A.2.2- Le mouvement confié baisse :
Deux raisons peuvent être à l'origine d'une baisse
de mouvement : - le chiffre d'affaire est en diminution ;
- le chiffre d'affaire est constant ou en hausse.
B - Le papier financier :
Il s'agit à ce niveau d'examiner la population de papier
revenu impayé et s'interroger sur la qualité de la signature des
clients de l'entreprise, la
diversification de ses clients et leurs solvabilités,
la vulnérabilité de l'entreprise avec ses créances
compromises ou irrecevables et sa capacité d'absorption des
impayés.
C - la situation fiscale et parafiscale :
Existent-ils des dettes fiscales ou parafiscales ? Si oui
existe-t-il un calendrier de remboursement établi par le
créancier ? Quelle serait son implication sur la trésorerie de
l'entreprise ? Pourrait-elle continuer à faire face à ses besoins
d'exploitations ?
Ainsi était le montage du dossier de crédit,
voyons maintenant le financement par les institutions financières
à savoir les banques et les institutions financières non
bancaires.
3.2.3. Les banques :
Les disponibilités de ressources financières au
sein d'une entreprise sont appréciées à travers de la
marge brut d'autofinancement (MBA), qui doit être positive et des fonds
propres nécessaires au démarrage et au développement de
l'entreprise. Ils constituent les premiers indicateurs examinés par les
intermédiaires bancaires (en général financiers). Leur
négativité ou leur insuffisance rend le projet irrecevable, car
ils sont des facteurs essentiels d'appréciation de la capacité
à rembourser de toute entreprise.
Ainsi on peut distinguer deux types de banques : les banques de
dépôts et les banques d'affaires.
3.2.3.1. Les banques de dépôts :
La banque est l'intermédiaire la plus connue ; car dans
chaque banque existe une personne qui est exploitante ou commerciale, un
chargé d'affaire ou un directeur connaissant relativement bien la
PME/PMI ou le chef de l'entreprise client et constituant son interlocuteur
privilégié. Devant la complexité de la clientèle et
tout particulièrement des PME/PMI, la plupart des établissements
bancaires régionaux, les banques nationales ont crée de
véritablement guichet PME avec des spécialistes recrutés
et formés à cette clientèle particulière.
Toutefois ces spécialistes sont le plus souvent de
formations commerciales, économiques ou juridiques et ils n'ont
malheureusement pas la compétence pour mener les expertises techniques
nécessaires à l'analyse du risque de la PME/PMI. Ainsi les
banques ne procèdent généralement pas à un
examen
détaillé de la viabilité technique et
économique des projets, mais se concentrent d'apprécier les
capacités financières de l'entreprise à rembourser les
concours bancaires. Pour la banque qui cherche à minimiser le risque,
tout est basé sur des relations antérieures de confiance (absence
d'incendie bancaire dans le passé ou bonne situation financière)
et sur des ventes pouvant assurer la capacité de remboursement.
Généralement les banques essaient de
réduire au minimum le coût de sélection des demandes en
suivant des procédures uniformes qui permettent d'apprécier la
santé financière de l'entreprise et de limiter les futures pertes
de porte feuille. Les banques accordent également une très grande
importance aux garanties qui limitent les risques bancaires en cas de
difficulté, avec un alourdissement de la procédure, un
allongement de la date de décision et une éventuelle
évaluation du coût financier. La garantie peut être
apportée personnellement, mais les techniques de nantissement du
matériel ou d'hypothèque sont également utilisées
ainsi que l'éventuel appel à une société
spécialisée.
La garantie est une couverture pour la banque, mais elle n'a
aucun caractère préventif dans le développement du projet
et on ne peut pas le regretter aujourd'hui. Le réseau bancaire souhaite
essentiellement faire du court terme et les autorisations de découvert
quasi automatiques qui ont été fortement réduites ou
annulées, ainsi que les facilités de caisse et les crédits
à moyen termes non gagés sur des garanties réelles.
