UNIVERSITE LIBRE DE KIGALI
(ULK)
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUE ET GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION
B.P.2280 Kigali-Rwanda
IMPACT DE LA SATISFACTION DES CLIENTS SUR LA
PERFORMANCE DE LA BANQUE POPULAIRE DE MUHIMA PERIODE D'ETUDE :
2005-2008
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention d'une grade
de licencié en Gestion
Par MUBANO Jean Marie Vianney
Directeur : CCA HABIMANA Jean
Damascène
Kigali, Mai 2010
DEDICACE
A nos regrettée parents
A notre femme Cécile Uwimana
A notre enfant Yvain Hendrik Mubano
A nos frères et soeurs
A notre ami Rabaud et sa famille pour leur
Soutien moral et affectif
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous remercions tout d'abord Dieu Tout
Puissant qui nous a gardé tout au long de l'odyssée
estudiantine.
Nous remercions de tout notre coeur,Honorable Sénateur
Prof. Dr. RWIGAMBA Balinda,Fondateur,Senateur,Président et Representant
Legal de l'ULK qui nous a donné l'opportunité de poursuivre nos
etudes superieures.
Nous exprimons nos vifs remerciements à tous les
professeurs de la Faculté des Sciences Economiques et Gestion
particulièrement à ceux du département de Gestion pour
leur contribution à notre formation solide.
Nous tenons particulièrement à exprimer nos
sentiments de gratitude au CCA HABIMANA Jean Damascène qui malgré
ses multiples obligations, a accepté de diriger ce mémoire. Son
dévouement, ses conseils, son encouragement et surtout son esprit
d'accueil nous ont été utiles pour arriver au bout de ce
travail.
Il nous tient à remercier le Fonds d'Assistance aux
Réscapés du Génocide (FARG) pour nous avoir aidé
sur le plan matériel et moral.
Enfin nous remercions nos condisciples, amis et connaissances
pour leur bonne collaboration pendant notre étude dont quelques uns
méritent un accent particulier, il s'agit de Mme Rosette MUKANEZA,Mr
Louis GATETE et Mr.AMANI MAJUNE.
Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce travail, trouvent ici
l'expression de notre profonde reconnaissance.
MUBANO JEAN MARIE VIANNEY
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
BIT : Bureau International du Travail
BP : Banque Populaire
BP : Boîte Postale
BPM : Banque Populaire de Muhima
CA : Conseil d'Administration
CCA : Chargé de Cours Associé
CFRC : Centre de Formation et de Recherche
Coopératives
COOPEC : Coopératives d'epargne et de crédit.
COOPEDU : Coopérative d'epargne et de Crédit
Duterimbere
Dr : Docteur
FRW : Francs Rwandais
IMF : Instutition de Micro Finance
Op. Cit. : Opera Citato
p. : page
PROF. :Professeur
PAMEF : Programme d'Appui à la Mobilisation de
l'Epargne dans la Francophonie
SA : Sociéte Anonyme
UBPR : Union des Banques Populaire au Rwanda
WOCCU : World Council of Credit Union
www : World Wide Web
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Couverture des garanties
36
Tableau 2 : Répartition de
l'échantillon en fonction des catégories des
Enquêtés.
40
Tableau 3: L'existence de la politique
qualité
42
Tableau 4: Les mesures d'amélioration
continue de la qualité
43
Tableau 5: La publicité
44
Tableau 6 : 1. Appréciation des
enquêtés sur la qualité des services à la
clientèle
45
Tableau 7 : 2. Appréciation des
enquêtes sur l'accueil et le règlement des doléances au
sein de la banque populaire de Muhima.
46
Tableau 8 : Avis des enquêtés sur
la durée d'attente au service de la Caisse.
47
Tableau 9 : Avis des enquêtés sur
la qualité des services au crédit au Sein de la banque populaire
de Muhima.
48
Tableau 10: Appréciation des
enquêtés sur le service de comptabilité
49
Tableau 11 : Le comportement du personnel en
contact.
50
Tableau 12 : Evolution de la clientèle
de la Banque populaire de Muhima
54
Tableau 13 : Evolution des dépôts
dans la Banque populaire de Muhima
55
Tableau 14 : Evolution du portefeuille de
crédits de 2005 à 2008
56
Tableau 15 : Calcul du ratio de couverture
57
Tableau 16 : Détermination de la marge
bénéficiaire au sein de la BP Muhima
58
Tableau 17 : Détermination de
rendement des fonds propres.
59
Tableau 18: Détermination de la
rentabilité financière
61
Tableau 19: Détermination de la
rentabilité économique
62
Tableau 20: Détermination de la
rentabilité commerciale
63
TABLE DE MATIERES
DEDICACE.......
i
REMERCIEMENTS
ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
iii
LISTE DES TABLEAUX
iv
TABLE DE MATIERES
v
INTRODUCTION GENERALE
1
1. CHOIX ET INTERETS DU SUJET
1
1.1. Choix du sujet
1
1.2 Intérêts du sujet
1
1.2.1 Sur le plan académique
1
1.2.2 Sur le plan personnel
1
1.2.3 Sur le plan scientifique
1
2. DELIMITATION DU SUJET
1
3. PROBLEMATIQUE
2
4. HYPOTHESES
3
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
4
5.1. Objectif global
4
5.2. Objectif spécifiques
4
6. TECHNIQUES ET METHODES
4
6.1 Techniques
4
6.1.1 Technique documentaire
5
6.1.2 Technique d'interview non
structurée
5
6.1.3 Technique de questionnaire
5
6.2 Méthodes
5
6.2.1 Méthode analytique
5
6.2.2 Méthode historique
5
6.2.3 Méthode statistique
6
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
7
I.1 Service
7
I.1.2. Spécificité des
services
7
I.1.3. Mesure de la qualité des
services
8
I.2 Le concept coopératif
9
I.2.1. Définition d'une
coopérative
9
I.2.2 Les caractéristiques fondamentales
d'une coopérative
12
I.2.2.1 Une entreprise contrôlée par
une association de personnes
12
I.2.2.2 Une association possédée par
une ou plusieurs catégories d'usagers
12
I.2.2.3 Une entreprise gérée en
fonction d'objectifs socio-économiques
13
I.2.2.4. Une entreprise régie selon des
règles particulières
13
I.2.3 Les fonctions de l'entreprise
coopérative
16
I.2.4 Les différentes catégories
de coopératives contemporaines
17
I.2.4.1 Les coopératives de consommation
18
I.2.4.2 Les coopératives de production
18
I.2.4.3 Les coopératives d'épargne et
de crédit
19
I.2.4.3.1 Essai de définition de la
Coopec
20
I.2.4.3.2 Spécificité des COOPEC
21
I.2.4.3.3 Le rôle Socio-économique des
COOPEC
22
I.3. Banque
23
I.3.1 Banque Populaire
24
I.4. Performance.
25
I.4.1 Performance dans une entreprise.
26
I.4.2 Analyse de la performance
28
I.4.3 Indicateur de la performance dans une
institution financière
28
CHAPITRE 2. : ANALYSE DU NIVEAU DE
SATISFACTION DES CLIENTS DE LA BANQUE POPULAIRE DE MUHIMA
29
2.1. Brève présentation de la B P de
Muhima.
29
2.2. Services de la banque populaire de Muhima
30
2.2.1. Service de la comptabilité
30
2.2.2. Service de crédit
31
2.2.2.1. Objets du financement des
crédits
32
2.2.2.2. Analyse de l'information et du
risque
32
2.2.2.3. Détermination de la
capacité de remboursement
33
2.2.2.4. Délais de grâce
33
2.2.2.5. Plafond individuel de
crédit
33
2.2.2.6. Remboursement de crédits
34
2.2.2.7. Remboursements anticipés
34
2.2.2.8. Garanties
35
2.2.2.9. Recouvrement des créances
36
2.2.3. Service caisse
37
Activités principales
37
2.2.4. Service chargé à la
clientèle
37
2.3. Démarche méthodologique
37
2.3.1. Echantillonnage
38
2.3.2. Détermination de la taille de
l'échantillon
39
2.3.3. Répartition de
l'échantillon
40
2.3.4. Dépouillement des données
40
2.4. Analyse et interprétation des
données de l'enquête.
41
2.4.1 Analyse et interprétation des
résultats de l'enquête menée auprès du
gérant
41
2.4.1.1 Implication du gérant dans la
politique qualité
41
2.4.1.2 La stratégie d'une politique de
qualité
42
2.4.1.3 Les mesures d'amélioration
continue de la qualité
42
2.4.2 Analyse et interprétation de
l'enquête menée auprès des clients
45
2.4.2.1. Le service à la
clientèle
45
2.4.2.2 Le service de caisse.
47
2.4.2.3 Le service de crédit.
48
2.4.2.4 Le service de la
comptabilité.
49
2.4.2.5. L'attitude du personnel à
l'égard des clients
50
2.5. Conclusion partielle.
51
CHAPITRE 3 : IMPACT DES SERVICES
OFFERTS PAR LA BANQUE POPULAIRE DE MUHIMA SUR SA PERFOMANCE.
54
3.1 Analyse de la performance de la B.P.de
Muhima
54
3.1.1 Evolution de la clientèle de la Banque
populaire de Muhima
54
3.1.2. Evolution des dépôts de la
Banque populaire de Muhima.
55
3.1.3. Evolution du portefeuille de crédits
de la B.P de Muhima
56
3.1.4. Taux de couverture du portefeuille de
crédit
57
3.1.5. Evolution de la marge
bénéficiaire au sein de la B.P Muhima.
58
3.1.6. Rendement de fonds propres
58
3.2. Analyse de la rentabilité de la Banque
populaire de Muhima
60
3.2.1. Rentabilité financière
61
3.2.2. Rentabilité économique
62
3.2.3. Rentabilité commerciale
63
3.3. Conclusion partielle.
64
3.4 CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
67
3.4.1 Conclusion générale
67
3.4.2 Suggestions
73
BIBLIOGRAPHIE
75
ANNEXES.....................
77
INTRODUCTION GENERALE
1. CHOIX ET INTERETS DU SUJET
1.1.
Choix du sujet
Le choix de ce sujet n'a pas été le fruit du
hasard. Il a été motivé par l'importance des services
offerts aux clients sur la performance d'une institution financière,
plus particulièrement la B.P de Muhima.
1.2
Intérêts du sujet
1.2.1 Sur le plan académique
La réalisation d'un travail de fin du cycle de licence
est une activité nécessaire et intellectuelle qui rentre dans le
contenu du programme pour tout étudiant finaliste.
1.2.2 Sur le plan personnel
Le sujet choisi nous a permis de consolider nos
capacités analytiques et interprétatives du réel sur le
terrain à partir des théories acquises à
l'université. Nous pensons ainsi apporter une contribution en rapport
avec la performance des services offerts par les institutions
financières, plus particulièrement au sein de la Banque Populaire
de MUHIMA.
1.2.3 Sur le plan scientifique
Ce travail pourrait
être un outil de référence pour d'autres chercheurs dans le
même domaine ou dans un autre connexe.
2. DELIMITATION DU SUJET
Notre sujet est délimité dans le domaine, dans
l'espace et dans le temps plus particulièrement dans la gestion de la
qualité des services offerts aux clients.
Dans l'espace, notre travail se borne sur les services
financiers offerts par la Banque Populaire de Muhima oeuvrant ses
activités dans le secteur de Muhima, District de Nyarugenge, Ville de
Kigali.
Dans le temps, notre sujet couvre la période allant de
2005 à 2008. Cette période nous paraît suffisante pour
analyser les services offerts par la Banque populaire de Muhima à son
aimable clientèle.
3. PROBLEMATIQUE
Aujourd'hui, toutes les entreprises se veulent orienter vers
les clients en comprenant que leurs tâches ne consistent pas
à gérer les produits, mais des relations. Elles ne
s'arrêtent pas à la vente réalisée mais à
entretenir et à fidéliser leurs clientèles en leur
offrant un service performant et de bonne qualité.
Actuellement, les acheteurs sont confrontés à
une abondance des services susceptibles de satisfaire leurs besoins et
désirs de chaque jour. Ainsi, les récentes études ont
montré que la clé de réussite pour les entreprises plus
performantes est de savoir comment satisfaire les besoins et les désirs
des clients visés, en s'appuyant sur les offres plus
compétitives.1(*)
La Banque populaire du Rwanda Sa plus particulièrement
la Branche de Muhima en tant qu'une entreprise commerciale qui évolue
dans un environnement concurrentiel n'est pas donc épargnée des
impératifs liés à la maximisation de satisfaction de sa
clientèle. Pour ce faire, elle est appelée à prendre des
stratégies pour se maintenir face à cette concurrence très
farouche dans le système bancaire.
La banque Populaire de Muhima est confrontée à
de multiples difficultés dont la plus sérieuse est le manque de
régularité dans le remboursement des crédits
octroyés. Malgré tout ceci, la Banque Populaire de Muhima doit
avoir des services de bonne qualité pour que sa clientèle soit
satisfaite des services prestés, dans le but de rendre saine sa
situation financière voire rendre la banque performante.
Une institution financière qui remplit ces
critères (satisfaction de la clientèle, performance de
l'institution), est celle que notre pays a besoin, parce que depuis les
années antérieures, nous avons vécu des situations
monopolistiques, ce qui n'est pas une bonne chose pour les clients qui veulent
une satisfaction.
A partir de ceci, nous avons voulu connaitre si la Banque
Populaire de Muhima arrive à satisfaire ses clients par ses divers
services, et si ces derniers ont un impact sur la sa performance. Les questions
suivantes de recherche ont été formulées :
1. Les clients de la Banque Populaire de Muhima sont-ils
satisfaits des services qui leur sont offerts ?
2. Les services offerts par la Banque Populaire de Muhima
à ses clients ont-ils un impact sur sa performance ?
4. HYPOTHESES
L'hypothèse est une proposition du réponse ou
une prédiction fondée sur la logique de la problématique
et des objectifs de recherche2(*). Ou encore l'hypothèse est définie comme
une supposition conjoncturelle qui constitue une réponse à la
question posée3(*).Partant de cette définition, nous avons
émis deux hypothèses suivantes :
1. Les clients de la Banque Populaire de Muhima sont
satisfaits des services qui leur sont offerts.
2. Les services offerts par la Banque populaire de Muhima ont
un impact sur sa performance.
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
La présente étude s'est fixé un objectif
global et deux objectifs spécifique.
5.1. Objectif global
L'objectif général de ce travail est d'analyser
l'importance des services offerts par une institution financière sur sa
performance.
5.2. Objectif
spécifiques
La présente étude se fixe comme objectifs
spécifiques de :
- Déceler le niveau de satisfaction des clients face
aux services qui leur sont offerts et
- Vérifier si la qualité des services rendus par
la Banque Populaire de Muhima a un impact sur sa performance.
6. TECHNIQUES ET METHODES
Dans notre travail, nous nous sommes servis des
méthodes et techniques suivantes afin de collecter les données et
les analyser.
6.1
Techniques
Une technique est définie comme l'ensemble de moyens et
procédés qui permettent aux chercheurs de rassembler les
données et informations sur son sujet de recherche4(*). Lors de nos recherches, les
techniques ci après ont été d'une grande importance.
6.1.1 Technique documentaire
Elle nous a aidés à fouiller
systématiquement les ouvrages, revues, rapports, les
références électroniques et tous autres documents en
rapport avec notre sujet.
6.1.2 Technique d'interview non structurée
Elle nous a servi à récolter les informations
complémentaires auprès des clients de la Banque populaire afin
d'analyser leur niveau de satisfactions.
6.1.3 Technique de questionnaire
Nous avons élaboré des questionnaires
destinés aux clients de la BP de Muhima dans le but de voir le niveau de
satisfaction que cette Banque leur accorde à travers les services
prestés.
6.2
Méthodes
La méthode est
l'ensemble de moyens utilisés pour interpréter ou analyser les
données récoltées auprès des enquêtés
en vue d'en faire sortir un résultat5(*).
6.2.1 Méthode analytique
Par cette technique, nous avons analysé les
informations ainsi que les données récoltées.
6.2.2 Méthode historique
Il nous a été d'une grande utilité pour
suivre l'évolution de différentes variables utilisées dans
notre modèle.
6.2.3 Méthode
statistique
Elle nous a permis de pouvoir quantifier et chiffrer les
résultats de la recherche et de les présenter sous forme de
tableaux.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mis à part l'introduction générale,
notre travail est subdivisé en trois chapitres.
- Le premier chapitre définit les concepts clés
de notre sujet et présente les théories y relatives.
- Le deuxième est consacré à analyser le
niveau de satisfaction des clients de la Banque Populaire de Muhima.
- Le troisième chapitre décèle l'impact
des services offerts par la BP de Muhima sur sa performance.
Ce travail est clôturé par une conclusion
générale et quelques suggestions.
CHAPITRE I. CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Dans ce chapitre, il nous a apparu nécessaire de définir
quelques termes clés revenant dans le récit, afin de permettre au
lecteur de mieux appréhender le contenu de l'étude et saisir sa
portée exacte .Ces termes sont entre autre : le service, la
coopérative d'épargne et de crédit, la performance
I.1
Service
Un service est une
prestation contribuant à la satisfaction des besoins individuels ou
collectifs autrement que par le transfert de la propriété d'un
bien matériel6(*).
On définit aussi le
service comme étant une action effectuée par une entité de
(personne physique ou morale, entreprise, machine, programme) pour le bien
d'une autre, avec ou sans contrepartie.
I.1.2.
