Chapitre II : Diagnostic et redressement de la
PME
A notre première visite à la PME objet de notre
étude, l'usine était à l'arrêt. Nous avons appris
que la matière première qui vient du gisement d'argile sur le
site de l'entreprise ne répond pas aux normes de production de brique
(présence de pierres), ce qui endommage l'outil de production et cause
des arrêts fréquents de l'usine. La production se voit
réduite et le chiffre d'affaire de même. L'entreprise ne peut
honorer ses engagements avec les tiers.
Nous avons appris aussi que l'entreprise ne résiste
plus à l'absence d'organisation nécessaire à son
fonctionnement et donc à sa survie. La tache donc n'est pas
aisée, mais elle est réalisable. Car nous avons constaté
que les gestionnaires de l'entreprise (y compris les salariés) sont
animés de la volonté d'entreprendre. Le reste est venu par le
diagnostic des structures.
1. Diagnostic de la fonction
commerciale :
Mission et organisation de la fonction
commerciale :
Dans les faits, la fonction commerciale est
représentée par un vendeur chargé de facturer la
clientèle et d'encaisser les recettes. Sa hiérarchie directe est
la direction générale.
1.1 Appréciation des donnés du
marché :
Les briques sont des matériaux de construction les plus
préférés en Algérie, et ce malgré
l'existence et le développement de produits concurrentiels (parpaings,
plaque de plâtre, panneaux en bois, pierres...) en raison de :
- La qualité des produits
- Des prix concurrentiels
La société ne dispose pas d'études de
marché, ni de données officielles sur ses concurrents. Mais comme
toutes les briqueteries d'Algérie, l'activité est centrée
exclusivement sur la production de brique 8 et 12 trous. Les données
statistiques publiées par l'ONS, relatives au domaine d'activité,
sont pratiquement limitées aux seules entreprises publiques et il est
très difficile d'établir les parts de marché
détenues par chaque entreprise.
L'évolution de la demande globale dépend
pratiquement de l'importance du programme d'habitat (1 200 000
logements doivent s'achever en 2009) et d'équipements divers,
décidés par les différents maitres d'ouvrages et du rythme
de réalisation.
On relève que l'offre provient de 139 briqueteries (1),
mais en l'absence d'une étude de marché fiable, selon les
responsables de la briqueterie, la commercialisation du produit ne pose aucun
problème.
La clientèle :
La conjoncture est actuellement favorable pour la
construction, ce qui encourage de nouveaux investissements qui vont permettre
l'augmentation de la capacité. Ce qui reste à faire, c'est un
effort en matière de contrôle
Les briqueteries opérationnelles dans la région
d'Annaba :
Wilaya
|
Promoteur
|
Localité
|
Capacité théorique
(T/an)
|
Année mise en exploit..
|
Annaba
|
EPRMCO Boukhadra
|
Boukhadra
|
70 000
|
1980
|
`'
|
Briqueterie nouvelle
|
OuedEl Aneb
|
120 000
|
2005
|
`'
|
El Rym
|
Berrahal
|
140 000
|
2001
|
El Tarf
|
ECR Bouteldja
|
Bouteldja
|
20 000
|
1970
|
`'
|
SBB ex EPRE
|
Besbes
|
100 000
|
1978
|
Guelma
|
BordjSabath ex.EPRE
|
Oued Zenati
|
100 000
|
1985
|
`'
|
El Ryad
|
Bendjerah
|
70 000
|
1995
|
Skikda
|
Benamara
|
Benazouz
|
50 000
|
1998
|
S Ahras
|
SBS ex. EPRE
|
Zaarouria
|
50 000
|
1985
|
L'absence d'un système de calcul des coûts
à différents stades de la production et la distribution oblige
l'entreprise à s'aligner avec les prix du marché. Même si
elle développe une qualité de production supérieure
à celle du marché, elle n'est pas en mesure de connaitre son
seuil de rentabilité.
1.2 Appréciation des moyens mis en
oeuvre :
Moyens matériels :
La faiblesse de la production suite aux fréquentes
pannes à fait que la production quotidienne est commercialisée
à flux tendu. L'entreprise dispose de locaux appropriés de
commercialisation du produit, mais pas d'autres moyens mis a la disposition du
personnel chargé de la vente. La facturation est établie
manuellement.
Cette situation n'a jamais permis une maitrise de la fonction
commerciale. Un micro ordinateur avec un logiciel de facturation doit
être mis a la disposition du facturier.
Moyens humains :
Une seule personne chargée de la facturation et des
encaissements principalement en espèces.
1.3 Appréciation de la
gestion :
La fréquence des pannes au niveau de la production a
fait que les ventes se font à flux tendu. La gestion commerciale est
dépourvue de tout moyen de contrôle.
Possible sortie des stocks mais établissement de la
facture, car il n'y a aucun moyen de savoir que toute livraison a fait l'objet
d'une facturation.
L'absence du suivi de la clientèle, en matière
de chiffre d'affaires et d'évolution de la demande,
Gestion du produit :
Les efforts pour améliorer la qualité du produit
sont constants, mais pas de nouveau produits s'il n'est pas lancé par la
concurrence.
Gestion des prix :
Les prix sont fixés selon le marché. Aucun
système de calcul des coûts n'est utilisé.
Le prix n'est pas le levier d'une politique commerciale bien
définie.
Gestion de la distribution :
Pas de réseau de distribution ou de
représentation. Les produits sont enlevés sur site par les
clients.
2. Diagnostic de la fonction
technique :
2.1 Processus de fabrication et plan du
site :
La matière première :
La briqueterie dispose d'un gisement de matière
première (argile) à proximité de l'usine, mais
inexploité pour présence de grosses pierres. Ceci
nécessite un appareillage plus adéquat au niveau de la
préparation.
Actuellement l'argile grise et jaune confondues est
ramenée d'un gisement à 04 km de l'usine par camions
quotidiennement pour constitue un stock interne de sécurité
à raison de 100 camion par jour.
