C-2- Test de causalité au sens de Granger
Les causalités de court terme sont mises en
évidence avec les paramètres de court terme du VECM. Notre
objectif est de confirmées, par la méthode de Granger, les
résultats conclues l'or de l'estimation.
Les résultats de ce test sont consignés dans
l'annexe 6 à la page 124 et résumer comme suit dans le tableau
suivant :
Tableau 4-15 : Test de causalité au sens de
Granger entre les quatre variables du troisième modèle ; Nombre
d'observation égal à 33
Hypothèse nulle PIB ne cause au sens de
Granger DIPCSJ
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Statistique- F
12.8503
|
Probabilité 0.00011
|
DIPCSJ ne cause au sens de Granger
PIB
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1.49280
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0.24209
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DLPPRD ne cause au sens de Granger
DIPCSJ
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0.39272
|
0.67888
|
DIPCSJ ne cause au sens de Granger
DLPPRD
|
0.33548
|
0.71783
|
DLTCD$ ne cause au sens de Granger
DIPCSJ
|
1.97647
|
0.15742
|
DIPCSJ ne cause au sens de Granger
DLTCD$
|
0.84024
|
0.44220
|
DLPPRD ne cause au sens de Granger
PIB
|
1.02481
|
0.37194
|
PIB ne cause au sens de Granger
DLPPRD
|
1.73858
|
0.19421
|
DLPPRD ne cause au sens de Granger
DLTCD$
|
1.42211
|
0.25809
|
DLTCD$ ne cause au sens de Granger
DLPPRD
|
0.36011
|
0.70078
|
Le test de causalité au sens de Granger confirme les
résultats de l'estimation du modèle VEC; seul le taux de
croissance du PIB cause les variations de l'indice des prix sous-jacent avec
une probabilité associée à la statistique-F de 0.00011
inférieure au seuil de 10%.
Toutes les autres hypothèses du non causalité avec
l'indice des prix sous-jacent sont acceptées au seuil de 10%.
En ce qui concerne les causalités des variations du
prix du pétrole avec le taux de croissance du PIB et avec les variations
du taux de change, le test confirme les hypothèses nulles de non
causalité, ce qui appui la conclusion de l'estimation de ce
modèle : les
variations du prix du pétrole ne génèrent
pas des effets de second tour via le taux de croissance du PIB ou les
variations du taux de change du dinar en dollar.
C-3- Fonctions de réponses impulsionnelles
En considérant que l'amplitude des chocs est
égale à deux fois l'écart type de la variable explicative
et que l'observation des effets s'étale sur un horizon de 10
périodes, 10 trimestres pour notre cas. On présente les courbes
de réponses impulsionnelles des variations de l'indice des prix
sous-jacent suite aux chocs sur les autres variables. Les courbes sont
présentées dans l'annexe 6 à la page 124 et
relèvent des résultats conforment à ce que l'on attendait
:
Courbe 4-3 : Fonctions de réponses impulsionnelles
des variations de l'indice des prix à la consommation sous-jacent aux
chocs sur le taux de croissance du PIB et sur les variations du prix du
pétrole réel en dinar
Il en ressort qu'un choc positif sur le taux de croissance du
PIB, toute chose égale par ailleurs pour les deux autres variables,
induit progressivement une hausse de l'indice des prix sous-jacent. Cet effet
est retardé vue que la courbe de la fonction de réponse parte de
l'origine. On note que cet effet est persistant et durable puisqu'il
amène les variations de l'indice des prix sous-jacent sur un nouveau
sentier d'équilibre. Cela fait du taux de croissance du PIB une variable
importante. Un choc sur elle pourrait permettre d'augmenter durablement
l'indice des prix sous-jacent.
Intéressons-nous spécialement à l'impact
des variations du prix du pétrole, un choc positif sur cette variable,
toute chose égale par ailleurs pour les deux autres variables, engendre
des perturbations sur le niveau des variations de l'indice des prix
sous-jacent, l'effet est retardé et transitoire vue que les
oscillassions sont autour du niveau de long terme ce qui confirme les
résultats de notre estimation :
La dynamique des variations de l'indice des prix sous-jacent,
n'est pas significativement conditionnée sur le long terme par les
niveaux des variations du prix du pétrole à court terme (idem
pour les variations du taux de change du dinar en dollar).
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