I.2.1. Sur le plan économique
La pauvreté est définie comme l?état
d?une personne ou d?un groupe de personnes qui manque de ressources
matérielles ou financières pour satisfaire ses besoins vitaux,
à savoir : se nourrir, avoir accès à l?eau potable, se
soigner, scolariser ses enfants, se loger décemment, se vêtir. Le
pauvre est celui qui ne peut pas se prendre en charge .La pauvreté se
rapporte à la situation d?une personne morale (Etat, collectivité
territoriale) qui n?arrive pas à satisfaire les besoins de base de ses
populations. Dans l?ensemble des pôles de développement, aussi
bien en milieu urbain que rural, la faiblesse du pouvoir d?achat des individus
et des ménages est perçue comme un signe de pauvreté.
I.2.2. Sur le plan sociologique
La pauvreté se traduit par la perte d?autonomie et
l?exclusion des réseaux de solidarité. C?est aussi
l?incapacité de vivre selon les normes en vigueur dans la
société. De ce fait, la pauvreté est synonyme de
dégradation des valeurs morales, ce qui se traduit par des fléaux
tels que la délinquance juvénile, la prostitution, la
criminalité, la débauche et par des pratiques comme le
népotisme, le clientélisme et le laxisme : la pauvreté,
c?est la perte des valeurs spirituelles, morales et civiques, la
catégorisation des individus dans la société,
définissant ainsi des catégories sociales dont certaines sont
dites pauvres ou inférieures et d?autres dites riches ou
supérieures.
I.2.3. Sur le plan psychologique
La pauvreté s?apparente à un sentiment de
précarité, Le pauvre est celui qui attire la pitié, la
commisération, de vulnérabilité, état de
déchéance mentale et incapacité de participer à une
prise de décisions, état d?une personne qui manque d?idée
ou d?imagination, d?impuissance. Le terme pauvreté se définit
comme l?impuissance de l?homme à trouver des solutions aux
problèmes auxquels il fait face et d?insécurité. Par
ailleurs, la culture du complexe d?infériorité chez certaines
personnes ou catégories de personnes les conduisant à s?exclure,
« la perte de la dignité » ainsi que la « peur du
lendemain » sont perçues comme d?autres formes de
pauvreté.
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