeur actuelle des entrées de fonds prévus correspond à
la mise de fonds initiale.
Pour notre cas, nous remarquons que la VAN est positive, soit
167774,31$. Quant à l'IP, il est supérieur à 1, soit
1,38812623$ et le DRCI est de 12 ans et 2 mois, ce qui est encourageant car il
est inférieur à la durée de vie estimée pour la
station.
S'agissant du TRI, il est de 9,238067491, supérieur
à celui que nous avons retenu (5%). Néanmoins, par rapport
à celui requis par la Banque Mondiale pour l'évaluation des
projets (10%), ce taux n'est pas attirant pour les investisseurs
internationaux.
3. Analyse des résultats basés sur les
opinions et déclarations relatives à l'aspect risques
encourus
Hormis le risque d'incendie, la majorité des
investisseurs craignent les risques de vol, insécurité et
évaporation des produits autres que celui d'éruption
volcanique.
Ainsi, ils estiment que l'éruption volcanique n'est pas
un risque à craindre, car c'est une catastrophe naturelle incontournable
mais aussi qui n'est pas régulière. D'après le nombre de
fois qu'on a connu les éruptions, ils pensent que, le plus souvent, ces
dernières apparaissent après un bon intervalle de temps
supérieur à 20 ans qu'ils auront déjà
récupéré leurs capitaux investis. C'est pourquoi, pour eux
l'éruption volcanique n'est pas un risque à craindre que de
profiter aux opportunités offertes par le climat des affaires qui est
prometteur.
Pour minimiser les risques, les investisseurs
préfèrent conclure des contrats d'assurance contre incendie
(82,6%) et diversifier leurs investissements dans d'autres secteurs tels
que : commerce, transport, petit commerce, construction des immeubles,
etc.
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