Conclusion
partielle
Cette partie de notre travail a
révélé les conséquences des rapports conflictuels
de travail entre « djoulatchès » et
chauffeurs de
« wôrô-wôrô ». Ainsi
avons-nous pu constater que ces dysfonctionnements engendrent de graves
conséquences sur la vie du chauffeur (le plus affecté) d'une
part, et dans un moindre degré, sur la notoriété du
« djoulatchè ».
Pour ne donc pas parvenir à ce stade de la
relation, nous avons énuméré des propositions de solutions
dont l'application pourrait énormément stabiliser les relations
de travail entre ces deux acteurs.
CONCLUSION
GENERALE
Pourquoi les relations de travail
entre « djoulatchès » et chauffeurs de
« wôrô-wôrô » sont-elles
conflictuelles. C'est ainsi que se formule notre question de départ.
Dans notre tentative de résolution de cette question de départ,
nous avons formulé deux hypothèses. La première est
relative à la recette journalière et la seconde est liée
à la tenue mécanique des véhicules.
Dans l'intention donc de mener à bien notre
étude, nous avons choisi et considéré les chauffeurs de
« wôrô-wôrô » de la ligne
de Treichville-Gonzagueville et les
« djoulatchès » dont les véhicules
sont en circulation sur cette ligne.
De ces deux groupes d'individus
considérés comme notre population mère, nous y avons
tiré notre échantillon d'enquête. A cet effet, nous avons
utilisé les outils de recherche tels que le questionnaire (pour les
chauffeurs de
« wôrô-wôrô ») et le guide
d'entretien (pour les « djoulatchès »).
Ainsi une parfaite cohésion s'est établie entre les
résultats obtenus grâce à l'enquête de terrain et les
attentes supposées par nos hypothèses.
A travers cette étude donc, nous avons pu
montrer l'importance des relations de travail, déceler et analyser les
raisons d'ordre socio-économique qui sont à l'origine des
dysfonctionnements des rapports de travail entre
« djoulatchès » et chauffeurs de
« wôrô-wôrô » grâce
à d'efficientes théories et méthodes d'analyse.
Ceci étant, il appartient aux différentes structures
syndicales (chauffeurs, « djoulatchès »)
d'oeuvrer à la mise en place de véritables rapports de travail
ayant des bases professionnelles.
Après la présente étude, d'autres
études scientifiques méritent d'être menées pour
réfléchir sur d'autres aspects du problème que nous
aurions ignorés, afin que ce secteur d'activité soit bien connu
et que les organismes nationaux et internationaux puissent y intervenir dans le
cadre d'une amélioration des conditions de travail des acteurs.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
I-) OUVRAGES METHODOLOGIQUES
Ø AKTOUF OMAR (1987),
Méthodologie des sciences sociales et approche
qualitative des
organisations, Québec, Presse universitaire de Québec.
Ø LUC ALBARELLO (1995) :
« Recueil et traitements quantitatifs des données
d'enquêtes »
in Pratiques et méthodes de recherche en sciences sociales,
Paris,
Armand Colin.
Ø MADELEINE GRAWITZ (1992),
Méthode des sciences sociales, Paris,Dalloz
Ø RAYMOND QUIVY et LUC VAN CAMPENHOUD
(2006), Manuel de recherche
en sciences sociales, Edition
Dunod,
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