Spécificité des services
Le service présente
trois spécificités à savoir : l'intangibilité,
l'hétérogénéité et la
simultanéité
a) L'intangibilité
Le service est en partie
immatériel et il est par le fait même, difficile à
mesurer :
Le service est rarement
spécifié : le besoin est implicite et donc dépend des
critères comportementaux, culturels et d'expériences
précédentes. Ce qui fait que, il est difficile de
considérer la qualité comme critères de
satisfaction ; le service s'intègre souvent dans des prestations
complexes, ce qui fait qu'il est difficile d'isoler son efficacité.
b)
L'hétérogénéité
Le service n'est jamais
renouvelable à l'identique : chaque situation est différente
et se déroule à un moment unique, ce qui le rend difficile
à formater ;
Le service est
évalué à la fois sur le résultat et sur la
manière dont il est fourni, ce qui fait qu'il est difficile de le
réduire à la prestation de base ;le service
nécessite quelquefois la participation du client ,d'où il est
difficile d'assurer la qualité coproduite
c) La simultanéité
Service n'est ni stockable
ni transformable : il est consommé en même temps qu'il est
produit, d'ou le contrôle à priori est difficile ;
Le service donne une
grande importance à la relation personnelle et il est difficile de
maîtriser le comportement de chacun. Le service peut s'inscrire dans un
contexte relationnel voire émotionnel fort et de ce fait, il est
difficile à étalonner.
I.1.3. Mesure de la
qualité des services
La mesure de la
qualité dans une entreprise de services est un mécanisme car
elle permet de connaitre le niveau de satisfaction ou d'insatisfaction de sa
clientèle au cours des services fournis et par là si
nécessaire l'améliorer selon le cas .Cinq étapes
permettent de faciliter la mesure de la qualité.7(*)
- Définir la
qualité exigée par le client : ici on procède
à l'écoute du client (des sondages auprès des clients et
résultats internes à l'organisation) pour mesurer la
qualité de la satisfaction de la clientèle ;
- Elaborer des normes
/standards de la qualité : politique qualité, benchmarking
pratique dans le secteur de la réglementation (nationale et
internationale) indicateurs de la qualité ;
- Montre au personnel la
qualité à produire par la formation et la
sensibilisation ;
- Offrir les services en
fonction des normes définies ;
- Surveiller et
contrôler la qualité offerte : Ici on procède à
une évaluation sans cesse du niveau de satisfaction du client et la
prise des mesures correctives ;
- Pour qu'un consommateur
puisse apprécier objectivement la qualité réelle du
produit ou service, une certaine compétence et une formation
adéquate sont nécessaires .Cette dernière constituant avec
les autres éléments clés, les facteurs de motivation dont
les principaux sont analysés dans ce travail.
I.2
Le concept coopératif
A ce niveau, nous allons aborder, en effet, des brèves
définitions coopératives, leurs caractéristiques et la
distinction de celles-ci comparablement aux autres formes
d'organisation.
I.2.1. Définition
d'une coopérative
De nombreux auteurs ont suggéré un certain
nombre de définitions de coopérative, qui à la fois
décrivent son caractère distinctif et ses
caractéristiques fondamentales.
Dans son ouvrage « Stratégie d'appui à la
structuration coopérative et associative», le Centre de Formation
et de Recherche Coopératives ( CFRC ) définit la
coopérative comme une association de personnes physiques (ou morales)
qui, vivant dans la même zone d'action et ressentant des besoins communs,
s'unissent librement et volontairement en vue d'améliorer leurs
conditions de vie en fondant une entreprise économique dont ils
deviennent, en priorité, propriétaires et usagers. Les membres
égaux en droits et en devoirs participent démocratiquement
à la gestion et à l'administration de l'entreprise dont ils
partagent les charges et les avantages proportionnellement aux transactions de
chaque membre.»8(*)Quant au Programme d'Appui à la Mobilisation de
l'Epargne dans la Francophonie, la coopérative revêt diverses
définitions. Parmi ces dernières, il nous
propose celles qui ont été envisagées par les auteurs
suivants:9(*)
Ø GIDE C, qui fut au début du siècle un
des principaux théoriciens français de la coopération,
formula sa définition ainsi: « Une coopérative est un
groupement de personnes poursuivant des buts économiques, sociaux et
éducatifs en commun au moyen d'une entreprise commerciale.»
Ø MARSHALL A, économiste anglais, quant à
lui, insistait sur la différence coopérative: « certaines
organisations ont une vocation sociale et d'autres ont pour objet de faire du
commerce. Seule la coopération a l'une et l'autre.»
Ø ANGERS F A, économiste
québécois, a précisé la nature de l'association et
de ses objectifs:
La coopérative est un organisme composé d'hommes
de métiers ou de consommateurs s'associant en tant que tels, à
des fins de production (cultiver, fabriquer, distribuer, transporter,
administrer, donner des services, extraire) pour la satisfaction d'un besoin
qui leur est propre.
Ø Bureau International du Travail10(*) (B I T), dans sa
Résolution 127 de 1966, définit la coopérative comme
suit:
«Une association de personnes qui se sont volontairement
groupées pour atteindre un but commun, par la constitution d'une
entreprise dirigée démocratiquement, en fournissant une juste
participation aux risques et aux fruits de cette entreprise, au fonctionnement
de laquelle les membres participent activement.»
Partant de ces différentes définitions de
coopérative avancées par les auteurs ci-haut cités, nous
pouvons conclure que toutes ces définitions ne sont pas totalement
éloignées en ce sens que le fond reste identique. Ce dernier est
justifié par certains points communs notamment: association et
groupement de personnes.
Le terme «association » est ainsi largement
défini comme une union formelle ou informelle de personnes qui mettent
en commun, d'une manière permanente, leurs connaissances ou leurs
activités ou leurs patrimoines pour un but commun.
Le groupement, quant à lui, « est une association
ou un groupe de personnes qui se mettent ensemble en vue de mener une
activité socio-économique.»11(*) Il est habituellement régi par un
règlement d'ordre intérieur. On l'appelle souvent groupement
à vocation coopérative. Il ne remplit pas totalement toutes les
conditions exigées pour être reconnu comme société
coopérative et n'est pas nécessairement tenu en mesure de
respecter les principes coopératifs dans son fonctionnement.
En réalité, ces définitions nous
éclairent d'une part, sur la nature de la coopérative et sur son
aspect économique, d'autre part, elles marquent certains traits
fondamentaux qui caractérisent et différencient la
coopérative des autres formes d'organisation tant économique que
sociale:
- Une entreprise contrôlée par une association de
personnes;
- L'association qui regroupe un ou plusieurs types
d'utilisateurs de l'entreprise: des fournisseurs, des acheteurs, des
employés;
- L'objectif premier d'une coopérative n'est pas de
maximiser les profits mais de maximiser le bénéfice que les
membres retirent de leurs transactions commerciales avec la
coopérative;
- Une forme d'entreprise qui est régie par des
règles particulières garantissant l'équité et
l'égalité dans la répartition de l'avoir et du
pouvoir.
Finalement, c'est par la comparaison de toutes ces
observations précédemment mises en exergue, qu'un essai de
définition adéquate d'une coopérative est ainsi
proposé.
Une coopérative est une association autonome de
personnes qui se réunissent volontairement pour répondre à
leurs besoins et à leurs aspirations communes dans les domaines de
l'économie, de la société et de la culture en constituant
une entreprise par un apport de quote-part équitable du capital
nécessaire, qui leur appartient conjointement et qui est
contrôlée de façon démocratique. Les notions
d'initiative personnelle, de démocratie, d'égalité,
d'équité et de solidarité en sont des valeurs de base des
adhérents.
I.2.2 Les
caractéristiques fondamentales d'une coopérative12(*)
Pour amorcer ce point, on s'inspire de celles proposées
par PAMEF. Ainsi, selon ce dernier, quatre dominantes caractérisent les
coopératives:
- une entreprise contrôlée par une association de
personnes ;
- une association possédée par une ou plusieurs
catégories d'usagers ;
- une entreprise gérée en fonction d'objectifs
socio-économiques ;
- une entreprise régie selon les règles
particulières.
I.2.2.1 Une entreprise
contrôlée par une association de personnes
Il s'agit d'un groupement de personnes qui ont toutes un point
commun, hommes de métiers ou consommateurs, et qui cherchent à
satisfaire un besoin économique commun via leur coopérative.
Tous les membres ont le même droit de contrôle sur toutes les
opérations effectuées au sein de la coopérative et sur les
personnes qui en sont chargées.
I.2.2.2 Une association
possédée par une ou plusieurs catégories d'usagers
Cette association regroupe un ou plusieurs types
d'utilisateurs propriétaires de l'entreprise, des fournisseurs, des
acheteurs et/ ou des employés. Le fait qu'il s'agit d'une association
de personnes contrôlant une entreprise a naturellement une incidence sur
la gestion d'une coopérative. En effet, à la différence
d'une entreprise privée ou d'une association sociale n'ayant qu'une
seule forme de structure organisationnelle, la structure organisationnelle
d'une coopérative est une combinaison des deux.
Par ailleurs, cette association de personnes a une
caractéristique bien particulière. Elle regroupe soit un seul
type, soit deux types et, exceptionnellement, plus de deux types d'utilisateurs
de l'entreprise. Selon les cas, on les définit en tant que
coopératives uni-fonctionnelles, bi fonctionnelles ou
multifonctionnelles. Par type d'utilisateurs, l'accent est mis sur un groupe
de personnes effectuant le même type de transactions commerciales avec
l'entreprise. Il peut s'agir:
· soit de fournisseurs de matières
premières, comme dans le cas d'une coopérative agricole
spécialisée dans la transformation et la vente des produits
fruitiers, et dont les membres collectivement propriétaires sont
uniquement des producteurs fruitiers.
· soit de consommateurs, dans le cas des
coopératives de consommation de produits alimentaires,
· soit des travailleurs de l'entreprise dans le cas des
coopératives de travail,
· soit enfin d'une combinaison de plusieurs types
d'utilisateurs. Certaines coopératives agricoles vendent les produits
de leurs membres fournisseurs et vendent à ces mêmes membres
d'autres produits (intrants agricoles: équipement, engrais, graines de
semence, etc...). Dans ce cas, les membres sont à la fois fournisseurs
et consommateurs.
I.2.2.3 Une entreprise
gérée en fonction d'objectifs socio-économiques
L'objectif fondamental d'une coopérative n'est pas de
«maximiser les profits »comme dans une entreprise capitaliste, ni
d'agir d'abord comme « acteur d'un changement
social» comme dans les associations sans but lucratif, mais de
«maximiser le bénéfice que les membres usagers retirent de
leurs transactions commerciales avec la coopérative.»En fait,
grâce à leur coopérative, les membres essaient d'obtenir le
maximum de bénéfices individuels à travers le type
particulier de transactions commerciales qu'ils effectuent avec elle. C'est
ainsi par exemple, qu'une coopérative de crédit pourrait
promouvoir par l'entraide, le bien-être économique et social de
ses membres en leur accordant des crédits pour la couverture de leurs
besoins économiques, en favorisant l'esprit d'initiative et le travail
local agricole ou industriel, par l'emploi prudent de l'épargne produite
dans la circonscription même de la coopérative, etc...
I.2.2.4. Une entreprise
régie selon des règles particulières
Cette forme d'entreprise est régie selon des principes
particuliers permettant la mise en pratique de ce que nous pouvons identifier
comme étant les sept valeurs fondamentales de la coopérative''
l'égalité, l'équité, la solidarité, la
responsabilité et l'autonomie. Ces valeurs fondent les relations entre
les membres et la coopérative''
a) L'égalité
A l'égard de l'association13(*) et dans son sein, c'est donc
une règle d'égalité qui régit les rapports entre
les hommes. Sans égard aux différences possibles de race, de
croyance religieuse, d'opinion politique, de rang social, de contribution
à la formation du capital social, tous ceux dont les besoins peuvent
être satisfaits par les services que rend l'entreprise, à
l'égard de l'association et dans son sein, des droits et devoirs
égaux.
- même droit d'y entrer (sous réserve de
certaines conditions de résidence, de moralité,
éventuellement de profession);
- même droit de ne pas y entrer: on dit que
l'adhésion est libre ou volontaire; même obligation de s'interdire
tout comportement de nature à heurter les coassociés dans leur
personne ou dans leurs convictions et à nuire à la
cohésion de l'association, donc, notamment l'interdiction de toute
discussion et action de caractère politique ou religieux au sein de
l'association;
- même droit d'en sortir, même obligation de ne le
faire que dans certaines conditions prescrites qui
sauvegardent les intérêts de l'institution;
- même droit de contrôle sur toutes les
opérations et sur les personnes qui en sont chargées, même
droit de parole à l'Assemblée Générale, même
droit de vote «une personne, une voix », même droit
d'éligibilité aux différents organes de l'association.
b) Proportionnalité ou
l'équité
«Dans les rapports de chacun des usagers avec
l'entreprise, c'est une règle de proportionnalité,
c'est-à-dire d'équité, qui intervient. Cette règle
est bien connue quand il s'agit de définir le droit des associés
aux excédents d'exercice. Ces excédents sont partageables. Ils
sont partageables en partie seulement, car des prélèvements
doivent être faits pour constituer des réserves»14(*).
Ainsi, dans l'entreprise à but lucratif, le
bénéfice net est divisé en dividendes par le
nombre d'actions: chacun en reçoit donc une part, en proportion du
capital qu'il a risqué, tandis que dans l'entreprise coopérative,
la répartition des excédents (surplus ou les trop-perçus
de l'entreprise à la fin d'un exercice financier) partageables se fait
à chaque associé au prorata des opérations qu'il a
effectuées avec elle.
c) La solidarité
Les associés de la coopérative doivent avoir a
priori la volonté de collaborer de manière active et
égalitaire aux affaires sociales. Dans une société
coopérative, la solidarité s'entend dans sa notion la plus
étendue. Elle constitue le caractère essentiel de la
société. Serait entachée de nullité toute clause
de l'acte constitutif tendant à l'atténuer. Tous les
associés sont donc solidaires pour tous les engagements de la
société, encore qu'un seul ait signé, pourvu que ce soit
sous la raison sociale.15(*)
Le principe de la solidarité vient encore renforcer la
garantie des tiers. En effet, en cas d'insuffisance de l'avoir social, elle
permet à un tiers créancier de poursuivre à son choix,
contre chaque associé individuellement,
l'exécution du jugement rendu en sa faveur.16(*) On conçoit dès
lors que la faillite de la coopérative entraînera ipso facto celle
de tous les associés, cette mesure ne pouvant être requise que
dans le cas où aucun de ceux-ci ne serait à même d'apurer
les dettes sociales.
Il est enfin à préciser que dans la
société coopérative, la responsabilité des
associés dépend donc de leur volonté et doit être
précisée dans les statuts, elle peut être limitée
à leurs engagements, être solidaire et illimitée. Si les
statuts ne donnent aucune précision à ce sujet, les
associés sont considérés comme solidaires et
indéfiniment responsables.17(*)
e) Autonomie et indépendance
Les coopératives sont des organisations autonomes
d'entraide gérées par leurs membres.18(*). En effet, la
responsabilité de ces derniers est limitée à la
libération de la part sociale.
Contrairement à la société en nom
collectif ( celle constituée de deux ou plusieurs personnes qui sont
solidairement et indéfiniment responsables, en vue d'exercer le
commerce sous une raison sociale dont seuls les noms des associés
peuvent faire partie ) là où la garantie des créanciers ne
se limite donc pas au capital propre de la société, mais embrasse
également l'ensemble des biens de chacun des associés. On saisit
mieux, dès lors, le principe de la confiance réciproque qui doit
présider à la constitution des sociétés de ce
genre. Chaque membre risque dans l'affaire, non pas une partie, mais bien
l'entièreté de son avoir, de son patrimoine.
f) Education, formation et information
g) Coopération entre les coopératives
h) Engagement envers la communauté
I.2.3 Les fonctions de
l'entreprise coopérative
Comme toute entreprise, la coopérative doit accomplir les
fonctions de FAYOL telles que:19(*)
- la fonction technique (production, fabrication,
transformation) ;
- la fonction commerciale (achats, ventes,
échanges) ;
- la fonction financière (recherche et gérance
des capitaux) ;
- la fonction de sécurité (production des biens
et des personnes) ;
- la fonction de comptabilité (inventaire, bilan, prix
de revient, statistique, ect...) ;
- la fonction administrative (prévoyance, organisation,
commandement, coordination et contrôle).
A ces fonctions, on peut ajouter également d'autres
pour la promotion de la coopérative et celle des individus, soit la
fonction sociale (promotion l'individu en tant que tel), la fonction de
recherche et développement, et la fonction éducation et
information (promouvoir l'individu dans ces rapports avec le
développement de la coopérative).
Quelle que soit la taille de l'entreprise coopérative,
petite ou grande, simple ou complexe, ces six groupes d'opérations ou
fonctions essentielles y prennent la place en fonction du but poursuivi par
celle-ci.
I.2.4 Les
différentes catégories de coopératives contemporaines
Dans sa pureté originelle, la société
coopérative était une forme d'association populaire, au
même titre que le syndicat et la mutualité. Dès le
début, en effet, la coopération fut considérée par
les uns comme une fin, par les autres - plus réalistes - comme un moyen
de promotion sociale.20(*)
Ainsi, le but premier de sa création était de répondre
à des besoins socio-économiques multiples.
Génération après génération, des pionniers
ont ouvert de nouveaux champs d'intervention. C'est en cette mi-temps du
XIXème siècle que le mouvement coopératif ait
été précisément un mouvement qui bouge.