L'eau et l'énergie (électricité, gaz)
sont les autres matières consommables nécessaires à la
fabrication de briques mise à disposition par la Sonelgaz et ADE avec la
contribution des générateurs de secours et des sondages locaux
pour l'eau.
Les équipements et
matériel :
La technique de fabrication et le matériel de
production sont la pierre d'échoppe d'une briqueterie, d'où
l'attention particulière accordée par Briqueterie nouvelle
à la qualité de son matériel et à son entretien,
qui demande un réel savoir-faire.
La briqueterie importe la quasi-totalité de son
matériel, qui lui est fourni par le français CERIC, numéro
un mondial, (85% de parts de marché mondial), et qui équipe
toutes les grandes briqueteries modernes et de haute technologie de par le
monde.
En plus du matériel sophistiqué, CERIC fournit
aussi une supervision et une formation des techniciens algériens au
maniement des machines et à leur maintenance. Sous garantie, une
assistance se fait tout de même de manière sporadique en cas de
panne de gros module.
Les machines et techniques :
Le processus de fabrication des briques se fait en 5
étapes, et nécessite des doseurs, des broyeurs, une chambre
à vide, des malaxeurs, des mouilleurs, des coupeuses, un séchoir,
un four, des empileuses, des wagons...
La préparation de l'argile :
Après sélection rigoureuse, l'argile est
stockée au niveau d'un demi-quai, puis l'argile jaune et l'argile grise
sont mélangées.
De là, elle est transportée par un chargeur vers
l'étape de préparation. Chargée dans 3 silos qui
sélectionnent l'argile la plus fine, elle tombe sur un tapis navette qui
l'achemine vers un mouilleur et 3 broyeurs pour un deuxième affinage,
puis vers un mélangeur.
La filière :
Une fois la préparation de l'argile finie, les tapis
navette l'acheminent vers la filière, en passant par un
malaxeur, une chambre à vide, un autre malaxeur et un mouilleur. La
filière est alors adaptée aux types de briques produites (8 ou 12
trous), en en changeant les galets.
La coupeuse réduit les cylindres de briques de 1m20
à des briques de 30cm sur 25,
Le séchoir :
Une fois coupées, les briques passent par un
séchoir de 50m de long, pour une durée de 4h. L'air en ai
aspiré et les briques durcissent ; elles sont «
demi crues ».
Le four :
Sorties du séchoir, les briques sont entassées
par une empileuse sur des wagons, d'une capacité de 3900 briques. Elles
sont alors acheminées vers le four, qui peut accueillir jusqu'à
32 wagons, pour une cuisson de 8 heures à 950 - 1000°
La sortie du four :
Les briques cuites sont transportées par les
mêmes wagons vers la phase finale, qui est l'empaquetage. Les briques
sont empilées et recouvertes d'une house (à raison de 216 briques
par palette), pour les protéger lors du déplacement et faciliter
le transport lors de la commercialisation.
SITE DE PREPARATION
BANDES TRANSPORTEUSES =
EFFECTIFS = TREMIE de préparation (01
AGT)
SURVEILLANTS BANDES TRANSP/ (02 AGTS) entre
trémie et dèsagrégateur
OPERATEUR PREPARATION (01 AGT)
MALAXEUR
SURVEILLANTS BANDES TRANSP/ (02 AGTS) entre
trémie et broyeur n°7
TREMIE
DE
FABRICA-
TION
AIR
DE
STOC
KAGE
INTER
NE
BROYEUR N°7
PRE-FINISSEUR
BROYEUR N°8
FINISSEUR
DESA
GRE-
GATEUR
MAGASIN
N°2
BROYEUR
N°4
MALAXEUR
ARMOIRES
ELECTRI-QUES
TREMIE
DE
PREPA-
RATION
ATELIER
MECAN/
INDUS-
TRIELLE
ATELIER
MECANI-
QUE
ENGINS/
AUTO
ATELIER
MECA/
HYDRAU-
LIQUE
ATELIER
ELECTRO/MECANI.
SALLE
DE
COMMANDE
FOUR
MOULEUSE
POMPE
EMPILEUSE
S E C H O I R
COMPRESSEURS
ATELIER
CHAUD/
SOUDU
RE
VES-TIAIRE
CAM%ION
CAMION
2.2 Analyse de la gestion des
approvisionnements
La gestion des stocks :
· Stock de matières
premières :
- Gisement de l'usine : n'est plus exploitée vu la
présence de pierre à l'origine de pannes et usures des
machines.
- Les raisons sont imputables à une mauvaise gestion du
dossier du gisement au tout début du projet (étude
bâclée).
- Une sélection et un carottage du gisement douteux au
départ.
- L'argile : actuellement ramenée du site
d'extraction situe a 4 km et stockée sur une aire de stockage à
l'air libre selon un système de tamisage pour un pourrissage rendant
l'argile de meilleure qualité pour la préparation.
- L'approche de cette gestion est quantitative, la
prévision du stockage se fait en fonction des saisons
c'est-à-dire pour éviter les périodes de pluies qui
bloquent l'extraction.
· Stock de produits
énergétiques :
- Le gaz : l'approvisionnement se fait à raison de
3 livraisons hebdomadaires par camion ravitailleur privé à partir
du site de Skikda, mais dans le proche futur, l'installation d'une centrale de
distribution de gaz de ville sur le site de l'usine sera opérationnelle.
Ce qui va réduire les charges.
- L'électricité est directement ramené a
partir du branchement industriel de Sonelgaz ,un générateur de
secours de grande capacité est disponible car les coupures très
fréquentes bloquent la production pour des heures entières, a
l'origine d'un manque à gagner très important.
- L'approvisionnement en eau est assuré par un sondage
au niveau du site même.
· Les approvisionnements en pièces de
rechanges :
Sont faite en fonction de l'usure, il n'existe pas encore un
système informatisé pour la prévoyance de l'usure par le
service maintenance.
- les prix d'achat ne sont pas vérifiés
correctement parce que les achats se font en urgence en fonction de la
disponibilité.