3.2.3.2. Les banques d'affaires :
Les banques d'affaires (ou holding financiers) constituent une
forme d'intermédiation spécifique. Leurs activités
constituent essentiellement à la gestion d'un portefeuille de
participations financières dans d'autres sociétés
(industrielles essentiellement) pour en faire des filiales et dans le but de
contrôler les activités stratégiques nationales et
internationales. Ce portefeuille de participation est financé par
l'émission d'actions essentiellement créées à la
bourse et par des emprunts.
A beaucoup d'égards, les banques d'affaires constituent
une forme de fond commun de placement à risque (FCPR) qui finance leur
portefeuille par emprunt ou par augmentation du capital et qui assure la
liquidité des titres émis par la cotation en bourse. Toute fois,
les banques d'affaires se distinguent par le rôle
actif qu'elles jouent au niveau du contrôle des
sociétés prises dans leur portefeuille.
Les banques d'affaires, contrairement aux banques de
dépôt ne sont pas seulement des apporteurs de ressources
financières mais elles exercent également une activité de
conseil ainsi que d'expertise et elles pourraient contribuer à une
meilleur implication industrielle dans les grandes groupes, dans le
développement des PME/PMI à la recherche de nouvelles ressources
extérieures à travers la technique des « fusions
acquisitions ».
3.2.4. Les institutions financières non bancaires
:
Parmi les institutions financières non bancaires on peut
citer :
- les caisses d'épargnes ;
- les institutions financières spécialisées
;
- les sociétés financières ;
- les organismes de placement collectif en valeurs
mobilières (OPCVM) ; - les entreprises d'assurance ;
- les sociétés de capital - risque.
3.2.4.1. Les caisses d'épargnes :
Le réseau des caisses d'épargnes collecte des
fonds par l'émission de certificats de dépôt et de bons
« titres négociables à court terme ou moyen terme
émis par une institution de crédit ». Les emplois des
caisses d'épargnes sont :
- l'action de crédit pour l'équipement des
collectivités locales, pour
l'acquisition de logement par les ménages, le secteur du
logement social
étant ici privilège et pour les investissements des
entreprises ;
- l'achat des titres négociables tels que les bons du
trésor, les obligations ou actions ;
- l'action de prêt aux intermédiaires.
3.2.4.2. Les institutions financières non
spécialisées :
Elles ont pour particularité de ne pas pouvoir
recevoir, sauf autorisation explicite des dépôts à vues
d'au moins deux ans. De ce fait, elles emploient les fonds ainsi recueillent
à l'octroi de crédit long aux entreprises et aux ménages.
A titre d'exemple d'institution financière spécialisée, on
peut citer le crédit local de la France, principal bailleur de fond des
collectivités locales.
3.2.4.3. Les sociétés financières
:
Elles sont spécialisées dans les
opérations de financement de vente à crédit ; de
crédit bail, de crédit immobilier, d'affacturage ou de
cautionnement de crédit. Comme les institutions financières
spécialisées elles ne peuvent, sauf exception, recevoir des
dépôts à moins de deux (02) ans et recouvrent largement aux
émissions obligataires. Elles s'en distinguent néanmoins par un
appel plus fréquent aux ressources du marché monétaire et
par des échéances de prêt à plus court terme.
L'ensemble des sociétés financières assure des fonctions
d'expertises et de transformation.
3.2.4.4. Les organismes de placement collectif en valeurs
mobilières (OPVM) :
La désignation d'OPVM recouvre les
sociétés d'investissement en capital fixe, d'importance
négligeable. Il s'agit des sociétés d'investissement
à capital variable (SICAV) et les fonds commun de placement à
vocation générale (FCP). Les SICAV émettent des actions et
les FCP des parts ; les fonds ainsi collectés sont utilisés
à l'achat de titres négociables.
3.2.4.5. Les entreprises d'assurance :
Auxquelles on pourra adjoindre les fonds de pression sont
elles à classer parmi les intermédiaires financiers. On peut en
effet considérer que les compagnies émettent des titres indirects
: les polices d'assurances, qu'ils assurent au bénéficiaire
désigné un service de sécurité. Dans le cas de
l'assurance vie et capitalisation, la police garantie le versement d'un capital
ou d'une rente à une certaine date ou décès de
l'assuré, dans le cas des assurances dommage, la police garantie la
réparation des préjudices matériels et corporels
causés ou subis.