Des semences ont été jetées en
Angleterre, en France, et en Allemagne. Diversement d'ailleurs. Une vieille
encyclopédie se complaisait à repérer en chacun de ces
trois pays une semence coopérative différente; en France, celle
de la coopérative de production, en Angleterre, celle de la
consommation, et en Allemagne, celle de la coopérative d'épargne
et de crédit.21(*)
I.2.4.1 Les
coopératives de consommation
Les coopératives de consommation sont nées en
Angleterre en 1828 et son fondateur, le Docteur William King, inventa en
même temps la presse coopérative, reprenant le mot «
coopérateur » de « coopérative Magasin »Owen ite
de 1826 qui marque sans doute l'apparition de ce mot dans l'histoire.22(*)
Dans une quarantaine d'année,
jusqu'en 1871, les coopératives de consommation se sont répandues
en général dans toute l'Europe, l'Amérique du Nord, et en
particulier en Afrique après la dernière guerre mondiale23(*). Ce genre de
coopératives ont été constituées dans le but de
grouper une catégorie déterminée de consommateurs en vue
d'acheter les marchandises nécessaires à leurs membres et de les
répartir entre ceux-ci suivant leurs besoins.
En principe, elles doivent se
caractériser par la vente au plus juste prix, le prix de revient
étant majoré de la quotité suffisante pour couvrir les
frais généraux. En fin d'exercice, le bénéfice
éventuel ou trop-perçu est réparti entre les membres sous
forme de ristournes au prorata de leurs achats.24(*)
I.2.4.2 Les
coopératives de production
Les coopératives de production sont celles
destinées à grouper des associés d'une même
profession (ouvriers, employés) à l'effet de fabriquer, et de
vendre en commun les produits (fabriqués, travaillés,
transformés) de leur industrie.25(*)Ces associations sont des coopératives de
production ouvrière et / ou de production artisanale.
En effet, la coopération ouvrière est née
en France vers 1830 et les pionniers ont été les artisans -
tisserands du Royaume Uni dès 1760. Elle est essentiellement un
phénomène de l'Europe Occidentale et Orientale. Elle se
développe depuis une dizaine d'années dans quelques pays
d'Amérique Latine. Elle a pris un essor très important au Japon
et en Inde, mais ne fait encore qu'effleurer les autres pays d'Asie et
d'Afrique où pourtant les coopératives artisanales devraient
constituer un élément fondamental du
développement socio-économique des zones rurales et le
support indispensable de l'industrialisation.26(*)
Avec leurs traits caractéristiques, les
coopératives artisanales doivent avoir l'objet:
- l'achat ou la fabrication, en vue de la répartition
entre les sociétaires artisans, de toutes marchandises, matières,
machines ou objets quelconques se rapportant directement ou indirectement
à leur métier ;
- la vente des produits fabriqués par les
sociétaires artisans ;
- la recherche de commande et des marchés de
fournitures ou de travaux auprès de tous clients pour les faire
exécuter par ses sociétaires artisans.27(*)
D'une manière générale, les avantages de
telles associations résident dans une fabrication plus rationnelle, et
dans des prix de revient réduits par la contraction de certains frais
généraux. En plus, ces coopératives, permettent
d'éliminer une partie de la concurrence et d'obtenir par après de
meilleurs prix de vente. Les bénéfices sont distribués
entre les associés suivant diverses modalités.
I.2.4.3 Les
coopératives d'épargne et de crédit
Dans les points précédents, on a vu qu'en
Angleterre, le mouvement coopératif s'est orienté dès
l'origine vers l'association de consommation et en France vers l'association de
production. Un autre mouvement coopératif aussi vrai est celui
d'épargne et de crédit qui fut créé en Allemagne
pendant les années 1860.28(*) Ils ont pour but de fournir à leurs
adhérents (personnes physiques, sociétés civiles ou
commerciales, coopératives diverses) tout ou partie des services offerts
par l'établissement bancaires au public. Ces services sont obtenus par
les membres associés dans les conditions plus avantageuses grâce
à l'application des règles coopératives et aussi parce
que de nombreux textes ont permis à l'Etat ou à
certains organismes de consentir à ces sortes de coopératives des
prêts à des tarifs préférentiels.29(*)
I.2.4.3.1 Essai de
définition de la Coopec
On peut définir la coopérative d'épargne
te de crédit (COOPEC) de la manière suivante et s'appuyant sur
différents auteur:
Selon FABER (2002 :9)<<les coopératives
d'épargne et de crédit sont une forme de la micro finance
à durée illimitée qui appartiennent à leurs
utilisateurs. L'adhésion aux coopératives d'épargne et de
crédit appelées aussi (COOPEC) est volontaire et ouverte à
tous moyennant un versement d'une cotisation, qui donnent le statut de
«membres» ou de «sociétaires.» cet apport donne aux
adhérents ou sociétaires le droit de bénéficier des
proposes par la coopérative30(*).»
Selon NDOKASSIKA F. « Une coopérative
d'épargne et de crédit est une libre entreprise de personnes
unies par un lien commun et qui mettent en commun leur épargne pour la
prêter, à bon compte, à celles d'entre elles qui en ont
besoin. Le crédit est toujours octroyé à des fins utiles
ou productives.»31(*)
Cette définition de NDOKASSIKA F. est assumée
pleinement par le PAMEF (Programme d'Appui à la Mobilisation de
l'Epargne dans la Francophonie). Pour celui-ci, « Une coopérative
d'épargne et de crédit est un groupement de personnes,
doté de la personnalité morale, sans but lucratif et à
capital variable, fondé sur des principes d'union, de solidarité
et d'entraide mutuelle tout en ayant pour objet de collecter l'épargne
de ses membres et de leur consentir du crédit.»32(*)
De ce qu'avancent ces deux auteurs, nous pouvons conclure que,
les COOPEC sont d'une part des coopératives du point de vue de la forme
juridique, et d'autre part des banques du fait de leurs activités
(épargne et crédit). Cette double appartenance fait que les
COOPEC ne soient rangées ni avec les autres
coopératives, ni parmi les banques commerciales. Il s'agit donc de
« banques à statut légal spécial »à
l'image des caisses de crédit mutuel ou de crédit
agricole.33(*)
En constatant ces faits, on peut alors définir une
coopérative d'épargne et de crédit comme, une institution
coopérative financière qui appartient à ses membres qui la
gèrent selon des principes démocratiques. Son but est
d'encourager l'épargne, d'utiliser les fonds mis en commun pour accorder
des prêts et apporter des services financiers aux membres et à
leurs familles.
I.2.4.3.2
Spécificité des COOPEC
Les coopératives d'épargne et de crédit
apparaissent dès leur création comme étant les meilleures
structures pour collecter l'épargne du milieu rural et pour assurer sa
promotion. Prenant leurs assises sur la masse populaire, c'est de la
qualité de ces institutions que prend racine leur originalité.
Cette dernière est témoignée par le fait que les
coopératives d'épargne et de crédit revêtent une
triple école d'apprentissage économique, de service et de
civisme.34(*)
a) Une école d'épargne
En faisant fructifier leur argent et en leur accordant des
prêts quand ils sont dans le besoin, les coopératives
d'épargne et de crédit donnent, incontestablement, à leurs
membres le goût et l'habitude de l'épargne. Une
épargne intelligente, une épargne agréable et
utile. En un mot, elles cultivent dans leurs membres le goût d'une
épargne intelligente.
b) Des écoles d'apprentissage
Parce qu'elles associent étroitement tous leurs membres
à leur propre gestion, leur faisant découvrir ainsi les
problèmes d'une entreprise en même temps qu'elles leur apprennent
les meilleures méthodes d'une administration efficace et d'une saine
gestion
c) Des écoles de service et de civisme.
Les coopératives d'épargne et de crédit
apprennent à leurs membres à mettre leur argent à la
disposition de tous, tout en sauvegardant leurs intérêts.
Autrement dit, l'argent de chacun sert à tous et à la Nation. Et
en se préoccupant du fonctionnement et de la gestion de leur
coopérative de crédit, les membres sont amenés à
découvrir, peu à peu, les problèmes, qui à une plus
grande échelle se posent à la communauté nationale et se
mobilisent pour y apporter des solutions concrètes dans les limites de
leurs moyens.
I.2.4.3.3 Le rôle
Socio-économique des COOPEC
Pour aborder ce point, une définition
opérationnelle de la coopérative d'épargne et de
crédit adaptée au contexte des pays en développement
précise bien la mission sociale et économique de celle-ci.
«Une coopérative d'épargne et de
crédit est un intermédiaire financier privé et
coopératif. L'adhésion y est ouverte et volontaire. Elle
appartient à ses membres, qui la gèrent démocratiquement.
Elle constitue ainsi le creuset de l'éducation économique et
coopérative de ses membres. Elle vise à répondre aux
besoins financiers de tous ses adhérents (hommes, femmes, jeunes, vieux,
riches , pauvres ) par l'incitation à l'épargne, par des
prêts aux membres ou toute autre modalité décidée
par eux.
Afin d'être en mesure d'assurer la satisfaction la
meilleure et la plus durable à ses membres, la coopérative se
préoccupe de sa stabilité financière et, pour ce faire,
doit atteindre une gestion profitable sur une base permanente (excédent
des revenus sur les dépenses).»35(*) Elle a pour mission de rendre disponibles sur place,
à l'ensemble de la population qui voudra y adhérer, des services
financiers aux meilleures conditions, tout en permettant à la
coopérative d'assurer ses frais de fonctionnement et tout en assurant
l'éducation économique de ses membres.
I.3. Banque
Le lexique de banque et de bourse définit la banque
comme une « catégorie d'établissement de
crédit qui, d'une façon générale, est
habileté à recevoir du public des fonds à vue ou à
moins de deux ans de terme, et qui peut effectuer toutes les opérations
de banque »
Selon COUSSRGUES, La banque est « une entreprise qui
exerce des activités de collecte de dépôt et de
distribution de crédits et les opérations sur titres
(émissions, souscription, achat, vente,...) sur les différents
marches des capitaux ».
Pour compléter, TAILLEFER, définit la banque
comme « un investissement tellement lourd à réaliser
qu'il opportun d'envisager de l'utiliser pour développer plusieurs
produits financiers et pas seulement l'épargne et le
crédit ».
Il ajoute que la banque est une entreprise qui fait profession
habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôts ou
autrement, des fonds qu'elle emploie pour son propre compte en
opérations d'escompte, en opérations de crédit ou en
opérations financières. En général,
l'activité bancaire peut s'analyser en quatre fonctions :
- L'intermédiation ;
- La gestion des moyens de paiement ;
- Les services financiers et divers
- L'intervention sur les marchés
L'intermédiation bancaire consiste à collecter
les disponibilités (épargne, dépôts) de certains
agents économiques pour les prêter à d'autres. La
gestion des moyens de paiement consiste pour les banques à assurer les
services tels que : la tenue des comptes, opérations de caisse,
traitement des chèques, virements, effets de commerce ou avis de
prélèvements.
Ces services sont la conséquence naturelle de la
création de la monnaie par les banques et constituent pour la
clientèle la contre partie de la mise à disposition de
dépôts non rémunérés.
La banque intervient enfin sur les marchés de toute
sorte, que ça soit sur le marché monétaire, que ça
soit sur le marché interbancaire de compensation ou le marché
boursier des actions et obligations. La Banque Populaire fait partie de cette
catégorie des banques.
I.3.1 Banque Populaire
Partant de la notion de coopérative et de COOPEC, nous
pouvons définir la Banque Populaire comme étant une
coopérative d'épargne et de crédit.
Selon P. G. BRAND cite par MUKANSORO B, une Banque Populaire
est définie comme étant un corps social, un groupe de
personnes qui s'unissent en coopérative appelée Banque Populaire
pour mettre en sécurité leur épargne et la redistribuer
sous forme de prêts aux membres de ce groupe ; pour leurs
activités professionnelles ou pour améliorer leur cadre de
vie36(*). Elle est aussi
appelée « caisse populaire ».
Pour sa part, A. DESJARDINS a défini une caisse
populaire en insistant sur le fait que la caisse populaire n'est pas une
société financière ordinaire comme il y a d'autres un peu
partout. Elle n'est pas non plus une entreprise ayant pour but d'enrichir ses
membres seulement, elle se base plutôt sur les pensées
souverainement justes et fécondes de l'union pour la vie au lieu de
lutter pour la vie. Partant de cette idée, la caisse populaire adopte et
met en pratique un régime tout différent de celui des
sociétés à base qui n'ont qu'un but, enrichir leurs
membres.
Pour éviter la confusion de différents concepts,
les traits caractéristiques d'une Banque Populaire sont :
- les membres d'une banque populaire sont des
propriétaires et usagers de ses services. Elle est créée
dans le but de mettre ensemble les moyens de ses membres pour se rendre
mutuellement service et pour obtenir des services qu'ils ne peuvent pas
réaliser séparément ;
- les membres participent activement et directement à
la gestion de leur BP;
- comme sociétaires, propriétaires, ils
participent directement à l'exercice du pouvoir dans leur institution et
d'une manière égalitaire ;
- Ils doivent toujours être animés par un esprit
de solidarité qui contribuera au bon fonctionnement de leur
institution ;
- fournir aux membres les services de bonne qualité.
A part ces traits caractéristiques, l'esprit de
solidarité est nécessaire pour le bon fonctionnement d'une banque
populaire, surtout pour maintenir la cohésion entre ses membres.
L'éducation des membres de la banque populaire est aussi
souhaitée pour les rendre capable de participer à la gestion de
leur entreprise.
I.4. Performance.
Selon BERNARD, M., la performance peut se définir comme
l'intensité avec laquelle chaque individu adhère et collabore aux
propos et aux moyens de l'organisation ou bien, de façon plus globale
comme le niveau de satisfaction atteint par les individus
complémentaires, le niveau d'intégration d'un salarie dans
l'entreprise constituant de satisfaction37(*)
Selon le petit LAROUSSE, la performance est le résultat
dans l'exécution d'une tache. C'est l'ensemble des indicateurs
chiffrés caractérisant les possibilités optimales de
l'entreprise.
Selon NAULLEAU et ROUACH ,la performance peut être
généralement définie comme le rapport entre un
résultat et un périmètre des ressources affectées
à l'obtention de ce résultat38(*) .Elle peut s'apprécie aussi sous la forme d'un
résultat comptable net apporté à un
périmètre de fonds propres ne correspondant qu'à la
productivité d'un service opérationnel s'exprimant sous la forme
d'une quantité rapportée à un nombre d'heures
consommées
I.4.1 Performance dans une
entreprise.
Une entreprise est dite performante si et seulement si elle
est efficace et efficiente. Elle est efficace si elle atteint tous ses
objectifs ; elle est dite efficiente si elle utilise les moyens adéquats
aux moindres coûts.
Notons qu'ils existent les outils pouvant évaluer la
performance d'une entreprise qui sont :39(*)
- Le contrôle interne
- La comptabilité générale et ses
dérives, telles L'analyse financière
- La comptabilité analytique
- Le contrôle Budgétaire
- Le reporting
- Les tableaux de bord de gestion (Balanced Score card en
Anglais)
Analysons brièvement ces aspects pour en comprendre les
constituantes essentielles :
a) Le contrôle interne
Le contrôle interne est le mécanisme par le quel
chaque niveau d'autorité vérifie si le niveau inferieur applique
et fait appliquer les éléments de la planification arretee.il
s'agit de voir si les subalternes suivent les politiques d'entreprises, les
procédures, les règles, les programmes ainsi que les budgets (qui
constituent au sens de plusieurs auteurs, la planification
b) La comptabilité
générale
La comptabilité Générale constitue la
première source d'information sur l'entreprise. Particulièrement
pour ceux évoluant en dehors de celle-ci, tels le fisc, les
actionnaires, le public, etc. Elle permet de constater les produits et les
charges que la firme généré au cours d'une période
donnée, le comportement de son actif et son passif et de
déterminer le résultat net qui en découle. Elle permet
aussi de dresser à la fin de chaque exercice ou de toute autre
période, un état de la situation patrimoniale (bilan) et d'en
évaluer la rentabilité.
c) La comptabilité analytique
La comptabilité analytique constitue aussi un embryon
de contrôle de gestion car elle permet de prendre en compte les charges
non enregistrées en comptabilité générale. Elle
prend aussi celles enregistrées en comptabilité
générale mais vues sous l'angle de <<qui les a
consommé ?>> et non sous l'angle de pourquoi << les
a-t-on consommé ?>>Elle est un élément
clé de la maitrise des couts par la firme.
d) Le contrôle budgétaire
Le contrôle budgétaire est définit comme
étant la comparaison permanente des résultats réels aux
prévisions chiffrées figurant aux budgets afin :
- de rechercher les causes d'écarts et d'informer les
différents hiérarchiques
- de prendre les mesures correctives éventuellement
nécessaires,
- d'apprécier l'activité des responsables
budgétaires.
e) Le reporting
Le reporting est un mouvement d'information essentiellement
ascendant et remontant entre la direction générale et les
différentes unités et les divers départements .Le
reporting permet de vérifier que les centres de responsabilités
respectent leurs engagements contractuels, particulièrement ceux
fixés lors de la planification et dans l'organisation de la firme.
f) Les tableaux de bord
Empruntés à la terminologie de l'aviation, le
tableau de bord est un jeu d'indicateurs détaillés qui clignotent
sous les yeux des responsables pour leur montrer (comme à des pilotes
d'avions) l'évolution des choses et enfin, pour leur permettre
d'entrevoir des actions correctives eventuelles.il est un outil qui offre aux
managers un cadre global pour traduire les objectifs de l'entreprise en un
ensemble cohérent de mesures de la performance.