- Les achats sont locaux pour certaines pièces et par
importation pour d'autres non disponibles.
- le degré de dépendance vis-à-vis des
fournisseurs est important, car les pièces modifiées sont
très dangereuses pour le process qui est complètement
automatise.
- La rareté du produit est du surtout au délai
de livraison, mais parfois le coût de la pièce ralenti un peu sa
commande et retenti sur la fabrication et le fonctionnement de
l'unité.
2.3 Analyse de l'organisation de la
production
2.3.1 Organigramme de la production
- L'organigramme de la production est bien défini, il
est clair et moyennement respecté
- Les fiches de poste ne sont pas clairement
définies.
- Les postes ne sont pas tous pourvus :
- Il existe 4 agents opérateurs qui activent au niveau
de la salle de commande du Four séchoir et l'approvisionnement en gaz
- Un agent au niveau de la coupeuse et un autre au niveau
mouleuse
- Deux agents au niveau de l'empileuse.
- Un agent au niveau de la dépileuse
2.3.2 Nombre de sites de production
Un seul site de production : usine.
2.3.3 Principaux produits et
caractéristiques
PRODUIT
|
DESCRIPTION
|
% relatif dans le CA
|
Briques à 08 trous
|
CONSTRUCTION
|
60%
|
Briques à 12 trous
|
CONSTRUCTION
|
40%
|
2.3.4 Outils de production
Principaux outils de production :
Machine/Ligne de préparation
|
Nombre
|
Fonction
|
trémie de préparation
|
02
|
Réception matière première
|
désagrégateur
|
01
|
Casse les grosses mottes
|
broyeur n°4
|
01
|
Broyage
|
malaxeur
|
01
|
Malaxage
|
Aire de stockage
|
|
Stockage avant fabrication
|
Les trémies ont été modifies pour
augmenter leur capacités mais sans l'aval du fournisseur, donc sur une
décision du propriétaire non spécialiste avec des
répercussions sur les tapis de transport qui sont surchargés et
donc source de déchirures et d'arrêt du processus de transport de
la matière et donc arrêt de la production.
000
Machine/Ligne de fabrication
|
Nombre
|
Fonction
|
trémie de fabrication
|
01
|
Réception argile prépare
|
broyeur n°7 pré finisseur
|
01
|
Broyage plus fin
|
broyeur n°8 finisseur
|
01
|
Dernier broyage argile avant production
|
pompe a vide
|
01
|
Pour aspirer l'argile
|
mouleuse
|
01
|
Façonnage des briques
|
coupeuse
|
01
|
Découpe boudins 1m 25 en briques de 20 à 20 cm
de long.
|
empileuse
|
01
|
Empilement /wagons mobile avant séchage
|
séchoir
|
01
|
Séchage
|
four
|
01
|
Cuissons des briques pendant 08 heures.
|
dépileuse
|
01
|
Embarquement des briques sur les camions
|
Ces équipements sont dans un état encore
satisfaisant malgré les mauvaises conditions d'entretien et des
procédures de maintenance non respecté.
Aucune procédure écrite ne figure sur le site
ou dans les bureaux.
Pas de consultations de la documentation du fournisseur.
Pourtant la documentation est disponible, mais elle est consultée au
moment des pannes en urgence seulement.
Equipements consommables
Machine marque et type
|
Nombre
|
Age
|
broyeur
|
03
|
1 an
|
hélices de la mouleuse
|
02
|
2 mois
|
pales de la mouleuse et malaxeur
|
03
|
2 mois
|
grilles de la mouleuse
|
04
|
2 mois
|
wagons
|
32
|
En fonction usure
|
;
L'entretien des ces équipements doit figurer sur un
programme de maintenance très rigoureux, car la négligence de ces
changements peut retentir directement sur le système de production et
aboutir a l'arrêt de la production chose qui est très
fréquente dans cette usine.
Equipements divers
Genre
|
Type
|
Nombre
|
Matériel de travaux public
|
chargeurs
bulldozer
|
02
01
|
Matériel de travaux public
|
Pelle à chenilles
|
01
|
Alimentation électrique
|
Groupe électrogène
|
02
|
Ateliers de maintenance
|
Hydraulique, mécanique industrielle, soudure,
électromécanique, mécanique engins et auto
|
|
Matériel de manutention
|
Clark
|
01 en location
|
Matériel électrique, informatique et armoires
électriques
|
Matériel informatique et les armoires
électriques.
|
04 pc
04 ae
|
Toute la maintenance et l'entretien de ces équipements
sont hors normes.
Le matériel de travaux public est mal entretenu donc
fréquemment en panne, donc nécessite de location d'engins
extérieurs et de ce fait un surcoût de production.
L'emplacement des ateliers à l'intérieur de
l'usine est une source de dangers supplémentaires pour la
sécurité de l'unité avec le danger électrique et la
présence de gaz.
2.3.5 Organisation et gestion de la
production
· Evaluation et analyse de la performance du Bureau des
Méthodes
Ce bureau a pour mission de :
- Amélioration des temps de fabrication.
- Analyse des taux d'utilisation des capacités (globale
et par produit).
- Amélioration des dossiers de fabrication.
- Adéquation de fiches techniques produites
Constat :
inexistant.
· .Evaluation et analyse de la performance du bureau
d'Etudes
Ce bureau a pour mission :
- Amélioration des procédés de
fabrication.
- Amélioration des produits existants.
- Développement de nouveaux produits.
Constat :
inexistant.
· Evaluation et analyse du système de
programmation de la production
La programmation de la production se fait-elle sur base
de :
- Prévision de ventes.
- Commandes reçues.
- Stock restant.
- Séries de production.
C'est une production continue, aucun programme sauf les
capacités productives et l'absence de pannes qui conditionnent le volume
de la production.
.
· Saisie des supports de gestion de la production.
- Comment et sur quel support se fait la saisie des
données
- Volumes de production par type de produit.
- La saisie des données se fait sur un registre et des
feuilles volantes remise à l'administration chaque matin pour les
volumes de production et par types de produits.
