LA PROBLEMATIQUE
Souvent, l'apprenant s'attend à un apprentissage
adéquat et approprié à ses besoins, et si possible de type
traditionnel (ce qu'il a connu à l'école), ce qui le motive en
général fortement. La curiosité est aussi un facteur
déterminant lorsqu'il s'agit de découvrir d'autres horizons,
comme celui d'une nouvelle langue, d'une langue étrangère.
Comme l'explique H. Besse autour de la langue
étrangère : << Enseigner/ Apprendre une langue
étrangère revient à enseigner une variété de
cette langue, en générale, la variété
cultivée, à des apprenants qui n'en aucune autre, mais qui
maîtrise déjà une ou plusieurs variétés d'une
ou plusieurs langues >>
Dans cette perspective d'enseignement d'une langue
étrangère, les enseignants mettent en place un ensemble de
procédés les favorisant à un meilleur enseignement.
Il m'a semblé indispensable d'évoquer
l'utilisation de la vidéo en classe de français Langue
Etrangère (FLE) en guise de première expérience
d'observation. Pour cela, je procéderai par des grilles d'observations
comme par exemple la fréquence de l'utilisation de la vidéo en
classe selon les niveaux.
Dans le temps, Edward Hall et Gregory Baleson, des chercheurs
américains, dans le domaine de la communication, avaient avancé
le concept de communication comme étant un orchestre de plusieurs
cultures. Chacun est, en fonction de sa culture, un agent de communication et
des réseaux se forment en raison des cultures à points communs.
Dans le marché global qu'est le monde d'aujourd'hui, il n'y a plus
vraiment d' <<étranger>>. Parlons plutôt de
<<l'autre>>. En fait l'apprentissage de la langue est peut
être un des seuls domaines où l'on n'est pas étranger.
Buts de l'apprentissage ?
Quels sont les buts d'une langue ? Avant de me lancer dans
l'éloge de la vidéo, il serait prudent de faire quelques
clarifications.
On voudrait que l'étudiant soit capable de communiquer
dans une langue étrangère. Or le niveau de compétence
langagière qu'attend le Français à qui notre
étudiant peut s'adresser est bien inférieure que celui auquel
s'attend son professeur de langue.
LE CONTEXTE INSTITUTIONNEL
1. 1. La France et le Nigeria
Bien que l'Afrique de l'ouest constitue un ensemble
régional à dominante francophone, comprenant plusieurs pays avec
lesquels la France est liée par des liens historiques forts, cela ne
signifie pas pour autant que la fédération du Nigeria, anglophone
et issue de l'empire britannique, y bénéficie d'une attention ou
d'un traitement marginal de la part de la coopération
française.
La France et le Nigeria sont membres de la communauté
internationale. Ils jouent un très grand rôle dans la promotion et
le maintient de la démocratie dans le monde. Les deux pays sont des
partenaires exceptionnels en matière d'échanges
bilatéraux. Plusieurs accords entre les deux pays montrent que le besoin
de l'un nécessite la présence de l'autre.
La coopération parlementaire et le dialogue entre les
états et les gouvernements locaux d'une part, et les
collectivités territoriales françaises d'autre part sont
encouragés dans le respect de leurs compétences propres, afin
d'aboutir à l'établissement de partenariats.
Dans le cadre de ce partenariats stratégiques, la
France et le Nigeria développent leur dialogue afin d'approfondir leur
approche commun des principales questions d'actualité internationale,
notamment la paix et la sécurité dans le monde, y compris le
trafic illicite d'armes légères et de petit calibre, le
terrorisme, l'environnement et le changement climatique, la reforme des Nations
Unies et le règlement des conflits en Afrique.
Force est de savoir que la France soutient le Nigeria en vue
d'un règlement politique des problèmes de sécurité
et de développement de la région de Delta du Niger connue pour
ses troubles et son instabilité.
Avec une population d'environ 140 millions d'âmes et
l'abondance des ressources naturelles, le Nigeria, pour la France, occupe une
place importante en Afrique. Le Nigeria est le premier partenaire
économique de la France en Afrique sub-saharienne. Le premier
fournisseur et le deuxième client après l'Afrique du sud. Selon
l'Agence Francaise pour le Développement `' le tournant dans les
relations commerciales entre les deux pays intervient en 2006 avec une hausse
de 44% des flux commerciaux, un record historique `'.
Sur les sept dernières années, la France a
investi plus de 4 milliards d'euros, essentiellement dans le secteur des
hydrocarbures. Un secteur qui concentre environ 95.7% des achats
français dans le pays. Le Nigeria est d'ailleurs le premier fournisseur
africain de pétrole de la France et le dixième mondial. Aussi la
France exporte au Nigeria des biens d'équipements professionnels,
essentiels à la réalisation des grands projets.
D'autres hausses notables dans les exportations
françaises : le secteur de l'automobile et les produits
agroalimentaires. Ce sont plus de 120 firmes françaises qui participent
au développement du Nigeria, parmi lesquelles le pétrolier Total,
les << électriciens>> (Alstom, Schneider Electric, Areva,
Clemessy), les géants de téléphonie GSM Alcatel et
Sagem,
l'hôtelier Accor, le transporteur aérien AIR
France-KLM et Bolloré Arica Logis tics l'un des leaders en transit et
logistiques.
Dans le domaine de la coopération culturelle et
technique, la France renforce son action en faveur de la langue
française et de l'enseignement du français au nigeria. Aussi les
autorités nigérianes prennent de leur cote toutes les mesures
nécessaires pour promouvoir et faciliter l'enseignement du
français et pour utiliser dans les meilleures conditions possibles les
installations mises à leur disposition.
L'ouverture de nouvelles perspectives de coopération
entre la France et le Nigeria va favoriser sans doute le rapprochement les deux
pays et retenir des secteurs prioritaires qui offrent des opportunités
particulières pour le développement d'une coopération
mutuellement fructueuse..
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