II. Analyse du partenariat public privé en
CRNMOIvoire et son impact sur la pauvreté.
Cette analyse sera faite sur la réalité et le
fonctionnement du partenariat public-privé en Côte d?Ivoire, ses
insuffisances et son impact sur la réduction de la pauvreté.
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TRAORE Brahima _ Dossier de politique économique _
GPE d'Abidjan _ 11ème Promotion (2009-2010)
II.1. La réalité du partenariat en
Côte d'Ivoire et son fonctionnement
Il importe de faire le diagnostic de la plate forme entre le
public et le secteur privé en Côte d?Ivoire afin de mieux
appréhender les enjeux de ce partenariat.
II.1.1. Diagnostic du cadre de la plate forme public
privé
La plate forme public-privé en CI fonctionne sur la
base d?une matrice d?actions prioritaires pour le privé dans un cadre de
concertation permanent entre les deux parties à travers des structures
représentatives. Ainsi, au niveau du privé il existe plusieurs
organisations dont le plus important est la CGECI (Confédération
Générale des Entreprises de Côte d?Ivoire. La CGECI (560
entreprises et plus 1OOOOO employés) est chargé de faire des
plaidoyers auprès du gouvernement par des saisines adressés au
Comité de Concertation du Ministère de l?industrie (Conseil
d?Orientation et le Ministre). Les revendications du privé sont diverses
et surtout orientées vers les secteurs en difficultés. Les
saisines portent sur les problèmes de fiscalité (TVA), de
parafiscalité(FRI), des subventions et des facilités à
l?importationexportation. On peut citer la suspension des taxes à
l?importation des groupes électrogènes depuis le début des
délestages, le problème du Formulaire de Renseignement à
l?Importation(FRI)~.
Ainsi, Le dispositif d?appui à l?entreprenariat est
régi par un cadre institutionnel, réglementaire et juridique pour
le développement du secteur privé. Outre, le Ministère en
charge de la promotion du secteur privé, il ya les chambres consulaires,
les Cours d?Arbitrage de CI et de l?OHADA. Ce dispositif est renforcé
par un ensemble de mesures d?incitation à l?investissement
prévues par le code des investissements, le code minier, le code des
télécommunications, le code de l?environnement et le code du
travail. Dans ce cadre, des allègements fiscaux ont été
consentis pour créer les conditions d?une relance durable du
secteur privé. En effet, le taux d?imposition sur le BIC est
réduit de 35% à 27% pour les particuliers et à 25% pour
les entreprises et personnes morales. Quant à l?Impôt Minimum
Forfaitaire (IMF), il est passé de deux à un million de FCFA
(Annexe fiscale de 2006). En outre, dans le cadre de l?intégration
économique sous régionale, des reformes douanières,
fiscales et sectorielles ont été initiées en faveur des
entreprises. Cependant, certains facteurs d?ordre structurel et
organisationnel, institutionnel et financier freinent encore le
développement du secteur privé ivoirien.
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