Conclusion
Le sujet que nous venons de traiter est très
intéressant plus d'un titre. Il nous a permis d'analyser et
d'interpréter les impacts des variations pluviométriques sur la
production agricole dans la région naturelle de la Casamance.
Nous avons l'habitude de croire qu'une bonne pluviométrie
rime avec une bonne production. Après notre étude cette croyance
n'est pas toujours vraie. Nous pouvons avoir une année
pluviométrie marquée par une baisse du rendement et une
année déficitaire où le rendement connaît une
hausse.
Bien vrai que la pluviométrie constitue un facteur
déterminant dans le but d'avoir de bons rendements agricoles ;
cependant il n'en est pas le seul. D'autres facteurs peuvent entrer en ligne de
compte comme l'engouement des agriculteurs, l'apport des fertilisants,
l'entretien des champs et l'absence de maladies phytosanitaires.
Il est important avec l'irrégularité de la
pluviométrie que l'Etat opte une politique des barrages et il mette les
moyens financiers et humains pour aménager les terres cultivables.
Ainsi, elle permettra de pallier au manque d'eau, qui est
très fréquent dans la zone tropicale.
LISTE DES ABBREVIATIONS
A.SEC.N.A : Agence pour la
Sécurité de la Navigation
aérienne en Afrique
O.R.S.T.O.M : Office de
Recherches Scientifiques des
Territoires d'Outre Mer
I.R.D : Institut de
Recherches pour le Développement
O.N.C.A.D : Office
Nationale de Coopération
Agricole pour le Développement
SO.DE.FI.TEX :
Société de Développement
des Fibres Textiles
P.RI.MO.CA : Projet
Rizicole de la Moyenne
Casamance
SO.MI.VA.C :
Société pour la Mise en
Valeur du fleuve Casamance
SO.D.AGRI :
Société de Développement
Agricole
Sup.( ha ) : Superficies exprimées
en hectares
Rdt.( kg/ha ) : rendement exprimé en
kg par hectare
Prod.( T.) : Production exprimée en
tonnes
DEUXIEME PARTIE PEDAGOGIQUE
Ecole : C.S.C
Leçon : géographie
Classe : 6 A
Durée : 01
heure
Nom du professeur : Martin
DIATTA
Thème : un milieu humide : la
Casamance
Leçon 5 : Les activités
traditionnelles et aménagements modernes : cueillette, riziculture,
pêche, culture de rente, tourisme
Documentation : Atlas Jeune Afrique
2007- 1re édition Les Editions J.A. aux Editions du
Jaguar
: Fascicule de géographie classe de sixième
Gabriel BOISSY
:internet
www.google. Fr
Matériel : tableau, fiche,cahiers, carte,
craies
Pré
requis : l'agriculture du Sénégal en classe de
C.M.II
:
Les activités des hommes préhistoriques
Objectifs généraux
|
Objectifs spécifiques
|
Stratégies
|
Contenu
|
Supports
|
Evaluation
|
O.G.1 : connaître
Les activités tra-
ditionnelles
O.G.2 : analyser les causes des
aménagements modernes
|
O.S1 : énumérer les
différentes activités
O.S.2 : citer les principales
cultures
O.S.3 : identifier les causes des
aménagements modernes
O.S.4 : trouver les conséquen-ces de
la baisse de la pluvio-métrie
|
Comment vivaient les hommes préhis-toriques ?
Quand on parle présentement de cueillette en Casamance, il
s'agit de quoi ?
Quels sont les différents produits de la
cueillette ?
Où peut-on cultiver le riz ?
Quelles sont les cultures vivrières ?
Quelles sont les cultures de rente ?
En observant le document 1, ces jeunes agriculteurs que
tiennent-ils entre leurs mains?
Cet outil est-il est employé dans le bassin
arachidier ?
Ce pêcheur artisanal, il se trouve dans quel
milieu ?
Est-ce que, c'est la seule zone, qu'on peut
pêcher ?
Quelles sont les différentes zones touristiques du
pays ?
Qu'est ce qui attire les touristes en Casamance ?
A partir du tableau, quelles sont les années sèches
et les années humides ?
Quelles sont les causes de ces aménagements
modernes ?
|
Introduction
L'abondance des précipitations fait de la Casamance une
région principalement rurale. Grâce à une bonne
pluviométrie, les activités traditionnelles sont très
développées.
I / Les activités tradition-nelles
A- L'agriculture
La Casamance est une région à prédominance
agricole. Nous avons différents types de culture qui sont :
-la riziculture qui est très développée. On
y cultive le riz paddy dans les bas-fonds et le riz de montagne sur les terres
de plateau. Le kadiandou est le principal outil de labeur.
-La céréaliculture : elle est dominée
par la culture du mil, du maïs et du fonio.
-Les cultures de rente : nous avons l'arachide dont la
Moyenne et la Haute Casamance sont les zones les productrices. Le coton est
cultivé en Haute Casamance.
La cueillette : c'est une activité traditionnelle. La
coupe de bois de rônier et de palmier sert à la confection de
charpente des maisons et celle des racines des palétuviers pour cueillir
des huîtres. En outre, nous avons la cueillette des fruits sauvages
(pains de singe, didyname, ...)
B- L'élevage
C'est une activité toujours associée à
l'agriculture. Nous avons un élevage sédentaire à raison
d'une pluviométrie assez abondante.
C'est la race ndama qui prédomine parce qu'elle supporte
les piqûres de la mouche tsé-tsé.
Les ovins, les caprins et les porcins sont aussi
élevés dans cette région.
