Conclusion première partie :
En Algérie, les PME jouent un rôle fondamental
dans le processus de développement économique. Elles sont
considérées comme l'un des principaux créateurs d'emplois
durables et contributeurs à l'augmentation de la valeur ajoutée.
En 2007, le nombre d'entreprises industrielles privées, comprenant 20
salariés et plus, est estimé à environ 2150 entreprises.
Soit 3,3 % de la population totale des PME, sur un chiffre total de 65800
(industries manufacturières, BTP, services à l'industrie). Ces
PME privées ont contribué en 2001 à 77 % de valeur
ajoutée (hors hydrocarbures).
Mais en dépit de cette progression et de leurs atouts
certains, il n'en demeure pas moins qu'elles soient qualifiées de
léthargiques. Cette qualification peut s'expliquer par le fait que ces
entreprises n'aient pas bénéficié d'un environnement
institutionnel adéquat susceptible de soutenir leur déploiement
et leur modernisation.
Ces entreprises souffrent aussi de lacunes dans le domaine des
ressources humaines (formation continue inadaptée, absence ou manque de
cadres qualifiés, etc.) et dans celui des connaissances techniques et
scientifiques.
Aussi, les PME algériennes, avec toutes leurs
faiblesses, évoluent dans un contexte de libéralisation des
marchés (intérieurs et extérieurs) et de concurrence de
plus en plus féroce. Paramètres auxquels elles doivent s'adapter,
surtout dans l'éventualité d'une prochaine adhésion de
l'Algérie à l'OMC et l'émergence d'un vaste marché
euro-méditerranéen et maghrébin.
Pour pouvoir perdurer dans un marché en
perpétuelle mutation et concurrencer les entreprises
étrangères à la pointe de la technologie et de la
modernité, qui envahissent et s'imposent de plus en plus en
Algérie, ces PME se voient dans l'obligation de revoir leurs
méthodes de management, d'actualiser leur connaissance du marché
et de renforcer leur compétitivité.
Dans cette optique de développement, un travail de
diagnostic approfondi est plus que nécessaire, voire urgent, afin de
permettre une meilleure visibilité pour l'augmentation de
l'efficacité et de la rentabilité du plus grand nombre de ces
PME. L'amélioration de leur compétitivité, le maintien de
leur part de marché interne, la conquête éventuelle du
marché extérieur et la création d'emplois.
Aujourd'hui, cet outil diagnostic indispensable leur permettra
de s'éloigner de ce que l'on qualifie souvent, en termes de gestion (de
la navigation à vue), qui malheureusement, dans un environnement de
concurrence sévère, réserve bien des surprises.
Deuxième partie :
Diagnostic et redressement d'une PME dans la
filière des produits rouges
|