I.4.2 Analyse de la
performance
La plupart des entreprises ne manquent pas de données.
La difficulté consiste à communiquer la bonne information au bon
moment à la bonne personne. Chaque acteur de l'entreprise, de la
direction générale aux services opérationnels, doit
pouvoir évaluer la performance de son activité par rapport aux
objectifs fixés, et cela dans les délais les plus brefs possible
pour garantir une réactivité maximale.
I.4.3 Indicateur de la
performance dans une institution financière
Les indicateurs de la performance varient d'une entreprise
à une autre. (Entreprise de production ou entreprise de service) pour
une institution financière, ses produits, résultats, fonds
propres, le volume du portefeuille de crédit, le volume des
dépôts sont autant d'indicateurs de la performance
CHAPITRE 2. : ANALYSE
DU NIVEAU DE SATISFACTION DES CLIENTS DE LA BANQUE POPULAIRE DE MUHIMA
Le présent chapitre est consacré essentiellement
à analyser le niveau de satisfaction des clients de la banque populaire
de Muhima en considérant leurs avis et suggestions.
Pour vérifier notre première hypothèse,
nous avons distribué des questionnaires aux agents et aux clients de la
BPM dans le but de porter un jugement aux différents Services offerts
par la dite banque. Cela nous a permis de confirmer, nuancer ou infirmer notre
première hypothèse.
2.1. Brève présentation de la B P de
Muhima.
La Banque Populaire de Muhima est une coopérative
d'épargne et de crédit créée le 14 juillet 1985 et
fait partie d'un système des banques réunies au sein de l'UBPR.
Elle a son siège social à Muhima dans la Ville de Kigali,
District de Nyarugenge, Secteur Muhima, Boulevard de la Nyabugogo. Même
si la BPM est située dans le District de Nyarugenge, ses
activités s'étendent même en dehors de celle-ci. En effet,
certains secteurs administratifs de la zone d'intervention se situent dans le
District de son siège social, d'autres en dehors.
Avant le génocide des Tutsi 1994, la BPM avait 8.225
déposants, 8.147 sociétaires et 337 débiteurs. En 1996,
année de reprise des activités, elle avait 923 déposants,
1.648 sociétaires et 8.147 débiteurs. Actuellement, elle compte
plus de 15.404 sociétaires et 1.147 débiteurs40(*).
Après le génocide, BPM a pu ouvrir ses portes en
février 1996. Par conséquent, ses sociétaires ainsi que
son capital ont été revus à la hausse. Au 31 juillet 2002,
la BPM avait à peu près 7.000 sociétaires, avec plus de
463.000.000 Frw de capital. Aujourd'hui, la BPM a une part sociale de 20.000
Frw par sociétaire.
Après l'informatisation, les états financiers de
la Banque populaire de Muhima (bilan et compte d'exploitation) furent produits
par un logiciel approprié des systèmes bancaires appelé
Globus. Ce dernier possède plusieurs applications bancaires et permet de
dégager les documents comptables tels que l'historique des comptes
courants, les situations des risques mensuelles ainsi que les documents de
synthèse (bilan et comptes d'exploitation).
Comme les autres institutions financières rwandaises,
la BPM a été lourdement affectée par les
événements de 1994, beaucoup de sociétaires ont
été emportées par la guerre et le génocide d'avril
1994, les garanties ont été détruites, la perte de base
des données entre autre, les livres d'épargne, les fiches de
dépôts et de crédits, etc.
Remarquons que depuis le 05 Janvier 2008, la BPM a
changé son statuts comme d'autres banques populaire dans le pays pour
constituer une banque à caractère commercial avec une nouvelle
appellation `'Banque populaire du Rwanda Sa'' Ceci a été
réalisé grâce à la fusion aussi avec une banque
européenne d'origine hollande intitule RABOBANK. Selon le statut de la
banque populaire du Rwanda Sa, l'ancienne BPM est devenue une branche de
BPRsa.41(*)
2.2. Services de la banque populaire de Muhima
La BPM comme toutes autres banques populaires offert certains
services à ses clients. Dans cette section, nous avons
présenté celui de Gérance, de crédit, la
comptabilité, d'Audit, de caisse, et celui chargé de la
clientèle. Remarquons que ce sont ces divers services qui font l'objet
de notre travail42(*).
2.2.1. Service de la comptabilité
Le comptable au sein de la BPM exécute ses tâches
sous deux angles, c'est-à-dire qu'il a des activités lui
conférant l'autorité de la banque ou activités principales
et exerce aussi les activités en rapport avec la vie de la banque.
C'est ce que nous avons parlé dans cette section.
Activités principales
Le comptable de la BPM est chargé de :
- Confectionner les états financiers mensuels et
annuels fiables et les annexes ;
- Assurer l'intérim du Gérant ;
- Effectuer le suivi des suspens comptables et les
éliminer à temps ;
- Signer conjointement avec le Gérant et la Caisse
Principale les pièces de Retrait Compte Courant, Versement Compte
Courant et Extraits ;
- Autoriser les opérations de retrait des fond
supérieurs à 500.000 Frw ;
- Autoriser toutes autres opérations effectuées
sur les comptes internes en cas d'absence du Gérant telles que les
opérations de caisse, la clôture de la caisse, les ouvertures des
comptes et les déblocages des crédits ;
- Effectuer les opérations relatives aux placements
à terme des membres et épargnes logement ;
- Participer aux travaux de saisies et autorisations diverses
(salaires et autres pièces internes) ;
- Faire un rapport verbal ou écrit sur le
fonctionnement du service.
2.2.2. Service de crédit
En vue d'accomplir sa mission, la BP Muhima octroie des
crédits aux sociétaires et aux clients qui les demandent et qui
remplissent les conditions définies par l'UBPR.
La BP offre son service de
crédit aux personnes physiques ou morales remplissant les conditions
requises en vue d'être sociétaire ou client pour pouvoir
bénéficier du crédit. Tout membre de BP a le droit de
présenter sa demande de crédit et de recevoir une réponse
à celle-ci, qu'elle soit positive ou négative, dans un
délai raisonnable43(*).
Pour que le membre emprunteur bénéficie
pleinement du crédit sollicité, le montant à octroyer doit
être adéquat et opportun. Ici le mot adéquat veut dire que
les fonds accordés doivent être suffisants pour couvrir tous les
besoins de financement du projet44(*). La banque doit aussi donner sa décision sur
une demande de crédit dans un délai raisonnable et effectuer les
décaissements au moment opportun. Par exemple, un agriculteur qui attend
un déblocage de fonds pour acheter des récoltes et que l'argent
n'arrive pas au moment opportun, il ne peut acheter les cultures à temps
et par conséquent il ne pourra pas rembourser le crédit.
2.2.2.1. Objets du financement des
crédits
La banque populaire reçoit des demandes de
crédit pour financer les objets suivants:
- Agriculture, élevage, ....
- Artisanat et petite industrie
- Energie et eau: électrification des maisons, travaux
d'adduction d'eau,...
- Construction et habitat
- Commerce, restaurant et hôtel
- Transport, entrepôt et communication
- Assurances, affaires immobilières et services
(profession libérale): cabinet d'audit, cabinet médical, avocat,
architecte, comptable,......
- Service fourni à la clientèle (services
sanitaires, enseignement, mariage, frais funéraires, équipements
électroménagers, meubles et effets personnels, etc.)
Soulignons aussi que les avances sur salaires doivent
être classées parmi les objets définis ci-dessus, cela veut
dire que l'emprunteur doit spécifier l'objet de financement de cette
avance sur salaire et l'agent de crédit le classifie selon son objet. La
banque octroie des avances aux fonctionnaires équivalant à 8 fois
le salaire net et remboursables en 24 mois.
2.2.2.2. Analyse de l'information et du risque
L'agent de crédit analyse toutes les informations
apportées par le sociétaire pour déterminer si le risque
du crédit est acceptable et ensuite faire une recommandation aux niveaux
de décision. S'il faut avoir des renseignements additionnels ou s'il
manque des données, il doit d'abord demander au sociétaire avant
de continuer le processus.
2.2.2.3. Détermination de
la capacité de remboursement
A partir des états financiers et de la
vérification des données apportées par l'emprunteur,
l'agent de crédit détermine la capacité de remboursement
du sociétaire. Les sujets à évaluer sont45(*) :
- Les recettes ou revenus de toute nature (salaire, location,
intérêts, et tout profit tiré d'une affaire).
- Toutes les dépenses familiales (nourriture,
éducation, location, transport, soins médicaux, service public,
impôt et taxes, etc.)
- Les tranches de capital et d'intérêts pour le
remboursement des dettes en vigueur.
Le bénéfice net, c'est-à-dire la
différence entre les revenus d'une part et l'addition de toutes les
dépenses et le remboursement de dettes d'autre part, doit être
suffisant pour amortir les tranches du nouveau crédit et en plus laisser
un certain solde en faveur de l'emprunteur. S'il n'y a pas l'excédent,
l'emprunteur n'a pas la capacité de rembourser.
2.2.2.4. Délais de
grâce
La banque établit un délai de grâce pour
le remboursement du capital au cas où il est justifié par son
cash flow. Dans un aucun cas, le délai ne doit pas dépasser 12
mois. Durant cette période, l'emprunteur doit rembourser les
intérêts46(*).
2.2.2.5. Plafond individuel de
crédit
Le niveau maximal d'endettement direct ou indirect que la
banque peut accorder à un sociétaire est équivalent de 25%
de fonds propres de la banque et inférieur ou égal à 2.5%
du montant total des dépôts. Toutefois, une banque qui gère
bien son portefeuille des crédits peut élever son plafond
individuel après accord de l'union47(*).
Cependant, le montant est limité par l'objet de
crédit, la disponibilité de fonds et la capacité de
remboursement de l'emprunteur. Pour les banques populaires ayant des fonds
négatifs ou nuls, elles gardent le plafond individuel en vigueur.
L'augmentation de celui-ci sera étudiée par l'union et la
banque.
2.2.2.6. Remboursement de
crédits
La périodicité de remboursement est conforme
à l'objet du crédit, à la date de déblocage et au
terme de remboursement. L'agent de crédit vérifie si le cash flow
va de pair avec le plan de remboursement proposé. Au cas contraire, il
effectue les changements nécessaires en utilisant pour base
l'évolution du cash flow.
2.2.2.7. Remboursements anticipés
Les paiements anticipés sont permis, sans
pénalisation, pour un crédit unique ou un crédit à
mensualité constante.
Si un débiteur veut effectuer le paiement
anticipé d'un crédit à échéance unique,
l'agent de recouvrement calcule les intérêts sur l'encours
effectif restant que le débiteur désire liquider à la date
de ce remboursement. Il ajoute ces intérêts au principal à
rembourser et le débiteur verse le montant sur son compte pour que
l'opération se réalise. Il met à jour la fiche du
crédit et passera les pièces justificatives à la
comptabilité de la banque48(*).
2.2.2.8. Garanties
Chaque crédit doit être couvert par une
garantie. Pour les crédits sur salaire, la garantie est le salaire
lui-même, mais pour les autres crédits, il doit être
d'autres choses pour couvrir ce crédit49(*). On peut citer par exemple:
- Signature du membre: elle est
utilisée quand l'emprunteur démontre de l'intégrité
morale, une solvabilité économique, des bons
antécédents de crédits et une capacité de
remboursement adéquate.
- Garantie personnelle: il s'agit de la
garantie constituée de la signature d'une ou de plusieurs personnes.
Dans ce cas, la banque vérifie que les personnes jouissent d'une
solvabilité économique suffisante pour couvrir le risque.
- Garantie solidaire: elle est
constituée d'une garantie mise en commun. C'est-à-dire que si la
banque octroie un crédit à un groupe de sociétaires,
chaque membre garantit individuellement le total du crédit et pas
seulement sa part.
- Garantie en espèces: Il s'agit de la
garantie réelle la plus sûre et sans aucun risque. L'emprunteur
donne ou verse à la banque un certain montant d'argent que celle-ci
pourra utiliser pour supprimer la dette en cas de non remboursement.
Tableau 1: Couverture des
garanties
GARANTIE
|
COUVERTURE
|
Signature du membre
|
100% du crédit, exclusive pour les membres
exemplaires
|
Garantie personnelle
|
La valeur minimale des biens de la garantie personnelle doit
représenter entre 125% et 148% du montant de crédit
|
Hypothèque
|
La valeur minimale estimée du terrain, maison ou
bâtiment doit représenter 125% du crédit
|
Gage (nantissement)
|
La valeur minimale des biens donnés en garantie doit
représenter 125% du crédit
|
Garantie en espèces
|
Jusqu'à 100%
|
Ce
tableau laisse à désirer que pour obtenir un crédit dans
une banque populaire, il faut présenter les garanties.
2.2.2.9. Recouvrement des créances
Un service de crédit n'est pas un processus
limité à recevoir, étudier et délibérer sur
les demandes de crédits, ainsi qu'à décaisser les fonds de
la banque. Un bon service de crédit et le succès d'un
établissement financier dépendent d'un pourcentage
élevé de recouvrement du capital prêté et
l'encaissement des intérêts et commissions y relatives50(*).
De ce fait, le crédit doit être remboursé
par le débiteur à temps pour pouvoir éviter tout le retard
de remboursement. Cependant, le retard est une réalité
vécue dans un établissement financier qui accepte un certain
niveau de risque. En conséquence, le taux de retard doit être au
maximum 5% du portefeuille des crédits.
2.2.3. Service caisse
Le (la) caissier (ère) tout comme le comptable a un
double rôle (ou activités).
Activités principales
Il (elle) doit :
- Recevoir les membres pour les diverses opérations de
caisse ;
- Tenir la caisse ;
- Débloquer les frais relatifs aux achats de
fournitures de bureau et autres dépenses de fonctionnement.
2.2.4. Service chargé à la clientèle
Le (la) préposé(e) à la clientèle
assure le lien entre la banque et les sociétaires. Il (elle) est
responsable de fournir toutes les informations sur les services, les
opérations de la banque et l'ouverture des comptes. Il (elle) doit
être quotidiennement à l'écoute des besoins, des
doléances, des observations, des critiques mais aussi satisfactions des
sociétaires par rapport aux services offert par la Banque. Il (elle) est
chargé(e) de promouvoir l'image de la Banque en identifiant les
faiblesses des services offerts par la Banque et les communiquer au
Gérant et de lui proposer les améliorations à faire quand
il est nécessaire.
2.3. Démarche
méthodologique
La population faisant l'objet de cette étude est
l'ensemble des personnes qui fréquentent la banque populaire de Muhima
classée en trois groupes suivants :
a) Les sociétaires
Ceux-ci sont les personnes qui ont des parts sociales au sein
de la Banque populaire de Muhima, leur nombre est de 15785
personnes.
b) Les déposants
Se sont les personnes qui ont choisi la banque populaire de
Muhima pour garder leurs dépôts sans y avoir des parts sociales.
Le nombre de ces personnes est de 6.353.
c) En fin, nous avons les agents de la banque
Les agents de la banque sont des personnes qui sont
employé au sein de cette institution comme étant membre du
personnel .Ils sont au nombre de 27 personnes .La sommation des ces groupes des
personnes fréquentant cette banque nous donne la taille de la population
concernée par notre étude.
2.3.1. Echantillonnage
Se référant aux théories
d'échantillonnage proposée par BOUCHARD A, pour déterminer
la taille de l'échantillon, selon lequel, quand une population est ou
inferieure ou égal à 1.000.000 d'individus, on fait correspondre
un échantillon de 96 individus étant donné que la marge
d'erreur est de 10%>>. la suivante :51(*)
D'où
Ainsi nous avons :
N.c : la taille de l'échantillon
corrigé
N : La taille de l'univers finis correspondant aux
22.165 personnes
n : La taille de l'univers infinis correspondant aux 96
personnes
Pour trouver l'échantillon de la population
concernée par notre enquête,
Nous avons procédé de la manière
suivante :
Qui nous donne en remplaçant les inconnus par leurs
valeurs respectifs :
N.c = 95.6, alors le nombre de personnes à
enquêter est 96.
Il est à noter que la distribution de 96 personnes
à enquêter a été faite aléatoirement
2.3.2. Détermination de
la taille de l'échantillon
Ainsi, nous avons constaté que parmi ces 22138
personnes de la banque, il y en a 15785 sociétaires, 6353
déposants.
Ainsi pour réunir les individus pour notre
enquête, nous avons procédé de cette
manière :
a) Pour la représentation des sociétaires nous
avons fait :
Personnes parmi un total de 15785 sociétaires
b) Pour la représentation des déposants nous
avons fait :
D'où
Personnes parmi un total de 6353 déposants
2.3.3. Répartition de
l'échantillon
Tableau 2 :
Répartition de l'échantillon en fonction des
catégories des Enquêtés.
Catégorie
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Sociétaires
|
15785
|
71.30
|
Déposants
|
6353
|
28.70
|
Total
|
22138
|
100
|
Source : Résultat de notre
enquête du mois de Décembre 2009.
Se référant au tableau ci-dessus, nous
constatons que les sociétaires occupent 71.30% de l'effectif total de la
banque contre 28.70% occupé par les déposants et nous avons
organisé une interview libre avec le gérant et le chef
d'unité crédit.
Nous avons utilisé deux techniques sur terrain
à savoir : la technique du questionnaire et la technique
d'entretien.
Les déposants et les sociétaires ont
été soumis à un questionnaire tandis que agent a
été soumis a un entretien et parallèlement.