De ce fait, les compagnies d'assurance constituent des
provisions techniques qui représentent leurs engagements à
l'égard des assurés et victimes d'accidents, hors les provisions
techniques dont l'emploi est d'ailleurs régit par des dispositions
réglementaires servent en grande partie d'acquisition de titres
financiers. Le solde étant consacré aux placements
immobiliers.
3.2.4.6. L'ouverture du capital - le capital
risque :
Le recours à l'endettement est limité. Un
endettement trop important rend l'entreprise vulnérable. En outre, la
capacité d'emprunt est fonction des fonds propres. « Lorsque la
croissance de l'activité devient plus rapide que les fonds propres, les
PME/PMI peuvent rapidement atteindre leur capacité maximale
d'endettement »6. De surcroît,
l'endettement crée des rigidités en termes des
intérêts et de remboursement.
Les limites de l'endettement conduisent l'entreprise qui
souhaite croître, à ouvrir son capital. L'ouverture du capital
constitue un passage quasiment obligé de la croissance, notamment de la
croissance externe.
Une des formes que peut prendre l'ouverture du capital est
l'apport de capitaux par une société de capital - risque.
Traduction du mot venture capital en anglais, le capital - risque se
défini comme étant « toute activité de prises de
participation, temporaires et minoritaires dans des entreprises non
cotées afin de dégager ultérieurement des plus-values lors
des reventes de leurs participations ».
Les critères de sélection retenus par les
sociétés de capital - risque pour investir dans une entreprise
sont généralement les qualités managériales et
humaines des dirigeants, la fiabilité de l'information dispensée
par l'entreprise, l'existence d'opportunités sur le marché choisi
et la possibilité d'établir un accord détaillé avec
les dirigeants. Une des conditions principales à l'entrée d'une
société de capital - risque au capital de la PME/PMI est donc la
réduction de l'asymétrie informationnelle.
L'intérêt que portent désormais les
pouvoirs publics sur ce système de financement ainsi que la place que
joue ce dernier dans le financement des entreprises de moyenne dimension, nous
excitent à une étude plus approfondie. Pour ce faire nous nous
sommes posé un certain nombre de questions pour mieux aborder cette
notion:
- en quoi consiste le capital risque ?
- quelle est la différence avec un crédit bancaire
?
A) La notion du capital risque :
Il finance des jeunes entreprises à fort potentiel de
croissance, les jeunes pousses appelées aussi « start up ».
Celles-ci sont concentrées dans les secteurs de technologie, de
télécommunication, de l'informatique, de l'électronique et
de biotechnologies. Apres les Etats-Unis ce mode de financement se diffuse en
Europe à la fin des années quatre vingt dix (1990).
6 N. IBNABDELJALIL : « contribution
a une analyse financière et typologie des PME » thèse
à Rennes, 1980
On distingue principalement:
Le Capital-Amorçage (Seed Capital): intervention avant
réel démarrage d'activité d'une nouvelle entreprise, au
stade de la mise au point d'un nouveau prototype,
Le Capital-Création (Start-up): intervention au
démarrage de la nouvelle entreprise ou pendant son tout premier
développement. On parle aussi de "capital post-création".
L'appellation capital-risque ne concerne que ces deux premiers
types d'intervention.
Le Capital - Développement : intervention dans une
entreprise en pleine maturité lors d'une nouvelle phase de
développement.
Le Capital - Transmission (LBO)7 : leverage buy out
; LMBO : leverage management buy out) : intervention en capital au moment d'une
cession d'entreprise.
Le capital-risque est une source de financement en fonds propres
qui ne concerne qu'un nombre restreint d'entreprises nouvelles.
B) Spécificités :
Les modalités d'intervention en capital-risque peuvent
être plus ou moins sophistiquées. Selon les cas, le
capital-risqueur peut souscrire des actions ordinaires, des actions à
dividendes prioritaires ou assortis de bon de souscription d'actions (ABSA), ou
encore faire des avances en compte courant d'associé.
