VI.5. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET CONVICTIONS RELIGIEUSES
Partant des résultats du tableau VI, nous avons
observé qu'il existe une indépendance entre l'usage des
contraceptifs et la conviction religieuse avec un taux élevé chez
les protestantes (soit 35,1%), suivie des catholiques (34%), les musulmans
24,1%. Tandis que chez les autres sectes ou religions le taux est bas, ceci
s'expliquerait par le fait que la foi de ces autres religions ou sectes
considère comme péché l'usage de contraceptifs, sauf les
méthodes naturelles quoi qu'ayant un taux d'échec
élevé et moindre efficacité. Chez les protestantes, les
catholiques et les musulmanes, l'usage est facultative pourvue que la
méthode de choix ne nuisent pas à la santé de
l'utilisatrice.(17)
VI.6. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET SOURCES D'APPRENTISSAGE
Dans notre travail, les résultats du tableau IX
montrent que la majorité des femmes qui utilisent les contraceptifs
l'ont appris à l'Hôpital/Centre de santé. Ainsi, pour
vérifier la grossesse le recours à la contraception doit
débuter quelques semaines après l'accouchement (8).
Nos résultats coïncident avec ceux
rapportés en 1986, dans « population report » :
En ce qui concerne l'Afrique, l'Asie, le Moyen Orient, l'Amérique latine
et les Caraïbes, on obtenait les informations sur le planning familiale
surtout dans les hôpitaux et centre de santé publics qu'au lieu
d'hôpitaux privés » (3). Selon LONGA M :
« Nous savons bien qu'en ce qui concerne l'usage des
contraceptifs, toutes les informations qui viennent des amies, des familles ou
d'une autre source autre que du personnel soignant, ne sont pas bonnes à
mettre en pratique quand elles ne viennent pas du personnel
soignant ».(17)
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