PARAGRAPHE II :
RENFORCEMENT DE LA COOPERATION DECENTRALISEE
Aux termes de l'article 84, alinéa1, de la loi 97-029
du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du
Bénin « la commune élabore et adopte son plan de
développement. Elle veille à son exécution en harmonie
avec les orientations nationales en vue d'assurer les meilleures conditions de
vie à l'ensemble des populations. »
La cohérence des projets de développement est
une des exigences fondamentales du plan de développement communal (PDC)
lors de son élaboration, ce qui permet de mieux négocier avec les
partenaires. Par conséquent, la mise en oeuvre du PDC doit tenir compte
d'une démarche rationnelle.
La coopération décentralisée doit
être considérée comme une source de financement du
développement local.
Elle doit être promue dans les domaines d'intervention
aussi variés tels que :
ü l'appui institutionnel ;
ü les échanges d'expertise ;
ü les échanges à caractère social,
culturel et sportif ;
ü la protection de l'environnement ;
ü l'amélioration du cadre de vie ;
ü le développement économique et social.
La commune doit alors chercher des partenaires capables de
soutenir sa vision du développement. Cette coopération permettra
de promouvoir le développement local à travers :
ü le financement des micros projets et des
infrastructures socioculturelles :
ü les échanges des pratiques et
préoccupations en matière de développement ;
ü l'insertion socio économique de la jeunesse
PARAGRAPHE III : UNE
SOLIDARITE INTERCOMMUNALE RENFORCEE
Les modicités du niveau de revenu des habitants surtout
dans les petites communes, interdit de fondre un grand espoir quant à la
mobilisation des ressources financière locales. Pour faire face à
l'inégalité des moyens, les autorités peuvent mettre en
place un mécanisme de péréquation intercommunale
consistant à prendre aux communes les plus riches pour les redistribuer
à l'ensemble des communes. Il s'agit d'une péréquation
horizontale.
PARAGRAPHE
IV : CREATION D'UNE BANQUE DE FINANCEMENT DES COLLECTIVITES LOCALES
Le recours à l'emprunt est une possibilité de
financement du développement local, consacrée par la loi mais
elle n'est pas encore mis en oeuvre par la Commune d'Abomey-Calavi, en raison
des charges jugées trop élevées qui grèveraient les
prêts proposés dans notre pays par les banques et les institutions
de micro finances de la place.
La création d'une banque spéciale de financement
des Communes, assortie de modalités souples et adaptées à
la situation des Collectivités Locales, pourra stimuler chez celles-ci,
l'engouement de s'engager dans cette voie pour financer, notamment les
investissements générateurs de recettes en vue de l'amortissement
de la dette ainsi créée.
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