- - Suivi des coûts ne se fait pas..
- Suivi des stocks et en-cours se fait sur le registre.
- Il n'existence pas de GPAO, ni de GMAO/ réflexion
en cours.
- Goulots d'étranglement identifiés : il
s'agit de la préparation de matière première et les
capacités de stockage.
· Indicateurs de performance
- -comme c'est un système complètement
automatisé, la production et son volume dépendent
entièrement de la disponibilité de la matière
première et l'absence d'arrêt du processus à tous les
niveaux de la préparation à la fabrication et jusqu'à la
production.
2.3.6 Productions effectives :
Très difficile a évaluée à ce
stade de pannes répétitives, mais une évaluation sommaire
estime
Une production en 2005 à 90 % des capacités qui
sont de 70 000 t/an
Une production en 2006 à 60 % des capacités avec
le problème du gisement et la fréquence des arrêts.
Une production en 2007 à 40 % des capacités avec
une aggravation de fréquence des pannes.
Produit
|
Année 2005
|
Année 2006
|
Année 2007
|
Brique 8 et 12
|
90 %
|
60%
|
40%
|
2.4 Qualité et rebuts :
Evaluation et Analyse de la gestion de la qualité du
produit.
2.4.1
Qualité :
Les points relatifs à la gestion de la qualité
de production :
- Y a-t-il un responsable
« qualité » ? non
- Y a-t-il un système et manuel
« qualité » ? non
- Y a-t-il un relevé des doléances des
clients ? non
- Quel est le traitement réservé à ces
plaintes ? non
- Quelles sont les normes de contrôle de qualité
adoptées par l'entreprise ? aucune
- Y a-t-il un contrôle de qualité des
matières premières et intrants, des produits
intermédiaires, des produits finis ? non
- Y a-t-il un laboratoire d'analyse en interne
(équipements, fonctions, etc...) ? NON
- externe oui : c'est le CETIM à
BOUMERDES.
2.4.2 Rebuts
Analyse de la gestion des rebuts de production :
- Y a-t-il identification des raisons de rebut, en fait, ces
déchets sont les rebuts des ateliers de production tout le long du
process :
- Façonnage : au niveau de la sortie mouleuse
(suite aux crochets de filière), ainsi qu'au niveau du coupeur
(Bavures)
- Séchage : au niveau de la sortie séchoir
(rebuts produits sec)
- Cuisson : au niveau de la sortie four (rebuts produits
cuits)
- Manutention : manutention produits verts, empilage
produit sec, dépilage produit cuit.
- Quel est le taux de rebut aux différentes
étapes de la production ? non quantifié.
- Y a-t-il estimation des coûts des rebuts ? non
- Réutilisation des produits rebuts non
envisagée (méconnaissance du process)
2.5 Maintenance et Entretien.
2.5.1 Organisation et personnel de
Maintenance :
- Entretien général et nettoyage :
*rectification des cylindres de broyeurs 1 fois /semaine.
*nettoyage des wagons quotidiennement assuré par deux
agents.
*nettoyage des rebuts de l'empileuse et le
séchoir : assuré tous les vendredis par l'ensemble du
personnel.
- maintenance préventive : n'est pas
assurée, non respectée.
- maintenance curative : la maintenance est
assurée par des agents non compétent à l'origine
d'aggravation des pannes, des arrêts et delà des surcoûts
d'exploitation.
- recours à l'expertise ou la sous-traitance :
très rarement.
2.5.2 Documentation technique et
stock de pièces de recharge :
- dossiers et notices techniques des machines : ils
existent mais, leur exploitation est insuffisantes, le recours se fait en cas
de pannes seulement.
- stocks de pièces d'usure et de rechange : sa
gestion n'est pas assurée par des agents compétents.
- études sur coûts de maintenance : pas
d'études, gestion aléatoire.
- informatisation : n'existe pas.
2.5.3 Equipement et Atelier de
maintenance :
- description des outillages et machines
spécifiques : se résume à de petits ateliers de
maintenance légère pratiquement de bricolage.
2.6 Hygiène - Sécurité /
Pollution - Environnement.
2.6.1 Problèmes internes.
- mesures de protection du personnel (casque, gants, lunettes,
masques) : inexistants.
- salubrité : état lamentable de l'usine
- mesures anti-incendie : les extincteurs ne sont pas
systématiquement contrôlés et le contrat avec le
fournisseur n'est pas renouvellé.
2.6.2 Problèmes externes.
- rejets solides, liquides et gazeux : non
contrôlés
- normes appliquées : aucune norme.
2-7 Les éléments de
redressement
Dans le redressement, une fois le diagnostic établi,
la démarche ne doit pas se contenter de faire apparaître les
points faibles et les éventuels points forts, mais il faudra
découvrir l'origine des dysfonctionnements et bien sur proposer un
train de mesures à même de surmonter les difficultés ou
insuffisances. Les solutions doivent être les plus adaptées.
Il faudra structurer les problèmes identifiés
tout au long de l'analyse et les hiérarchisés selon leur
importance et leur urgence.
2.7.1 Eléments redressement pour la fonction
technique :
Réorganisation complète de
l'organigramme des approvisionnements, de la production, et de la
maintenance.
Entre autre, c'est le recrutement immédiat de cadres
compétents en production et maintenance.
La maîtrise du
« temps » :
Les pertes de temps, les arrêts, les pannes, les heures
non travaillées coûtent très cher à l'entreprise.
Évaluer le poids respectif des pertes dues aux machines, au manque
d'approvisionnement et à l'absentéisme.
Approvisionnements :
*Il faut accorder à cette fonction toute son
importance et lui affecter les moyens humains et matériels qualitatifs
surtout.
*La faire rattacher à la direction
générale.
*Etablissement d'un contact permanent et coopératif
avec les fournisseurs.
*Formalisation su gisement exploité actuellement et
réflexion pour solutionner le problème du gisement propre de
l'usine.
*Assurer une meilleure formation aux
intéressés : gestionnaire de stocks, magasinier,
démarcheur, manutention.
