Mémoire de fin de cycle
Auteur : M. LONDO PANGO Charles-Arthur Master
Spécialisé : Banque-Finance-Assurance
École Supérieure Libre des Sciences
Commerciales Appliquées (ESLSCA) École Privée reconnu par
l'État.
Fondé en 1949.
Tuteur : M. Georges Castel Directeur des études de
l'ESLSCA
Thème : Marchés financiers et croissance
économique
Sujet : Impact des bourses des Valeurs Mobilières
de LIBREVILLE et d'Abidjan sur les économies des pays des deux sous
-ensembles de la zone monétaire Franc CFA à long
terme.
Résumé
Les États Africains semblent aujourd'hui résolument
engagés dans la voie de la modernisation de leurs économies,
modernisation rendue nécessaire par le contexte de mondialisation
ambiant. L'une des voies qu'emprunte ce processus de modernisation est le
marché financier qui, outre le fait qu'il est un instrument de
développement des entreprises, impose également aux États
et aux entreprises tant des obligations morales et déontologique que des
contraintes financières et technologiques. Ces exigences, loin de
constituer des obstacles, reflètent plutôt l'allure des
défis qui sont ceux des dirigeants Africains d'aujourd'hui et de demain,
défis qui du reste peuvent et doivent être surmontés .Les
résultats déjà enregistrés jusqu'ici prouvent
qu'avec un peu de volonté politique, l'intégration Africaine
pourra se faire, les marchés étant l'une des voies les plus
prometteuses. Ce mémoire vise à valider l'existence d'un lien
entre, d'une part, le développement des activités
d'intermédiation financières et le développement
économique et, d'autre part une politique monétaire
expansionniste et la croissance ; Des nombreux travaux théoriques ont
montrés que l'intermédiation financière est susceptible
d'avoir des effets positifs sur la croissance. Par leurs capacités
d'expertises spécifiques et leur accès privilégié
à l'information, les banques sont à même d'assurer un
financement optimal des projets d'investissements système financier
développé est alors capable de jouer sur la croissance par trois
canaux distincts que nous développerons au cours de notre
exposé.
Les conséquences du développement de la finance sur
le secteur réel dépendent du niveau de développement de
l'économie. Un système très développé dans
une économie qui l'est moins pourrait être prédateur de
ressources. A contrario, un système financier inefficient dans un pays
en développement peut perpétuer le sous-développement et
plonger le pays dans le cercle vicieux d'un piège à
pauvreté.
Quel peut alors être le rôle de l'État ?
Une action de politique monétaire est-elle capables de
répondre aux insuffisances des systèmes financiers ?
Quel est le lien entre l'intermédiation
financière, la politique monétaire et la croissance ? Comment la
politique monétaire est-elle susceptibles de modifier l'évolution
à long terme d'une économie ?
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