CHAPITRE IV :
DISCUSSION
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IV.1. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET AGE
Il ressort du tableau I que les femmes âgées de
21 à 25 ans sont plus représentées et utilisent plus les
contraceptifs soit 46,1%, suivie de la tranche de 26 à 30 ans avec un
taux de 26,3%. Ces résultats rejoignent ceux de l'enquête mondiale
sur la fécondité qui prouve qu'en Afrique l'âge de 25
à 35 ans est le plus fécond (3).
KABUYANGA K. a également trouvé un effectif
élevé dans la tranche d'âge de 15 à 35 ans dans son
travail.(16)
IV.2. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET QUARTIER
Dans notre étude, nous avons constaté que le
quartier MAPENDO est le plus représenté dans l'usage des
contraceptifs (soit 35,1%), suivi du quartier KAHEMBE (31,8%).
Ces résultats rejoignent ceux de l'enquête
africaine sur le planning familiale qui prouve qu'au Maroc 36% des femmes
utilisent les contraceptifs (6). Au cours de nos récoltes ; il a
été constaté que les femmes des quartiers KATINDO, NDOSHO,
KISENYI et MABANGA n'utilisent pas plus des contraceptifs, pour des raison
d'éloignement du centre de planning familiale, aussi par manque de
formation et dans ces quartiers les fausses rumeurs concernant les
contraceptifs circulent beaucoup. (17)
IV.3. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET L'ETAT CIVIL
Les résultats du tableau IV montrent que la
majorité utilisant les contraceptifs sont les femmes mariées
(celles partageant le lit conjugal avec leur mari) soit 85,7%.
Ceci se rencontre avec les résultats trouvé par
REHEMA : « les femmes célibataires (filles-mères)
utilisent moins les contraceptifs ». Les femmes célibataires
n'utilisent pas plus les contraceptifs à cause des fausses rumeurs qui
circulent partant que les contraceptifs rendent celles qui les utilisent
stérile.(16)
IV.4. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET PROFESSION, MOTIF DE CONSULTATION ET PARITE
Au cours de notre étude, nous avons observés que
les femmes ménagères (celles s'occupant des travaux de la maison)
utilisent plus les contraceptifs. Selon le tableau V, ces femmes
ménagères représentent 35,1%, suivie des femmes sans
profession représentant aussi 32,9%. Et cela parce que ces femmes sont
plus exposés à plus des grossesses.
Quant au tableau VII, les femmes multiparts utilisent plus les
contraceptifs (soit 86,8%) pour l'espacement de leurs naissances. Portant de ce
tableau nous voyons que l'usage des contraceptifs est indépendant de la
parité des femmes diagnostiquées.
Partant aussi du motif de consultation, le tableau VIII,
ressort que plus des femmes viennent à la consultation pour motif
d'espacement de naissance et de bonne croissance de leu famille (soit 92%).
Tandis que le taux des femmes venant à la consultation pour raison
d'information est très bas.
Rockefeller a crée une organisation indépendante
sans but lucratif pour étudier les liens qui existe entre la
démographie, la physiologie reproductive et le planning familiale et en
plus pour lutter contre la croissance trop rapide de la population dans les
pays sous développés, en voie de développement et les pays
développés. (4)
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