*Introduire l'outil informatique.
La production :
*réduction des coûts de fabrication, par une
amélioration des procèdes de fabrication d'où
l'intérêt d'établir un nouveau diagnostic de la production
avec un expert du fournisseur.
*réduire autant que possible la consommation de
l'énergie surtout pour l'électricité et revoir les
conditions du contrat avec sonelgaz en établissant un nouveau diagnostic
énergétique par un expert.
*amélioration de la productivité par
l'établissement d'une cellule de collecte, d'analyse et de communication
des données techniques figurant sur la documentation du fournisseur avec
une amélioration des méthodes et conditions de travail.
*étude du Lay out de l'usine, des fonctions, des
échanges et interconnexions.
La qualité :
Envoi mensuel de certains nombres de briques pour
l'étude qualité vers le CETIM. de BOUMERDES, permettant d'avoir
le degré de conformité du produit et étudier les
défaillances à savoir que la composition chimique, les
caractéristiques physiques et le poids d'une brique sont important pour
les coûts de production une brique pèse normalement 4 kg, au
niveau de notre usine le poids atteignait les 7 kg , ceci traduit les pertes
sèches en énergie, consommable argile et effort de travail
équipement et main d'oeuvre.
La maintenance :
*étude du fichier technique de programmation de la
maintenance.
*établissement d'un organigramme clair et efficace de
l'équipe de maintenance avec des responsabilités bien
identifiées sur des fiches de postes clairement établies et
connues par le personnel et éventuellement signés au moment de la
signature du contrat de recrutement et figurant sur le règlement
intérieur.
*contrôle régulier et
répété de cette fonction de maintenance même par un
contrôleur ou expert externe.
* établissement d'une gestion de stocks de
pièces de rechange rigoureuse et hiérarchisée en fonction
de l'importance et de l'urgence avec des vérifications hebdomadaires.
*évaluer et étudier la structure des
coûts de maintenance et la comparer à celle de la concurrence et
apporter les correctifs (justifier les coûts).
*fiche statistique du nombre et type de pannes avec une
étude ultérieure des causes et des solutions.
*statistique des heures d'arrêt avec étude de
causes et solutions de diminution.
Hygiène, sécurité et
environnement :
*diagnostic précis de sécurité avec
amélioration et mise en conformité des mesures de protection du
personnel (masques, gants, lunettes).
*contrat ferme pour les extincteurs.
*localisation et définition des endroits à
risque sécuritaire et d'incendie.
*panneaux de signalisation des risques bien visibles et
compris par le personnel.
*formation interne en sécurité industrielle
pour le personnel.
*délocalisation des ateliers de maintenance hors de
l'enceinte des équipements productifs pour plus de
sécurité.
*mesures d'hygiène et de salubrité pour le
personnel.
*lutte constante et acharnée contre la
poussière dégagée de la préparation et production
très nocives pour les équipements et surtout la salle de
contrôle contenant du matériel informatique sensible et les
armoires électriques. *respect des règles environnementales avec
surtout le reboisement des zones altérées au niveau du gisement
et le transfert hors de l'usine du rebut encombrant utile pour les autres
chantiers.
3. Diagnostic de la fonction finances et
comptabilité
La fonction finances et comptabilité confiée
à une personne travaillant à temps partiel, lequel est
supervisé par un commissaire aux comptes.
La mission confiée au comptable est d'établir
les déclarations mensuelles fiscales, selon les informations
communiquées par la direction, et le bilan fiscal de fin d'année.
Le commissaire aux comptes est chargé d'auditer les
comptes sur le plan légal, afin de donner son avis sur la
régularité et la sincérité des états et
documents annuels : inventaire, compte de résultat et bilan.
Cette organisation ne donne pas l'importance nécessaire
à la fonction finances et comptabilité pour jouer le rôle
attendu d'elle.
Si la mission accomplie jusqu'à présent sur le
plan fiscal et parafiscal (absence de redressement), beaucoup de volets dans la
gestion ont été négligés.
3.1 La comptabilité :
- Absence de procédures comptables
- Absence des analyses de comptes
- Inexistence d'une comptabilité analytique ou
système de calcul des coûts et prix de revient
- Inexistence d'une gestion budgétaire
3.2 La gestion financière :
- Inexistence de plans de financements ?
- Absence de rapprochement bancaire, justification caisse
- Absence de gestion des engagements avec la banque
- Faible communication avec la banque
3.3 Eléments de redressement :
Cette situation ne peut durer longtemps, car on ne peut pas
gérer les finances et la comptabilité d'une entreprise de cette
taille avec un comptable travaillant à mi-temps. Le rôle et la
place de la fonction financière et comptable ont changé d'une
manière importante dans l'entreprise moderne, d'ou cette fonction fait
partie intégrante dans la gestion et le développement de
l'entreprise.
Il est donc clair, que le problème financier et
comptable n'est pas celui uniquement des écritures, de caisse et
d'établissement du bilan. Afin de répondre à un besoin
fiscal, sans pour autant répondre aux nécessités
économiques et financières de l'entreprise, et aux exigences du
contrôle légal (commissariat aux comptes).
A ce titre, l'entreprise doit étoffer la structure
finances et comptabilité, par deux comptables de formation. A leur
tête un responsable de préférence cadre comptable
universitaire (en prévision de l'application des normes comptables
IAS-IFRS janvier 2010), ayant déjà exercé trois à
quatre année dans une structure finances et comptabilité dans une
entreprise du secteur économique.
Le responsable financier et comptable a un rôle
important à assumer, il doit beaucoup travailler dans le processus de la
gestion et il s'agit principalement de :
- Veuillez à la tenue de la comptabilité
conformément aux règles du plan comptable national.
- Orienter la gestion par l'élaboration des
différents rapports financiers et comptables.