2.3.4. Dépouillement des
données
Notre questionnaire a été rédigé
et administré en français .De même que le protocole
d'entretien a été aussi rédigé en français
.A partir des données recueillies, nous avons établi une grille
de dépouillement de questionnaire composé de trois
colonnes :
Pour la première colonne, nous avons
présenté une liste des questions et réponses et la
colonne suivante portait la fréquence et la dernière colonne
était consacrée aux pourcentages correspondants .Les colonnes de
fréquence et de pourcentage sont parallèlement scindées en
deux sous colonnes, la première réservée aux
sociétaires et la seconde pour les déposants.
2.4. Analyse et
interprétation des données de l'enquête.
Pour vérifier notre première hypothèse
selon laquelle les clients de la Banque Populaire de Muhima sont satisfaits des
services qui leur sont offerts. La technique d'enquête a
été utilisée.
L'objectif d'enquête est de mesurer le niveau de
satisfaction des clients de la Branche de MUHIMA, savoir comment la
qualité est pratiquée au sein de cette Banque, vérifier
son organisation, l'existence d'un plan qualité et l'analyse de son
contenu. Durant notre enquête, nous avons organisé une interview
libre avec le gérant de cette Banque sur les services qualité et
enquêté des clients afin de collecter leurs avis sur cet
aspect.
2.4.1 Analyse et
interprétation des résultats de l'enquête menée
auprès du gérant
La direction est chargée de suivre de pres toutes les
fonctions de la gestion de la qualité
2.4.1.1 Implication du
gérant dans la politique qualité
La présente étude a révélé
que l'implication du gérant dans la politique qualité a un grand
impact sur le niveau de la qualité des services rendus par cette Banque.
C'est le gérant de la Branche de Muhima qui est chargée de
concevoir le plan qualité et sa stratégie, mettre en place les
mécanismes permettant d'améliorer continuellement la
qualité du service, initier et sensibiliser tout le personnel de la
Banque à la nécessité de la qualité, mener les
audits en vue de contrôler la mise en application de cette politique afin
de décider ce qui doit être fait en faveur des clients de la
Banque.
Afin de mieux atteindre l'objectif de notre travail, nous
avons pu interroger le gérant de la BPR SA, Branche de Muhima et le chef
d'unité crédit.
Ces personnes travaillant ensemble, leurs réponses ont
été presque identiques. Les questions posées ont
été divisées en trois variables : la stratégie
d'une politique qualité, les mesures d'amélioration continues de
la qualité, et la sensibilisation du personnel à la nécessite de la
qualité et l'attachement d'ordre d'importance aux ayant droits de la
qualité.
2.4.1.2 La stratégie
d'une politique de qualité
Dans cette section, nous avons voir l'implantation de la
politique qualité dans la BPR SA, Branche de Muhima et comment les
cadres supérieurs de la dite société comprennent cette
politique.
Le tableau 3: L'existence de la politique
qualité
1) Pouvez-vous nous dire si à la B.P
Muhima vous avez un service qui s'occupe de la politique-qualité des
services?
|
REPONSES
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
OUI
|
2
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
2
|
100
|
Source : Résultat de notre
enquête, Kigali, Décembre, 2009
Les réponses se trouvant dans le tableau 3
témoignent que la planification de la qualité a eu lieu. La
lecture de ce tableau nous montre que 100 % des cadres de la Banque
c'est-à-dire le Gérant et l'agent de crédit affirment
l'existence de la politique qualité au sein de la Banque.
2.4.1.3 Les mesures
d'amélioration continue de la qualité
Selon les normes d'ISO 9001, l'organisation doit
améliorer en permanence l'efficacité du système de
management de la qualité. C'est dans ce sens que la BPR SA, Branche de
Muhima, une institution financière oeuvrant dans un milieu concurrentiel
a entrepris différentes mesures pour que la qualité de ses
services soit à jour.
Tableau 4: Les mesures d'amélioration continue
de la qualité
Les mesures d'amélioration continue de la
qualité
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Création d'une structure interne appropriée pour
la mise en application de la politique qualité
|
2
|
100
|
Création d'une équipe audit régulier de
la qualité
|
2
|
100
|
Formation continue et évaluation des agents
|
2
|
100
|
Réunion à tous les niveaux
|
1
|
50
|
Etre toujours à l'écoute des clients
|
2
|
100
|
Augmentation des heures de service a la clientèle
|
2
|
100
|
Contrôle par fiche de suivie de chaque dossier du
client
|
1
|
50
|
Source : Résultat de notre
enquête, Kigali, Décembre, 2009
Les résultats que nous avons recueillis sur
l'amélioration continue de la qualité des services, 100% des
répondants avancent l'idée de la création d'une structure
interne appropriée pour la mise en application de la politique
qualité. En effet, après le planning, c'est l'organisation qui
suit. En organisant, on doit prévoir tous les moyens nécessaires
pour faciliter la réussite des objectifs fixés.
100% répondent qu'il y a la création d'une
équipe d'audit de la qualité comme un outil indispensable
à l'amélioration de la qualité. C'est cette équipe
qui suit la mise en application de la politique qualité et signale
chaque anomalie constatée aux responsables concernés comme c'est
recommandé par l'ISO certification.
L'autre mesure prise comme l'ont signalé le
Gérant et l'agent de crédit, est la formation continue et
l'évaluation des agents : En effet, la Banque Populaire du Rwanda
sa organise des formations ou des séminaires pour son personnel
L'autre mesure d'amélioration de la qualité du
service à la BPR SA, Branche de Muhima est des réunions à
tous les niveaux : Il est prévu des réunions chaque semaine,
des réunions des chefs de service et des réunions de tout le
personnel de l'entreprise chaque fin du mois.
100% des cadres de la Banque interrogés
répondent en faveur du fait d'être toujours à
l'écoute des clients comme moyen d'améliorer la qualité du
service. L'écoute -client est une mission assignée à la
direction afin de prendre connaissance des souhaits des clients et de s'assurer
de la conformité des exigences et donc s'assurer de la satisfaction des
clients vis à vis des services qui leur sont offerts.
Toujours en faveur des clients, le Gérant de la Branche
de Muhima et l'agent de crédit déclarent qu'ils augmentent les
heures de service à la clientèle pour améliorer leur
satisfaction. Contrairement à ses concurrents, La Banque ouvre ses
portes à 7h30' du matin et ferme à 19h30' sans interruption du
lundi au vendredi.
50% des répondants présentent le contrôle
par fiche de suivi de chaque dossier du client comme un moyen
d'amélioration de la qualité du service rendu à la
clientèle :En effet, il existe une fiche sur laquelle chaque agent
est obligé de mentionner l'heure d'arrivée du dossier dans son
bureau et celle de départ pour connaître l'itinéraire de
chaque dossier et où il y a eu un retard. Ainsi, chacun essaie dans les
limites du possible, de ne pas faire trainer un dossier dans son bureau.
Grâce à cette mesure, la BPR SA, Branche de Muhima a réussi
à régler les payements des clients dans les 15 jours au plus
tard comme prévu.
A la question de savoir s'ils font régulièrement
la publicité pour leurs produits parce que la publicité aide
à informer, rappeler et convaincre les clients ; les
réponses ont été données de façon
suivante :
Tableau 5: La publicité
Faites-vous régulièrement de la publicité
pour vos services ?
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage (%)
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
2
|
100
|
Total
|
2
|
100
|
Source : Résultat de notre
enquête, Kigali, Décembre, 2009
Le gérant et l'agent de Crédit de la BPR SA,
Branche de Muhima ont refusé à 100%, qu'ils ne font pas
régulièrement de la publicité pour les services. Il
ajouté que la publicité se fait au niveau du siège.
2.4.2 Analyse et
interprétation de l'enquête menée auprès des clients
En vue de mesurer la qualité des services offerts par
la BPR SA, Branche de Muhima nous avons mené une enquête par
échantillonnage auprès des clients qui ont
bénéficié des services de la Banque (Retrait,
dépôts et crédit) et nous avons posé des questions
aux clients de la Banque.
Les résultats recueillis au cours de cette
opération d'enquête sont présentés dans les pages
suivantes et portent sur les cinq indicateurs majeurs de la qualité.
2.4.2.1. Le service
à la clientèle
Le jugement de la qualité du service d'une institution
financière dépend de la perception individuelle et de la
comparaison de ces services avec celles des autres institutions
financières déjà contactées. Dans cette section
nous allons voir les avis des clients sur la qualité des services de la
BPR SA, Branche de Muhima en commençant par le service clientèle. Nous avons soulevé
les questions ci-après auprès de ces deux catégories des
personnes qui la fréquentent :
1. Tirez vous une satisfaction de la part des services rendus
par la section du service à la clientèle ?
2. Que pensez-vous de l'accueil et du règlement des
doléances au sein de la banque populaire de Muhima ?
Les réponses données par nos enquêtes ont
été synthétisées dans les tableaux
ci-dessous :
Tableau 6 : 1.
Appréciation des enquêtés sur la qualité des
services à la clientèle
Réponses
|
Sociétaire
|
Déposant
|
effectif
|
En %
|
effectif
|
En %
|
Très bonne
|
13
|
19.1
|
7
|
25.0
|
Bonne
|
45
|
66.2
|
18
|
64.3
|
Médiocre
|
10
|
14.7
|
3
|
10.7
|
Total
|
68
|
100
|
28
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête, Kigali 2009
Les résultats que nous avons recueillis sur la
qualité des services à la clientèle montrent que 66.2% des
sociétaires considèrent que la qualité des services
offerts par la BP Muhima est bonne, 64.3% des déposants jugent que la
qualité des services offerts par cette banque est bonne.
Par ailleurs, le niveau médiocre de la qualité
est soutenu par 14.7% de sociétaire ,10.7% des déposants. Le
niveau très bon qualité est l'avis des 19.1% des
sociétaires, 25.0% des déposants.
Tableau 7 : 2.
Appréciation des enquêtes sur l'accueil et le règlement
des doléances au sein de la banque populaire de Muhima.
Réponses
|
Sociétaire
|
Déposant
|
effectif
|
En %
|
effectif
|
En %
|
Très bonne
|
17
|
25.0
|
5
|
17.9
|
Bonne
|
40
|
58.8
|
16
|
57.1
|
Médiocre
|
11
|
16.2
|
7
|
25.0
|
Total
|
68
|
100
|
28
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête, Kigali 2009
Ce service est généralement bon au sein de la
BP Muhima .Par doléances, il faut attendre des réclamations, des
plaintes et des souhaits. La façon dont elles sont accueillies et
résolues a été apprécie de manière
suivante : Les résultats que nous avons récoltés sur
l'accueil des doléances et leur règlements au près de nos
enquêtes montre que 58.8% des sociétaires considèrent que
l'accueil des doléances et leur règlements n'est que bonne, un
avis partagé par 57.1% des déposants, affirmé aussi le
même avis.
Par ailleurs, le niveau médiocre de l'accueil des
doléances et leurs règlements est soutenu par 16.2% de
sociétaire, 25.0% des déposants en disant que leur besoin ne
sont pas clairement énoncés et exprimés dans les
réunions du conseil d'administration, au cours des assemblée
générale tenues régulièrement avec tous les
membres. Le niveau très bon qualité est l'avis des 25.0% des
sociétaires, 17.9% des déposants.
2.4.2.2 Le service de
caisse.
Dans la banque populaire de Muhima la section des services de
caisse est chargés principalement de faire les opérations de
versement et de retrait sur le compte des sociétaires, des
déposants et d'autres opérations de sortie de fonds et
entrée de fonds. On trouve dans la Banque populaire de Muhima deux
guichets, celui de l'agence situe en ville tous près de l'hôtel
OKAPI et l'autre du siège de la banque. Comme la banque est
informatisée, toutes les données sont dans la machine et
contrôle par un logiciel appelé (globus) avec lequel chaque
service a son menu de travail.
Le service de la caisse de la Banque populaire de Muhima
présente certaines particularités suite à la grande
fréquentation des masses pour les opérations de
dépôts et de retrait étant donné son emplacement
est favorable. La situation de ces mouvements nous a poussé à
soulever une question relative à la qualité de services que les
guichetiers sont censés offrir aux personnes qui se présentent au
près d'eux.
La question que nous avons posé à nos
enquêtés était formulé de manière
suivante : «Pouvez-vous estimer l'attente que vous prenez pour
l'accéder afin d'être servi ? »
Tableau 8 : Avis des
enquêtés sur la durée d'attente au service de la
Caisse.
Réponses
|
Sociétaire
|
Déposant
|
effectif
|
En %
|
effectif
|
En %
|
Longue durée
|
16
|
23.5
|
6
|
21.4
|
Durée moyenne
|
43
|
63.2
|
19
|
67.9
|
Courte durée
|
9
|
13.2
|
3
|
10.7
|
Total
|
68
|
100
|
28
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête, Kigali 2009
Le tableau dans lequel nous avons présenté les
résultats de nos enquêtés nous montre que 23.5% de
sociétaires se lamentent sur la longue durée d'attente que prend
le temps d'accéder au guichet et être servi. Ce même avis
est partagé par 21.4% des déposants, 63.2% des sociétaires
et 67.9% sont partis de même sens. Très peu sont les
déposants qui considèrent que cette durée est courte. Soit
10.7% contre 13.2% des sociétaires .Durant notre enquêtes on a
trouvé que la banque crée un guichet de VIP c.à.d. les
guichets réservés pour les bons clients en vue de les encourager
leur opérations avec la banque.
2.4.2.3 Le service de
crédit.
L'objectif primordial des banques populaires comme d'autres
coopératives d'épargne et de crédit, par conséquent
dans l'architecture organisationnelle des services au sein de la banque
populaire de Muhima, le rôle du service de crédit est fondamental.
Dans ce service on trouve aussi la section de recouvrement qui est charges de
stabiliser le portefeuille de la banque en menant des actions de recouvrement
aux mauvais débiteurs.
Le cas qui cadre avec la satisfaction des personnes qui
fréquentent dans cette service de la banque a été
soulevé par la question que par la question que nous avons posé
aux près des ces deux catégories d'effectifs à savoir, les
sociétaires, les déposants.
Cette question était formulée de manière
suivante :<< comment appréciez vous la qualité des
services que la section des crédits vous offre ?>>
Les avis sur cette question ont, encore une fois
été synthétisée dans le tableau que nous
présentons ci-dessous.
Tableau 9 : Avis des
enquêtés sur la qualité des services au crédit au
Sein de la banque populaire de Muhima.
Réponses
|
Sociétaire
|
Déposant
|
effectif
|
En %
|
effectif
|
En %
|
Très satisfaisante
|
20
|
29.4
|
8
|
28.6
|
satisfaisante
|
39
|
57.4
|
15
|
53.6
|
Insatisfaisante
|
9
|
13.2
|
5
|
17.9
|
Total
|
68
|
100
|
28
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête, Kigali 2009
Nous avons récolté l'appréciation de la
qualité des services que la section de crédit octroie aux
personnes qui fréquentent la banque populaire de Muhima. 29.4% des
sociétaires considéraient que ces services sont très
satisfaisants, 28.6% de la part des déposants. Pour d'autres
considérations ,57.4% des sociétaires ont prouvé que c'est
satisfaisant ,53.6%pour les déposants, et seulement 13.2% de
sociétaires ont dit que ces services sont insatisfaisants.cet avis
était partagé par 17.9% par les déposants.
2.4.2.4 Le service de la
comptabilité.
Le service de la comptabilité est constitué de 4
personnes, parmi lesquelles, l'une est le responsable de la comptabilité
et peut assurer l'intérim du gérant. Pour nous rendre compte de
la situation qui prévaut dans le fonctionnement de la section de
comptabilité, nous avons adressé nos interrogations en
matières de la qualité des services que cette section de la
banque offert aux mêmes personnes qui sont régulières dans
cette banque, les quelles sont les sociétaires, et les déposants.
Notre question était la suivante sur l'état de la qualité
de ces services :<<Est-ce que les services offerts par la
comptabilité sont ils rapides ?>>
Les réponses sur cette question ont, encore une fois
été synthétisée dans le tableau que nous
présentons ci-après.
Tableau 10:
Appréciation des enquêtés sur le service de
comptabilité
Réponses
|
Sociétaire
|
Déposant
|
effectif
|
En %
|
effectif
|
En %
|
Très rapides
|
24
|
35.3
|
19
|
67.9
|
Moins rapides
|
37
|
54.4
|
6
|
21.4
|
Lent
|
7
|
10.3
|
3
|
10.7
|
Total
|
68
|
100
|
28
|
100
|
Source : Résultats de notre
enquête, Kigali 2009
Nous avons constaté que parmi les 68 sociétaires
enquêtes ,35.3% disent que les services qui leur sont offerts, sont
très rapides, 54.4% disent que c'est moins rapides et 10.3% disent que
c'est lent ; pour les déposants 67.9%ont approuvé que c'est
très rapides, 21.4% autres ont affirmé que c'est moins
rapides ; par ailleurs 10.7% restant ont le consentement qu'ils sont
lents.
2.4.2.5. L'attitude du
personnel à l'égard des clients
Parmi les éléments qui influencent la
qualité du service, se trouve l'attitude du personnel à
l'égard des clients : pendant l'accueil, la prise des commandes, et
pendant l'offre de service proprement dit. Les réponses aux questions du
tableau suivant comment se présente l'accueil à la BPR SA,
Branche de Muhima.
Tableau 11 : Le
comportement du personnel en contact.
