Conclusion
La relation aide- croissance constaté sur le
plan MARSHALL est loin d'être observé avec les aides
reçues sur le continent et plus précisément au
Sénégal. Néanmoins l'efficacité de l'aide est bien
réelle dans la mesure ou face aux chocs externes subis en permanence,
l'économie africaine en l'économie sénégalaise
réagit au mieux.
Elles auraient été plus efficaces dans la mesure
ou nos pays en développement auraient été bien
organisés tant au niveau de l'administration qu'au niveau des structures
productives. Et si on disposait d'un tissu industriel déjà
adapté à l'ouverture vers une économie mondiale
concurrentiel, exportateur pour les plus puissants. N'oublions pas aussi
l'importance que joue la monnaie dans la compétitivité de
l'économie nationale.
Autrement dit, l'intérêt de l'aide serait
d'autant plus grand que nos Etats économiquement parlant, prêts
à le recevoir.
De ce fait nous constatons deux phase de l'appui :
Une première phase concernant l'aide à la
reconstruction d'un environnement propice à l'accumulation de richesse
pouvant engendrer la croissance économique
Une seconde phase encrée dans le processus de
croissance.
Simultanément, la première entraînera la
deuxième phase. Toutes les deux seront financées par aide. Mais
pour l'instant force est de constater qu'on en est à la première
phase.
Donc à ce stade là, nous ne pouvions
espérer de meilleurs résultats que ceux là.
Il faut aussi signaler la jeunesse de nos économies et
l'immaturité de sa population. La jeunesse parce qu'elle a cinquante ans
alors des pays industrialisés, développés comme les
Etats-Unis ont mis 65 ans pour atteindre la maturité après le
décollage ou le démarrage et prés de 90 ans après
atteignant ainsi la consommation de masse. Immature parce que, rappelons nous
que parmi les cinq (5) étapes de la croissances de W ROSTOW après
une société traditionnelle à faible productivité
puis les conditions préalables au décollage où
l'évolution de la société arrive à un point ou la
conjugaison de certains éléments les rendent disposés au
changement, ensuite viens le décollage pendant laquelle la
société la société renverse les barrières
susceptibles de la figer ou de bloquer son développement. S'en suivent
le progrès et la marche vers la maturité pour atteindre
l'ère de la maturité.
Donc la population est très impliquée dans le
processus de développement d'ou la nécessité d'être
mature au sens de ROSTOW
Afin pour accroître l'efficacité de l'assistance
extérieur et d'améliorer les capacités d'absorption
internes, plusieurs conditions doivent réunies :
· Tout d'abord, il conviendrait de réorienter les
modalités de gestion afin de les axer sur les résultats, ce qui
implique des exercices significatifs de planification stratégique, de
budgétisation par activité et par résultat, de suivi
d'exécution, d'évaluation des impacts de contrôle et
d'imputabilité.
· L'amélioration de la performance et de la
fiabilité des systèmes de gestion des finances publiques devrait
s'appuyer sur la mise en place de cadres de dépenses à moyen
terme (CDMT) susceptibles de fournir un cadre de cohérence à
moyen terme pour l'ensemble des dépenses publiques en fonction des
objectifs et priorités stratégiques retenus et des ressources
financières disponibles et mobilisables.
· La prévisibilités des appui
extérieurs, une meilleure programmation des allocations de ressources et
des modalités d'assistance plus efficaces pour la prévention et
la gestion des crises, au niveau national et transfrontière, sont
également essentielles.
L'élaboration du plan d'action pour l'harmonisation et
l'efficacité de l'aide au Sénégal pour la période
2008-2010,approuvé de manière consensuelle par l'ensemble des
acteurs nationaux et les partenaires au développement constitue un
engagement mutuel crédible et opérationnel. Ce cadre
fédérateur devrait permettre d'améliorer le pilotage
stratégique et la coordination de l'aide, mais aussi son alignement, sa
prévisibilité et sa gestion plus efficace au cours des prochaines
années. Le gouvernement du Sénégal élabore
actuellement une politique nationale de l'aide extérieur et met en
place, avec notamment l'appui du PNUD et de la fondation Gateway, une
plateforme des données et des indicateurs relatifs aux programmes et
plus globalement à l'assistance extérieure.
La modalités de l'appui budgétaire qui va
progressivement s'élargie devrait également contribuer à
renforcer la dynamique de transparence, de plus grande efficacité de
l'aide et de bonne gouvernance.
Sigles et abréviations
ACAB : Arrangement Cadre
relatif aux appuis budgétaires
APD : Aide Publique au
Développement
ARMP : Agence de
Régulation des marchés Publics
BCEAO : Banque Centrale des Etats
de l'Afrique de l'Ouest
CDMT : Cadre de Dépense
à Moyen Terme
CDSMT : Cadre de Dépense
Sectoriel à Moyen Terme
CFAA : Country Financial
Accountability Assement (Evaluation de la gestion financière de la
comptabilité publique)
CPAR : Country Procurement
Assment Report (Rapport analytique du système de passation des
marchés
DCMP : Direction Centrale des
Marchés Publics
DSRP : Document de
Stratégie de Réduction de la Pauvreté
EPIN : Evaluation de la
Politique et des Institutions Nationales
FMI : Fonds
Monétaire International
GFP : Système de
Gestion des Finances Publique Fiable
ISPE : Initiative de
Soutien de la Politique Economique
OMD : Objectifs du
Millénaire pour le Développement
ONG : Organisations non
Gouvernementales
PAP : Plan d'Action
Prioritaires
PEFA: Publics Expenditure and
Financial Accountability
PGFMP : Plan Global de
Formation sur les Marchés Publics
PTF : Partenaires
Technique et Financiers
PTIP : Programme Triennal
d'Investissement Public
SCRP : Stratégie pour
Croissance et la Réduction de la Pauvreté
SRP : Stratégie de
Réduction de la Pauvreté
TOFE : Tableau des
Opérations Financières de l'Etat
UEMOA : Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine
CAD : Comité d'Aide
au Développement
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