Distribution des Anophèles nili et des Anophèles moucheti au sud du Cameroun : influence des facteurs du milieux( Télécharger le fichier original )par Carlos Dendi LACGNI Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur d'Application de la Statistique 2007 |
CHAPITRE IIPRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET
CADRE II.1 Présentation de l'OCEAC1L'Organisation pour la Coordination et la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) a vu le jour en 1963 à Yaoundé. Elle est un pôle scientifique sous régional dont la mission est de développer la santé publique dans les Etats membres. Jusqu'en 1965, cette organisation était connue sous le nom Organisation de Coordination et de Coopération pour la lutte contre les Grandes Endémies en Afrique Centrale (OCCGEAC). Ses politiques étaient orientées vers la lutte contre la tuberculose, la trypanosomiase, la lèpre, les vers intestinaux, les bilharzioses, la rougeole, la méningite, etc. Depuis sa création, cet organisme a déjà contribué à l'éradication de la variole et à la réduction de la prévalence de nombreuses maladies transmissibles dans la sous-région. De 1965 à 1983, la mission de l'OCEAC était axée sur l'action sanitaire et la sécurité sanitaire. L'action sanitaire portant sur :
En 1983, les missions de l'OCEAC sont reformulées suite à la révision de ses statuts organiques. Elle devient un centre de recherche scientifique sous-régional dont l'objectif est de développer la santé publique dans les pays membres. Elle participe dès lors à formation des personnels de santé publique des États membres ; fournit une expertise en santé publique à ces États ; suscite l'intérêt ou l'appui des ONG et des organisations de coopération bilatérale ou multilatérale. Les missions actuelles de l'OCEAC sont centrées autour de six thématiques prioritaires que sont : > le VIH/SIDA ; > le paludisme ; > la tuberculose ; > la Trypanosomiase Humaine d'Afrique (THA) ; > la fièvre hémorragique à virus Ebola ; > les maladies évitables par vaccination. Dans ses multiples travaux, l'OCEAC suscite l'intérêt et l'appui des organisations nationales et internationales (telles que l'Organisation Mondiale de la Santé, l'Organisation des Nations Unies pour la lutte contre le SIDA) ainsi que les institutions financières internationales (Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, etc.) et des puissances étrangères (France, Italie, Allemagne, etc.). Cette coopération avec ses organismes porte essentiellement sur : > le financement des programmes de recherche en santé ; > La coordination des programmes de santé publique en Afrique Centrale ; > la formation, la recherche en paludologie et sur la THA ; > l'appui à la surveillance des maladies ; > renforcement de la lutte contre le VIH/SIDA ; > etc. Enfin, l'OCEAC dispose de trois unités opérationnelles : le Centre Inter-États d'Enseignement supérieur en Santé Publique d'Afrique Centrale (CIESPAC), l'Agence de Développement Sanitaire (ADS) et l'Institut de Recherche de Yaoundé (IRY). Distribution de Anopheles nili et Anopheles moucheti au sud du Cameroun : influence des facteurs du milieu Le CIESPAC est basé à Brazzaville et a pour objectif principal la formation du personnel de santé de haut niveau adaptés et opérationnels. L'ADS a pour mission la veille sanitaire et la recherche épidémiologique. Elle aide les États membres de la CEMAC, les ONG et les autres organisations nationales et sous-régionales dans la définition des grandes orientations, en vue d'une meilleure prise en charge équitable de la santé des populations. Elle élabore, exécute des projets de santé publique et en recherche le financement. La mission de l'IRY est d'assurer la recherche épidémiologique en science sociale sur les maladies et leurs vecteurs. Cet institut abrite le laboratoire de recherche sur la THA, un laboratoire de santé publique et un laboratoire de recherche sur le paludisme où nous avons effectué notre stage. |
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