Comment trouvez-vous le comportement du personnel de
la BPR SA, Branche de Muhima à votre égard ?
|
|
effectif
|
Pourcentage
|
Très accueillant
|
70
|
74
|
Moyennement accueillant
|
25
|
26
|
Total
|
95
|
100
|
Source : Résultat de notre
enquête, Kigali, Décembre 2009
Les données de ce tableau nous montrent que 70% des
clients de la BPR SA, Branche de Muhima sont satisfaits de l'accueil et du
comportement du personnel en contact. 25% des clients enquêtés
jugent le personnel de la BPR SA, Branche de Muhima moyennement accueillant.
Nous pouvons affirmer sans erreur que plus on est proche de
son client, mieux on le comprend et on le qualifie intimement et mieux
ça vaut c'est presque une évidence. Par ailleurs , au
delà des considérations objectives qu'un client peut avoir sur un
service, ses caractéristiques techniques et ses performances, son prix,
son rapport qualité/performance/prix, etc. on observe qu'une grande
majorité des clients mettent aussi implicitement ou explicitement,
l'accent sur la qualité de la relation avec le fournisseur : ils
veulent du respect, de la considération, de la personnalisation, de
l'humour, du sourire, etc. Dans notre monde un peu fou, l'on maintient que le
consommateur est très souvent prêt à payer un peu plus cher
pour cette petite lueur d'humanité.
2.5. Conclusion
partielle.
Nous arrivons à la fin de ce deuxième chapitre
intitulé « analyse du niveau de satisfaction des clients de la
Banque populaire de Muhima». Ce chapitre a débuté par la
breve présentation de la BP Muhima et nous nous sommes donné la
tache d'analyser les différentes sections des services au sein de cette
banque à partir des avis de nos enquêtés, pour
appréhender le niveau de satisfaction basés sur la qualité
de services qui leur offerts par cette banque.
Les questions posées ont été
divisées en deux variables : celles réservées aux
responsable de la banque et celle réservées aux clients.
De la part de la banque, leurs réponses ont
été presque identiques. Les questions posées ont
été divisées en trois variables : la stratégie
d'une politique qualité, les mesures d'amélioration continues de
la qualité, et la sensibilisation du personnel à la
nécessite de la qualité et l'attachement d'ordre d'importance aux
ayant droits de la qualité. 100% des répondants avancent
l'idée de la création d'une structure interne appropriée
pour la mise en application de la politique qualité. En effet,
après le planning, c'est l'organisation qui suit. En organisant, on doit
prévoir tous les moyens nécessaires pour faciliter la
réussite des objectifs fixés.
100% répondent qu'il y a la création d'une
équipe d'audit de la qualité comme un outil indispensable
à l'amélioration de la qualité. C'est cette équipe
qui suit la mise en application de la politique qualité et signale
chaque anomalie constatée aux responsables concernés comme c'est
recommandé par l'ISO certification.
L'autre mesure prise comme l'ont signalé le
Gérant et l'agent de crédit, est la formation continue et
l'évaluation des agents : En effet, la Banque Populaire du Rwanda
sa organise des formations ou des séminaires pour son personnel
L'autre mesure d'amélioration de la qualité du
service à la BPR SA, Branche de Muhima est des réunions à
tous les niveaux : Il est prévu des réunions chaque semaine,
des réunions des chefs de service et des réunions de tout le
personnel de l'entreprise chaque fin du mois.
Les résultats que nous avons recueillis sur
l'amélioration continue de la qualité des services ,100% des
cadres de la Banque interrogés répondent en faveur du fait
d'être toujours à l'écoute des clients comme moyen
d'améliorer la qualité du service. L'écoute -client est
une mission assignée à la direction afin de prendre connaissance
des souhaits des clients et de s'assurer de la conformité des exigences
et donc s'assurer de la satisfaction des clients vis à vis des services
qui leur sont offerts.
Toujours en faveur des clients, le Gérant de la Branche
de Muhima et l'agent de crédit déclarent qu'ils augmentent les
heures de service à la clientèle pour améliorer leur
satisfaction. Contrairement à ses concurrents, La Banque ouvre ses
portes à 7h30' du matin et ferme à 19h30' sans interruption du
lundi au vendredi.
50% des répondants présentent le contrôle
par fiche de suivi de chaque dossier du client comme un moyen
d'amélioration de la qualité du service rendu à la
clientèle :En effet, il existe une fiche sur laquelle chaque agent
est obligé de mentionner l'heure d'arrivée du dossier dans son
bureau et celle de départ pour connaître l'itinéraire de
chaque dossier et où il y a eu un retard. Ainsi, chacun essaie dans les
limites du possible, de ne pas faire trainer un dossier dans son bureau.
Grâce à cette mesure, la BPR SA, Branche de Muhima a réussi
à régler les payements des clients dans les 15 jours au plus
tard comme prévu.
De la part des clients, en vue de mesurer la qualité
des services offerts par la BPR SA, Branche de Muhima nous avons mené
aussi une enquête par échantillonnage auprès des clients
qui ont bénéficié des services de la Banque (Retrait,
dépôts et crédit) et nous avons posé des questions
aux clients de la Banque. Les résultats que nous avons recueillis sur la
qualité des services à la clientèle montrent que 66.2% des
sociétaires considèrent que la qualité des services
offerts par la BP Muhima est bonne, 64.3% des déposants jugent que la
qualité des services offerts par cette banque est bonne.
Par ailleurs, le niveau médiocre de la qualité
est soutenu par 14.7% de sociétaire ,10.7% des déposants. Le
niveau très bon qualité est l'avis des 19.1% des
sociétaires, 25.0% des déposants.
Ce service est généralement bon au sein de la
BP Muhima .Par doléances, il faut attendre des réclamations, des
plaintes et des souhaits. La façon dont elles sont accueillies et
résolues a été apprécie de manière
suivante : Les résultats que nous avons récoltés sur
l'accueil des doléances et leur règlements au près de nos
enquêtes montre que 58.8% des sociétaires considèrent que
l'accueil des doléances et leur règlements n'est que bonne, un
avis partagé par 57.1% des déposants, affirmé aussi le
même avis.
Par ailleurs, le niveau médiocre de l'accueil des
doléances et leurs règlements est soutenu par 16.2% de
sociétaire, 25.0% des déposants en disant que leur besoin ne
sont pas clairement énoncés et exprimés dans les
réunions du conseil d'administration, au cours des assemblée
générale tenues régulièrement avec tous les
membres. Le niveau très bon qualité est l'avis des 25.0% des
sociétaires, 17.9% des déposants.
Nous avons récolté l'appréciation de la
qualité des services que la section de crédit octroie aux
personnes qui fréquentent la banque populaire de Muhima. 29.4% des
sociétaires considéraient que ces services sont très
satisfaisants, 28.6% de la part des déposants. Pour d'autres
considérations ,57.4% des sociétaires ont prouvé que c'est
satisfaisant ,53.6%pour les déposants, et seulement 13.2% de
sociétaires ont dit que ces services sont insatisfaisants.cet avis
était partagé par 17.9% par les déposants. Vu ces
résultats, nous concluons que notre première hypothèse est
vérifiée et confirmée.
CHAPITRE 3 : IMPACT
DES SERVICES OFFERTS PAR LA BANQUE POPULAIRE DE MUHIMA SUR SA PERFOMANCE.
Le présent chapitre est consacré essentiellement
à décrire l'impact des services offerts par la banque populaire
de Muhima sur sa performance en considérant ces états financiers
publiés pour une période allant de 2005 jusqu' à 2008.Les
indicateurs de performance tels que l'évolution des clients et de
dépôts, fonds propres, chiffres d'affaires,
résultat,...nous ont permis de vérifier notre deuxième
hypothèse.
3.1 Analyse de la
performance de la B.P.de Muhima
3.1.1 Evolution de la
clientèle de la Banque populaire de Muhima
L'analyse de l'évolution de la clientèle de
cette banque nous permis de voir si elle est liée à la
qualité des services que bénéficie cette
dernière.
Cette information est présentée dans le tableau
ci- dessous pour une période de 4 ans :
Tableau 12 :
Evolution de la clientèle de la Banque populaire de Muhima
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Effectif
|
13.168
|
15.632
|
15.785
|
22138
|
Source : BP de Muhima, états
financiers de 2005 à 2008
Le tableau ci-dessus nous montre respectivement l'effectif des
clients durant la période d'étude. La banque populaire de Muhima
avait 13.168 sociétaires en 2005, 15.632 sociétaires pour 2006
,15.785 sociétaires pour 2007 et 22.138 clients dont 15.785 sont des
sociétaires et 6.353 sont des déposants. On remarqu'en 2008, la
banque populaire de Muhima a connu une augmentation considérable des
clients comme le tableau montre. Cette augmentation est justifiée par
les services de qualités rendus par cette Banque à ses clients
d'une part et son emplacement au centre de NYABUGOGO d'autre part.
3.1.2. Evolution des
dépôts de la Banque populaire de Muhima.
Les dépôts sont le montant total des fonds
investis sur les comptes de dépôts dans une coopérative
d'épargne et de crédit et remboursables aux membres sur demande
.Dans la banque populaire de Muhima on trouvé trois sortes de
dépôts : dépôts à vue,
dépôts à terme, et compte d'épargne.
L'épargne est nécessaire pour la sécurité des
emprunteurs afin de subvenir à leur engagements en cas du coup dur et
afin d'assurer de bons remboursements .Ces ressources collectées
permettent de consentir des crédits, sources de produits financiers,
nécessaires à la viabilité et à la
pérennité d'une institution financière tout en
développant l'esprit coopératif.
Les dépôts sont une source importante pour la
Banque populaire de Muhima car ils assurent la stabilité et la
liquidité de sa performance .Aussi, ils illustrent la confiance que les
clients ont envers leur banque et la pertinence des services financiers qui
leur sont offerts.
Le tableau ci-dessous nous montre la croissance continue des
dépôts dans la Banque populaire de Muhima :
Tableau 13 :
Evolution des dépôts dans la Banque populaire de Muhima
Forme de dépôts
|
Années
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Dépôt à vue
|
1.262.649.877
|
2.027.056.263
|
3.588.984.437
|
4.123.987.519
|
Dépôt à terme
|
71.909.200
|
127.361.999
|
115.735.686
|
159.680.925
|
Compte d'épargne
|
7.030.000
|
5.527.124
|
13.550.000
|
10.962.957
|
Total
|
1.341.589.077
|
2.159.945.386
|
3.718.270.123
|
4.294.631.401
|
Variation en %
|
-
|
61.0
|
72.1
|
15.5
|
Source : BP de Muhima, états
financiers de 2005 à 2008
Selon le tableau ci -dessus, nous remarquons qu'il y a une
augmentation croissante des dépôts ; de 2005 à 2006 la
banque a connu une variation positive de dépôts
représentant de 61%, de même pour les autres années, de
72.1% à 2006 et 15.5% pour 2008.Cela constitue un indicateur pour la
performance de la Banque populaire de Muhima. Plusieurs raisons peuvent
être à l'origine de cette performance, nous citons à titre
indicatif la gestion de la qualité qui a permis d'atteindre un nombre
assez important de bénéficiaires de services de la Banque
populaire de Muhima.
3.1.3. Evolution du
portefeuille de crédits de la B.P de Muhima
La Banque populaire de Muhima comme toute autre institution
financière, considère la gestion du portefeuille de
crédit, comme un facteur indispensable pour la croissance durable de la
banque .D'une manière générale, la Banque populaire de
Muhima octroie de crédit de diverses sortes à ses
clients tels que le crédit de trésorerie, le crédit
d'équipement, les crédits immobilier et de consommation,...
Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution du
portefeuille dans la Banque populaire de Muhima :
Tableau 14 :
Evolution du portefeuille de crédits de 2005 à 2008
Types de crédit
|
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Crédit de trésorerie
|
310.113.926
|
452.048.238
|
971.400.622
|
1.125.338.493
|
Crédit d'équipements
|
33.226.492
|
40.201.610
|
462.677.430
|
675.641.930
|
Crédit à la consommation
|
265.811.937
|
383.169.567
|
576.058.866
|
673.448.238
|
Crédit immobilier
|
498.397.381
|
721.967.055
|
1.408.771.466
|
2.247.717.705
|
Total
|
1.107.549.736
|
1.597.386.470
|
3.486.844.687
|
4.890.788.942
|
Variation en%
|
-
|
44.2
|
118.3
|
40.3
|
Source : BP de Muhima, états
financiers de 2005 à 2008
D'une manière générale, les
crédits octroyés par la Banque populaire de Muhima ,selon le type
ont suivi une évolution croissante .En 2006, le portefeuille de
crédit a augmenté de 44.2% comparativement à
l'année précédente ,En 2007, le portefeuille de
crédit a connu une augmentation considérable allant 118.3% par
rapport à celui de 2006.En 2008, l'encours effectif du portefeuille de
crédit a augmenté de 40.3%.Ceci vient de justifier le rôle
du portefeuille de crédit sur la performance de la Banque populaire de
Muhima.
3.1.4. Taux de couverture du
portefeuille de crédit
Le ratio de crédit s'obtient en divisant l'encours du
portefeuille brut par le total des dépôts. Il est
considéré comme l'encours autorisé, c'est-à-dire le
plafond maximum de crédit octroyé, exprimé en pourcentage
de l'epoque.Il est calculé de la manière suivante :
Taux de couverture = Total des crédits octroyés
x 100
Total des dépôts
Tableau 15 : Calcul
du ratio de couverture
Intitule
|
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Total du crédit octroyé
|
1.107.549.736
|
1.597.386.470
|
3.486.844.687
|
4.890.788.942
|
Total des dépôts
|
1.341.589.077
|
2.159.945.386
|
3.718.270.123
|
4.294.631.401
|
Ratio de crédit
en %
|
82.56
|
73.95
|
93.7
|
113.88
|
Source : Fait par nous même
à partir des états financiers de la BP Muhima 2005 - 2008.
Plus le ratio est élevé plus grandes sont les
chances d'avoir un profit et plus grande est la satisfaction des membres
à condition que les crédits soient bien octroyés et bien
remboursés .Comme nous indique le tableau ci-dessus le ratio de
crédit en 2005 est de 82.56%, En 2006 est 73.95%,2007 est 93.7% enfin
113.88% pour 2008.
Normalement ce ratio ne doit pas dépasser 80% selon les
normes de la BNR. Pour notre travail, ce ratio nous montre que durant les
années de 2005,2007 et 2008 la Banque populaire de Muhima a atteint le
plafond disponible sauf en 2006 qu'il a eu 73.95%. Cela veut dire que toutes
les capacités d'octroi de crédit de la Banque populaire
étaient utilisées, mais nous remarquons que cette dernière
a essayé de satisfaire ses clients en donnant plusieurs
crédits.
3.1.5. Evolution de la marge
bénéficiaire au sein de la B.P Muhima.
Ce ratio mesure le pourcentage restant des produits
d'exploitation après paiement de toutes les charges financières
et d'exploitation et de la dotation aux provisions pour créances
douteuses.
Marge bénéficiaire52(*) = Résultat net
d'exploitation /Produit d'exploitation.
Tableau 16 :
Détermination de la marge bénéficiaire au sein de la BP
Muhima
Années
|
Résultat net
|
Produits d'exploitation
|
Marge bénéficiaire en %
|
2005
|
13.137.475
|
162.489.910
|
8.09
|
2006
|
37.657.742
|
207.700.980
|
18.13
|
2007
|
127.762.026
|
363.089.998
|
35.19
|
2008
|
414.265.151
|
464.808.636
|
89.13
|
Source : Fait par nous même sur
base des données tirées des états Financiers de la BP
Muhima 2005 à 2008
Les ratios obtenus pour cette période justifient la
performance durable de la Banque populaire de Muhima. La marge
bénéficiaire est progressive durant cette période
d'étude, avec respectivement 8.09% pour 2005 ; 18.13% pour
2006 ; 35.19% pour 2007 et 89.13% pour 2008.Comparativement aux
années antérieurs de notre étude en 2008 la Banque
populaire de Muhima a connus une évolution considérable de la
marge bénéficiaire suite à des efforts fournis pour
l'amélioration continue de la qualité de services et une bonne
réputation vis-à-vis à ses clients.
3.1.6. Rendement de fonds
propres
Les fonds propres constituent l'indépendance de
l'entreprise .De ce fait, son évolution positive signale la performance
de cette entreprise et la diminution des fonds propres traduit la perte de
certaine partie de l'actif pouvant être source ,même ,de la
fermeture de portes de cette institution financière .Le tableau suivant
présente le rendement des fonds propres comparés avec le
résultat d'exploitations.
Nous avons appliqué ce ratio dans le tableau
suivant :
Tableau 17 :
Détermination de rendement des fonds propres.
Intitule
|
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Résultat d'exploitation [1]
|
19.049.339
|
54.603.726
|
185.254.938
|
600.684.469
|
Fonds propres [2]
|
238.932.046
|
290.406.108
|
435.118.164
|
849.383.315
|
Ratio de rendement 1/2
|
0.08
|
0.19
|
0.43
|
0.71
|
Source : Bilans annuels de la Banque
populaire de Muhima, de 2005 à 2008
Se référant au tableau ci - haut, La situation
de l'année 2005 montre que la part du RBE dans les fonds propres
était de 0.08frw. Tandis que l'année 2006 cette part est devenu
0.19 frw.Pour l'année 2007 et 2008 le ratio de RBE sur fonds propre nous
montre que la part du RBE dans le fonds propre était respectivement de
0.43frw et de 0.71frw.