C- La pêche
La Casamance présente de réelles
potentialités en matière de pêche avec une façade
maritime, longue de 85 km et d'un réseau hydrographique composé
d'un fleuve de 300 km. Les ressources sont composées d'espèces
pélagiques côtiers, d'espèces lagunaires dans les bolongs,
auxquels s'ajoutent les huîtres des palétuviers.
II / Le tourisme
Nous avons deux types de tourisme :
A-le tourisme intégré qui valorise
les réalités du milieu social. Il s'est développé
au niveau de certains villages. Les différents campements sont
construits avec du banco et la toiture est faite de paille sous forme
d'impluvium.
Les plus connus sont celui d'Enampore, de Seleki, de Baïla
et d'Affiniam.
B- Le tourisme balnéaire
Il est présent au Cap-Skiring avec des hôtels comme
le Club Méditerranéen et à Ziguinchor (hôtels
Kadian-doumagne, Aubert et Néma- Kadior...)
III / Les aménagements
modernes
L'irrégularité de la pluvio-étrie a
poussé les autorités étatiques à envisager la
construction des infrastruc-tures hydrauliques pour pallier le manque d'eau.
Parmi ces dernières, nous avons les barrages de Guidel,
d'Affi-niam et de l'Anambé.
Conclusion
Les activités traditionnelles étaient
développées en Casamance.
L'irrégularité de la pluvio-métrie a
obligé l'Etat à mettre en place une politique
d'amé-nagement des terres .
|
Document 1 : le kadiandou
Document 2 : un pêcheur artisanal
Document 3 : tableau des données
pluviométriques des stations de Ziguinchor et kolda
|
Evaluation1 :dessiner la carte de la Casa-mance et colorier
en vert les zones rizicoles et en jaune les zones coton-nières
Evaluation 2 : matérialiser les différents
barrages sur la carte
|
![](Limpact-des-variations-pluviometriques-sur-la-production-agricole-dans-la-region-naturelle-de-la-28.png)
Document1 : un outil de labeur (le kadiandou)
Source :
www.google.fr
![](Limpact-des-variations-pluviometriques-sur-la-production-agricole-dans-la-region-naturelle-de-la-29.png)
Document 2 : un pêcheur artisanal
Source :
www.google.fr
ANNEES
|
ZIGUINCHOR
|
KOLDA
|
Moyenne
|
Ecart % Normale Ziguinchor
|
Ecart % Normale Kolda
|
Ecarts moyens
|
1968
|
882,5
|
759,6
|
821,05
|
-296,2
|
-213,88
|
-255,04
|
1969
|
1460,7
|
1409,8
|
1435,25
|
282
|
436,32
|
359,16
|
1970
|
1398,3
|
1046,2
|
1222,25
|
219,6
|
72,72
|
146,16
|
1971
|
1098,6
|
1382,8
|
1240,7
|
-80,1
|
409,32
|
164,61
|
1972
|
951,8
|
872,7
|
912,25
|
-226,9
|
-100,78
|
-163,84
|
1973
|
1289,4
|
1172,2
|
1230,8
|
110,7
|
198,72
|
154,71
|
1974
|
1240,4
|
1019
|
1129,7
|
61,7
|
45,52
|
53,61
|
1975
|
1417,2
|
1187,8
|
1302,5
|
238,5
|
214,32
|
226,41
|
1976
|
1296,5
|
920,4
|
1108,45
|
117,8
|
-53,08
|
32,36
|
1977
|
790,3
|
648,4
|
719,35
|
-388,4
|
-325,08
|
-356,74
|
1978
|
1513,4
|
991,9
|
1252,65
|
334,7
|
18,42
|
176,56
|
1979
|
1049,1
|
823,2
|
936,15
|
-129,6
|
-150,28
|
-139,94
|
1980
|
699,4
|
565,9
|
632,65
|
-479,3
|
-407,58
|
-443,44
|
1981
|
1220,7
|
996,5
|
1108,6
|
42
|
23,02
|
32,51
|
1982
|
899,3
|
836,9
|
868,1
|
-279,4
|
-136,58
|
-207,99
|
1983
|
818,5
|
726,6
|
772,55
|
-360,2
|
-246,88
|
-303,54
|
1984
|
1237,1
|
840
|
1038,55
|
58,4
|
-133,48
|
-37,54
|
1985
|
1382,3
|
794
|
1088,15
|
203,6
|
-179,48
|
12,06
|
1986
|
976
|
1110,3
|
1043,15
|
-202,7
|
136,82
|
-32,94
|
1987
|
1042,6
|
1075,9
|
1059,25
|
-136,1
|
102,42
|
-16,84
|
1988
|
1683,6
|
1017,7
|
1350,65
|
504,9
|
44,22
|
274,56
|
1989
|
1165,2
|
1102,2
|
1133,7
|
-13,5
|
128,72
|
57,61
|
1990
|
1110,4
|
786,7
|
948,55
|
-68,3
|
-186,78
|
-127,54
|
1991
|
1550,2
|
655,8
|
1103
|
371,5
|
-317,68
|
26,91
|
1992
|
968,8
|
1324,6
|
1146,7
|
-209,9
|
351,12
|
70,61
|
1993
|
1481,7
|
1195,9
|
1338,8
|
303
|
222,42
|
262,71
|
1994
|
1203,5
|
1174,6
|
1189,05
|
24,8
|
201,12
|
112,96
|
1995
|
1095,4
|
955,9
|
1025,65
|
-83,3
|
-17,58
|
-50,44
|
1996
|
1156,7
|
389,4
|
773,05
|
-22
|
-584,08
|
-303,04
|
1997
|
1281,5
|
1421,6
|
1351,55
|
102,8
|
448,12
|
275,46
|
Document 3 : Evolution de la pluviométrie
à Ziguinchor et à Kolda
(Sources : ASECNA,
ORSTOM)
|
|