Si l'entreprise-cible a publié au moins deux bilans il
peut souscrire des obligations convertibles ou des obligations avec bon de
souscription d'actions (OBSA), voire consentir un prêt participatif.
Les capital-risqueurs tirent essentiellement comme
rémunération la plus-value réalisée lors de la
revente de leur participation. Ils risquent, soit de ne jamais pouvoir revendre
les actions souscrites, soit de tout perdre si l'entreprise disparaît. De
ce fait, les capital-risqueurs ne s'intéressent qu'à des
entreprises à fort potentiel (proposant un produit ou un service ayant
un réel "plus" et à forte
7 LBO:
désigne l'achat d'une entreprise par des investisseurs financiers
associés aux dirigeants de l'entreprise achetée dans le cadre
d'un montage financier.
marge, exerçant sur un marché en pleine expansion,
accessible et solvable, et dont le créateur a une forte dimension
managériale, etc...).
Le capital-risque n'a pas pour vocation à rester
éternellement investi dans l'entreprise ; son intervention doit
être ponctuelle et limitée dans le temps. La sortie peut se faire
par:
- la réduction ou l'amortissement du capital ;
- le rachat des titres par les associés initiaux à
un prix convenu ;
- la revente des titres à un groupe industriel ou
financier ;
- la revente à une structure de capital
développement ;
- l'introduction en Bourse.
Tableau 2 : Différences entre capital
risque et crédit bancaire :
Le tableau 2 nous permet de mieux appréhender les
différences qui existent entre le capital-risque et le crédit
bancaire.
|
CREDIT BANCAIRE
|
CAPITAL RISQUE
|
Coûts
|
Intérêts fixes payés à des
périodicités régulières fixées ex-ante,
basés sur le montant du crédit indépendamment de la
rentabilité du projet.
|
Rémunération par retour sur
investissements, fixée ex-post basée sur la
rentabilité du projet
|
Echéance
|
Généralement de court terme, ou de moyen terme.
Rééchelonnement de
dettes possibles, mais flexibilité limitée.
|
De moyen, voire de long terme. Terme de l'investissement
défini
contractuellement, mais souvent révisable.
|
Risque
|
Risque essentiellement lié au non
remboursement du crédit, généralement bien
étudié, donc modéré.
|
Risque élevé partagé entre
l'investisseur et l'associé.
|
Garantie
|
Essentielle : couverture du risque de non remboursement.
|
Principales garanties : confiance, la société et
ses projections de cash flows.
|
Source : C.REGAMEY : « Le capital-risque,
une alternative au crédit valide et durable pour le financement de
certaines activités en Bolivie », pages 3.
3.3. La contribution des pouvoirs publicsa
:
Aujourd'hui les pouvoirs publics jouent un rôle
considérable dans la politique de l'innovation des PME/PMI de tous les
pays industrialisés, mais
8 J. LACHMAN: «financer l'innovation
des PME», pages 64-79
c'est dans la forme des appuis que les politiques publiques
nationales et régionales peuvent fondamentalement différer.
L'approche conceptuelle peut être différente d'un
pays à un autre avec toujours une forte implication politique. Cependant
il n y pas de réponse générale à la question du
meilleur système d'intervention. Chaque pays met en oeuvre une action en
faveur de l'innovation des PME/PMI qui semble (à un moment donné)
correspondre le plus, aux besoins nationaux et qui est le plus souvent le
résultat de décisions et de pressions politiques.
3.3.1. Les modalités de l'intervention publique
directe :
3.3.1.1. Les fonds de la recherche et de la technologie
(FRT) :
Le FRT constitue un outil spécifique du budget civil de
la recherche et développement pour valoriser les résultats de la
recherche industrielle et pour favoriser le développement de la
technologie dans les entreprises notamment les PME/PMI. Le FRT permet d'appuyer
les programmes de recherche initiés dans le cadre d'appel d'offre des
ministères ; de venir en appui des programmes de recherche
initiés par les entreprises ; de favoriser des actions de formation pour
la recherche et de soutenir les actions conduites en liaison avec les
autorités régionales dans le cadre des contrats de plan de
l'Etat.