D'une manière générale, la performance de
la Banque populaire de Muhima a un lien avec l'évolution des fonds car
certains clients qui ont évolué dans leurs activités ont
pu accéder au crédit et de ce fait devenus membres de la Banque
populaire de Muhima, engendrant une évolution du capital social de la
banque.
3.2. Analyse de la
rentabilité de la Banque populaire de Muhima
La rentabilité est un objectif fondamental de
l'entreprise quelque soit le système économique.Elle d'une part,
un facteur de securité, d'epanouissement et de la paix sociale à
l'interieur de l'entreprise, un facteur de confiance pour ses partenaires,
actionnaires, preteurs, fournisseurs, clients, pouvoirs publics, et d'autre
part, elle est une necessité financière pour assurer la survie ou
le developpement de l'entreprise à preserver son independance.
Ainsi définie, cette notion renvoie à
l'appréciation de l'efficacité de l'entreprise mais
privilégie une évaluation monétaire des performances.
L'exploitation de l'entreprise doit dégager un bénéfice,
ce qui est indispensable non seulement à son développement mais
aussi à son bon fonctionnement, à sa survie et à
l'amélioration de la qualité de services rendus. Un
résultat positif permet à l'entreprise de rémunérer
les capitaux propres dont elle dispose et de se doter des capitaux suffisamment
abondants pour assurer son fonctionnement, préparer sa croissance ou
faire face à une crise temporaire.
En effet, étudier la rentabilité d'une
entreprise, c'est apprécier le résultat dégagé
à chacun des niveaux reconnus comme significatifs. Il est aussi possible
de porter un jugement sur l'éfficacité de la gestion courante par
les dirigeants de l'entreprise et de prévoir le montant des capitaux
propres auxquels la société pourrait avoir recours pour son
fonctionnement et son développement. MOISSON définit le
résultat comme « étant ce qui reste à
l'entreprise lorsque les produits sont vendus et que sont payés toutes
les charges de fabrication de vente, de gestion, de structure et de
l'impôt sur les sociétés53(*) .
Pour notre recherche, nous nous sommes limités
à l'étude de la rentabilité financière,
économique et commerciale.
3.2.1. Rentabilité financière
La rentabilité financière exprime le rendement
par rapport aux ressources propres. Elle met en jeu le rapport entre le
résultat global de l'exercice revenant aux propriétés et
le montant des capitaux propres qu'ils ont investis dans l'entreprise.
L'expression la plus couramment utilisée de la rentabilité
financière est égale :
Rentabilité financière résultat
net *100 / capitaux propres
Pour notre cas, cette rentabilité peut être
trouvée à partir du tableau suivant :
Tableau 18:
Détermination de la rentabilité financière
Intitule
|
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Bénéfice net (1)
|
13.137.475
|
37.657.742
|
127.762.026
|
414.265.151
|
Capitaux propres (2)
|
238.932.046
|
290.406.108
|
435.118.164
|
849.383.315
|
rentabilité (1) 100 / (2)
|
5.50
|
12.97
|
29.36
|
48.77
|
Source : Nous-mêmes à
partir des états financiers de la BP Muhima, 2005-2008
Il ressort de ce tableau que pendant notre periode d'etude la
Banque populaire de Muhima a connus une evolution progressive de
rentabilité financière. En années 2005 et 2006 il n'y
avait pas de forte rentabilité financière tandis qu'en 2008, il y
en avait. Ainsi, à chaque 100frw de fonds propres investi à la
Banque popualire de Muhima a gagné 5.50; 12.97;29.36 et 48.77Frw
respectivement pour les années 2005 à 2008.
En général, la situation est tres bonne car
chaque année la BP Muhima a expérimenté une
amélioration. La faible rentabilité de 2005 et la trés
grande rentabilité de 2008 sont expliquées par les memes raisons
déjà susmentionnées.
3.2.2. Rentabilité économique
Le ratio de rentabilité va nous permettre de relier le
résultat de la Banque populaire de Muhima à l'ensemble de son
activité mesuré par le total du bilan. Il s'agit de
l'évolution du capital économique mis en oeuvre par la Banque
populaire de Muhima. L'inconvénient de ce ratio est qu'il place tous les
actifs sur un même plan, alors que leurs risques sont différents
ainsi que leur productivité.
La rentabilité économique est obtenue en faisant
une comparaison entre l'ensemble des actifs de l'entreprise et un
résultat exprimant l'ensemble des activités de cette entreprise.
Le tableau suivant permet de trouver cette rentabilité pour notre cas
d'étude.
Tableau 19:
Détermination de la rentabilité économique
Intitule
|
Années
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Résultat net (1)
|
13.137.475
|
37.657.742
|
127.762.026
|
414.265.151
|
Actif total (2)
|
1.745.381.159
|
2.737.269.806
|
4.503.967.589
|
6.064.517.643
|
Rentabilité économique (1) 100 /
(2)
|
0.75
|
1.38
|
2.84
|
6.83
|
Source: Nous-mêmes, à partir des
états financiers de la BP Muhima, 2005-2008
Comme nous indique le tableau ci-haut le ratio de
rentabilité économique en 2005 est de 0.75%,en 2006 est de 1.38
%,en 2007 est de 2.84% et en 2008 est de 6.83%.Ceci nous renseigne que la BP
Muhima a été économiquement rentable d'une manière
générale car nous constatons que tous les ratios de
rentabilité économique ont été positifs pendant
notre période d'étude. Entre 2005 et 2008 la rentabilité
économique a fortement augmenté de 2.84 à 6.83 la raison
est que le résultat de l'an 2008 était trop beaucoup a cause de
la satisfaction des besoins de la clientèle par les services de
qualité mise en disponibilité. Entre 2005 et 2006 la BP Muhima a
connu une augmentation de 13.137.475 frw à 37.657.742 frw de
résultat net, cette augmentation résulte de l'évolution de
services permanente de la BP Muhima. De 2007 à 2008, le résultat
a augmenté plus de trois fois car la BP Muhima a changé son
statuts pour aller constituer la Banque populaire du Rwanda sa, ceci a
contribué beaucoup par l'instauration des différents politiques
et instruction menant à l'évolution. C'est pourquoi les
années 2007 et 2008 100Frw de ressources totales de la BP Muhima ont
produit 2.84Frw et 6.83Frw respectivement, comparablement à peu
près 3.5 fois de plus.
3.2.3. Rentabilité commerciale
La rentabilité financière a dans un premier
temps montré l'évolution du rendement des seuls capitaux propres
tandis que rentabilité économique nous a montré
l'évolution du rendement global de tous les actifs. Elle est
exprimée par le rapport du résultat net sur total des produits.
Cette rentabilité est trouvée dans le tableau suivant durant la
période de notre étude.
Tableau 20:
Détermination de la rentabilité commerciale
Intitules
|
Années
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Résultat net (1)
|
13.137.475
|
37.657.742
|
127.762.026
|
414.265.151
|
Total produits (2)
|
188.896.832
|
263.298.835
|
460.352.503
|
826.765.655
|
Rentabilité
Commerciale
(1) 100 / (2)
|
6.95
|
14.30
|
27.75
|
50.11
|
Source : Fait par nous-mêmes
à partir des états financiers de la BP Muhima
Nous constatons que les rentabilités commerciales ont
été positives pendant tous les quatre ans de notre étude.
C'est-à-dire que la BP Muhima était dans de bonnes
rentabilités. La trés faible rentabilité, en 2005,
résulte du faible résultat net de cette année. Il est
à noter que les ratios ont été 6.95, 14.30, 27.75 et 50.11
respectivement pour 2005 à 2008. De ce fait, de 100 frw du chiffres
d'affaires, les propriètaires restent avec 6.95 frw, 14.30 frw, 27.75
frw et 50.11 frw après avoir payé les coûts et les
charges.
3.3. Conclusion
partielle.
Nous arrivons à la fin de ce troisième chapitre
intitulé « Impact des services offerts par la Banque populaire
de Muhima sur sa performance». Ce chapitre a débuté par la
présentation de la croissance de cette institution notamment
l'évolution de la clientèle, l'évolution des depôts
et l'évolution de fonds propres.
En années 2005 et 2006 il n'y avait pas de forte
rentabilité financière tandis qu'en 2008, il y en avait. Ainsi,
à chaque 100frw de fonds propres investi à la Banque popualire de
Muhima a gagné 5.50; 12.97;29.36 et 48.77Frw respectivement pour les
années 2005 à 2008. En général, la situation est
très bonne car chaque année la BP Muhima a
expérimenté une amélioration. La faible
rentabilité de 2005 et la trés grande rentabilité de 2008
sont expliquées par les memes raisons déjà
susmentionnées.
Ceci nous renseigne que la BP Muhima a été
économiquement rentable d'une manière générale car
nous constatons que tous les ratios de rentabilité économique ont
été positifs pendant notre période d'étude. Entre
2005 et 2008 la rentabilité économique a fortement
augmenté de 2.84 à 6.83 la raison est que le résultat de
l'an 2008 était trop beaucoup a cause de la satisfaction des besoins de
la clientèle par les services de qualité mise en
disponibilité. Entre 2005 et 2006 la BP Muhima a connu une augmentation
de 13.137.475 frw à 37.657.742 frw de résultat net, cette
augmentation résulte de l'évolution de services permanente de la
BP Muhima. De 2007 à 2008, le résultat a augmenté plus de
trois fois car la BP Muhima a changé son statuts pour aller constituer
la Banque populaire du Rwanda sa, ceci a contribué beaucoup par
l'instauration des différents politiques et instruction menant à
l'évolution. C'est pourquoi les années 2007 et 2008 100Frw de
ressources totales de la BP Muhima ont produit 2.84Frw et 6.83Frw
respectivement, comparablement à peu près 3.5 fois de plus.
0.86Frw et 3.1Frw respectivement, comparablement à peu près 3.5
fois de plus.
Nous constatons que les rentabilités commerciales ont
été positives pendant tous les quatre ans de notre étude.
C'est-à-dire que la BP Muhima était dans de bonnes
rentabilités. La trés faible rentabilité, en 2005,
résulte du faible résultat net de cette année. Il est
à noter que les ratios ont été 6.95, 14.30, 27.75 et 50.11
respectivement pour 2005 à 2008. De ce fait, de 100 frw du chiffres
d'affaires, les propriètaires restent avec 6.95 frw, 14.30 frw, 27.75
frw et 50.11 frw après avoir payé les coûts et les
charges.
L'analyse de l'évolution de la clientèle de la
banque populaire de Muhima nous permet de voir si l'évolution de sa
clientèle se rapporte à la qualité des services que
bénéficie cette dernière. La banque populaire de Muhima
avait 13.168 sociétaires en 2005, 15.632 sociétaires pour 2006
,15.786 sociétaires pour 2007 et 22.165 clients dont 15.785 sont des
sociétaires et 6.380 sont des déposants. On remarqu'en 2008, la
banque populaire de Muhima a connu une augmentation considérable des
clients comme le tableau montre. Cette augmentation est justifiée par
les services de qualités rendus par cette Banque à ses clients
d'une part et son emplacement au centre de NYABUGOGO d'autre part.
Dans la banque populaire de Muhima on trouvé trois
sortes de dépôts : dépôts à vue,
dépôts à terme, et compte d'épargne.
L'épargne est nécessaire pour la sécurité des
emprunteurs afin de subvenir à leur engagements en cas du coup dur et
afin d'assurer de bons remboursements .Ces ressources collectées
permettent de consentir des crédits, sources de produits financiers,
nécessaires à la viabilité et à la
pérennité d'une institution financière tout en
développant l'esprit coopératif. Nous remarquons qu'il y a une
augmentation croissante des dépôts ; de 2005 à 2006 la
banque a connu une variation positive de dépôts
représentant de 61%, de même pour les autres années, de
72.1% à 2006 et 15.5% pour 2008.Cela constitue un indicateur pour la
performance de la Banque populaire de Muhima. Plusieurs raisons peuvent
être à l'origine de cette performance, nous citons à titre
indicatif ici que y la gestion de la qualité qui a permis d'atteindre un
nombre assez important de bénéficiaires de services de la Banque
populaire de Muhima.
Les fonds propres constituent l'indépendance de
l'entreprise .De ce fait, son évolution positive signale la performance
de cette entreprise et la diminution des fonds propres traduit la perte de
certaine partie de l'actif pouvant être source, même, de la
fermeture de portes de cette institution financière
Se référant aux ratios ci - haut, La situation
de l'année 2005 montre que la part du RBE dans les fonds propres
était de 0.08frw. Tandis que l'année 2006 cette part est devenu
0.19 frw.Pour l'année 2007 et 2008 le ratio de RBE sur fonds propre nous
montre que la part du RBE dans le fonds propre était respectivement de
0.43frw et de 0.71frw.
D'une manière générale, la performance de
la Banque populaire de Muhima a un lien avec l'évolution des fonds car
certains clients qui ont évolué dans leurs activités ont
pu accéder au crédit et de ce fait devenus membres de la Banque
populaire de Muhima, engendrant une évolution du capital social de la
banque.
Le ratio de la marge brute mesure le pourcentage restant des
produits d'exploitation après paiement de toutes les charges
financières et d'exploitation et de la dotation aux provisions pour
créances douteuses. Les ratios obtenus pour cette période
justifient la performance durable de la Banque populaire de Muhima. La marge
bénéficiaire est progressive durant cette période
d'étude, avec respectivement 8.09% pour 2005 ; 18.13% pour
2006 ; 35.19% pour 2007 et 89.13% pour 2008.Comparativement aux
années antérieurs de notre étude en 2008 la Banque
populaire de Muhima a connus une évolution considérable de la
marge bénéficiaire suite à des efforts fournis pour
l'amélioration continue de la qualité de services et une bonne
réputation vis-à-vis à ses clients.
Sur base des analyses faites, nous concluons que la Banque
populaire de Muhima a été largement performante et rentable
pendant la période de 2005 à 2008. En considérant tous les
éléments évoqués ci haut, notre deuxième
hypothèse a été verifiée et confirmée.
3.4 CONCLUSION GENERALE ET
SUGGESTIONS
3.4.1 Conclusion
générale
Dans notre recherche nommée « Impact de la
satisfaction des clients sur la performance de la banque populaire de Muhima
(2005-2008) », il convient de rappeler les questions qui nous ont
guidé à titre du fil conducteur.
1. Les clients de la Banque Populaire de Muhima sont-ils
satisfaits des services qui leur sont offerts ?
2. Les services offerts par la Banque Populaire de Muhima
à ses clients ont-ils un impact sur sa performance ?
Ainsi nous avons émis deux hypothèses
suivantes :
1. Les clients de la Banque Populaire de Muhima sont
satisfaits des services qui leur sont offerts.
2. Les services offerts par la Banque populaire de Muhima ont
un impact sur sa performance.
D'une manière générale, cette
étude visait à faire une analyse financière et diagnostic
de la performance de la Banque populaire de Muhima afin d'en dégager des
failles et ou efficacités éventuelles et d'en proposer des
suggestions. Spécifiquement notre étude se fixait les
finalités suivantes :
- Vérifier si les clients de la Banque Populaire de
Muhima sont satisfaits des services qui leur sont offerts.
- Montrer si les services offerts par la Banque populaire de
Muhima ont un impact sur sa performance.
Mis à part l'introduction et la conclusion
générales, notre travail est subdivisé en trois chapitres.
Le premier chapitre est axé sur le cadre théorique et conceptuel.
Dans ce chapitre, nous avons défini les concepts clés de notre
sujet et présenté les théories y relatives. Le
deuxième chapitre vérifie si les clients de la Banque Populaire
de Muhima sont satisfaits des services qui leur sont offerts. Le
troisième chapitre montre les services offerts par la Banque populaire
de Muhima ont un impact sur sa performance.
Dans le premier chapitre, nous avons défini les
concepts clés pour faciliter tous les lecteurs d'avoir une même
compréhension et les différentes théories en rapport avec
notre thème de travail.
Nous arrivons à la fin de ce deuxième chapitre
intitulé « analyse du niveau de satisfaction des clients de la
Banque populaire de Muhima». Ce chapitre a débuté par la
breve présentation de la BP Muhima et nous nous sommes donné la
tache d'analyser les différentes sections des services au sein de cette
banque à partir des avis de nos enquêtés, pour
appréhender le niveau de satisfaction basés sur la qualité
de services qui leur offerts par cette banque.
Les questions posées ont été
divisées en deux variables : celles réservées aux
responsable de la banque et celle réservées aux clients.
De la part de la banque, leurs réponses ont
été presque identiques. Les questions posées ont
été divisées en trois variables : la stratégie
d'une politique qualité, les mesures d'amélioration continues de
la qualité, et la sensibilisation du personnel à la
nécessite de la qualité et l'attachement d'ordre d'importance aux
ayant droits de la qualité. 100% des répondants avancent
l'idée de la création d'une structure interne appropriée
pour la mise en application de la politique qualité. En effet,
après le planning, c'est l'organisation qui suit. En organisant, on doit
prévoir tous les moyens nécessaires pour faciliter la
réussite des objectifs fixés.
100% répondent qu'il y a la création d'une
équipe d'audit de la qualité comme un outil indispensable
à l'amélioration de la qualité. C'est cette équipe
qui suit la mise en application de la politique qualité et signale
chaque anomalie constatée aux responsables concernés comme c'est
recommandé par l'ISO certification.
L'autre mesure prise comme l'ont signalé le
Gérant et l'agent de crédit, est la formation continue et
l'évaluation des agents : En effet, la Banque Populaire du Rwanda
sa organise des formations ou des séminaires pour son personnel
L'autre mesure d'amélioration de la qualité du
service à la BPR SA, Branche de Muhima est des réunions à
tous les niveaux : Il est prévu des réunions chaque semaine,
des réunions des chefs de service et des réunions de tout le
personnel de l'entreprise chaque fin du mois.