- Introduire les techniques financières et comptables
devant contribuer à la maitrise et l'amélioration de la
gestion
- Etablir le plan de financement d'exploitation et rechercher
les capitaux à moindre coût
- Assurer l'assistance aux autres structures dans
l'élaboration du budget
- Assurer la disponibilité des informations comptables
et financières
- Répartir les taches et responsabilités de son
personnel en fonction des sous systèmes comptables nécessaire
à l'entreprise :
· Sous système fournisseurs :
§ Ordonnancement des factures fournisseurs
§ Suivi des contrats et marchés
§ Fichier fournisseurs
§ Comptes fournisseurs
§ Analyse des comptes
§ Vérification et liquidation des sommes dues aux
fournisseurs
§ Suivi budgétaire des approvisionnements
· Sous système clients :
§ Suivi des factures clients à terme et au
comptant
§ Suivi des contrats passés avec les clients
§ Fichier clients
§ Recouvrement des créances
§ Déclaration fiscale
§ Analyse des soldes
· Sous système trésorerie :
§ Suivi de la caisse
§ Suivi des comptes bancaires
§ Suivi budget de trésorerie
§ Analyse des soldes
· Sous système gestion des stocks :
§ Suivi des mouvements de stocks selon méthode
établie dans l'entreprise
§ Suivi des inventaires physiques
§ Analyse des soldes
· Sous système investissements :
§ Suivi comptable des investissements
§ Suivi des inventaires physiques
§ Suivi assurance du patrimoine
§ Calcul des amortissements selon la méthode
établie dans l'entreprise
§ Réévaluation des investissements
Mise en place d'une comptabilité analytique :
La comptabilité analytique peu introduite dans les
entreprises algériennes, constitue la base pour la connaissance des
coûts et prix de revient ainsi les différents centres
d'activités et responsabilités. Sa mise en place est
nécessaire. Pour ce faire, l'entreprise doit s'adresser à un
bureau de comptabilité ayant une expérience sérieuse dans
le domaine, et recruter un comptable. Mais pas avant la mise en place des
structures de gestion.
Les moyens à mettre en oeuvre
:
Les outils utiles à la structure finances et
comptabilité sont :
Moyens matériel :
- Des locaux appropriés
- Outil informatique (y compris installation réseau)
- La salle d'archive
- Moyens de communication
Moyens immatériel :
- Le plan d'action établi sur une année
- Le plan comptable de l'entreprise
- Le tableau de bord établi mensuellement
- Le budget ou busines plan
- Les livres comptables
- Le manuel de procédures internes
- La législation fiscale (différents codes des
impôts et lois de finances)
- Le code de commerce
- Le manuel d'organisation de l'entreprise
- Abonnement au journal officiel
- Abonnement à une revue financière
- Abonnement internet
3.4 Diagnostic financier et comptable
BILANS ANNEES 2005-2006-2007
N°cp
|
Actif
|
|
Exercices
|
|
N°
|
Passif
|
|
Exercices
|
|
|
|
2005
|
2006
|
2007
|
cp
|
|
2005
|
2006
|
2007
|
20
|
Frais préliminaires
|
32 878
|
25 571
|
21 918
|
10
|
Capital
|
2 000
|
2 000
|
100 000
|
21
|
Valeurs incorporelles
|
|
|
|
12
|
Primes d'apports
|
|
|
|
22
|
Terrains
|
31 691
|
12 000
|
12 000
|
13
|
Réserves
|
|
|
|
24
|
Equipements production
|
526 669
|
777 709
|
780 051
|
15
|
Résultat en instance d'affectation
|
|
-39 524
|
- 84 980
|
|
S/Total classe 2
|
591 238
|
815 281
|
813 969
|
|
S/Total classe 1
|
2 000
|
-37 524
|
15 020
|
30
|
Marchandises
|
|
|
|
52
|
Dettes d'investissement
|
516 003
|
565 570
|
592 155
|
31
|
Matières et fournitures
|
1 515
|
3 114
|
3 074
|
53
|
Dettes de stocks
|
6 581
|
10 383
|
12 307
|
33
|
Produits semi-ouvrés
|
|
|
|
54
|
Détention pour compte
|
492
|
1 691
|
4 146
|
34
|
Produits /travaux en cours
|
|
|
|
55
|
Dettes envers les associés ou sociétés
apparentées
|
121 657
|
350 474
|
253 339
|
35
|
Produits finis
|
|
1 777
|
126
|
56
|
Dettes d'exploitation
|
911
|
1 944
|
3 732
|
36
|
Déchets et rebuts
|
|
456
|
|
57
|
Avances commerciales
|
200
|
1 670
|
4 757
|
37
|
Stock à l'extérieur
|
|
|
|
58
|
Dettes financières
|
|
|
|
|
S/Total classe 3
|
1 515
|
5 347
|
3 200
|
50
|
Comptes créditeurs de l'actif
|
|
|
|
42
|
Créances d'investissement
|
|
|
25
|
|
S/Total classe 5
|
645 844
|
931 732
|
870436
|
43
|
Créances de stocks
|
|
565
|
715
|
|
|
|
|
|
44
|
Créances/ass et soc apparentées
|
|
|
|
|
|
|
|
|
45
|
Avances pour comptes
|
3 179
|
2 345
|
1 248
|
|
|
|
|
|
46
|
Avances d'exploitation
|
7 639
|
21 699
|
32 756
|
|
|
|
|
|
47
|
Créances sur clients
|
4 240
|
2 146
|
1 952
|
|
|
|
|
|
48
|
Disponibilités
|
510
|
1 370
|
683
|
|
|
|
|
|
|
S/Total classe 4
|
15 568
|
28 125
|
37 379
|
|
|
|
|
|
88
|
Résultat de l'exercice / Perte
|
39 524
|
45 456
|
30 08
|
88
|
Résultat de l'exercice / bénéfice
|
|
|
|
|
Total Général Actif
|
647 845
|
894 208
|
885 457
|
|
Total Général Passif
|
647 845
|
894 208
|
885 457
|
|
|
|
|
U=KDA
|
Cpte
|
Désignation
|
2005
|
2006
|
2007
|
70
|
Ventes de Marchandises
|
|
|
|
60
|
Marchandises Consommées
|
|
|
|
80
|
Marge Brute
|
|
|
|
80
|
Marge Brute
|
|
|
|
71
|
Production Vendue
|
22 047
|
63 965
|
71 215
|
72
|
Production Stockée
Déstockée
|
|
2 233
|
-2 233
|
73
|
Product. Entrep. Pour Elle-même
|
|
|
|
74
|
Prestations Fournies
|
|
|
|
75
|
Transfert des Charges de Product.