En complément des FRT, les délégations
régionales à la recherche et à la technologie (DRRT)
gèrent également au niveau régional un appui très
efficace et neutre technologiquement.
3.3.1.2. Les aides à l'innovation de l'ANVAR
:
La deuxième aide publique qui est la plus connue et la
plus appréciée par les entreprises sont les aides à
l'innovation de l'Agence Nationale de Valorisation de la Recherche (ANVAR).
Elles viennent en appui des projets innovant de toutes les
entreprises de moins de 200 salariés, sous la condition que le projet
d'investissement présente un risque technique et financier par rapport
aux ressources de l'entreprise. Cette condition exclue quasiment toutes les
innovations commerciales, organisationnelles, sociales et les projets de
recherches fondamentales pures. L'innovation ne prend en compte, selon la
définition de l'ANVAR, que les nouveautés ou inventions
technologiques prêtes à passer sur le marché et qui
pressentent un certain risque technique et financier.
3.3.1.3. Les aides régionales :
Le plus souvent dans le cadre de contrats plan
Etat/région, les aides régionales se caractérisent par
:
- d'une part, la procédure pour favoriser la diffusion des
nouvelles techniques dans les PME/PMI de moins de 200 salariés ;
- d'autre part, les aides régionales misent en place
dans le cadre des contrats Etat/région et dont certaines concernent
l'innovation. On peut distinguer le fonds régional d'aide au conseil
(FRAC) pour aider les PME/PMI à faire appel à un consultant
extérieur, le fonds régional d'aide au transfert technologique
(FRATT), le fonds de développement de PMI (FDPMI) et l'aide
régional de l'embauche de cadre (ARC) pour renforcer l'encadrement des
PME/PMI de moins de 500 salaries.
3.3.2. Actions indirectes publiques en faveur du
financement de l'innovation des PME/PMI :
3.3.2.1. Aides fiscales :
Les mesures fiscales en faveur des PME/PMI regroupent un
ensemble de mesures indirectes qui visent à réduire soit
immédiatement la charge de l'impôt, soit à reporter dans le
temps.
3.3.2.2. Les fonds de garantie :
Parmi les différents moyens permettant au secteur
public de soutenir le financement de l'innovation, figure en bonne place la
garantie qui couvre la participation financière ou le concours bancaire
de l'intervention privée contre les risques de défaillance. Cette
modalité d'intervention permet de séparer très nettement
les fonctions de contrôle et de sélection des projets qui restent
dans le domaine privé et la fonction de couverture du risque qui est
assumée en partie par le pouvoir public.
3.3.3. Amélioration de l'environnement
institutionnel :
Les aides directes et indirectes (garanties, aides fiscales)
ne constituent que l'une des modalités d'intervention du secteur public
dans la promotion de l'innovation des PME/PMI. Dans tous les pays
développés, elles ont été complétées
par des mesures légales et la création d'un dispositif
institutionnel visant à encourager le développement de
l'innovation.
Comme pour les directes, les mesures légales et
institutionnelles peuvent intervenir sur toutes les phases de
développement, mais elles seraient nettement plus justifiées et
plus efficaces sur les phases en amont du cycle de croissance pour
s'insérer dans le cadre général des politiques nationales
visant à encourager l'innovation.
En conclusion de cette section, nous pouvons dire que la
PME/PMI se distingue de la grande entreprise dans sa stratégie
financière. A défaut de pouvoir se financer à suffisance
par autofinancement - source préférée par les PME/PMI pour
raison d'indépendance - les PME/PMI se tournent vers le financement par
les sources extérieures. Après le crédit bancaire, les
sociétés de capital-risque constituent sans doute aujourd'hui, le
nouveau mode de financement privilégier et adapté des PME/PMI.
Ainsi, la création d'un environnement législatif, et fiscal
favorable de ce dernier dans les pays est la preuve de l`intérêt
accordé à la PME/PMI, et cela compte tenu de ses rôles
macroéconomiques nécessaires au développement
économique.
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