4 Le Green business
4.1 Définition
Le green business peut se définir comme étant
l'ensemble des activités économiques qui permettent de produire
des biens et des services qui contribuent à éviter,
réduire ou supprimer des nuisances pour l'environnement.
Les domaines tels que la gestion des ressources rares, les
énergies renouvelables, le changement climatique, la prévention
des risques ou encore la gestion des déchets se trouvent dans cette
économie.
L'objectif du chapitre n'est pas de faire une liste exhaustive
des différents domaines que peut couvrir le green business car il s'agit
d'un secteur en devenir où beaucoup de possibilités existent.
Seuls certains exemples dans des domaines différents seront
détaillés afin de montrer le potentiel de ce secteur.
4.2 La préoccupation environnementale
Depuis quelques années déjà, la
problématique concernant le climat fait débat. Il est difficile
à l'heure actuelle de nier l'existence d'un réchauffement
climatique. Le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du
Climat) affirme qu'il y a plus de 90% de probabilité que cette hausse
des températures soit due à l'activité humaines.
Tout le monde a entendu parler des accords de Kyoto sur la
limitation des gaz à effet de serre et de l'échec de la
conférence de Copenhague en 2009. Cependant, il y a quelques
années seulement cette problématique semblait assez marginale.
Actuellement, il existe une véritable prise de conscience des enjeux
climatiques. Les entreprises, les Etats sont de plus en plus sensibles aux
problèmes et les intègrent dans leurs services, politiques et
produits. À ce jour, on dénombre 502 accords multilatéraux
relatifs à l'environnement, dont 323 à caractère
régional. Quatre-vingt-seize pour cent des pays africains ont
ratifié les conventions de Rio (Convention sur la diversité
biologique [CDB], Convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques [CCNUCC] et Convention des Nations Unies sur la lutte contre la
désertification [CNULD]) et pris les mesures nécessaires en vue
de les mettre en oeuvre [2].
Cet engouement pour l'environnement n'est pas près de
s'estomper. D'après les spécialistes du GIEC, la
température pourrait augmenter jusqu'à 6.4°C de moyenne sur
la surface du globe pour le pire des scénarios, ce qui engendrerait une
montée des eaux d'environ 0.6 m pour 2100.
L'essentiel de la pollution provient des pays
industrialisés et plus particulièrement de leurs industries et
de leur mode de vie. Le développement des pays du Tiers-monde passent
par une industrialisation (voir paragraphe 3.5) et une amélioration de
leurs
conditions de vie, ce qui dégagera également des
gaz à effet de serre. Si l'on veut limiter de manière efficace le
réchauffement, une politique importante doit être mise en oeuvre
dans les pays du Tiers-Monde qui connaîtront, sauf changement de
mentalité, des croissances en termes d'émission de gaz à
effet de serre les plus importantes dans les années à venir afin
de pouvoir assurer leur développement.
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