|
|
394
|
111
|
61
|
Matières et Fournit. Consommées
|
20 055
|
40 111
|
26 723
|
62
|
Services
|
4 914
|
4 453
|
2 845
|
81
|
Valeur Ajoutée
|
- 2 922
|
22 028
|
39 525
|
81
|
Valeur Ajoutée
|
- 2 922
|
22 028
|
39 525
|
77
|
Produits Divers
|
|
87
|
108
|
78
|
Transfert des Charges d'Eploit.
|
5 602
|
2 548
|
186
|
63
|
Frais Personnel
|
6 539
|
14 670
|
12 696
|
64
|
Impôts et Taxes
|
379
|
677
|
1 299
|
65
|
Frais Financiers
|
138
|
1 493
|
12
|
66
|
Frais Divers
|
58
|
413
|
54
|
68
|
Dotations Aux Amortissements
|
35 087
|
49 426
|
56 370
|
83
|
Résultat d'exploitation
|
- 39 521
|
- 42 016
|
- 30 612
|
79
|
Produits Hors Exploitation
|
|
280
|
|
69
|
Charges Hors Exploitation
|
3
|
3 720
|
296
|
84
|
Résultat Hors Exploitation
|
- 3
|
- 3 440
|
- 296
|
83
|
Résultat d'exploitation
|
- 39 521
|
- 42 016
|
- 30 612
|
84
|
Résultat Hors Exploitation
|
3
|
3 439
|
296
|
880
|
Résultat brut de l'exercice
|
- 39 524
|
- 45 456
|
- 30 908
|
889
|
Impôts sur les bénéfices
|
|
|
|
88
|
Résultat Net de l'exercice
|
- 39 524
|
- 45 456
|
- 30 908
|
TABLEAU DES COMPTES DE RESULTATS ANNEES 2005 - 2006 -2007
Bilans financiers :
Actif :
ACTIF (KDA)
|
2005
|
2006
|
2007
|
Valeur incorporelles
|
|
|
|
Terrains
|
|
12 000
|
12 000
|
Bâtiments
|
33 359
|
282 447
|
282 447
|
Equipements de Production
|
517 543
|
543 315
|
594 241
|
Matériel de transport
|
3 538
|
3 538
|
3 538
|
Equipement de bureau
|
20 931
|
18 918
|
18 918
|
Agencements + autres immobilisations
|
14 424
|
3 045
|
7 178
|
TOTAL IMMOBIL. BRUTES
|
589 795
|
863 263
|
918 322
|
Total des Amortissements
|
31 434
|
73 554
|
126 271
|
IMMOBILISATION NETTES(1)
|
558 361
|
789 709
|
792 051
|
Créances d'investissements
|
|
|
25
|
Créances sur associés
|
|
|
|
Autres
|
|
|
|
TOTAL des VTI (2)
|
|
|
25
|
TOTAL ACTIF IMMOB (1+2)
|
558 361
|
789 709
|
792 076
|
Marchandises, Mat. et Fournit
|
|
|
|
Matières premières
|
1 515
|
3 114
|
3 074
|
Produits finis
|
|
1 777
|
126
|
Travaux en cours
|
|
|
|
Stocks à l'extérieur
|
|
|
|
Autres
|
|
456
|
|
Provisions Pour Déprécia. Stocks
|
|
|
|
Total Valeurs d'Exploitation(3)
|
1 515
|
5 347
|
3 200
|
Compte débiteur du passif
|
|
|
|
Clients et factures à établir
|
4 240
|
2 146
|
1 952
|
Créances de stocks
|
|
565
|
715
|
Avances pour compte
|
3 179
|
2 345
|
1 248
|
Avances d'exploitation
|
7 639
|
21 699
|
32 756
|
Autres
|
|
|
|
Provisions P/ Déprécia. Créances
|
|
|
|
Total des créances (4)
|
15 058
|
26 755
|
36 671
|
ACT.CIRCUL. A FINANCER (3+4)
|
16 573
|
32 102
|
39 871
|
B.F.R. NEGATIF
|
|
|
|
Disponibilités (5)
|
510
|
1 370
|
683
|
ACTIF CIRCUL. + Dispo. (3+4+5)
|
17 083
|
33 472
|
40 554
|
TRESORERIE POSITIVE
|
510
|
1 370
|
683
|
TOTAL ACTIF
|
575 443
|
823 181
|
832 630
|
Passif :
PASSIF (KDA)
|
2005
|
2006
|
2007
|
Fond social ou personnel
|
2 000
|
2 000
|
100 000
|
Titres participatifs
|
|
|
|
Réserves
|
|
|
|
Résultats en instance d'affectation
|
|
-39 524
|
-84 980
|
Provisions à caractère de réserves
|
|
|
|
Bénéfice de l'exercice à reporter
|
-39 524
|
-45 456
|
-30 908
|
Primes d'apport + Ecart de réévaluation
|
|
|
|
Autres Fonds Propres
|
|
|
|
TOTAL DES FONDS PROPRES
|
-37 524
|
-82 980
|
-15 888
|
Non valeurs (Pertes/Préliminaires)
|
32 878
|
25 570
|
21 918
|
SITUATION NETTE (6)
|
-70 402
|
-108 550
|
-37 806
|
Dettes d'investissements
|
|
|
|
Emprunts Bancaires
|
516 003
|
565 570
|
592 155
|
Dettes envers les associés
|
121 657
|
350 474
|
253 339
|
Autres (avances reçues+cautions)
|
|
|
|
TOTAL FONDS D'EMPRUNTS (7)
|
637 660
|
916 044
|
845 494
|
FONDS PERMANENTS(KP) (6+7)
|
567 258
|
807 494
|
807 688
|
FOND DE ROULEMENT
|
8 897
|
17 785
|
15 612
|
Fournisseurs, effets à payer
|
6 581
|
10 383
|
12 307
|
Avances commerciales
|
200
|
1 670
|
4 757
|
Autres
|
|
|
|
Total Dettes commerciales
|
6 781
|
12 053
|
17 064
|
Comptes créditeurs de l'Actif
|
|
|
|
Détention pour comptes
|
492
|
1 691
|
4 146
|
Impôts d'exploit. Dus
|
911
|
1 944
|
3 732
|
Organismes Sociaux
|
|
|
|
Personnel
|
|
|
|
Bénéfices à distribuer
|
|
|
|
Autres
|
|
|
|
Autres dettes d'exploitation
|
1 403
|
3 635
|
7 878
|
Autres dettes à moins d'un an
|
|
|
|
|
|
|
|
PASSIF CIRCULANT FINANCANT (8)
|
8 185
|
15 688
|
24 942
|
B.F.R EXISTANT
|
8 389
|
16 414
|
14 929
|
Dettes Financières (9)
|
|
|
|
TOTAL DETTES C.T (10)=(8+9)
|
8 185
|
15 688
|
24 942
|
TRESORERIE NEGATIVE
|
|
|
|
TOTAL PASSIF (11)
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
3.4.1 La structure du bilan
3.4.1.1 La structure du Passif
a. Les fonds propres
La briqueterie est dotée de fonds propres et d'un
capital social évalué à 100 000 000,00 DA.
