2.2.4. Les cités
planifiées
Au début des années 50, les orientations
d'urbanisation ont été appliquées aux quatre nouvelles
communes : Matete ; N'djili ; Bandalungwa ; Lemba, Kalamu
et Kintambo Babylon. C'est l'Office des Cités Africaines qui
était chargé de construire ces communes. Plus tard, les espaces
verts et les aires des jeux y ont été envahis par les nouveaux
lotissements.
2.2.5. Les extensions Sud
Ces sont les communes de Ngaba, Selembao, Bumbu, Makala,
Kisenso. Jusqu'en 1959, les limites de l'urbanisation étaient
sévèrement contrôlées.
En 1960 cette barrière administrative a
cédé sous l'effet des pressions internes nées du
surpeuplement des quartiers existants. L'apport extérieur des nouveaux
migrants a largement contribué à cette extension. Les zones
tampons ont alors été loties par les chefs coutumiers, les
politiciens et les bourgmestres. Et pourtant, la loi foncière affirme
que l'Etat est le seul maitre du sol et procède à des cessions
des terrains suivant diverses modalités : vente à des
particuliers, locations à bail triennal reconductible une seule fois,
attribution selon le système dit du "livret de logeur".
2.2.6. Les communes d'extensions
Est
Très tôt, les terrains situés au
prolongement des communes plus anciennes ne suffisent plus et l'urbanisation
spontanée gagne alors d'autres espaces. N'djili a engendré
à l'Est et au sud les extensions considérables que sont les
communes de Masina et Kimbasenke. Par ailleurs Matete et le campus
universitaire ont entrainé le lotissement de Kisenso, quartier Kindele,
Tchad, Cogelos, Mbanza-Lemba, Mandela.
Actuellement, ce sont les zones réservées pour
l'industrie qui souffrent de la spéculation foncière. Dans toutes
ces extensions, le lotissement était laissé à l'initiative
individuelle et l'habitat demeure dans l'état précaire
jusqu'aujourd'hui.
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