Les résultats que nous avons recueillis sur
l'amélioration continue de la qualité des services ,100% des
cadres de la Banque interrogés répondent en faveur du fait
d'être toujours à l'écoute des clients comme moyen
d'améliorer la qualité du service. L'écoute -client est
une mission assignée à la direction afin de prendre connaissance
des souhaits des clients et de s'assurer de la conformité des exigences
et donc s'assurer de la satisfaction des clients vis à vis des services
qui leur sont offerts.
Toujours en faveur des clients, le Gérant de la Branche
de Muhima et l'agent de crédit déclarent qu'ils augmentent les
heures de service à la clientèle pour améliorer leur
satisfaction. Contrairement à ses concurrents, La Banque ouvre ses
portes à 7h30' du matin et ferme à 19h30' sans interruption du
lundi au vendredi.
50% des répondants présentent le contrôle
par fiche de suivi de chaque dossier du client comme un moyen
d'amélioration de la qualité du service rendu à la
clientèle :En effet, il existe une fiche sur laquelle chaque agent
est obligé de mentionner l'heure d'arrivée du dossier dans son
bureau et celle de départ pour connaître l'itinéraire de
chaque dossier et où il y a eu un retard. Ainsi, chacun essaie dans les
limites du possible, de ne pas faire trainer un dossier dans son bureau.
Grâce à cette mesure, la BPR SA, Branche de Muhima a réussi
à régler les payements des clients dans les 15 jours au plus
tard comme prévu.
De la part des clients, en vue de mesurer la qualité
des services offerts par la BPR SA, Branche de Muhima nous avons mené
aussi une enquête par échantillonnage auprès des clients
qui ont bénéficié des services de la Banque (Retrait,
dépôts et crédit) et nous avons posé des questions
aux clients de la Banque. Les résultats que nous avons recueillis sur la
qualité des services à la clientèle montrent que 66.2% des
sociétaires considèrent que la qualité des services
offerts par la BP Muhima est bonne, 64.3% des déposants jugent que la
qualité des services offerts par cette banque est bonne.
Par ailleurs, le niveau médiocre de la qualité
est soutenu par 14.7% de sociétaire ,10.7% des déposants. Le
niveau très bon qualité est l'avis des 19.1% des
sociétaires, 25.0% des déposants.
Ce service est généralement bon au sein de la
BP Muhima .Par doléances, il faut attendre des réclamations, des
plaintes et des souhaits. La façon dont elles sont accueillies et
résolues a été apprécie de manière
suivante : Les résultats que nous avons récoltés sur
l'accueil des doléances et leur règlements au près de nos
enquêtes montre que 58.8% des sociétaires considèrent que
l'accueil des doléances et leur règlements n'est que bonne, un
avis partagé par 57.1% des déposants, affirmé aussi le
même avis.
Par ailleurs, le niveau médiocre de l'accueil des
doléances et leurs règlements est soutenu par 16.2% de
sociétaire, 25.0% des déposants en disant que leur besoin ne
sont pas clairement énoncés et exprimés dans les
réunions du conseil d'administration, au cours des assemblée
générale tenues régulièrement avec tous les
membres. Le niveau très bon qualité est l'avis des 25.0% des
sociétaires, 17.9% des déposants.
Nous avons récolté l'appréciation de la
qualité des services que la section de crédit octroie aux
personnes qui fréquentent la banque populaire de Muhima. 29.4% des
sociétaires considéraient que ces services sont très
satisfaisants, 28.6% de la part des déposants. Pour d'autres
considérations ,57.4% des sociétaires ont prouvé que c'est
satisfaisant ,53.6%pour les déposants, et seulement 13.2% de
sociétaires ont dit que ces services sont insatisfaisants.cet avis est
partagé par de 17.9% pour les déposants
Après cette analyse du niveau de satisfaction des
clients de la BP Muhima, nous disons que les clients de la Banque Populaire de
Muhima sont satisfaits par des services qui leur sont offerts et c'est sur
base de ces analyses que nous avons confirmées notre première
hypothèse qui est vérifiée.
Nous arrivons à la fin de ce troisième chapitre
intitulé « Impact des services offerts par la Banque populaire
de Muhima sur sa performance». Ce chapitre a débuté par la
présentation de la croissance de cette institution notamment
l'évolution de la clientèle, l'évolution des depôts
et l'évolution de fonds propres.
En années 2005 et 2006 il n'y avait pas de forte
rentabilité financière tandis qu'en 2008, il y en avait. Ainsi,
à chaque 100frw de fonds propres investi à la Banque popualire de
Muhima a gagné 5.50; 12.97;29.36 et 48.77Frw respectivement pour les
années 2005 à 2008. En général, la situation est
très bonne car chaque année la BP Muhima a
expérimenté une amélioration. La faible
rentabilité de 2005 et la trés grande rentabilité de 2008
sont expliquées par les memes raisons déjà
susmentionnées.
Ceci nous renseigne que la BP Muhima a été
économiquement rentable d'une manière générale car
nous constatons que tous les ratios de rentabilité économique ont
été positifs pendant notre période d'étude. Entre
2005 et 2008 la rentabilité économique a fortement
augmenté de 2.84 à 6.83 la raison est que le résultat de
l'an 2008 était trop beaucoup a cause de la satisfaction des besoins de
la clientèle par les services de qualité mise en
disponibilité. Entre 2005 et 2006 la BP Muhima a connu une augmentation
de 13.137.475 frw à 37.657.742 frw de résultat net, cette
augmentation résulte de l'évolution de services permanente de la
BP Muhima. De 2007 à 2008, le résultat a augmenté plus de
trois fois car la BP Muhima a changé son statuts pour aller constituer
la Banque populaire du Rwanda sa, ceci a contribué beaucoup par
l'instauration des différents politiques et instruction menant à
l'évolution. C'est pourquoi les années 2007 et 2008 100Frw de
ressources totales de la BP Muhima ont produit 2.84Frw et 6.83Frw
respectivement, comparablement à peu près 3.5 fois de plus.
0.86Frw et 3.1Frw respectivement, comparablement à peu
près 3.5 fois de plus.
Nous constatons que les rentabilités commerciales ont
été positives pendant tous les quatre ans de notre étude.
C'est-à-dire que la BP Muhima était dans de bonnes
rentabilités. La trés faible rentabilité, en 2005,
résulte du faible résultat net de cette année. Il est
à noter que les ratios ont été 6.95, 14.30, 27.75 et 50.11
respectivement pour 2005 à 2008. De ce fait, de 100 frw du chiffres
d'affaires, les propriètaires restent avec 6.95 frw, 14.30 frw, 27.75
frw et 50.11 frw après avoir payé les coûts et les
charges.
L'analyse de l'évolution de la clientèle de la
banque populaire de Muhima nous permet de voir si l'évolution de sa
clientèle se rapporte à la qualité des services que
bénéficie cette dernière. La banque populaire de Muhima
avait 13.168 sociétaires en 2005, 15.632 sociétaires pour 2006
,15.786 sociétaires pour 2007 et 22.165 clients dont 15.785 sont des
sociétaires et 6.380 sont des déposants. On remarqu'en 2008, la
banque populaire de Muhima a connu une augmentation considérable des
clients comme le tableau montre. Cette augmentation est justifiée par
les services de qualités rendus par cette Banque à ses clients
d'une part et son emplacement au centre de NYABUGOGO d'autre part.
Dans la banque populaire de Muhima on trouvé trois
sortes de dépôts : dépôts à vue,
dépôts à terme, et compte d'épargne.
L'épargne est nécessaire pour la sécurité des
emprunteurs afin de subvenir à leur engagements en cas du coup dur et
afin d'assurer de bons remboursements .Ces ressources collectées
permettent de consentir des crédits, sources de produits financiers,
nécessaires à la viabilité et à la
pérennité d'une institution financière tout en
développant l'esprit coopératif. Nous remarquons qu'il y a une
augmentation croissante des dépôts ; de 2005 à 2006 la
banque a connu une variation positive de dépôts
représentant de 61%, de même pour les autres années, de
72.1% à 2006 et 15.5% pour 2008.Cela constitue un indicateur pour la
performance de la Banque populaire de Muhima. Plusieurs raisons peuvent
être à l'origine de cette performance, nous citons à titre
indicatif ici que y la gestion de la qualité qui a permis d'atteindre un
nombre assez important de bénéficiaires de services de la Banque
populaire de Muhima.
Les fonds propres constituent l'indépendance de
l'entreprise .De ce fait, son évolution positive signale la performance
de cette entreprise et la diminution des fonds propres traduit la perte de
certaine partie de l'actif pouvant être source, même, de la
fermeture de portes de cette institution financière
Se référant aux ratios ci - haut, La situation
de l'année 2005 montre que la part du RBE dans les fonds propres
était de 0.08frw. Tandis que l'année 2006 cette part est devenu
0.19 frw.Pour l'année 2007 et 2008 le ratio de RBE sur fonds propre nous
montre que la part du RBE dans le fonds propre était respectivement de
0.43frw et de 0.71frw.
D'une manière générale, la performance de
la Banque populaire de Muhima a un lien avec l'évolution des fonds car
certains clients qui ont évolué dans leurs activités ont
pu accéder au crédit et de ce fait devenus membres de la Banque
populaire de Muhima, engendrant une évolution du capital social de la
banque.
Le ratio de la marge brute mesure le pourcentage restant des
produits d'exploitation après paiement de toutes les charges
financières et d'exploitation et de la dotation aux provisions pour
créances douteuses. Les ratios obtenus pour cette période
justifient la performance durable de la Banque populaire de Muhima. La marge
bénéficiaire est progressive durant cette période
d'étude, avec respectivement 8.09% pour 2005 ; 18.13% pour
2006 ; 35.19% pour 2007 et 89.13% pour 2008.Comparativement aux
années antérieurs de notre étude en 2008 la Banque
populaire de Muhima a connus une évolution considérable de la
marge bénéficiaire suite à des efforts fournis pour
l'amélioration continue de la qualité de services et une bonne
réputation vis-à-vis à ses clients.
Sur base des analyses faites, nous concluons que la Banque
populaire de Muhima a été largement performante et rentable
pendant la période de 2005 à 2008. En considérant tous les
éléments évoqués ci haut, notre deuxième
hypothèse a été verifiée et confirmée.
3.4.2 Suggestions
Compte tenu des résultats obtenus dans notre recherche,
nous formulons des suggestions suivantes :
a) Banque populaire de Muhima
- La banque populaire de Muhima devrait, planifier une
formation de son personnel en vue de s'assurer une amélioration
continue des services offerts.
- La banque populaire de Muhima devrait, essayer de faire une
innovation en créant des nouveaux produits car le secteur tertiaire
spécialement ces des institutions financières est très
concurrence dans ses jours.
- La banque devrait essayer d'alléger les conditions
d'octroi de crédit qui créent quelque fois des barrières
à certains sociétaires et clients pour que chaque membre se sente
capable de demander le crédit et atteindre les objectifs visés
lors de la demande.
b) Aux bénéficiaires des
services
- De se sentir capable, de vaincre la peur, d'oser s'engager
dans la demande de crédit car on constate que le crédit jouir un
rôle important sur le développement des ménages.
- De reconnaître la valeur qui est en elle, entant qu'un
client ou cliente de la banque populaire de Muhima.
- De faire confiance à la banque, de n'avoir aucun
souci de collaborer avec la banque.
- D'être toujours à la page, de s'informer,
d'avoir toujours le souci d'accéder à l'information.
c) Aux futurs chercheurs
Au terme de notre travail de recherche, nous ne
prétendons pas avoir épuisé tout aspect relatif à
la satisfaction des clients et son impact sur la performance de la Banque
populaire de Muhima. De ce fait, nous proposons aux autres chercheurs dans les
études subséquentes d'approfondir les sujets entre
autres :
- Amelioration de la qualité de service comme outil de
la fidelisation de la clientèle et
- Analyse de la gestion des risques des crédits de la
cooperative d'epargne et de crédit .
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
générales
1. BOUCHARD A., Cours de méthodologie de recherches,
Butare, UNR, 1990, inédit.
2. DESROCHE H, Le projet coopératif, éd.
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et associative,Centre Iwacu,Kigali ,1989,p.6.
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société coopérative, 2ème éd.
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10. N'da, P. : Méthodologie de la recherche de
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financière, édition Foucher, Paris, 1999, P127.
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8. NIYONAGIZE J.P,la nécessite d'extension d'un
réseau des coopératives d'épargne et de crédit au
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employées, 1998, p23
11. UBPR/WOCCU, La politique de crédit des Banques
populaires au Rwanda, Kigali, 2006, inédit
3. Dictionnaire et Références
électroniques
1. BERNARD.Y et COLLI JC. : Vocabulaire économique
et financier,1998,P69
2.
www.bpr.com,consulté
le17 janvier 2010
ANNEXES
* 1 KOTLER P et DUBOIS. B.
Marketing management, 10ème éd. Publi-union,
Paris 1998.P. 37
* 2N'DA, P. ,
Méthodologie de la recherche de la problématique à la
discussion des résultats, PUCI, Abidjan 2000,P.15
* 3 LAMBIN, J.J. La recherche
marketing, Mc Graw hill, Paris P.1990p.25
* 4GRAWITZ M.,
Méthodes de sciences sociales, 11ème
éd., Dalloz, Paris, 2001, p.352
* 5Idem.
* 6 BERNARD Y et COLLI
JC. : Vocabulaire économique et financier, 1998, P.69
* 7 KUBWAYO C.la gestion de
la qualité des services comme facteur de la performance d'une
institution de microfinance, Kigali, 2009, p.19.
* 8 CFRC, Stratégie
d'appui à la structuration coopérative et associative, Centre
IWACU,
Kigali, 1989, p.6.
* 9 PAMEF,« Programme de
Formation à la gestion des coopératives d'épargne et de
crédit
Module A..»: Nature et particularité des
coopératives d'épargne et de crédit,
2ème éd., DID, 1997, p.67
* 10 B I T,
Résolution 127,1966
* 11 PAMEF,« Programme de
Formation à la gestion des coopératives d'épargne et de
crédit
Module A..»: Nature et particularité des
coopératives d'épargne et de crédit,
2ème éd., DID, 1997, p.69
* 12 PAMEF,« Programme de
Formation à la gestion des coopératives d'épargne et de
crédit
Module A..»: Nature et particularité des
coopératives d'épargne et de crédit,
2ème éd., DID, 1997, p.8
* 13 BIT, La
coopération, Genève,1956,pp.19-20
* 14 Idem
* 15 NIYONAGIZE J.P,la
nécessite d'extensiond'un réseau des coopératives
d'épargne et de crédit au Rwanda : cas de l'ex-commun
shyanda,Kigali,2000, p.12.
* 16 Idem
* 17 RAYMOND, Jacques,
op.cit., p.297.
* 18 Idem, op.cit.,
p.20.
* 19 HENRI, F,
Administration générale et industrielle, éd I.
Paris, 1970, p.2.
* 20 KINT J et GODIN M.,
Les sociétés coopératives, éd. Maison
Ferdinand Larcier, Bruxelle, 1968, p.1.
* 21 DESROCHE H, Le projet
coopératif, éd. éco mica. et Humanisme, Paris, 1976,
p.57.
* 22 BIT, Chronologie
coopératif, Genève, 1973, p.14.
* 23 Idem
* 24 RAYMOND, Jacques,
op.cit p.296.
* 25 Idem
* 26 BIT, op.cit.,
p.30.
* 27 LEMEUNIER,F, Pourquoi
et comment constituer une société coopérative,
2ème éd. J. Delmas, Paris,1972, p.16.
* 28 Conseil mondial des
coopec, Pourquoi les coopératives d'épargne et de
crédit ont été fondées à l'origine?,
Genève, octobre.1991, p.2.
* 29 Idem
* 30 MUKANZIZA J,.Le
rôle des coopératives d'épargne et de crédit dans la
lutte contre la pauvreté ;ULK, Kigali ,Décembre
2006,p12,inédit
* 31 NDOKASSIKA, Florent,
Situation des Banques Populaires et leur impact sur le
développement socio-économique, Kigali,
Juin 1984,p.8.
* 32 PAMEF, op. cit.,
p.20.
* 33 NYABANIKA, Gratien,
Impact des Banques Populaires sur le développement rural et la
promotion des coopératives:
Analyse à partir du cas du Rwanda., Mémoire, SESG,
UNR, 1981, p.57.inédit
* 34 NDOKASSIKA, F.
op.cit., p. 8.
* 35 GIGUERE, Pierre, La
coopérative d'épargne et de crédit:
Structure, fonctionnement,
enjeux, Cahier 2, Lévis, Développement
International Desjardins, 1992, p.1 , cité par
PAMEF, op.cit, p.78
* 36 MUKANSORO B., Etude de
la rentabilité des crédits dans les coopératives
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période 1999-2002, mémoire, ULK, 2003, inédit
* 37 BERNARD,C.,Gestion des
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* 44 UBPR/WOCCU, Op.
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* 45 UBPR/WOCCU, Op.
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* 46 Idem
* 47 UBPR/WOCCU, Idem,
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* 48 UBPR/WOCCU, Op.
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* 49 UBPR/WOCCU,
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* 50 UBPR/WOCCU, Op.
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* 51 BOUCHARD A., Cours de
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* 52 PLANCHON, A. Introduction
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* 53 MOISSON M., Etude de la
rentabilité des entreprises, éd. Organisation