ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line
Objet de la recherche
La
finalité de ce Rapport consiste, à étudier l'état
de lieu de secteur des télécommunications au Maroc, en
présentant les performances que notre pays à réaliser, et
analysant surtout les engagements contractés par le Maroc dans le cadre
de l'OMC. Cette analyse s'efforce de traiter les domaines suivants :
· Expliquer les engagements du pays dans le domaine des
services de télécommunications ainsi que les raisons qui motivent
ces engagements
· Mener une étude comparative en présentant
les engagements du Maroc et un ensemble de pays, situés à un
niveau de développement comparable (Jordanie, Tunisie, Egypte,
Turquie)
· Identifier les domaines ou le Maroc pourrait
alléger ses restrictions, le travail présentera en détail
la nature des limitations domestiques qui touchent ce secteur de
télécommunications
· Recourir à des indices de quantifications, en vue
de mesurer le degré de libéralisation de secteur de
télécommunication au Maroc et ses pays partenaires.
Introduction générale
Les services représentent un
secteur qui a du poids dans la plupart des économies et créent le
majeur parti des emplois dans les pays et plus particulièrement dans les
pays avancés. Les activités de services interviennent dans
tous les secteurs économiques. Dans l'ensemble des échanges, les
services représentent le facteur qui croît le plus rapidement, les
services ont une forte incidence sur la croissance et l'efficience au travers
d'un large éventail de secteurs utilisateurs, ainsi que sur les
résultats globaux de l'économie. Des secteurs, tels que les
transports, les télécommunications et les services financiers
jouent par exemple un rôle déterminant dans les conditions de
circulation des personnes, des marchandises et des capitaux.
Pendant la dernière
décennie, le secteur de télécommunications s'est
lancé dans une période de changement profond stimulé par
l'innovation technologique et libéralisation des marchés
nationaux. Historiquement, les opérateurs de
télécommunication étaient sous la domination de l'Etat, en
raison de grands coûts qu'il faut investir, l'activité de fournir
des services de télécommunications a été donc
considérée parmi les fonctions régaliennes de l'Etat.
Cependant, le progrès et l'innovation technologiques ont produit de
nouveaux systèmes de transmission et ont diminué le coût
d'établir l'infrastructure. Par conséquent, l'idée d'un
monopole n'est plus considérée comme valide. En outre,
l'évidence indique que l'absence de la concurrence ne fournit pas des
incitations aux coûts de diminution, ce qui mène à
l'inefficacité. Par conséquent, ce secteur, a été
soumis aux plans de privatisation et de libéralisation depuis le
début des années 90.
Le Maroc, comme la plupart des
autres pays, a mis l'emphase substantielle sur des technologies de
télécommunication et d'information en raison de leur rôle
dans l'âge numérique. Le développement significatif
enregistré pendant la dernière décennie peut être
tracé à deux causes importantes : réformes légales
et institutionnelles de télécommunications et évolutions
technologiques. Ces raisons sont renforcées par le dynamisme qu'a connu
ce secteur de dans le cadre des négociations commerciales
multilatérales et sous l'accord général de commerce des
services.
Le but donc de notre travail est de
répondre aux questions qu'on déjà formulé
dans la note de l'objet de l'étude, on va d'abord rappeler le cadre qui
régit le commerce des services dans le monde à savoir l'AGCS,
ensuite, se concentrer sur le secteur des télécommunications en
essayant de citer le dynamisme que connaît ce secteur dans notre pays.
Le premier chapitre présente l'Accord Générale
sur le Commerce des Services et le secteur de télécommunications
dans le cadre de cet accord. Le deuxième chapitre examine les
potentialités du Maroc dans le secteur de
télécommunications et cela dans une démarche comparative
avec des pays à un niveau de développement comparable. Le dernier
chapitre sera une tentative de quantification des engagements du Maroc et de
d'autres pays partenaires, et cela en recourant à des indices de
mesure.
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