Intégration économico-financière de l'association pour le développement des sourds de Bukavu( Télécharger le fichier original )par Valentin ISSANDA NKOKI Université du CEPROMAD - Licence en Management et Sciences économiques 2008 |
CHAPITRE II : CONSIDERATIONS THEORIQUES DE L'INTEGRATION ET DE LA SURDITE2.1. INTEGRATION2.1.1. Les formes d'intégrationLa forme adoptée par une organisation pour s'intégrer au développement durable a pour origine la théorie adoptée par celle-ci. Ainsi, pour certaines, il s'agit de la théorie partielle et pour d'autres c'est la forme générale d'intégration. Les deux formes de théorie sont d'application chez l'A.D.S.B. a) La forme générale ou globale d'intégration au développement durable Cet ensemble (A.D.S.B) cherche dans la mesure du possible à améliorer tous les déterminants, toutes les variables quantitatives et qualitatives de ses membres pour sa viabilité et la pérennisation de ses actions. Signalons qu'à l'intérieur de cette structure prise à part, il y a toujours des insuffisances permanentes dues aux problèmes évoqués tantôt. b) La forme partielle d'intégration au développement durable On peut se convenir d'appeler cette approche, un outil d'analyse limitée ; elle est « unidisciplinaire. » Pour les économistes et les finalistes, l'intégration est déterminée par un indice économique ou financier. Ainsi, l'analyse est plus orientée sur l'autofinancement, l'indépendance financière, la productivité et le rendement. Cette forme d'intégration part d'hypothèse qu'il est difficile et superflu de démontrer toutes les approches partielles disponibles sur le marché des chercheurs. Néanmoins, pour résoudre un problème de développement, l'intégration constitue le meilleur remède. C'est-à-dire, créer des conditions qui affaiblissent progressivement la dépendance en confiant à des autorités spécialisées des conditions économiques et financières dans leurs secteurs déterminés. Pour ce faire, il faut séparer les secteurs d'activités, les techniques, la politique et le caractère illimité et automatique du processus. A ce sens, l'A.D.S.B va dans l'hypothèse globale. 2.1.3. Le processus d'intégrationComme le disait LABANA LASAY'ABAK, « le processus d'intégration depuis la création jusqu'à la phase finale suppose la passation aux étapes suivantes : 1. La création des organisations d'intégration économique ; 2. La création des organisations entre entités ; 3. La création de la communauté intégrée qui aura comme objectif de :
On pourrait cependant comprendre que le processus d'intégration tel que préconisé par l'auteur, est d'ordre purement politique entre les Etats. Toutefois, on peut en tirer substance en tant que manager et économiste. Partant, on peut facilement observer que, dans la plupart des cas, l'A.D.S.B vole de ses propres ailes ; sa capacité est demeurée médiocre, son financement malgré tout non moins nécessaire, le revenu est quasiment très déplorable ; la dépendance externe reste caractéristique de tous, etc. le manque de formation adaptée et de spécialisation ou d'initiative de production du marché et la difficulté de communiquer entre les sourds et les entendants ne facilitent pas les échanges commerciaux, la production reste maigre. Il est à remarquer que certains efforts ont été menés par l'A.D.S.B. Le processus d'intégration a été amorcé, mais il reste encore loin d'être effectif. Il est à la phase de démarrage. L'A.D.S.B vole encore de ses propres ailes dans la recherche de renforcement de sa capacité structurale financière et économique. Ainsi, nous avons difficile jusqu'à ce niveau d'observation, plus qualitatif, de parler d'intégration dans son sens général. Il nous sera question d'analyser des données financières pour une meilleure conclusion. Donc, la présentation et l'analyse des données ainsi que l'interprétation de ces données seront effectuées dans le chapitre infra. * 23 LABANA L. ; Intégration économique en Afrique : Problème et perspectives, Presse universitaire de LUBUMBASHI, Lubumbashi, 1995, p.91. |
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