II.3.3.3. Au QIITKAIIIl'éducation et de la
formation
Pour faire face au besoin éducatif sans cesse
croissant, l?Etat a développé un partenariat raisonnable avec le
secteur privé (loi sur l?enseignement de 1995). L?Etat accorde des
subventions par nombres d?élèves orientés dans le
privé. Les données de la Direction chargée de la
planification de l?éducation indiquent pour l?année scolaire
2000-2001, que les effectifs scolarisés dans le secteur privé
représentent 12% des effectifs du primaire, 38 % des effectifs dans le
premier cycle secondaire 43% des effectifs du second cycle. L?effectif des
élèves est passé de 28.066 en 2002 à 48.624 en 2007
avec 23.699 filles. Celles-ci représentaient 40,86% de l?effectif total
au public contre 52,27% au privé. Toutefois, l?efficacité du
système est entravée par l?inadaptation des formations aux
exigences du marché de l?emploi issue de l?insuffisante collaboration
entre les structures de formation professionnelle et le secteur privé,
d?une part, l?inexistence d?une carte scolaire et la faiblesse institutionnelle
liée aux changements successifs de tutelle, d?autre part.
L?exemple de la ville de Tiassalé en matière de
partenariat : En septembre 2000, 189 Chefs d?Etat se sont réunis
à New York pour adopter la « Déclaration du
Millénaire » qui vise à atteindre huit (8) objectifs majeurs
parmi lesquels se trouve la réduction de l?extr~me pauvreté dans
le monde. C?est dans le cadre de ce programme que 5 villes ont
été choisies dans le monde pour la phase pilote. La Commune de
Tiassalé a été retenue parmi plusieurs
autres localités du pays suite à un processus de
sélection. Le choix de Tiassalé a été possible
grâce a la disponibilité au niveau local de données
sociodémographiques et économiques, l?existence de
projets/programmes de lutte contre la pauvreté en cours
d?exécution dans la localité et le dynamisme des autorités
locales en faveur du partenariat avec la Direction générale des
collectivités locales et le privé pour le développement
durable. La commune bénéficie d?importants projets
d?investissement, d?entretien des infrastructures en vue de réduire
l?extr~me pauvreté d?ici 2015.
III. Les recommandations pour une efficacité du
partenariat public-privé dans la stratégie de réduction de
la pauvreté.
Les PPP sont parfois critiqués car ils
accroîtraient les difficultés d?accès des pauvres aux
services publics et favoriseraient des multinationales peu soucieuses du
respect des normes sociales ou de l?environnement. Pour relever ces
défis, l?Etat doit accorder la plus haute au management des biens
publics, à la régulation et à la tarification de
l?operateur privé car le succès du PPP dépend du suivi et
l?évaluation.
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