4.5. Prévalence des parasitoses et mois de
consultation
Notre étude révèle que les mois de Mars
et Mai ont enregistré le plus grand nombre des parasitoses dans notre
milieu. Par contre MWEZE (12) avait trouvé dans son étude que les
mois de Mai, d'Août et Septembre avaient enregistrés le plus grand
nombre des parasitoses dans notre milieu suite à l'abondance des pluies
au cours de ces mois.
Les pluies rendent le sol humide et favorise ainsi la
stagnation d'eau, qui favorise à son tour le développement des
oeufs et larves des parasites.
Il ressort de cette étude que les parasitoses n'ont pas
de périodicité dans notre milieu. Cela est dû à la
permanence des conditions géo-climatiques favorables aux parasites. Ces
conditions optimales pour le développement des parasites augmentent la
chance d'infestation de la population.
4.6. Types des parasites rencontrés
A l'issue du comptage des parasites, Ankylostome s'est
avérée être le parasite le plus fréquemment
rencontré (32,4%), suivie des infestations multiples (21,5%), de
l'Entamoeba histolytica (18,4%), Ascaris lumbricoïdes (10,7%),
Strongyloides stercoralis (8,2%), Trichuris trichiura (7,5%), Trichomonas
intestinalis (1,1%) et enfin Enterobius vermicularis (0,2%).
La fréquence élevée de l'Ankylostome est
due à la région chaude, humide, sol convenable,
oxygénation suffisante de notre milieu, qui favorise la survie et la
dissémination des larves d'Ankylostome.
L'habitude de se promener pied nu est le facteur le plus
important de la fréquence élevée de l'Ankylostome ;
la façon de se débarrasser des matières fécales et
leur usage dans la fertilisation du sol sont aussi sans doute des principales
sources d'infestation pour l'homme.
Les infestations multiples ont été plus
remarquées parce que la plus part des ces parasites intestinales vivent
dans les mêmes conditions.
La fréquence élevée de Entamoeba
histolytica est primordialement favorisée par la mauvaise qualité
de la distribution d'eau destinée à la consommation ; les
conditions géo-climatiques qui favoriseraient la survie des kystes de
Entamoeba histolytica. En outre, l'absence d'hygiène oro-fécale,
le manque des latrines aménagées, les mauvaises méthodes
de conservation des aliments ou manque des méthodes de
congélation et d'ébullition pour détruire les kystes
influence la majoration de la multiplication de l'Entamoeba histolytica dans
les familles et dans les collectivités.
L'Ascaris lumbricoïdes par contre est le parasite
intestinal en relation avec l'hygiène fécale défectueuse.
Sa fréquence élevée dans notre milieu est liée au
péril fécal.
L'Enterobius vermicularis a été le moins
diagnostiqué ; ce parasite pond les oeufs ou les éliminent
en dehors des selles, ce qui entraîne une négativité des
examens coprologiques courants.
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