Le tableau ci-dessous renseigne sur la place relative
qu'occupent les fonds propres dans la structure du passif.
Unité = KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
Capitaux propres
|
- 37 524
|
- 82 980
|
-15 020
|
TOTAL PASSIF
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
POURCENTAGE
|
/
|
/
|
/
|
On note une dégradation des capitaux propres au cours
des trois années consécutives suite aux déficits
réalisés, en dépit même de l'augmentation du capital
social de la société qui passe en 2007 à 100 000 KDA.
b. L'endettement à long terme
L'endettement à long terme est représenté
par les dettes d'investissements et les avances commerciales, car elles
possèdent un degré d'exigibilité de plus d'un an. La place
qui leur revient dans la structure du passif est importante.
Unité = KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
DETTES A LONG ET MOYEN TERME
|
637 660
|
916 045
|
845 494
|
TOTAL PASSIF
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
POURCENTAGE
|
111 %
|
111 %
|
102 %
|
Il est constaté une tendance d'augmentation des dettes
à long terme au cours des trois années, constitués
principalement par l'augmentation du niveau des crédits d'investissement
contractés par la Société.
c. L'endettement à court terme
La part revenant à l'endettement à court terme
est trop faible. Il a affiché une évolution pendant la
période d'étude.
Unité = KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
DETTES COURT TERME
|
8 185
|
15 688
|
24 942
|
TOTAL PASSIF
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
POURCENTAGE
|
1 %
|
2 %
|
3 %
|
3.4.1.2 La structure de l'actif
L'actif présente, selon le détail l'ensemble des
emplois dans lesquels la briqueterie utilise les capitaux dont elle dispose.
Les nombreux postes de l'actif peuvent se regrouper en masses
significatives :
ü L'actif immobilisé,
ü L'actif circulant.
a. L'actif immobilisé
Il représente les moyens mis en oeuvre pour assurer la
production (moyens de production, immobilisations incorporelles, etc.) L'actif
immobilisé net occupe une place relativement importante eu égard
à la nature d'activité exercée par l'entreprise, qui a
connu une augmentation substantielle à partir de 2006
Unité : KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
558 361
|
789 709
|
792 076
|
VARIATION
|
-
|
231 348
|
2 367
|
POURCENTAGE
|
-
|
41%
|
0.30%
|
L'année 2006 a connu une variation de 41 % relatif a des
équipements de production.
Unité : KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
558 361
|
789 709
|
792 076
|
TOTAL ACTIF
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
POURCENTAGE
|
97%
|
96%
|
95%
|
La part de l'actif net dans le total de l'actif demeure dans
la même proportion, d'où la stabilité durant toute la
période des trois années.
L'amortissement cumulé des équipements est
retracé de la manière suivante :
Unité : KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
AMORTISSEMENTS
|
31 434
|
73 554
|
126 271
|
EQUIPEMENTS
|
589 795
|
863 263
|
918 322
|
POURCENTAGE
|
5%
|
9%
|
14%
|
Le niveau des amortissements est faible du fait de la
nouveauté des installations.
b. L'actif circulant
Il regroupe :
· Les valeurs d'exploitation constituées des
stocks et des en cours de production dont dispose la briqueterie.
· Les valeurs réalisables à court terme
(créances et valeurs disponibles).
Le schéma de ce poste est illustré comme
suit :
Unité : KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
ACTIF CIRCULANT
|
16 573
|
32 102
|
39 871
|
TOTAL BILAN
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
POURCENTAGE
|
3%
|
4%
|
5%
|
L'actif circulant est constitué de stocks,
créances sur clients et autres créances. Comparées au
total bilant, elles représentent :
Unité : KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
STOCKS
|
1 515
|
5 347
|
3 200
|
TOTAL BILAN
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
POURCENTAGE
|
0,35%
|
0,24%
|
0,24%
|
Unité : KDA
RUBRIQUE
|
2005
|
2006
|
2007
|
CREANCES / CLIENTS
|
4 240
|
2 146
|
1 952
|
TOTAL / BILAN
|
575 443
|
823 182
|
832 630
|
POURCENTAGE
|
0.74%
|
0.26%
|
0.23%
|
La mise en évidence des autres créances (avances
pour compte et avances d'exploitation) représente les 2/3 de l'actif
circulant pour l'année 2005 et 4/5 pour les années 2006, 2007.
Soit, la faiblesse des stocks et créances clients.
|